vendredi 17 août 2012

Alep: après l'avocat Turc, c'est au tour d'un de ses clients de mourir au combat

Certains voudraient faire passer ceux qui affrontent les armes à la main les forces gouvernementales syriennes pour des révolutionnaires ou des combattants de la liberté. Et les étrangers qui sont venus leur prêter main forte seraient en quelque sorte une variante des Brigades Internationales qui étaient venues soutenir les Républicains en Espagne contre les troupes franquistes.

C’est bien entendu de la pure foutaise, mais on sait que le sens des mots « rebelle » et surtout « révolutionnaire » a été complètement perverti depuis la guerre menée par l’OTAN contre le régime de Mouammar Kadhafi en Libye.

En réalité, non seulement les combattants étrangers sont sans doute plus nombreux que les «rebelles» Syriens, et à coup sûr plus actifs, mais seuls les sots peuvent ignorer qui sont ces gens : un ramassis de mercenaires et de répliques contemporaines des tristement célèbres Assassins.

Je vous avais dit il y a quelques jours qu’  Osman Karahan, un avocat Turc, connu pour être le défenseur attitré du Hezbollah turc, une organisation qui n'a rien à voir avec son homonyme libanais mais plus avec ce qu'on appelle al Qaïda (soit une nébuleuse contrôlée par l’Arabie Saoudite et les services américains) avait été tué par l’armée syrienne lors de combats à Alep.

C’est maintenant un de ses clients qui vient de perdre la vie dans des circonstances analogues dans cette ville syrienne.

Finalement, c'est peut-être la méthode qu'a choisi le gouvernement turc pour de débarrasser de ses extrémistes, les envoyer se faire tuer par l'armée syrienne?

Ne comptez pas sur vos journaux pour vous en parler.


Hürriyet (Turquie) 17 août 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

Un ressortissant Turc tué dans les affrontements à Alep s’est avéré être le frère du cerveau qui était derrière les attentats perpétrés par al Qaïda en 2003à Istanbul.

On a appris que le citoyen Turc Metin Ekinci a été tué à Alep par des soldats fidèles au régime de Bachar al-Assad. La carte d’identité ainsi qu’une séquence filmée lors de ses funérailles ont été montrées à la télévision d’Etat syrienne.

La famille Ekinci a commencé à accepter les condoléances aujourd’hui à Bingöl, sa ville natale, et on a appris que Metin Ekinci était le frère aîné d’Azad Ekinci, le cerveau qui était derrière les attentats coordonnés de 2003 contre la synagogue Neva Shalom, le siège de la HSBC et le consulat général de Grande Bretagne à Istanbul, selon une dépêche de Doğan News Agency (DHA). Les attentats avaient tué 57 personnes et en avaient blessé près de 700.

Les investigations effectuées à l’époque avaient montré qu’un véhicule immatriculé au nom de Metin Ekinci avait été utilisé pour les attentats et on avait appris ultérieurement qu’Azad Ekinci avait acheté le véhicule en se servant de la carte d’identité de Metin Ekinci à qui il l’avait dérobée.

L’avocat d’Azad Ekinci, Osman Karahan a aussi été tué dans un affrontement armé avec les forces syriennes à Alep la semaine dernière. Azad Ekinci reste en fuite.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaires publiés après modération. Les propos injurieux, diffamatoires ou à caractère raciste ne seront pas publiés.