mercredi 30 avril 2014

La National Basket Association (NBA), l'holocauste et le sionisme, quel rapport?

A priori aucun.
Sauf que la presse nous apprend qu'aux Etats Unis, un certain Donald Sterling vient d'être suspendu de la National Basket Association (NBA), mesure assortie d'une amende de 2,5 millions de dollars.
Donald Sterling n'est pas un joueur de basket mais le propriétaire des Clippers, un important club de basket-ball de Los Angeles,
Les sanctions sont lourdes et viennent en réponse à des propos racistes tenus par Donald Sterling lors d'une conversation privée avec sa petite amie :
Selon l'enregistrement d'une conversation datant du 9 avril rendu public par le site d'informations people TMZ, le président des Clippers Donald Sterling reproche à sa petite amie d'avoir publié sur les réseaux sociaux une photo la montrant aux côtés de Magic Johnson.
"Cela m'embête beaucoup que tu dises ainsi vouloir être associée à des noirs. Est ce que tu dois vraiment faire cela ?", a déclaré Sterling. "Tu peux coucher avec (des noirs), tu peux les faire venir chez toi, tu peux faire ce que tu veux avec eux, mais la moindre des choses est de ne pas en faire la publicité et de les amener à mes matches", a-t-il poursuivi.
V. Stiviano, la petite amie (maîtresse) de Donald Sterling est elle-même afro-mexicaine et n'a que 31 ans tandis que papy Sterling affiche 80 ans au compteur,
Ah l'amour !
C'est lors du Superbowl de Miami en 2010 que V. Stiviano et Donald Sterling se rencontrent. La jeune femme se voit offrir de somptueux cadeaux : une Ferrari, deux Bentley, un Range Rover ainsi qu'un duplex de près de deux millions de dollars ainsi que la somme de deux millions de dollars de frais de "subsistance". Si l'avocat de V. Stiviano, Mac Nehoray, nie énergiquement le fait que sa cliente soit la "petite amie" de Sterling, TMZ rapporte le contraire.
Elle est poursuivie en justice par Rochelle Sterling, la femme de Donald Sterling
Donald Sterling
Donald Sterling et V. Stiviano
L'affaire fait bien sûr grand bruit aux Etats Unis où le président Barack Obama a fermement dénoncé les propos de Donald Sterling.
On se demande, comme V. Stiviano :
Comment une personne éduquée, d’un niveau social aussi élevé, peut-elle tenir un tel discours ? C’est la question que lui pose son interlocutrice… Elle n’est sans doute pas la seule.
Certains éléments de réponse se trouvent pourtant dans certains aspects de la biographie de Donald Sterling, Des éléments qu'aucun organe de presse français ne s'est hasardé à présenter alors même qu'ils figurent pour une bon dans la transcription d'e la discussion publiée par TMZ, la source originale de cette information.

Il faut d'abord savoir que le véritable nom de l'ex patron des Clippers n'est pas Sterling mais Tokowitz, Donald Tokowitz est né en 1933 à Chicago dans une famille d'immigrés juifs.
Et que, selon Wikipedia, il n'en était pas à sa première en matière de racisme puisqu'il avait été poursuivi en 2006 par le Département de la Justice pour discrimination au logement, un litige qui sera réglé à l'amiable moyennant 2,7 millions de dollars.
En août 2006, le Département de la Justice des États-Unis poursuit Sterling pour discrimination ; il aurait utilisé un critère racial comme critère d'acceptation dans certains de ses immeubles. L'accusation reproche à Sterling d'avoir refusé l'accès de ses appartements à des non-Coréens dans le quartier de Koreatown à Los Angeles et aux Afro-Américains dans Beverly Hills. L'accusation allègue que Sterling aurait dit qu'il n'aimait pas louer aux Hispaniques parce qu'ils « fument, boivent et flânent autour de l'immeuble » et que « les locataires noirs ont des odeurs et attirent la vermine». En novembre 2009, le réseau ESPN rapporte que Sterling a accepté de payer 2,7 millions de dollars pour régler des plaintes suivies par le ministère de la Justice et Davin Day de Newport Beach, au motif qu'il s'était engagé dans des pratiques de location discriminatoires à l'encontre des Hispaniques, des noirs et des familles avec enfants. La somme sert aussi à régler les plaintes de familles se plaignant que leurs logements avaient été détruits en raison de leur couleur de peau. En outre, Sterling a également été condamné à payer 4,9 millions de dollars d'honoraires et frais d'avocat
Sans remonter aussi loin, et pour rester dans le cadre de l'enregistrement divulgué par TMZ, il y a ces passages que la presse française n'a pas jugé bon de reprendre.
A un moment de la discussion, Sterling – né Donald Tokowitz de parents juifs immigrés en Amérique tente de défendre son point de vue en le situant dans un contexte international , mettant en avant la manière dont les Noirs sont traités en Israël.
Sterling: « C'est mondial ! Tu vas en Israël, les Noirs sont sont traités exactement comme des chiens. »
Stiviano: “Alors tu dois aussi les traiter comme ça ?”
Sterling: “Les Juifs blancs, il y a des Juifs blancs et des Juifs noirs, tu comprends?”
Stiviano: “Les Juifs noirs comptent-ils moins que les Juifs blancs?”
Sterling: “A cent pour cent, à moitié, à cent pour cent.”
Stiviano: “Est-ce que c'est bien?”
Sterling: “Là n'est pas la question – nous ne jugeons pas ce qui est bien et ce qui est mal, nous vivons dans une société,. Nous vivons dans une culture. Nous devons vivre dans le cadre de cette culture.”
Puis Siviano introduit l'holocauste dans la discussion et Sterling semble perturbé. Elle affirme qu'elel ne dirait jamais à une personne qu'elle ne l'ammènerait pas à un match à cause de sa « race, sa couleur ou sa culture. »
Puis elle ajoute, « C'est comme dire, 'Persécutons et tuons tous les Juifs.' »
Sterling: “Oh, c'est la même chose, c'est ça?”
Stiviano: “N'est-ce pas injuste? N'était-ce pas injuste à l'époque? Avec l'holocauste? Et tu es juif, tu comprends ce que c'est que la discrimination.”
Sterling: “Ca ne va pas dans ta tête, ça ne va vraiment pas dans ta tête, tu es vraiment un cas mental. Tu compares l'holocauste avec …”
Stiviano: “Le racisme! La discrimination.”
Sterling: “Il n'y a pas de racisme ici. Si tu ne veux pas,,, aller,,, à un match de basketball avec une certaine,,, personne, est-ce du racisme ?”

 C'est sûr, comparer le sort des Juifs à une certaine époque au racisme dont sont victtimes d'autres communautés, faut vraiment être fou pour oser !

Et l'holocauste, comparer l'holocauste avec,,,






mardi 8 avril 2014

Terroristes sionistes pressés d'aller sur les chemins de Katmandou.

Trop pressés d'aller sur les chemins de Katmandou.

Poursuites pénales contre trois diplomates israéliens à New Delhi

Daily News (Inde) 7 Avril 2014 traduit de l'anglais par Djazaïri 
Une procédure pénale a été engagée contre trois diplomates israéliens pour avoir agressé un agent de la police de l'air et des frontières à l'aéroport international Indira Gandhi de Delhi, a indiqué la police aujourd'hui. Cependant, le trio n'a pas pu être arrêté par la police parce qu'ils jouissent de l'immunité diplomatique.
L'incident a eu lieu hier après-midi vers 13h30 au Terminal 3 de l'aéroport alors que les trois diplomates se dirigeaient vers Katmandou au Népal. Les trois jeunes diplomates avaient dû attendre pour laccomplir les formalités de sortie du territoire car il y avait du monde au guichet. Enfin, quand un fonctionnaire identifié sous le nom de Somveer les a accueillis, ils l'ont accusé d'être lent. Une altercation a éclaté au cours de laquelle l'un d'eux a giflé le fonctionnaire tandis que les deux autres le malmenaient, a indiqué la police.
La police, alertée par des responsables de l'aéroport, est rapidement arrivée sur place et a interrogé le trio qui leur a dit qu'ils étaient des diplomates israéliens en partance vers le Népal pour une mission diplomatique. La totalité de l'incident a été filmée par la caméra de vidéosurveillance et le film a été conservé par la police pour l'aider dans son enquête. "Des poursuites en vertu de l'article 186 (entrave à fonctionnaire dans l'exercice de sa mission) et 332 de l'IPC (coups et blessures volontaires pour dissuader les fonctionnaires de faire leur devoir) ont été engagées contre les trois diplomates", a déclaré le fonctionnaire.
La police a informé l'ambassade d'Israël à propos de l'incident.
Interrogé sur la suite de la procédure dans cette affaire, le sous-commissaire de la police (IGI Airport) MI Haider a déclaré: «Les enquêtes sont en cours conformément aux normes et aux lois en vigueur. C'est le premir incident de ce genre ici ici et de dire quoi que ce soi à ce sujet serait prématuré. Le ministère des Affaires extérieures sera contacté sur cette question ".

dimanche 6 avril 2014

Les extrémistes (pléonasme) sionistes sélectionnent le successeur d'Obama

Lors de la dernière campagne électorale présidentielle des Etats Unis qui s'était soldée par la réélection de Barack Obama, ce dernier n'avait pas eu de rival vraiment dangereux à affronter . Et il sera de fait réélu avec plus de 4 points d'avance sur Mitt Romney, le candidat investi par le Parti Républicain.
En dépit de ses sympathies sionistes affichées, Romney n'était pas le candidat préféré de la frange ultra du lobby sioniste qui lui préférait Newt Gingrich.
Vous devez certainement vous demander : « la frange ultra du lobby, combien de divisions, c'est-à-dire combien de personnes ? »
Il faut en réalité formuler la question en : « combien de dollars ? »
Beaucoup, puisque cette frange ultra est représentée par un certain Sheldon Adelson, milliardaire, patron de casinos (et donc de bordels), qui avait porté à bout de bras la candidature de Newt Gingrich.
On dira que l'argent ne peut pas tout puisque Gingrich n'a même pas pu se qualifier pour la présidentielle.
C'est juste et Sheldon Adelson est arrivé à la même conclusion, raison pour laquelle il cherche aujourd'hui un candidat plus « mainstream », moins marginal et qui aurait donc une chance de se qualifier et, pourquoi pas, de remporter la prochaine présidentielle.
Il en est actuellement à la phase de sélection pendant laquelle les candidats potentiels sont auditionnés et soumis à l'applaudimètre comme dans n'importe quel radio-crochet.
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Sheldon Adelson donnera bientôt le résultat de son concours
Une pratique qui indigne même David Firestone, un des éditorialistes du New York Times, journal pourtant connu pour ses sympathies sionistes.

On fait la queue pour lécher les bottes de Sheldon Adelson

par David Firestone, The New York Times (USA) 31 mars 2014 traduit de l'anglais par Djazaïri
On peine à imaginer un spectacle politique plus répugnant que le défilé des aspirants candidats républicains à la présidentielle qui ont passé les derniers jours à faire force courbettes devant le puissant compte en banque du magnat des casinos Sheldon Adelson. L'un après l'autre, ils se se sont levés devant le microphone à l'hôtel Venetian de M. Adelson à Las Vegas et ont parlé à la Coalition Juive Républicaine (qui est également une filiale propriété exclusive de M. Adelson), dans l'espoir de paraître suffisamment pro-Israël, pro-intervention militaire et philosémite pour pouvoir s'adjuger une partie des milliards de M. Adelson pour leurs campagnes électorales.
John Kasich, gouverneur de l'Ohios'est aventuré d'une manière inhabituellement audacieuse dans le champ de la politique étrangère en appelant à des sanctions plus sévères contre l'Iran et la Russie, et en affirmant que les Etats Unis ne devraient pas faire pression sur Israël en vue de l'amener à un processus de paix (salve d'applaudissements). « Hé, écoutez, Sheldon, merci de m'avoir invité, » a-t-il dit. « Dieu vous bénisse pour ce que vous faites. »
Scott Walker, gouverneur du Wisconsin, a évoqué le voyage de son père en Israël avant d'explique qu'il plaçait un candélabre (menorah) à côté de son sapin de Noël. Le prénom de son fils, Matthieu, est d'origine hébraïque a-t-il observé.
Le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, a aussi parlé de son voyage en Israël, aant de faire quelque chose d'impensable. Il a parlé de la Cisjordanie comme de « territoires occupés ». Un murmure d'indignation a alors parcouru la foule. Comment M. Christie ose-t-il implicitement reconnaître que la présence israélienne en Cisjordanie pourrait être rien moins que bienvenue aux yeux des Palestiniens ? Avant même que Christie quitte l'estrade, des responsables de l'organisation lui ont dit qu'il avait dérapé, et pas qu'un peu.
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Le fameux "cinq dans tes yeux" de Chris Christie est sans effet sur Sheldon Adelson
Et bien sûr, quelques heures plus tard, M. Christie a présenté ses excuses directement à M. Adelson pour sa petite crise d'honnêteté.
Ce serait déjà quelque chose si cette démarche proxénète relevait de la banale campagne ethnique de la part de candidats en quête de votes en Floride ou à New York, un rituel familier. Mais les gens rassemblés à Las Vegas n'étaient pas présents au titre d'électeurs – ils étaient là en qualité de donateurs, sous la direction du plus important d'entre eux, M. Sheldon Adelson qui a dépensé près de 100 millions de dollars pour son candidat préféré en 2012. Il avait permis à lui seul le maintien de la candidature de Newt Gingrich grâce à 20 millions de dollars de chèques, et cette année, il est à la recherche d'un candidat plus porteur qu'il pourrait envoyer à la Maison Blanche porté par un flot d'argent.
« Il ne veut pas d'un fou extrémiste comme candidat, » a déclaré au Washington Post Victor Chaltiel, un ami et collègue de M. Adelson. Nous voilà soulagés.
Mais pas tant que ça. La capacité d'un homme et de son argent à engendrer autant de léchage de bottes de la part de candidats sérieux est devenue chose routinière alors qu'elle devrait nous effrayer. Pourquoi parler directement aux électeurs quand vous pouvez obtenir qu'un milliardaire vous aide à les manipuler avec un tir de barrage de spots télévisés trompeurs, comme le font les frères Koch avec les candidats républicains au Sénat dans tout le pays.
C'est un calcul cynique qui détourne les gens de l'engagement politique. M. Adelson pense que ce n'est pas seulement incroyable, mais hilarant. Politico a rapporté que pendant une fête donnée samedi soir pour la Republican Jewish Coalition, M. Adelson a dit qu'il ne pouvait pas donner à l'organisation les 50 millions de dollars qu'elle demandait parce que son directeur n'avait pas la monnaie sur un milliard.
L'événement n'était pas ouvert à la presse, mais d'ici, on n'avait aucun mal à entendre les rires et les applaudissements serviles.