mardi 15 janvier 2013

La DGSE et ses lettres d'amour en Somalie


Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué qu'il craignait une "mise en scène macabre" en Somalie avec les corps de l'otage Denis Allex et d'un soldat tué.

Ce ministre est bien entendu dans son rôle en manifestant une inquiétude vis-à-vis du respect et/ou de l'utilisation de l'image de la dépouille mortelle d'un soldat de son armée.
Ce qui est quand même gênant, c'est que tout le discours de ce monsieur tend à poser la France en victime avec un otage détenu, puis nous dit-on exécuté, par les Shebab Somaliens et deux soldats tués au cours d'une opération visant à libérer cet otage.
La presse française est d'ailleurs unanime pour qualifier d'otage le ressortissant Français Denis Allex.
Pourtant Denis Allex n'était pas allé écrire des lettres d'amour en Somalie puisque c'est (ou c'était) un agent de la DGSE.
Denis Allex est donc (ou était) une sorte de prisonnier de guerre.
Si ce sont deux militaires Français qui ont perdu la vie dans la tentative pour le libérer, M. Le Drian annonce que 17 "terroristes" ont également été tués au cours des affrontements.
Sur le plan arithmétique, on peut donc dire que les Shebab ont été frappés durement même si le raid français n'a pas atteint son objectif.
ImageNous ne tuons que des terroristes, en climat tropical de préférence
Il y a cependant des morts dont M Jean-Yves Le Drian ou M. François Hollande se sont bien gardés de nous parler, ces huit civils tués par l'armée française soit dans le cadre d'échanges de tirs avec les miliciens Somaliens, soit de façon tout à  fait gratuite, semble-t-il, au nom du principe de précaution en vigueur chez la soldatesque qui intervient en dehors des climats tempérés
Au moins huit civils somaliens ont été tués samedi au cours d'un raid français infructueux pour libérer un otage en Somalie, et qui a fait aussi plusieurs morts islamistes ou français, ont affirmé dimanche à l'AFP des habitants sur place.
Quatre de ces civils ont été tués lors de la progression au sol des commandos français vers la localité de Bulomarer, où l'otage était réputé être détenu.
Quatre autres civils sont morts dans les combats qui ont suivi entre ces commandos et les insurgés islamistes à Bulomarer, ont rapporté ces témoins, interrogés par téléphone depuis Mogadiscio.
"Quatre civils, dont trois d'une même famille, sont morts. Ils ont été tués hors de Bulomarer, là où les commandos français ont atterri avant d'entrer dans cette ville", a affirmé un de ces habitants, Adan Derow.
"Nous ne savons pas pourquoi ces civils ont été tués" hors de Bulomarer, a indiqué pour sa part Ali Moalim Hassan, un notable local, ajoutant que leurs corps ont été retrouvés près d'un lieu appelé Dhaydog. "Quatre autres civils ont également été pris dans les échanges de tirs et sont morts dans la localité de Bulomarer", a ajouté cet habitant.

Vous avez leur sang sur les mains MM. Le Drian et Hollande.

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