dimanche 25 novembre 2012

Le fondement de l'idéologie sioniste: colonialisme et racisme


Ce blog va être en repos pendant une durée indéterminée pour un ensemble de raisons personnelles et professionnelles. Je reprendrai les mises à jour dès que possible

Le site Lenin’s Tomb nous propose un petit aperçu de ce qu’est la situation idéologique en ce moment dans l’entité sioniste.

Cette situation est caractéristique des systèmes coloniaux avec une prégnance de la définition du conflit en termes ethniques et le caractère inopérant des approches en termes de classes sociales.

Ce n’est pas que l’approche en termes de classes sociales, marxiste autrement dit, ne soit pas pertinente pour l’analyse, mais que ce n’est pas en ces termes que les protagonistes comprennent la situation.

Pour ces derniers, les choses se résument fondamentalement à la dichotomie «nous/eux,» en gardant bien en tête que le « nous » sioniste englobe un ersatz de nation constitué essentiellement d’assassins, de voleurs et d’indus occupants. Ce qui explique le caractère sauvage de leur pensée et de leurs actions. 

par lenin, Lenin’s Tomb (USA) 19 novembre 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

Selon Emily Hauser du Daily Beast, ces étudiants Israéliens ont spontanément scandé «Mort aux Arabes » après avoir chanté l’hymne national [de l’entité sioniste]. Elle observe que ça se passe à l’université d’Haïfa qui accueille un nombre assez important d’étudiants Palestiniens. Oh, il faudra bien qu'ils fassent avec.


Cela se produit dans un pays où il est normal de parler de Gaza comme étant en cours de ‘reformatage’ (dont une des significations est l’effacement de contenu); où un journal d’audience nationale peut publier des propos de type nazi qui appellent à un bombardement du genre Hiroshima sur Gaza ; où des politiciens peuvent menacer Gaza d’un ‘holocauste’ où de la bombarder de sorte à la renvoyer à l’ère médiévale ; où la majorité des habitants est favorable à l’apartheid (quels que soient les euphémismes polis que choisit de lui donner Haaretz) voire pire ; où le gouvernement peut adopter un projet de loi exigeant des habitants non juifs qu’ils fassent serment d’allégeance à Israël en tant qu’Etat juif (ce qui veut dire que les Arabes Israéliens doivent renoncer à leur droit de s’opposer à la colonisation raciste). 

Les quelques gauchistes et pacifistes Israéliens qui essayent de résister à ce déluge sont courageux, mais on se demande quelles sont leurs chances. Même la promesse du mouvement Occupy [sur le modèle d’Occupy Wall Street] semble s’effacer devant l’extraordinaire recrudescence de barbarie hystérique  qui gagne les Israéliens chaque fois qu’ils goûtent au sang palestinien.

samedi 24 novembre 2012

Les "démocrates" Syriens veulent étendre leur guerre au Liban


On peut trouver cette information sur le web:
Liban : cinq Syriens arrêtés avec des explosifs
L’Armée libanaise affirme aujourd’hui avoir arrêté cinq Syriens en possession de 450 grammes d’explosifs, d’un détonateur et de trois munitions pour mortier dans le marché de Nabatiyeh, au Liban-Sud. Selon des sources sécuritaires, les suspects comptaient utiliser les explosifs demain lors de la célébration de l’Achoura. Cet incident avive les craintes que le conflit syrien ne déborde au Liban voisin. (Source : AP)
Cet extrait d'une dépêche Associated Press datée du 24 novembre 2012 n'est publiée en français que par une seule source:  le Réseau de recherche sur les Opérations de Paix.

L'Achoura est, on le sait, une célébration musulmane  qui revêt une signification et une importance très particulières dans l'Islam chiite et on comprend bien que les explosifs et les obus de mortier n'étaient pas des pétards destinés à agrémenter la fête.

On trouve des informations plus détaillées en anglais . Dans la Gazette de Montréal, on peut ainsi lire que ces munitions étaient destinées à être utilisées contre une procession de commémoration de l'Achoura prévue ce dimanche.

Histoire d'attiser les ferments de la guerre civile au Liban, histoire d'affaiblir le Hezbollah qui est non seulement un allié du régime syrien mais aussi un ennemi déclaré de l'entité sioniste. L'idée est peut-être aussi de provoquer une intervention étrangère au Liban car, ainsi que nous le savons, ce pays a beaucoup d'amis, sauf quand il est menacé et attaqué par l'entité sioniste!

On peut d'ailleurs lire dans le même journal:
Les militaires [de l'armée libanaise] ont saisi 450 grammes d'explosifs, un détonateur et des munitions pour un mortier de 160 mm portant des inscriptions en hébreu
Le Daily Star de Beyrouth nous donne même les noms des Syriens arrêtés par l'armée libanaise:
Khodr Mohammad al-Fanoush, Sheikh Mohammad Saleh al-Fattah, Ahmad Mohammad al-Fanoush, Hussein Farhan al-Fattah and Wael Hussein al-Hasan,

jeudi 22 novembre 2012

Une coalition syrienne d'opposition "légitime" mais pas populaire


Pratiquement aucun journal n’est fichu de nous donner le nom complet de la nouvelle coalition (Coalition nationale Syrienne des Forces de l'Opposition et de la Révolution) présidée par Mouaz Alkhatib et supposée représenter le peuple syrien. Toujours est-il que la presse a largement relevé que
Après Paris, Ankara et les monarchies du Golfe, Londres a reconnu mardi la nouvelle Coalition de l'opposition "comme seul représentant légitime du peuple syrien"
La France est en effet le premier pays européen à avoir reconnu la coalition d’opposition comme unique représentant du peuple syrien. Ce qui signifie qu’aux yeux de Paris, le pouvoir en place en Syrie n’est plus un interlocuteur, n’existe plus.

Et donc que la France et ses alliés démocratiques ont juré la perte du régime syrien et n’auront de cesse tant qu’il ne sera pas liquidé.

Comme nous l’explique le journal Le Monde, ce n’est qu’après un temps d’hésitation que le Royaume Uni a emboîté le pas à une France décidément en pointe en matière de néo-impérialisme.

L’hésitation britannique était ainsi justifiée par William Hague, le chef du Foreign Office :
"Nous voulons voir l'opposition syrienne ouverte à tous (...) et qu'elle reçoive un soutien de l'intérieur de la Syrie, et si elle l'obtient, oui, nous la reconnaîtrons", commentait-il mardi 13 novembre.
Il y a une dizaine de jours de cela, William Hague estimait que la fameuse coalition, jugée légitime par Laurent Fabius, ministre Français des affaires étrangères ; n’avait pas de soutien en Syrie même !

Mais, toujours selon Le Monde :
Une semaine plus tard, la visite des dirigeants de la Coalition vendredi, à Londres, semble l'avoir convaincu. Il a indiqué, mardi 20 novembre, avoir pris sa décision "sur la base des assurances" reçues des dirigeants de la Coalition lors de ce déplacement et après ses "consultations avec les partenaires européens" lundi à Bruxelles.
William Hague à Mouaz Alkhatib: maintenant que vous êtes légitimes, nous allons vous rendre populaires
Il a donc fallu seulement une semaine à l’opposition coalisée pour changer la donne politique et obtenir un soutien du peuple syrien ! Ce qui la rendrait donc effectivement légitime.
On le sait, le Proche Orient est la terre des miracles, mais on a quand même du mal à croire à ce miracle là.

En fait, même William Hague n’y croit pas qui déclare que:
La Coalition a "beaucoup à faire pour gagner le soutien total du peuple syrien et coordonner les efforts de l'opposition plus efficacement. Mais il est grandement dans l'intérêt de la Syrie, de la région et du Royaume-Uni que nous les soutenions et que nous ne laissions pas de place aux groupes extrémistes",
Mais comme il le dit, l’intérêt du Royaume Uni est de faire en sorte que le miracle se produise et que la coquille à peu près vide se remplisse...

Un schéma typique des interventions impérialistes du bon vieux temps.

 On remarquera qu’une bonne partie de ces soutiens à l’opposition au régime de Damas sont les mêmes qui ont soutenu, tout récemment encore, le droit de l’entité sioniste à se défendre contre les réfugiés Palestiniens entassés et confinés dans la bande de Gaza.

Des pays hyperactifs contre la Syrie, telle la Turquie ou le Qatar, se sont contentés au mieux de gesticulations qui ont dû amuser du côté de Tel Aviv.


"Plomb durci" ou "Pilier de défense" contre Gaza: une stratégie sioniste vouée à l'échec


La campagne militaire sioniste contre Gaza vient de s’achever. Je ne vais pas vous parler des faux prétextes avancés par les terroristes sionistes pour justifier leur énième agression contre le peuple palestinien, mais plutôt des enseignements stratégiques qui peuvent être tirés en ce premier jour de cessez-le-feu.

Il faut d’abord constater que le régime sioniste qui voulait encore jouer à bon compte les gros bras en a été pour ses frais. Il a certes infligé, comme à son habitude, force pertes humaines et destructions aux habitants de la bande de Gaza, mais la riposte de la résistance palestinienne a été plus déterminée que jamais et, pour la première fois, des roquettes sont tombées dans la région de Tel Aviv.

Sans faire de dégâts certes, mais ce qui compte c’est la portée symbolique de ces roquettes et la peur et l’angoisse qui commencent à s’insinuer chez les colons sionistes.

Les autres enseignements sont que le régime sioniste et les Etats Unis ont été obligés de reconnaître la qualité d’interlocuteur du Hamas et que l'entité sioniste est en quelque sorte passée sous tutelle égyptienne puisque c’est le gouvernement égyptien qui a encadré des négociations dans lesquelles le Hamas n’a rien cédé.

Et le Hamas ne doit rien céder sur le fond car, comme l’écrit John Mearsheimer, les dirigeants sionistes n’ont nullement l’intention de reconnaître un jour l’existence d’un Etat palestinien s’étendant sur la bande de Gaza et la Cisjordanie.

Ce refus sioniste n’est un secret pour personne, ni pour Mahmoud Abbas, ni pour François Hollande.

Après « Plomb durci » et «Pilier de défense », on peut s’attendre à une nouvelle action militaire sioniste contre Gaza dont le moment dépendra d’échéances politiques internes et du contexte international.

Parce que la stratégie sioniste consiste à réaliser un Etat sur l’ensemble de la Palestine en y incluant des réserves indigènes ou Bantoustans qui seront sommés de se tenir tranquille sous peine de recevoir une raclée comme celle qu’était censée administrer l’opération «Pilier de défense.»

Comme l’explique Mearsheimer, cette stratégie et ses modalités inspirées de Zeev Jabotinsky et de son mur de fer (pensez aussi au nom du système sioniste antimissile baptisé 'dôme de fer') est vouée à l’échec parce que 1) le peuple palestinien ne renoncera jamais à ses droits nationaux et 2) parce que l’opinion publique internationale n’acceptera pas de soutenir un régime d’apartheid.
ici, c'est Le Parisien Libéré qui s'y colle pour distiller la propagande des terroristes sionistes
De fait, en dépit des tentatives des médias pour dissimuler la réalité et les responsabilités, les sionistes ne peuvent que constater l’indignation voire l’exaspération croissantes des opinions publiques devant leurs agissements et leurs exactions.

Par John Mearsheimer, London Review of Books 16 Novembre 2012 traduit de l'anglais par Djazaïri
En réaction à la recrudescence récente d’échanges de tirs entre Israël et les palestiniens de Gaza, Israël a décidé de jouer l’escalade de la violence en assassinant le chef militaire du Hamas, Ahmad Jabari. Le Hamas, qui n’avait joué qu’un rôle mineur dans ces échanges de tirs, et qui semblait même intéressé à travailler à un cessez-le-feu de longue durée, a réagi comme on pouvait s’y attendre en tirant des centaines de roquettes sur Israël, quelques unes tombant même près de Tel Aviv. Sans surprise, les israéliens ont menacé d’élargir le conflit et d’envahir éventuellement la bande de Gaza pour renverser le Hamas et éliminer la menace des roquettes.

Il existe une possibilité que l’opération “Pilier de defense”, ainsi que les israéliens désignent leur campagne actuelle, se transforme en conflit à grande échelle. Mais même dans ce cas, elle ne mettra pas un terme aux problèmes d’Israël avec Gaza. Après tout, Israël avait lancé une guerre dévastatrice contre le Hamas pendant l’hiver 2008-2009 (l’opération «Plomb durci») et le Hamas est toujours au pouvoir et continue à tirer des roquettes sur Israël. Pendant l’été 2006, Israël était parti en guerre contre le Hezbollah afin d’éliminer ses missiles et d’affaiblir sa situation politique au Liban. Cette offensive a échoué elle aussi : le Hezbollah a beaucoup plus de missiles aujourd’hui qu’il n’en avait en 2006 et son influence au Liban est probablement supérieure à ce qu’elle était en 2006. Pilier de défense aura sans doute le même résultat.

Israël peut recourir à la force contre le Hamas de trois manières différentes. Tout d'abord, il peut essayer de paralyser l'organisation en tuant ses dirigeants, comme il l'a fait quand il a assassiné Jabari il ya deux jours. La décapitation de l’organisation ne fonctionnera pas, cependant, car il ne manque pas de subalternes pour remplacer les chefs morts, et les nouveaux chefs sont parfois plus capables et plus dangereux que leurs prédécesseurs. Les Israéliens s’en sont aperçus au Liban en 1992, quand ils avaient assassiné chef du Hezbollah, Abbas Moussaoui, seulement pour découvrir que son successeur, Hassan Nasrallah, était un adversaire encore plus redoutable.

Deuxièmement, les Israéliens peuvent entrer dans Gaza et en prendre le contrôle. L'armée israélienne pourrait le faire assez facilement, renverser le Hamas et mettre fin aux tirs de roquettes à partir de Gaza. Mais elle devrait alors occuper Gaza pendant les années à venir, car s’ils repartaient, le Hamas reviendrait au pouvoir, les attaques à la roquette reprendraient, et Israël se retrouverait à la case départ.

Une occupation de Gaza rencontrerait une résistance farouche et sanglante, ainsi que les Israéliens ont pu l’apprendre dans le sud du Liban entre 1982 et 2000. Après 18 ans d'occupation, ils avaient reconnu leur défaite et retiré toutes leurs troupes. Cette expérience est la raison pour laquelle l'armée israélienne n'a pas essayé d'envahir et de conquérir le sud du Liban en 2006 et Gaza en 2008-9. Rien n'a changé depuis lors qui pourrait faire d’une invasion à grande échelle de Gaza aujourd'hui une alternative viable. Occuper la bande de Gaza reviendrait également à placer 1,5 millions de Palestiniens de plus sous contrôle officiel d’Israël, ce qui a aggraverait la fameuse «menace démographique». Ariel Sharon avait retiré les colons israéliens de la bande de Gaza en 2005 pour réduire le nombre de Palestiniens qui vivent sous drapeau israélien ; revenir en arrière maintenant serait un revirement stratégique énorme.

La dernière option, celle qui a été préférée, est le bombardement avec des avions, de l'artillerie, des missiles, des mortiers et des roquettes. Le problème, cependant, est que cette stratégie ne fonctionne pas comme annoncé. Israël l’a utilisée contre le Hezbollah et le Hamas en 2006 et en 2008-9, mais les deux organisations sont toujours bien présentes et armées jusqu'aux dents avec des roquettes et des missiles. Il est difficile de croire qu’un seul spécialiste de défense sérieux en Israël pense qu’une nouvelle campagne soutenue de bombardement contre Gaza permettra de renverser le Hamas et de mettre définitivement fin aux tirs de roquettes.

Alors de quoi s’agit-il? Au niveau le plus élémentaire, les actions d'Israël à Gaza sont inextricablement liées à ses efforts pour créer un Grand Israël qui s'étend du Jourdain à la mer Méditerranée. Malgré les palabres sans fin sur une solution à deux Etats, les Palestiniens n’obtiendront pas leur propre État, notamment parce que le gouvernement Netanyahou y est fermement opposé. Le premier ministre et ses alliés politiques sont foncièrement déterminés à transformer les territoires occupés en partie intégrante d'Israël. Pour y parvenir, les Palestiniens de la Cisjordanie et de Gaza seront forcés de vivre dans des enclaves pauvres similaires aux Bantoustans de l’Afrique du Sud gouvernée par les blancs. C’est quelque chose que les Juifs israéliens ont bien compris: une enquête récente a révélé que 58 pour cent d'entre eux pensent qu'Israël pratique déjà l'apartheid contre les Palestiniens.

La création d'un Grand Israël va cependant générer des problèmes encore plus importants. En plus de nuire énormément à l’image d'Israël dans le monde, la quête d’un Grand Israël ne brisera pas la volonté des Palestiniens. Ils demeurent farouchement opposés non seulement à l'occupation, mais aussi à l'idée de vivre dans un Etat d'apartheid. Ils continueront à résister aux efforts d'Israël pour leur refuser l'autodétermination. Ce qui se passe à Gaza est l'une des dimensions de cette résistance. Un autre est le projet de Mahmoud Abbas de demander à l'Assemblée générale des Nations Unies le 29 Novembre de reconnaître la Palestine en qualité d’Etat non membre. Une telle reconnaissance inquiète les dirigeants d'Israël, parce qu'elle pourrait éventuellement permettre aux Palestiniens de porter plainte contre Israël devant la Cour pénale internationale. Ainsi, le rêve d'un Grand Israël force Tel Aviv à trouver des façons de tenir les Palestiniens en respect.

Les dirigeants israéliens ont une stratégie en deux volets pour régler leur problème palestinien. Tout d'abord, ils comptent sur ​​les Etats-Unis pour fournir une couverture diplomatique, en particulier au sein des Nations Unies. La clé du maintien du soutien de Washington est le lobby pro-israélien qui fait pression sur les dirigeants américains pour qu’ils se rangent du côté israélien contre les Palestiniens et qu’ils en fassent le moins possible pour stopper la colonisation des territoires occupés.
Le deuxième volet est le concept du «mur de fer» de Zeev Jabotinsky :une approche qui dans son essence appelle à réduire les Palestiniens à se soumettre. Jabotinsky avait compris que les Palestiniens résisteraient aux efforts sionistes pour coloniser leurs terres et les soumettre dans le même temps. Il soutenait néanmoins que les sionistes, puis Israël, pourraient punir les Palestiniens si sévèrement que ces derniers reconnaîtraient que toute résistance serait vaine.
Benjamin Netanyahou est resté fidèle aux idées de Jabotinsky
Israël a recours à cette stratégie depuis sa fondation en 1948, et Plomb durci comme Pilier de défense sont des exemples de sa mise en pratique. En d'autres termes, l'objectif d'Israël dans les bombardements de Gaza n'est pas de renverser le Hamas ou d'éliminer ses roquettes, deux objectifs irréalisables. Les attaques en cours dans la bande de Gaza font en réalité partie d'une stratégie à long terme visant à contraindre les Palestiniens à renoncer à leur demande d'autodétermination et à se soumettre à la domination israélienne dans un Etat d'apartheid.

L'engagement d’Israël dans la stratégie du Mur de Fer se reflète dans le fait que ses dirigeants ont dit à maintes reprises depuis que Plomb Durci a pris fin en Janvier 2009 que l'armée israélienne aurait éventuellement à retourner à Gaza et à infliger une autre raclée aux Palestiniens. Les Israéliens ne vivaient pas dans l’illusion que le conflit de 2008-9 avait mis le Hamas hors de combat. La seule question pour eux était de savoir quand commencerait la prochaine expédition punitive.

Le moment choisi pour la présente opération est facile à expliquer. Pour commencer, le président Obama vient de remporter un second mandat malgré la tentative transparente de Netanyahu pour aider Mitt Romney à remporter les élections. L'erreur commise par le Premier ministre est susceptible d'avoir affecté ses relations personnelles avec le président Obama et pourrait même menacer la «relation spéciale» des Etats Unis avec Israël. Une guerre dans la bande de Gaza, cependant, est un bon antidote à ce problème, parce que Obama, qui va faire face à d'énormes défis économiques et politiques dans les mois à venir, n'a guère d’autre choix que de soutenir sans réserve Israël à la garde et à mettre les torts sur les Palestiniens.
Le premier ministre israélien a sa propre échéance électorale en janvier et, comme l’écrit Mitchell Plitnick, «Le gambit de Netanyahou consistant à nouer une alliance électorale avec le parti fasciste Yisrael Beiteinu est loin d’avoir donné les résultats espérés dans les sondages.’ Une guerre contre Gaza permet non seulement à Netanyahou de montrer sa fermeté quand il est question de la sécurité d’Israël, mais elle a probablement un effet de ‘ralliement autour du drapeau’ qui améliore ses chances de réélection.

Néanmoins, Pilier de défense n'atteindra pas son but ultime d'obtenir des Palestiniens qu’ils renoncent à leur quête d'autodétermination et qu’ils acceptent de vivre sous la botte des Israéliens. Ce n'est tout simplement pas réalisable, les Palestiniens ne vont jamais accepter d'être assignés à une poignée d'enclaves dans un Etat d'apartheid. Malheureusement, cela signifie que Pilier de défense ne sera probablement pas la dernière fois qu’Israël bombarde la bande de Gaza.

A longue échéance cependant, les campagnes de bombardements pourraient cesser, parce qu’il n’est pas certain qu’Israël réussira à subsister en tant qu’Etat d’apartheid. En même temps qu’à la résistance palestinienne, Israël est confronté au fait qu’il est peu probable que l’opinion internationale soutienne un Etat d’apartheid.

Ehud Olmert avait dit en novembre 2007, alors qu’il était premier ministre, que si ‘la solution à deux Etats échoue’, Israël se retrouvera devant une « lutte à la sud-africaine’, et dès que cela se produira, ce sera la fin de l’Etat d’Israël.’ On pourrait penser que les dirigeants israéliens comprennent dans quelle direction ils avancent et en viennent à permettre aux palestiniens d’avoir leur propre Etat. Mais il n’y aucun signe en ce sens ; au contraire Israël persiste stupidement à s’appuyer sur des opérations militaires comme Pilier de défense pour briser les Palestiniens.

mardi 20 novembre 2012

Du terrorisme juif des années 1940 au terrorisme d'Etat


Document est une émission d’investigation de BBC radio. Le 24 juillet 2006, l’émission était consacrée au terrorisme juif qui sévissait en Palestine avant, pendant et après la seconde guerre mondiale (et qui sévit aujourd'hui sous la forme d'un terrorisme d'Etat).
L’émission avait justement évoqué le complot dont je vous parlais dans mon post précédent, la BBC précisant que le projet de bombardement visait rien moins que le parlement britannique !

Une confirmation de plus, si besoin était, que les sionistes sont les inventeurs du terrorisme moderne à la fois sans foi, ni loi et impitoyable.

Pensez donc, ces terroristes juifs s’en prenaient à une des puissances qui avaient joué un rôle décisif dans la défaite d’un nazisme qui s’était fixé pour tâche, nous disent ces mêmes terroristes, l’extermination des Juifs.

Cherchez l’erreur.

On parle beaucoup aujourd’hui d’internationale terroriste djihadiste ou islamiste. Je me demande si, ce faisant, les commentateurs ne se contentent pas de plaquer simplement le schéma de l’internationale terroriste juive telle que conçue, par exemple, par le groupe Stern.

Il existe un musée du groupe Stern à Tel Aviv (on rappellera qu’il s’agissait d’une organisation fascisante qui a lutté militairement contre l’Angleterre pendant la seconde guerre mondiale).

Musée du groupe Stern à Tel Aviv (plus instructif que Yad Vashem)
Et, entre autres choses, on peut y trouver ce panneau qui recense les activités du groupe Stern à l’international.
Organisation internationale du terrorisme juif selon le Stern Museum
Dommage que l'image soit coupée. Mais vous voyez que l'organisation était active en Syrie et au Liban (renseignement), en Italie (achat d'armes, entrainement de groupes de combat clandestins), en Egypte (cellules clandestines, collecte de fonds, achat d'armes etc.) et en France qui était semble-t-il la principale base européenne du terrorisme juif. La France accueillait en effet l'infrastructure pour les actions en Europe, la confection des lettres piégées et leur expédition à des personnalités en Angleterre, la préparation des actions de sabotage contre des objectifs britanniques et la propagande.

Le Manuel Valls de l'époque avait de quoi faire même si ces gens bénéficiaient de complicités d'un autre calibre que les terroristes qu'on nous désigne aujourd'hui comme des menances pour la "république"  (je ne veux pas dire par là que le risque est nul et que la police ne doit pas agir).

Compte tenu de ce que nous savons, il est assez piquant de voir aujourd'hui William Hague, le chef de la diplomatie britannique, apporter son soutien aux tueurs sionistes à l'oeuvre à Gaza. Des tueurs pourtant dans la même lignée idéologique et d'action que l'organisation terroriste juive qui projetait d'assassiner un de ses prédécesseurs au Foreign Office, Earnest Bevin.
T'es sympa toi William! Docile juste ce qu'il faut.. Je te ferai pas buter par le Mossad.
Une indication supplémentaire de l'état d'abaissement de la classe politique européenne.

Document
Un rendez-vous avec Bevin
BBC, 24 juillet 2006 traduit de l’anglais par Djazaïri

Mike Thomson enquête sur l’insurrection juive en Palestine après la deuxième guerre mondiale et sur un complot en vue d’assassiner le ministre britannique des affaires étrangères, Earnest Bevin. Suivez ce lien pour une série d’images prises par Document pendant la réalisation de ce programme.

En 1946, peu de temps après sa victoire dans la seconde guerre mondiale, la Grande-Bretagne était à nouveau sous la menace. Les insurgés juifs, qui menaient depuis longtemps une guerre insurrectionnelle sanglante contre les troupes britanniques en Palestine, étaient sur ​​le point de porter leur guerre à Londres.

Des documents auparavant top secrets révèlent que équipes de tueurs avaient été envoyés dans la capitale avec liste de cibles à abattre. Il y avait dessus les noms de plusieurs hauts responsables du gouvernement, dont notamment celui du ministre britannique des affaires étrangères, Earnest Bevin.

Des organisations extrémistes comme le groupe Stern (ou Lehi) et l’Irgoun étaient déterminés à mettre un terme au mandat britannique sur la Palestine pour lui substituer un foyer national juif. Des centaines de leurs combattants, ainsi que de nombreux soldats britanniques, furent tués ou blessés dans un affrontement qui connut une escalade après la fin de la guerre [mondiale].

Prêts à tout pour réaliser une percée après l’arrestation ou la mort de beaucoup de leurs membres, les deux organisations avaient créé des cellules clandestines en Grande Bretagne. Il ne fallut pas longtemps aux services de sécurité britanniques pour avoir vent de ce qui se tramait et début 1946, ils lançaient une alerte interne top secrète :
«Des membres du groupe Stern sont en cours d’organisation et sont à l’entraînement. On s’attend à ce qu’ils soient envoyés au Royaume Uni pour assassiner des membres importants du gouvernement de sa majesté, M. Bevin en particulier.»
Dans les mois qui suivirent, un certain nombre de bombes explosèrent à Londres et il y eut une tentative pour larguer une bombe depuis un avion de location sur la Chambre des Communes. Ce dernier projet fut stoppé seulement quand la police française découvrit que des membres du groupe Stern s’apprêtaient à traverser la Manche dans un avion transportant une bombe de forte puissance.

Mike Thomson et l’équipe de Document sont allés à la recherché de l’assassin envoyé pour tuer Earnest Bevin et de l’homme qui lui avait fourni les explosifs dans ce but.

lundi 19 novembre 2012

Un complot terroriste contre Londres déjoué à Paris


Je rassure tout de suite les Londoniens et tous ceux qui aiment Londres, le complot a été éventé!
Et le titre de l'article que vous allez découvrir n’est pas de moi, mais d’un journal australien qui n’est pas complotiste mais qui sait que les complots existent ! A l'époque on ne parlait pas de complot islamiste ou de terrorisme islamique mais de terrorisme juif.
Comme on le sait, les sionistes sont passés maîtres dans l’art de la propagande et du travestissement de l’histoire.
Ces procédés ne marchent cependant qu’un temps.
Leur propagande peut certes encore compter sur la bienveillance, voire la complicité, de nombreux journalistes et personnalités du monde médiatique, comme par exemple ce Bruce Toussaint d’Europe 1 qui, interviewant Ygal Palmor un des chefs du gang sioniste, lui posait les questions tout en lui suggérant des pistes de réponses. Comme si Ygal palmor, un maître du mensonge, avait besoin des conseils d’un pseudo journaleux.
Yigal Palmor (ou Kravat'or) porte parole de la diplomatie sioniste
Il n’empêche que malgré tous les artifices,  la réalité de ce qu’ils sont apparaît de jour en jour plus nettement aux yeux des observateurs honnêtes.

Et ces observateurs sont une majorité immense dans ce qu’on appelle l’opinion publique.
Il y a la propagande et il y a l’histoire.

Et cette dernière, si elle s’écrit au quotidien aujourd’hui, s’écrivait aussi au quotidien dans les années 1940.
Grâce à internet et à l’effort de publication en ligne des archives de la presse, la réalité de ce qu’est le sionisme et de la manière dont il était perçu en Europe apparaît sans fard.

Je vous propose ici un article d’un journal de 1947 mis en ligne par le gouvernement australien.
Il serait impossible de titrer de la sorte un tel article aujourd’hui. Pourtant, nous avons là un article publié dans un journal tout ce qu’il y a de plus ordinaire dans un pays qui, au sein du Commonwealth, a joué un grand rôle dans la défaite du nazisme.

Complot juif contre Londres (Jewish plot to raid London)
Six bombes découvertes à Paris
Australian Associated Press, The Advertiser (Australie) 7 septembre 1947 traduit de l’anglais par Djazaïri

La police parisienne a arrêté plusieurs personnes aujourd’hui après avoir découvert six bombes à ailettes artisanales dont on suppose que le groupe Stern avait l’intention de les faire exploser sur Londres en représailles pour le transport de migrants Juifs à Hambourg [au lieu de la Palestine, NdT].

Le rabbin Baruch Korff, président de l’ American Political Action Committee for a Free Palestine, a également été arrêté près de paris aujourd’hui avec deux autres personnes alors qu’ils étaient sur le point d’embarquer dans un avion avec une valise pleine de tracts. Selon la police, Korff et ses compagnons avaient loué l’avion probablement pour procéder à un largage de tracts sur Londres.
Le terroriste Baruch Korff et le président des Etats Unis Gérald Ford
On ne sait pas si l’arrestation de Korff a un lien avec la découverte des bombes à ailettes qui ont été fabriquées à partir d’extincteurs d’environ 20 pouces de longueur auxquels ont été ajoutés des ailerons et un détonateur.
Le terroriste Baruch Korff et le président George Bush (père)
Les tracts disaient : « Ceci est un avertissement, nous porterons la guerre au cœur même de l’empire [britannique, NdT]. Nous sommes aujourd’hui prêts à mener une guerre de libération pour ne pas être esclaves demain.»

Après l’annonce de la découverte du complot pour bombarder Londres, un porte parole du ministère français de l’intérieur a déclaré que la police surveillait le groupe Stern depuis plusieurs semaines et vérifiait des informations selon lesquelles les terroristes allaient conduire une expédition aérienne sur Londres avec un avion privé.

Le porte parole a ajouté que Korff est un ressortissant Américain né en Russie. Les autres personnes arrêtées sont le pilote, Réginald Gilbert, Américain né à Birmingham en Angleterre, et Mme Judith Rosenberg, d’origine hongroise mais dont la nationalité actuelle est inconnue. Elle est la secrétaire de Korff.

Dans la voiture qui transportait les personnes arrêtées à l’aéroport, la police a découvert deux valises contenant 10 000 tracts imprimés en anglais, apparemment par un imprimeur français.
Aucune bombe n’a été trouvée dans l’avion qui attendait Korff. La police envisage d’autres arrestations.

Une perquisition dans les lieux de résidence des personnes arrêtées a permis à l’enquête de progresser rapidement, a ajouté le porte parole. La police a trouvé des documents qui ont fourni des pistes intéressantes.

Korff avait approché l’actuel ministre des affaires étrangères (M. le Tourneau) avec un plan pour utiliser un aéroport français comme base pour parachuter des Juifs en Palestine. M. le Tourneau avait rejeté cette demande.

Selon le correspondant à Paris de l’Associated Press de Grande Bretagne, la police de Versailles a indiqué que les tracts que Korff transportait devaient être largués au-dessus des bateaux de réfugiés à Hambourg.

L’édition parisienne du New York Herald Tribune affirme que ces tracts devaient être largués sur Londres hier.

Le correspondant de Reuters à Paris cite un témoin oculaire qui dit que les trois Juifs étaient sur le point d’embarquer sur un avion de location quand un policier en civil a ouvert le feu et que plusieurs inspecteurs, déguisés en mécaniciens, ont arrêté les Juifs.
Korff avait déclaré hier au correspondant de la British United Press que le groupe Stern s’était nouvellement formé en Irlande (Eire) et qu’il supposait que ce groupe était responsable du colis piégé expédié depuis l’Irlande qui avait blessé deux préposés au tris dans un centre postal de Westminster.

Korff avait menace la Grande Bretagne de nouveaux attentats de ce genre si les Juifs devaient débarquer à Hambourg. Le débarquement des trois bateaux de migrants, le Runnymede Park, l’Ocean Vigour et l’Empire Rival qui sont arrivés aujourd’hui à Hambourg en provenance de Cuxhaven a été retardé à cause du brouillard et ne commencera pas avant demain. L’Ocean Vigour a accosté cet après-midi sur le quai à Hambourg en présence d’un petit nombre de personnes.

M. H. V. Berry, commissaire régional d’Hambourg, a déclaré que si les émigrants ne quittaient pas volontairement les bateaux, il ordonnerait à l’armée de les faire débarquer.

Le lieutenant-colonel Gregson, commandant des troupes d’escorte sur les trois bateaux, a rejoint la terre ferme dès que les bateaux ont jeté l’ancre au large de Cuxhaven. Il a signalé aux autorités à Hambourg que les Juifs étaient d’accord pour débarquer dans le calme s’ils ne « perdaient pas la face » à cause de la publicité sur le quai. Des membres des services de sécurité britanniques sont montés dans les bateaux au larde de Cuxhaven et ont extrait les agitateurs et les éventuels terroristes.

La presse ne sera pas autorisée à accéder aux quais pendant les deux heures qui suivront le débarquement. Environ 180 journalistes et photographes ont protesté contre cette interdiction.
Trafic d’enfants
Un porte parole du Foreign Office a déclaré hier que des «organisations particulièrement inhumaines» pratiquaient un trafic illégal d’enfants Juifs entre l’Europe et la Palestine.

Le porte parole a ajouté que “La principale organisation, connue sous l’appellation Has homer Hatzair, déporte des enfants de Hongrie vers l’Allemagne où ils attendant parfois pendant un an avant d’être mis dans un bateau en partance pour la Palestine. «Le trafic a été découvert quand 13 parents se sont adressés au représentant politique Britannique à Budapest pour obtenir le rapatriement de 13 enfants dont ils pensaient que des organisations juives les avaient expédiés en Palestine à bord du President Warfield, un bateau d’immigration illégale.»
Hashomer Hatzair a une adresse à Budapest et le témoignage des parents a montré qu’un éclatement systématique des familles était en cours depuis deux ans. Un porte parole de Hashomer Hat zair, qui est une organisation socialiste de la gauche du mouvement sioniste a démenti ces allégations.

dimanche 18 novembre 2012

Les hôpitaux de Gaza cibles "légitimes" pour les terroristes sionistes


Les sionistes sont des tueurs sanguinaires et professionnels, ce qui veut dire que non seulement ils agissent en hommes du métier, forts d’un équipement perfectionné, mais qu’ils font aussi en sorte  de salir leurs victimes, de les déshumaniser et, au final, de les transformer en coupables aux yeux de l’opinion publique internationale.

Ce système marche de moins en moins bien, mais ils ne l’ont pas encore complètement compris même s’ils ont commencé à s’intéresser aux meilleures manières de réduire au silence la blogosphère et toutes les sources d’informations alternatives.

Ces criminels patentés sont prêts, le cas échéant, à bombarder les structures sanitaires de Gaza, ce qu’ils n’avaient pas hésité à faire lors de l’opération « plomb durci » fin 2008, début 2009.

Pour se persuader eux-mêmes du caractère rationnel de leur comportement criminel, à défaut de véritablement convaincre les observateurs, les chefs de la bande de tueurs mafieux ne reculent devant aucun artifice propagandiste (Goebbels était un amateur à côté d’eux).

Ainsi, nous informe Electronic Intifada, un site internet de l’armée terroriste sioniste vient-il de publier ce qu’on nous présente comme un panonceau informatif d’un hôpital palestinien :


Ce panonceau indique que le niveau -1 de l’hôpital accueille le siège du commandement du Hamas tandis que le niveau -2 est un lieu de stockage de roquettes.

Ofir Gendelman (pas Gentleman), porte parole de l’armée sioniste, reproduit le même panonceau, mais en version arabe, sur son compte Tweeter.


Il parait que les terroristes sionistes forment «l’armée la plus morale du monde.» Un label qu’ils se sont auto-décernés, ça va de soi.

vendredi 16 novembre 2012

Ethique du pillage chez le colon sioniste


Même en état d’alerte, la nature du colon voleur reprend le dessus, comme le laisse entendre cet article du Yediot, ce journal de l’entité sioniste.

Et voyez-vous, quand ces gens là parlent d’absence d’humanité, c’est au vol qui touchent leurs propriétés qu’ils pensent et pas du tout aux vies volées à Gaza par les chars d’assaut et les hélicoptères de la bande terroriste qu'ils affublent du nom d'armée.

Outre de nombreuses vies, ces colons sionistes ont volé aux palestiniens  leur patrie, leur terre, leurs maisons, leur folklore et même leur gastronomie. Ce sont bel et bien des voleurs  et des receleurs professionnels et endurcis.


Alors que les habitants cherchent à s’abriter des attaques de roquettes, des voleurs cambriolent les magasins de cuisines intégrées. On ne peut faire confiance à personne, pas même dans ces moments là,’ déclare le gérant.
Par Shahar Chai, Yediot Aharonot (Sionistan) 16 novembre 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

Quand les sirènes d’alerte aérienne ont retenti dans la ville méridionale de Beersheba jeudi soit, beaucoup d’habitants se sont réfugiés dans des abris.
Mais tout le monde n’avait pas ressenti le besoin de le faire; profitant de la situation, des voleurs se sont introduits dans un magasin de cuisines intégrées et ont volé deux téléviseurs.
Qu'est-ce que la vie d'un Palestinien à côté de mes écrans de télévision?
“Même le vol a son lieu et son temps, et ce n’est pas un moment pour voler,” déclare Eliezer Weiss, le gérant du magasin. “Nous avons perdu notre sensibilité, notre humanité.”

Le magasin est équipé d’une alarme anti-intrusion, mais la sirène d’alerte anti-aérienne a retenti en même temps qu’elle, ce qui a retardé l’intervention de l’équipe de sécurité.
 “Quand je suis arrivé au magasin, j’ai tout simplement été choqué, la vitrine du magasin avait vole en éclats. Je n’arrive pas à croire que quelqu’un a pu exploiter cette situation pour voler dans le magasin,” ajoute Weiss.

Weiss exhorte les autres commerçants à “s’assurer de veiller sur leurs commerces – on ne peut faire confiance à personne, pas même dans des moments comme ceux là.”

jeudi 15 novembre 2012

Que leur sang retombe sur ta tête Satanyahou!


M. François Hollande, vous assez reçu un criminel à l'Elysée et vous êtes même allé avec lui rendre un hommage aux victimes de l'école juive de Toulouse.

Comme si ce criminel nommé Benjamin Netanyahou était capable d'éprouver une compassion universelle, lui que ne préoccupe que le sort de ce qu'il croit être sa tribu dont les Juifs de France feraient partie.
Oui, Juifs de France, vous l'avez dit vous même. Pas Français de confession juive...

Vous avez ainsi servi sa campagne électorale qu'il poursuit maintenant à coup de missiles et d'obus.

Voilà une des victimes de ce truand impitoyable à qui vous êtes allé jusqu'à donner l'accolade:
Ranan Youssef Arafat, 3 ans assassinée par Benjamin Netanyahou
Osez maintenant regarder en face ces Français de confession musulmane qui s'étaient mobilisés plus que de coutume pour se rendre aux urnes et vous porter ainsi à la magistrature suprême.

Dénoncer la mafia en Corse, c'est une chose. Mais recevoir un criminel mafieux en est une autre et c'est de la complicité.

- Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! (Matthieu 27 :20, 25)