vendredi 10 mai 2013

La Fondation Anne Frank agit comme les Nazis (selon le Fonds Anne Frank)


Norman Finkelstein savait de quoi il parlait quand il a écrit son livre sur l’industrie de l’holocauste

Non seulement les persécutions infligées par le régime nazi aux Juifs dans la première moitié du 20ème siècle sont exploitées sans vergogne par le sionisme, mais elles constituent encore pour un certain nombre de personnes un moyen de gagner de l’argent.

On l’a vu par exemple avec le scandale de la Claims Conference, une vaste  escroquerie aux indemnités, mais on le voit aussi autour de l’histoire la malheureuse Anne Frank.

La plupart des gens savent en effet qu’Anne Frank a péri dans un camp de concentration après que la cachette où elle se trouvait avec sa famille à Amsterdam avait été découverte sur dénonciation par les autorités nazies. La notoriété d'Anne Frank vient du fait qu’elle a laissé un journal intime, le plus populaire du monde, qui retrace son vécu en clandestinité.
Le journal est d’une piètre qualité littéraire (selon moi), ce qui ne saurait étonner compte tenu du jeune âge d’Anne, et certains ont même émis des doutes sur l’authenticité d’au moins une partie de ce journal.


Le journal d'Anne Frank a inspiré de nombreux créateurs, comme ici Eric-Emmanuel Schmitt au théâtre

Curieusement alors qu’il est permis de mettre en doute l’authenticité d’un texte sacré comme l’Evangile par exemple, il est interdit de le faire pour ce journal  qui est une lecture obligée dans nombre d’écoles en Occident.


En tout cas la courte vie Anne Frank a donné lieu à une rente que se disputent deux organisations, l’une établie en Suisse, l’autre en Hollande.

Le Fonds Anne Frank au sujet de la Fondation Frank: ils se comportent comme des Nazis

Yves Kugelmann dit que le fait est qu’une institution hollandaise essaye à nouveau de s’emparer des biens de la famille.
Par Charlotte McDonald-Gibson, The Independent (UK) 9 mai 2013 traduit de l'anglais par Djazaïri

Une querelle a éclaté entre deux associations de bienfaisance rivales qui portent le nom d’Anne Frank, auteure d’un fameux journal intime, avec une des fondations qui accuse l’autre de se comporter comme les Nazis.

Le Fonds Anne Frank qui siège à Bâle en Suisse, essaye de récupérer quelque 25 000 lettres, documents et photographies qu’il a prêtés en 2007 à la Fondation Anne Frank dont le siège se troube aux Pays Bas. La fondation hollandaise soutient cependant qu’elle est la propriétaire légale d’une partie de ces archives.

La dispute de plus en plus âpre sur les documents de l’auteur du journal intime de l’époque de la seconde guerre mondiale gronde dans les tribunaux depuis 2011, mais elle a été révélée à la presse cette semaine quant un des membres du conseil d’administration de la fondation suisse a accusé l’organisation hollandaise d’actions qui rappellent  celles de l’Allemagne nazie.

“Dans les années 1940, la famille Frank avait vu ses biens saisis par les Allemands et leurs complices – aujourd’hui, une institution hollandaise essaye à nouveau de faire une confiscation,” a déclaré Yves Kugelmann au journal hollandaise De Volkskrant.

Une porte parole de la Fondation Anne Frank qui gère la Maison Anne Frank à Amsterdam, le lieu où l’adolescente juive se cachait des Nazis, affirme que son organisation a essayé de régler discrètement le différend. «Ce qui se passe est très triste,» a déclaré Maatje Mostart à l’Associated Press.
Ce n’est pas la première fois que les organisations de bienfaisance suisse et hollandaise s’affrontent autour du patrimoine Anne Frank, dont les souvenirs du temps où elle se cachait des Nazis avant que sa famille soit arrêtée et déportée dans un camp de concentration ont fait d’elle un symbole de l’holocauste.

Si Anne est morte dans un camp à l’âge de 15 ans, son père Otto a survécu et a publié le journal intime de sa fille. Il a aidé à la mise en place de la Maison Anne Frank et il a fait don de copie des écrits de sa fille à l’Etat néerlandais avant de s’installer par la suite en Suisse où il constituera le Fonds Anne Frank.

Depuis lors, les deux organisations ont essayé de travailler ensemble, mais elles ont mené une bataille juridique dans les années 1990 quand le fonds basé à Bâle a tenté d’obtenir l’exclusivité du droit à utiliser son nom. Son argument était que la fondation [hollandaise] commercialisait le patrimoine Anne Frank.

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