jeudi 28 juin 2012

Un pêcheur Tunisien tué par des garde-côtes Libyens


les misérables pêcheurs, qu'ils soient de Gaza ou de Djerba intéressent mois que l'équipage d'un F4-Phantom qu'il soit turc ou sioniste.
Ainsi Le Figaro est pour l'heure le seul organe de la grande presse française à évoquer un incident maritime qui a coûté la vie à un pêcheur Tunisien.
Le crime de ce pêcheur était d'être entré dans les eaux territoriales libyennes. A la différence du F4-Phantom turc entré dans l'espace aérien syrien, ce pêcheur était dans une embarcation civile armée de seuls filets de pêche.
Cette mort qui aurait peut-être fait la une si elle avait été causée par la marine de Mouammar Kadhafi n'a droit, démocratie libyenne et serment de Tobrouk oblige, qu'à un entrefilet.

Remarquez que le titre de la dépêche ne précise pas la nature civile du bateau tunisien, ni le fait que les tirs ont tué.
AFP Publié le 27/06/2012 à 21:58 Réactions (30)
 Un navire des garde-côtes libyens a ouvert le feu aujourd'hui sur un bateau de pêche tunisien au large de la Libye, faisant un mort parmi l'équipage, a-t-on appris de sources concordantes. Un bateau de pêche tunisien, avec à son bord 19 marins, s'est introduit dans les eaux territoriales libyennes et a refusé d'obtempérer aux ordres d'un navire des garde-côtes libyens, a indiqué une source anonyme au ministère de la Défense. La vedette libyenne a alors ouvert le feu, faisant deux blessés dont l'un d'entre eux a ensuite succombé à ses blessures, selon l'agence officielle TAP.

Turquie - Iran: sanctions ou big business?


La Turquie est membre de l’OTAN et est, à ce titre, solidaire des mesures de sanctions décidées par les Etats membres de cette alliance à l’encontre de l’Iran. Le dispositif militaire de l’OTAN positionné en Turquie jouerait forcément un rôle dans une éventuelle agression contre l’Iran.

L’Iran de son côté est un allié de la Syrie, pays dans lequel le gouvernement d’Ankara encourage une opposition armée hâtivement qualifiée de démocratique.
Iran et Turquie devraient donc normalement être dans une paix froide et se tourner ostensiblement le dos.

Nonobstant les postures erratiques du gouvernement turc, et en dépit du régime de sanctions imposées à l’Iran (dans un cadre qui relève de la belligérance et non d’une quelconque légalité internationale), les échanges commerciaux entre la Turquie et l’Iran vont de records en records et devraient rapidement atteindre une valeur de 35 milliards de dollars.

Autant dire que toute agression contre l’Iran serait également un coup très dur asséné à la Turquie, se traduisant par une augmentation du coût de la vie et du chômage. Tout ça pour complaire aux Etats Unis qui veulent eux-mêmes complaire à la voyoucratie sioniste.
Un ministre Turc annonce même l’objectif de signature d’un accord de libre échange avec l’Iran !

Alors que se passe-t-il exactement dans les allées du pouvoir à Ankara ?

On a carrément l’impression que le gouvernement turc fonctionne comme une entreprise dans laquelle chaque service (ici chaque ministère) se voit assignés des objectifs de résultats sans que quiconque ait cependant veillé à ce que ces performances des différents services se traduisent dans un bilan positif pour l’ensemble.
Par exemple, ce que le ministre Cevdet Yıldız semble s’efforcer de construire avec enthousiasme avec l’Iran, son collègue des affaires étrangères Ahmet Davutoğlu  pourrait bien le faire échouer par son désir de se montrer performant aux yeux des Etats Unis.

ANKARA - Anatolia News Agency 28 juin 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri
 
Le commerce bilatéral entre la Turquie et l’Iran atteindra 35 milliards de dollars avant l’échéance 2015, a déclaré hier le vice président Iranien Ali Saidlo avant de rencontrer le ministre du développement Cevdet Yıldız à Ankara.
 
Le volume des échanges bilatéraux, qui a atteint 16 milliards de dollars l’an dernier, dépassera 23 milliards dans les premiers mois de cette année, a déclaré Saidlo. Compte tenu de la tendance à l’accroissement de nos échanges, l’objectif de 35 milliards de dollars sera atteint très rapidement, a déclaré Yildiz. La population totale des deux pays est de 150 millions d’habitants et leur poids économique global est 1,3 billion de dollars, soit 2 billions en termes de parité de pouvoir d’achat, a-t-il dit, ajoutant que le volume des échanges bilatéraux devrait être augmenté encore plus. Pendant la réunion, les délégations discuteront des défis à relever au niveau bancaire, financier, énergétique, des accès douaniers et du transport, a-t-il dit. « Parmi les sujets d’importance dont nous discuterons avec la délégation iranienne, il y aura la finalisation de l’accord commercial préférentiel entre les deux pays. Après cela, notre objectif est un [accord de] libre échange, » a déclaré Yildiz.

mercredi 27 juin 2012

Le F4-Phantom turc abattu par la DCA syrienne n'était pas seul

L’épisode de la destruction d’un avion de l’armée de l’air turque par la DCA syrienne n’en finit pas de susciter des gesticulations de la part des autorités d’Ankara.

Inconséquent comme à son habitude, le gouvernement turc a d’abord joué l’apaisementavant de virer de bord pour prendre une posture agressive, sans doute sous l’influence de con maître américain. Et c’est pour cette raison que la Turquie a saisi l’OTAN comme si cet incident était de nature à faire jouer les clauses prévues par cette alliance militaire.

C’est sans doute pour justifier sa volte face que le gouvernement turc a inventé l’affaire de cet avion de type CASA, un avion de transport conçu en Espagne utilisé également pour les opérations de recherche et secours en mer, qui aurait été lui aussi pris pour cible par la DCA syrienne.
Du fait de sa forme, de son volume de sa motorisation et de sa faible vitesse de déplacement, le CASA ne peut absolument pas être confondu avec un avion de combat tel que le F4-Phantom abattu par un système antiaérien de fabrication russe..

F4-Phantom et CASA CN-235 de l'armée turque

En fait, si le  F4 avait quelques chances d’échapper aux tirs syriens, le CASA n'en avait sans doute aucune.

Maintenant, si on revient aux circonstances de la destruction de l’appareil turc, il faut d’abord observer que les autorités d’Ankaea ont admis que leur avion avait bel et bien violé l’espace aérien syrien.

Une chose que le président Turc semble trouver très banale !
« Quand vous pensez à la vitesse des jets lorsqu'ils volent au-dessus de la mer, il est courant qu'ils passent et repassent les frontières pour un court laps de temps », a déclaré le président turc, cité par l'agence de presse Anatolie.
Pourtant, même dans des circonstances ordinaires, cette situation est tout sauf banale et source d’incidents au minimum diplomatiques. Or , le contexte actuel en Syrie est tout sauf ordinaire. Outre que ce pays est à la merci de nouvelles incursions aériennes sionistes, ce pays est aujourd’hui ouvertement menacé par diverses puissances dont la Turquie.
Alors dans ce genre de circonstances, les exercices d’entraînement se doivent d’être réalisés à bonne distance du pays que vous menacez et où vous encouragez la sédition armée.

C’est franchement un minimum.

Surtout que le premier ministre Turc vient d’annoncer que
la Turquie ripostera à toute violation de sa frontière par la Syrie
M. Erdogan précise même qu’il s’agit là d’un changement des règles d’engagement de l’armée turque. Cette armée qui viole presque chaque jour les frontières de l’Irak et continue à occuper une partie de Chypre !
A mon avis Erdogan ne connaît pas bien son armée et la Turquie est décidément empêtrée dans ses contradictions…

Ceci dit, il semble assez évident que l’avion de l’armée de l’air turque avait précisément pour mission de tester la défense anti-aérienne syrienne car une éventuelle intervention militaire étrangère tentera probablement de s’appuyer, comme en Libye ou en Serbie, sur d’intenses raids aériens.
De ce côté-là, l’armée turque a pu voir qu’il y avait du répondant et que les choses ne seraient pas aussi simples qu’avec Kadhafi ou avec Milosevic.
Batterie antiaérienne ZSU 23-4 Tchilka des forces syriennes
Sans doute en partie parce que l’équipement défensif syrien a été récemment modernisé et que ce matériel est peut-être directement manipulé par des spécialistes venus de Russie.

En même temps qu’il faisait  des démarches pour se rallier l’OTAN (démarches en fait sollicitées par Washington), Recep Tayyip Erdogan a voulu faire appel à l’unité nationale en présentant le dossier à charge contre la Syrie à son opposition.
Sans cependant la convaincre, alors même qu’aucun Turc n’est satisfait de la destruction d’un avion de son armée et surtout de la mort probable des deux membres d’équipage.

Non seulement le CHP, le principal parti d’opposition, n’a pas été convaincu par la posture de son gouvernement, mais  un de ses leaders, Orhan Düzgün affirme qu’un deuxième avion se trouvait avec  le F4 de l’armée turque et que cet avion qui a « disparu » ou a été également abattu appartenait à un Autre pays de l’OTAN.

Le CHP et l'opposition turque sont en général bien informés sur les développements militaires et sécuritaires en Syrie. Le propos d’Orhan Düzgün doit être donc pris très au sérieux.


Hurriyet (Turquie) 27 juin 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

Un avion turc abattu le 22 juin volait en tandem avec un autre appareil quand les forces syriennes l’ont descendu, selon Orhan Düzgün, vice-président du CHP (Parti Populaire Républicain).

Düzgün a exigé que le gouvernement révèle la nationalité de l’avion accompagnateur que «les habitants du Hatay ont pu voir à l’œil nu.»
 « Il y avait deux avions en vol. Le sort du deuxième avion demeure inconnu. Le gouvernement nie maintenant l’existence d’un avion vu clairement par les habitants du Hatay, » a déclaré Düzgün.
 «La clef pour résoudre ce problème est [le deuxième avion]. A qui appartenait-il et que faisit-il par là ? » a demandé Düzgün.
Le deuxième avion appartenait à un membre de l’OTAN, mais d’autres informations sur son pays d’origine n’ont pas été données par les sources officielles, a déclaré Düzgün.






lundi 25 juin 2012

L'homme qui s'est tué en se jetant de la Tour Eiffel était-il vraiment Britannique?

La Tour Eiffel a fait la une de l'actualité aujourd'hui puisque, après la mort hier vers 23h d'un homme tombé du deuxième étage de la tour, c'est une femme qui a tenté de mettre fin à ses jours, sauvée in extremis par les pompiers.

Quand ils évoquent la victime décédée, vos journaux semblent hésiter, certains parlant de chute mortelle, éventuellement accidentelle, et d'autres de suicide.

Ouest-France en est un bon exemple qui titre son papier:
Paris. Un homme se tue en chutant de la Tour Eiffel
mais qui écrit dans le corps de l'article que la  victime
 a « sauté en faisant le saut de l'ange », selon le colonel Frédéric Grosjean, porte-parole adjoint de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris.

Ce type de suicide « survient assez fréquemment mais il est rare que quelqu'un réussisse à escalader aussi haut », précise une source 

Le suicide ne semble donc faire aucun doute...
La victime, âgée de 25 ans s'exprimait en anglais et était de nationalité britannique lit-on dans le même article d'Ouest-France, mais aussi sur le site de RTL, du journal 20 Minutes ou encore de Libération.

Mais alors pourquoi peut-on lire ce qui suit sur le site de Voisizneias, un organe d'informations juif orthodoxe publié aux Etats Unis:
Un homme de 25 ans, originaire d'Israël a fait une ascension mortelle après avoir déjoué les mesures de sécurité et escaladé le monument parisien au crépuscule ont annoncé les autorités ce lundi.

Le site juif orthodoxe n'évoque pas, même en passant, la citoyenneté britannique de la victime.

Bizarre, non? 

dimanche 24 juin 2012

Nadine Morano, plus blanche qu'une tchadienne!


Nadine Morano défraye pas mal la chronique en ce moment, après ses appels du pied appuyés à l’électorat du Front National, le canular dont elle a été victime et sa bourde récente sur son amie tchadienne «donc plus noire qu’une arabe».
Nadine Morano née Pugelle

C’est sûr que Mme Morano est pour sa part très blanche (rose) de peau et blonde.

Pourtant, il convient de rappeler que Morano est un patronyme catalan. La Catalogne, dont est originaire le ministre de l’intérieur Manuel Valls est une région que la France et l’Espagne ont en partage. Ses métropoles sont Barcelone en Espagne et, sauf erreur de ma part, Perpignan en France.
Morano est un nom très proche du patronyme espagnol Moreno et français Morandou Maurin. Comme l’explique le site généalogie.com :
"Morano" est un nom de famille catalan, sobriquet désignant celui qui est brun de peau comme un maure.
 Un teint de peau basané dû précisément parfois à une origine maure. Les Maures étant les habitants de la Maurétanie, cette région qu’on appelle communément aujourd’hui le Maghreb. C’est donc une désignation classique en occident des Berbères d’Afrique du Nord puis, par extension, des arabo-musulmans, ou arabo-berbères comme on voudra, du Maghreb.
Mais Nadine Morano n’a pas d’origine maure, ni même catalane puisqu’elle porte en réalité le patronyme de son ex-mari.
Pour la simple raison que son nom de jeune fille, Pugelle, rappelle peut-être un peu trop celui un peu lourd à porter qui était le sien jusqu’à sa modification par décret en 1975.

Alors Nadine Morano est-elle raciste ?
Personnellement, je ne le pense pas. Elle participe cependant, pour des raisons principalement électoralistes, à une rhétorique islamophobe qui porte en elle les ferments de la guerre civile. Ce dont elle ne semble pas consciente puisque son discours prétend au contraire vouloir éviter à la France une situation à la « libanaise ».

Mais à sa décharge en quelque sorte, on dira que ce discours ne lui est pas propre et qu’il n’est pas non plus le monopole de la droite, extrême ou pas.

samedi 23 juin 2012

L'Algérie menacée


J'avais dit assez tôt sur ce blog que l'intervention militaire étrangère en Libye risquait d'avoir de graves conséquences pour l'Algérie. Les évènements qui ont suivi l'assassinat de Mouammar Kadhafi et l'arrivée au pouvoir de prétendus "rebelles" intronisés au son du canon anglo-français m'ont semble-t-il donné raison.
Et si on en croit l'article ci-dessous paru dans Tout Sur l'Algérie, les autorités d'Alger tirent de semblables conclusions puisqu'elles auraient décidé la création de sous-régions militaires dotés d'un commandement autonome au contact des zones sensibles, c'est-à-dire les confins algéro-libyens et le grand sud, aux frontières avec le Mali et le Niger.

Cette prise en compte du danger est certes louable mais elle est un peu tardive et n'est qu'une préparation à la conflagration qui va peut-être se produire.

Ces risques majeurs pour l'intégrité et l'unité territoriale du pays, le gouvernement algérien aurait dû faire plus d'efforts pour les éviter en s'opposant de manière déterminée à l'agression contre la Libye en agissant auprès des instances multilatérales, que ce soit l'ONU, l'Union Africaine ou la Ligue Arabe. Dans le cas de cette dernière, l'Algérie aurait dû mettre en balance son retrait de cette institution qui a montré qu'elle pouvait être utilisée pour faire le jeu des intérêts occidentaux contre un de ses membres.
Et puis, vu que l'Algérie se targue d'être une puissance militaire à l'échelle régionale, elle avait peut-être une occasion unique d'en faire la démonstration en adoptant une posture dissuasive.
Une telle posture comportait certes des risques, mais sans doute moins grands que ceux qu'encourt désormais le pays.


L’armée nationale va se doter de deux nouvelles sous‑régions militaires
Tout Sur l'Algérie, 23 juin 2012


La situation aux frontières de l’Algérie pousse l’armée nationale à adapter son organisation. Selon nos informations, deux nouvelles sous‑régions militaires seront prochainement créées. Elles seront respectivement rattachées à la quatrième région (Ouargla) et à la sixième (Tamanrasset), avec comme principale mission la protection et la surveillance des frontières. Les deux nouvelles sous‑régions seront dirigées par un commandement autonome, avec des prérogatives semblables à celles des régions. Leur création devrait être officialisée à l’occasion de la fête du 5 Juillet et des traditionnelles promotions au sein de l’institution militaire.

Depuis quelques mois, l’Algérie fait face à de nouvelles menaces à ses frontières, avec notamment les tensions en Libye, au Mali et au Niger. À la frontière avec le Mali, la situation s’est brutalement dégradée après l’annonce de l’indépendance d’une partie du nord du pays. Les groupes islamistes radicaux, y compris Aqmi, un mouvement terroriste en guerre contre l’État algérien depuis plusieurs années, se sont implantés dans cette zone.

Résultat, les bruits de bottes se font entendre et la perspective d’une intervention étrangère n’est pas exclue. L’Algérie est elle‑même soumise à de fortes pressions pour l’obliger à s’engager militairement contre les groupes armés au nord du Mali. Or, la sixième région militaire, qui couvre un territoire très vaste, ne possédait pas les effectifs nécessaires ni l’organisation requise pour faire face à cette nouvelle situation.

Du côté de la quatrième région militaire, c’est la menace en provenance de Libye et la nécessité de renforcer la protection des champs pétroliers qui justifient la nouvelle organisation. Depuis la chute de Mouamar Kadhafi, la Libye est en proie à une situation chaotique, avec des conflits entre les différentes tribus du pays. Une situation qui favorise la circulation des armes et de possibles infiltrations de groupes terroristes sur le sol algérien. 

jeudi 21 juin 2012

La poudrière libyenne


A défaut de succès au cinéma pour son « film » intitulé ‘Le serment de Tobrouk’, Bernard-Botul-Henri Lévy reste très fier de son œuvre destructrice en Libye.
C’est pourquoi il se garde généralement de commenter l’actualité libyenne et que vos journaux font preuve d’une retenue qui honore la démocratie.

En effet, ils ne sont que quelques uns à rapporter ce qui suit : 
Mis à jour le 21.06.12 à 07h16
Des affrontements dans l'ouest de la Libye entre combattants de la ville de Zentane et membres de la tribu Machachia ont fait 105 morts et un demi-millier de blessés en une semaine, a annoncé mercredi le gouvernement intérimaire libyen.
 
Ce dernier, qui peine à asseoir son autorité sur le pays depuis le renversement de Mouammar Kadhafi, a déployé l'armée dans cette région du djebel Nefoussa et le calme a été rétabli depuis lundi, a dit Nasser el Mani, porte-parole du gouvernement.
 
Les combats, qui ont débuté le 11 juin, ont opposé des hommes de Zentane, particulièrement actifs dans le renversement de Mouammar Kadhafi, et des membres de la tribu Machachia, qui avait choisi de ne pas se joindre à la rébellion en 2011.
 Reuters

On décompte en fait 105morts.

Et l’info qui suit n’est pas très reprise non plus :

Monde
Mis à jour le 21.06.12 à 15h53
L'aviation tunisienne a détruit trois camions transportant des armes venant apparemment de Libye voisine et destinées à l'Algérie, rapporte ce jeudi l'agence de presse officielle Tap.
 
Un avion militaire a détruit les véhicules après avoir été la cible de tirs provenant de ces camions dans le désert de Tataouine, dans le sud de la Tunisie, indique-t-elle. «Ces camions, qui tentaient d'accéder au territoire tunisien, seraient en route vers l'Algérie en provenance de la Libye», écrit le correspondant sur place de l'agence. La Tap ne donne aucune précision sur ces trafiquants d'armes.
 
Préoccupation croissante autour de la sécurité frontalière
 
Cet incident reflète les préoccupations croissantes concernant la sécurité aux frontières de la Libye, qui émerge d'une longue guerre civile ayant abouti à la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi. La contrebande transfrontalière d'armes et d'autres produits est florissante dans la région depuis la «révolution du jasmin» en Tunisie, qui a renversé en janvier 2011 le président Zine ben Ali, et la chute du Guide libyen.
 
Responsables libyens et tunisiens se sont rencontrés à plusieurs occasions à la frontière pour débattre de ces questions de sécurité.
 
Avec Reuters
 
Aermacchi MB-326 de l'armée tunisienne
Demandez-vous à quand remonte la dernière intervention de l’aviation militaire tunisienne.

Oui, c’était il y a très longtemps et peut-être même qu’elle n’a jamais eu à mener de réelle opération de combat !
C’est maintenant chose faite grâce à Bernard-Botul-Henri Lévy et ses amis

lundi 18 juin 2012

L'ANTISEMITE (Barack Obama)


Mercredi dernier, le président Barack Obama a décoré Shimon Peres, ce criminel endurci, de la médaille de la liberté.
Oui, car dans la novlangue en vigueur aux Etats Unis, celui qui dirige l’Etat qui emprisonne plus d’un million de Palestiniens à Gaza est un militant de la liberté.
Shimon Peres comptait d’ailleurs bien sur cette occasion pour obtenir la libération de Jonathan Pollard, un espion sioniste détenu dans les geôles des Etats Unis.
Mais la médaille de la liberté n’était que pour Peres et lui seul et les autorités américaines ont refusé d’élargit cet espion qui  «a été condamné pour des crimes extrêmement graves». 

Jonathan Pollard
Effectivement, Jonathan Pollard, qui travaillait pour la marine de guerre américaine, a été «condamné en 1987 à la prison à perpétuité pour avoir fourni à Israël des milliers de documents classés "secret défense" entre mai 1984 et son arrestation en novembre 1985».
Comme le soldat Gilad Shalit, Jonathan Pollard est une sorte d’icône dans l’entité où 70 000 sionistes, de gauche comme de droite, ont signé une pétition appelant Shimon Peres à demander au président Obama la grâce de l’espion. Une grâce qu’aucun des chefs d’Etat qui se sont succédés à la Maison Blanche n’a osé accorder.

Ces gens ont bien raison de demander que les Etats Unis libèrent celui qui les a trahis au profit de l’entité sioniste.

Et si Barack Obama refuse, cela «prouve une fois de plus que c’est un antisémite qui déteste les Juifs » ainsi que l’explique Yoram Sheftel, l’avocat de l’espion sioniste.
Mais quelqu’un peut-il encore aujourd’hui prendre ces accusations d’antisémitisme au sérieux ?

On a pourtant connu Yoram Sheftel beaucoup mieux inspiré à l’époque où il défendait John Demjanjuk, alias pseudo Ivan le Terrible, qui sera acquitté dans l’entité sioniste avant d’être condamné en Allemagne où il mourra avant l’examen de son pourvoi en appel.
J’aurai peut-être l’occasion de revenir sur la vision de ce procès par Yoram Sheftel.

dimanche 17 juin 2012

L'hommage de François Hollande à un démocrate

On le sait, la France, qu'elle soit dirigée par l'UMP ou le PS apporte un soutien résolu à la démocratie en Libye ou en Syrie. Et même à la démocratie en Tunisie, après s'être fait un peu tirer l'oreille , il est vrai.
Ce parti pris pour la démocratie ne saurait mieux être mis en exergue que par la réaction officielle de M. François Hollande après le décès de Nayef ben Abdel Aziz, prince héritier d'Arabie Saoudite et accessoirement ministre de l'intérieur de ce pays.

La contribution du prince en question aux avancées démocratiques a certainement été très significative puisque M. Hollande déclare,
"L'Arabie saoudite perd un homme d'Etat qui aura marqué de son empreinte l'essor de ce pays et aura contribué de façon décisive à sa sécurité et à la lutte commune contre le terrorisme", souligne le communiqué. Le prince Nayef ben Abdel Aziz "a également contribué de façon déterminante à l'approfondissement des relations bilatérales franco-saoudiennes. Avec lui, la France perd un ami avec lequel elle avait noué un partenariat étroit", ajoute la présidence.

via The Angry Arab!







Mahmoud Sarsak muselle la presse française!


André Gignac, Frédéric Kanouté, Anthony Letallec, Mike Digbeu, Jo Le Guen sont parmi les premiers signataires d’un appel à la libération du footballeur Palestinien Mahmoud Sarsak.

Frédéric Kanouté

Anthony LeTallec


Ce geste honore ces sportifs très connus en France voire à l’étranger.

Habituellement, un tel appel signé par des gens de cette qualité trouve un large écho dans la presse, souvent à l’affût des prises de position de personnalités sportives sur des questions de société ou politiques.
Force est de constater que ce n’est pas le cas puisque les grands media hexagonaux restent très discrets ou même muets sur cet appel.

Sans doute parce que le bénéficiaire de cet appel est un Palestinien et que l’Etat pointé du doigt est l’entité sioniste.

Pourtant cet appel vient après celui cosigné par des personnalités comme Eric Cantona ou Ken Loach et celui lancé par Joseph Blatter, président de la FIFA

jeudi 14 juin 2012

Lyon: rassemblement samedi 16 juin en soutien au footballeur palestinien Mahmoud Sarsak


Ce samedi rassemblement à LYON en soutien à MAHMOUD SARSAK, footballeur palestinien emprisonné, depuis 3 ANS sans procès ni accusation,en grève de la faim depuis plus de 86 jours.
Il est entre la vie et la mort, il faut se bouger!!

RDV Samedi à 14h Place de la République (en face du manège) LYON


via Collectif Caladois Peuple Palestinien

mercredi 13 juin 2012

Syrie: la fuite des Chrétiens d'al Qusayr devant la démocratie en marche


Agenzia Fides est l’agence d’informations officielle du Vatican. Cette agence propose ses dépêches en plusieurs langues dont le français, ce qui ne suffit cependant pas pour que les informations qu’elle diffuse sur la situation en Syrie soient reprises par la presse française.
Et pour cause…
Je vous reproduis in extenso un article sur l’ultimatum adressé à la population chrétienne par les opposants armés dans la ville d'al Qusayr dont les forces gouvernementales tentent de reprendre le contrôle.
La majorité de ces Chrétiens a donc pris la fuite vers la campagne ou encore Damas. On apprend incidemment que ces Chrétiens font l’objet depuis plusieurs mois de vexations, une situation inconnue avant le début de la rébellion « démocratique » soutenue par l’Arabie Saoudite et le Qatar.
D’autres articles de l’agence Fides nous apportent des précisions supplémentaires
Un article du 12 juin nous apprend qu’un certain Maurice Bitar, un des quelques Chrétiens qui a dérogé à l’ultimatum, a été assassiné avec trois autres personnes (des Musulmans donc) par un franc-tireur.
Un article du 13 juin nous apprend qu’une église a été profanée à al Qusayr par des membres des bandes armées « démocratiques ».

Pas de quoi s’alarmer puisque vos journaux restent silencieux, à part le journal La Croix qui recherche un subtil équilibre entre les assertions du Vatican et celles des opposants armés. .
Pourtant le Vatican, avec son réseau de prêtres et de bonnes sœurs est, avec la Russie et ses 100 000 ressortissants présents en Syrie, sans doute un des Etats les mieux informés sur la réalité de ce qui se passe en Syrie.

Qusayr (Agence Fides) – 9 juin 2012

 Exode des chrétiens dans l’ouest de la Syrie : la population chrétienne encore présente dans la petite ville de Qusayr, dans les environs d’Homs, a fait l’objet d’un ultimatum lancé par le chef de l’opposition armée, Abdel Salam Harba. C’est ce qu’indiquent des sources locales de Fides, signalant qu’auparavant, suite à l’éclatement du conflit, 9.000 des 10.000 chrétiens présents avaient déjà quitté la ville.
Certaines mosquées de la ville ont accepté de relayer le message annonçant du haut des minarets : « Les chrétiens doivent quitter Qusayr dans un délai de six jours qui se termine vendredi ». L’ultimatum, qui a donc expiré hier, 8 juin, a apeuré le reste de la population chrétienne qui avait espéré que la présence du Père Paolo Dall’Oglio à Qusayr pour une semaine dans le but d’y prier et d’y jeûner pour la paix au milieu du conflit (voir Fides 30/05/2012) aurait pu améliorer la situation.
Les raisons de cet ultimatum demeurent obscures. D’aucuns disent que c’est pour épargner aux chrétiens de nouvelles souffrances. D’autres y relèvent une continuité dans la discrimination et la répression qu’ils expérimentent depuis des mois. D’autres encore se lamentent que certains chrétiens ont manifesté trop clairement leur loyauté à l’Etat, ce qui a provoqué ces mesures. Les familles chrétiennes demeurant à Qusayr ont commencé leur exode en direction des vallées et des campagnes environnantes. Certaines sont allées se réfugier chez des parents ou des amis à Damas. Il y a cependant beaucoup de familles qui sont restées sur place malgré l’ultimatum ne se résignant pas à abandonner leur ville natale, leurs terrains et leurs biens mais on ne sait quel destin pourra les attendre. Des sources de Fides réaffirment que des groupes extrémistes islamistes salafistes se trouvant dans les rangs de l’opposition armée considèrent les chrétiens comme des renégats, confisquant leurs biens, pratiquant des exécutions sommaires et étant prêts à déclencher une guerre confessionnelle. (PA) (Agence Fides 09/06/2012)

Eric Cantona et Mahmoud Sarsak



Mahmoud Sarsak est un footballeur palestinien de la bande de Gaza qui espérait faire avancer sa carrière en rejoignant la Cisjordanie, ce lambeau de sa terre natale occupée par des sauvages.
Mal lui en a pris car voilà maintenant trois ans qu’il croupit dans les geôles de la seule démocratie du Proche Orient.

Mahmoud Sarsak est en grève de la faim depuis 80 jours dans l’indifférence des  gouvernements et des media occidentaux si prompts à interpeller les consciences sauf quand les agissements condamnables sont le fait de l’Etat prétendu juif.
Un certain nombre de personnalités, dont l’ancien footballeur Eric Cantona, viennent d’adresser un courrier  à Hugh Robertson, ministre Britannique des sports, et à Michel Platini, président de l’UEFA (dont l’entité sioniste est adhérente) pour leur demander d’agir en faveur de la libération du footballeur Palestinien.

Vous ne trouverez rien  dans vos journaux sur cet appel cosigné par cette ancienne vedette du football dont la notoriété s’est prolongée par une carrière dans le cinéma, entre autres domaines d’activité.
Cette information est pourtant disponible auprès de l’Agence France Presse en langue… anglaise.
Vous trouverez cette info en français dans la presse militante ou chez nos voisins helvètes.
Qu’on ne me dise pas qu’il n’existe pas une conspiration du silence dans les media français dès lrs qu’il en va de l’image de marque de la canaille sioniste.

Mahmoud Sarsak et Eric Cantona
  

Cantona vient d’appeler à la libération du footballeur palestinien Mahmoud Sarsak, et se prononce contre la tenue de la coupe européenne de football junior en Israël, en mars 2013.

Communiqué de plusieurs personnalités dont Eric Cantona :

"Nous sommes choqués de voir que certains politiciens et institutions sportives qui se sont inquiétés de la tenue de l’Euro en Ukraine, en raison des violations des droits de l’homme, se taisent quand Israël est censé accueillir la coupe européenne de foot des moins de 21 ans en 2013.

Le racisme, les violations des droits de l’homme et du droit international sont monnaie courante dans ce pays. Le gouvernement israélien laisse ainsi sa population attaquer les immigrés africains, qu’ils qualifient d’"infiltrés" et veulent emprisonner dans des camps militaires.

Il y a dans les prisons israéliennes plus de 4000 prisonniers politiques palestiniens, dont plus de 300 "détenus administratifs", incarcérés sans procès ni accusations.

Parmi ces derniers, le footballeur de Gaza, Mahmoud Sarsak, 25 ans, emprisonné depuis près de 3 ans. Désespéré, il s’est mis en grève de la faim il y a plus de 80 jours et il est à l’agonie.

Nous appelons à le soutenir, ainsi que toutes les victimes des exactions israéliennes.

Il est temps de mettre un terme à l’impunité israélienne et d’exiger de cet Etat le respect des mêmes lois que les autres pays."

Eric Cantona, acteur et ancien footballeur

Noam Chomsky, Professor MIT, USA

John Dugard, Former Special Rapporteur of UN on Palestine, South Africa

Trevor Griffiths, écrivain, UK

Paul Laverty, scénariste, UK

Ken Loach, réalisateur, UK

Michael Mansfield, QC, UK

Miriam Margolyes OBE, Acteur, UK

John Pilger, Journaliste, auteur, réalisateur, Australia

Show Racism the Red Card (http://www.theredcard.org/news/news...

Ahdaf Soueif, écrivain, UK

  Déclaration de la FIFpro : http://www.fifpro.org/news/news_det...
 VIDEO : la mère de Mahmoud Sarsak parle de son fils (en anglais) : http://www.youtube.com/watch?v=qhF3...

mardi 12 juin 2012

Rachid Wahbi, 32 ans, premier espagnol mort au combat en Syrie


Intéressant, ces habitants de Ceuta, un résidu de la colonisation espagnole, qui vont guerroyer en Syrie pour le compte de l’Oncle Sam au lieu de s’employer à parachever la décolonisation du Maghreb.
Le journaliste a raison de s’interroger sur les filières de recrutement et de financement du voyage en Syrie. Il pourrait aussi se poser des questions sur la façon dont les familles subsistent en l’absence de celui qui est parti combattre. Dans le cas qui nous est présenté en effet, nous sommes devant un chauffeur de taxi marié et père de famille.

Quatre jeunes de Ceuta se sont rendus en avril au proche Orient pour lutter contre le régime de Assad.
Par ignacio Cembrero, El Pais (Espagne) 12 juin 2012 traduit de l’espagnol par Djazaïri

Il s’appelait Rachid Wahbi, il avait 32 ans et travaillait comme chauffeur de taxi à Ceuta. Il était marié et avait deux enfants. La semaine dernière, il a été le premier Espagnol à mourir au combat en Syrie dans un lieu non précisé. Il se peut qu’il y ait d’autres morts parce que Rachid n’est pas le seul à être allé dans ce pays du Proche Orient où la rébellion conte le régime a éclaté il y a quinze mois s’est transformée en guerre civil avec un bilan provisoire de 14 000 morts selon l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH).

Des dizaines de personnes se pressaient samedi soir dans la modeste maison du quartier Prince Philippe à Ceuta. Entre pleurs et lamentations, des condoléances étaient présentées à la veuve et aux parents. La famille avait reçu la veille un appel téléphonique de  Syrie l’informant que Rachid était un "martyr" de la révolution epuis le 1er juin.

Trois autres Musulmans Espagnols de Ceuta  ont fait route vers la Syrie en avril, dissimulant leur destination à leur entourage en lui disant qu’ils avaient l’intention d’étudier le Coran dans les écoles coraniques de Damas., selon les indications fournies par des sources des services de sécurité espagnols. Tous fréquentaient la mosquée Las Caracolas, selon le journal El Faro de Ceuta qui a été le premier à révéler cette information. Un des trois [Espagnols] a été chargé d’annoncer le décès à la veuve par téléphone.

La police enquête sur la façon dont ils ont été recrutés, sur qui a payé leur voyage, sur l’itinéraire qu’ils ont emprunté et s’ils se sont coordonnés avec des jeunes marocains de Castillejos et Tétouan d’où sont également partis une dizaine d’aspirants djihadistes. Tous sont apparemment passés par la Turquie, où l’Armée Syrienne Libre (ASL) qui lutte contre le régime de Bachar al-Assad dispose d’une grande marge de manœuvre dans les provinces orientales.
Le colonel Ryad al-Assad qui commande l’ASL depuis la Turquie, a démenti lundi pour la énième fois la présence de combattants non Syriens dans les rangs de son armée constituée de déserteurs des forces armées syriennes et de civils entraînés. «Oui, il y a des djihadistes et des membres d’al Qaïda actifs en Syrie qui font du tort à la révolution, » a-t-il reconnu.

Le régime syrien soutient cependant qu’il fait face à des djihadistes et des terroristes embarqués au sein de l’ASL.  En mars, l’ambassadeur Syrien à l’ONU, Bachar Jaafouri, avait présenté au Conseil de Sécurité la liste de 26 djihadistes capturés par son armée et peu de temps après, le gouvernement tunisien avait reconnu que 19 d’entre eux étaient Tunisiens.

La lutte contre le régime d’Assad a attiré en Syrie plusieurs centaines de jeunes musulmans, mais beaucoup moins que ceux qui s’étaient engagés pour combattre en Irak à partir de 2003 parce qu’il ne s’agit pas maintenant de faire la guerre conte une invasion étrangère  comme les Etats Unis, mais contre un régime arabe, reconnaissent des sources de l’opposition syrienne à paris qui préfèrent rester anonymes.

Le profil de ces combattants est en outre différent de celui de ceux qui ont combattu en Irak. Même s’ils sont de fervents Musulmans, ils n’ont pas de liens avec al Qaïda et ils ne voient pas les Occidentaux comme des ennemis mais bien comme des alliés un peu timorés dans leur guerre pour renverser Assad. Certains opposants Syriens croient dur comme fer qu’on devrait plus les comparer à ce que furent les Brigades Internationales pendant la guerre civile espagnole quoique leur nombre et leur niveau d’organisation soient très inférieurs.

Ce n’est pas la première fois que ce jeunes habitants de Ceuta se rendent dans des pays en conflit pour y prendre les armes. Le plus célèbre d’entre eux a été Ahmed Abderrahman, surnommé le Taliban de Ceuta, fait prisonnier au Pakistan par les forces spéciales des Etats Unis, emprisonné deux ans à Guantanamo, condamné à six ans de prison par la justice espagnole pour appartenance à al Qaïda et finalement acquitté en 2006 par la Cour Suprême.

Une méthode sioniste d'épuration ethnique


Vers 12h30, j’ai repéré un article du journal espagnol ABC que je m’étais promis de traduire le soir même après mon retour du boulot vu que l’info dont il faisait état n’était pas disponible en langue française.
Sauf qu’entre temps, la même information a été reprise par le site belge d’informations 7/7 sur la base d’une dépêche de l’agence de presse Belga.

7/7 est le seul organe de presse en français à reprendre cette information sur une des méthodes d’épuration ethnique employées par les autorités sionistes. Comme l’indique le titre, ce sont pas moins de 250 000 palestiniens, soit 15 % de la population palestinienne, qui ont perdu le droit de vivre dans leur pays pour faire ainsi de la place à des indus occupants venus d’un peu partout.
Vos journaux sont en effet trop occupés à relayer la vile propagande contre le régime syrien.

édité par: Anthony Fino, 7/7 (Belgique)  12 juin 2012  
Israël a révoqué le droit de résidence de 250.000 Palestiniens entre le début de l'occupation en 1967 et l'instauration de l'Autorité palestinienne en 1994, selon des données militaires israéliennes rendues publiques mardi.
 
Dans une lettre datée du 10 juin, en réponse à une demande d'information de l'ONG israélienne Hamoked (Centre de Défense des individus), consultée par l'AFP, l'armée israélienne précise que le droit de résidence a été révoqué pour plus de 140.000 Palestiniens de Cisjordanie -un nombre révélé en mai 2011 sur la base de documents déclassifiés du ministère de la Justice- et plus de 100.000 de Gaza.
Ces décisions ont été motivées par plusieurs raisons, comme la non-participation à un recensement ou un séjour prolongé à l'étranger.
Des organisations de défense des droits de l'Homme soulignent que les procédures de renouvellement de résidence n'ont jamais été notifiées à de nombreux Palestiniens, qui ont découvert la perte de leur statut à leur retour d'études ou d'un travail à l'étranger.
Après 1994, certains Palestiniens ont pu recouvrer leurs droits, au nombre de 12.000 selon les statistiques israéliennes, cette politique n'étant plus en vigueur en Cisjordanie et à Gaza.
En revanche, elle continue d'être appliquée pour les résidents de Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël. Les habitants palestiniens qui ont un statut de résident et détiennent une carte d'identité israélienne, contrairement aux habitants de Cisjordanie, perdent leur droit de rentrer s'ils séjournent plus de sept ans à l'étranger.

dimanche 10 juin 2012

La vérité sur la Syrie commence à transpirer


Peter Hitchens est un des principaux commentateurs du Daily mail, un journal anglais de tendance conservatrice. Hitchens est lui-même une sorte de « born-again » après avoir été un athée militant. Politiquement conservateur, il a été dans sa jeunesse militant trotskyste, comme quoi … Il est le frère de feu Christopher Hitchens, un intellectuel de gauche bien connu.

Il a décidé de s’intéresser à la Syrie, ce qui donne ce texte qui met en doute la propagande que nous sert habituellement la presse occidentale.
Et il annonce son intention d’apporter d’autres éléments dans les semaines à venir.

Pour tempérer l'optimisme du titre, je rappelle quand même que:
ce n'est pas la vérité qui guidera l'action des Etats Unis et de leurs amis de l'OTAN.

Par Peter Hitchens, The Daily Mail (UK) 9 juin 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

J'ai été contacté par un groupe de femmes occidentales qui vivent en Syrie et qui croient que la plus grande partie de ce qu’on raconte au monde sur ce pays  est faux.

Pour ce que j’ai pu en savoir, ce ne sont pas des affidés du pouvoir et elles sont d’accord pour dire que le gouvernement de Damas est mauvais, mais ce qu’elles sont exactement, elles le disent : des êtres humains ordinaires pris dans une tourmente politique. Pour des raisons évidentes, j’ai promis de protéger leurs identités.

Je vous exhorte à lire ce qui suit, parce que c’est important, parce que nos interventions sous le coup de l’émotion dans d’autres pays ne font aucun bien et parce qu’il est vital que les gens résistent aux tentatives pour nous entraîner en Syrie en nous abreuvant d’une propagande unilatérale.

Cette sorte de propagande a un prix. J’espère que vous cous êtes aperçu de la liste qui continue de s’allonger de ces soldats britanniques altruistes  tués  en Afghanistan pour une cause depuis longtemps abandonnée.
Et j’espère que cous vous êtes aperçu que  la Libye, que nous avons « secourue » il y a quelques mois, est maintenant un Etat en faillite dont le principal aéroport international est récemment passé sous le contrôle de gangsters et où des prisonniers arrêtés injustement  sont affamés et torturés dans des geôles secrètes.

Une de mes sources en Syrie écrit sur les ‘militants’ sont on nous parle tant : « Ces contestataires ne sont pas des gens pacifiques munis de fleurs qui veulent la liberté. Non, ce sont des tueurs armés jusqu’aux dents, qui pratiquent le tir embusqué, qui tirent sur l’armée dans le seul but d’inciter au chaos et à l’émeute.’
Elle accuse les salafistes, les Musulmans ultra-puritains influencés par les enseignements saoudiens, qui haïssent et menacent les minorités syriennes alaouite et chrétienne. Elle dit que beaucoup de ‘militants’ sont  des étrangers, un point de vue partagé par toutes mes informatrices. Beaucoup de ces ‘militants’ sont armés.

Les opérations armée sont un fait bien établi, non condamné par l’ONU qui attaque volontiers le gouvernement syrien parce qu’il se défend. Une autre écrit : ‘J’ai vu des reportages sur des manifestations de l’opposition faits avec des images de manifestations pro gouvernementales, et des images  supposées être prises dans la campagne du nord du pays, qui a connu une année incroyablement humide, et qui semblent avoir été faires dans quelque désert. Les informations acceptées comme vraies par la BBC World News sont tellement biaisées e, ce moment que je ne crois plus rien de ce qu’elle raconte, après lui avoir fait crédit de dire la vérité pendant plus de 60 ans.’
Elle dit avoir discuté avec un homme qui a participé à une marrche à Hama l’été dernier. Il ‘craignait pour sa sécurité, mais on lui avait demandé de porter une rose rouge et in l’avait assuré que tout se passerait dans le calme et l’ordre et, voyant que de nombreux hommes sortis de la mosquée se joignaient à la manifestation avec leurs jeunes fils, il avait accepté. Ils marchaient seulement depuis quelques minutes, sous le regard de policiers non armés sur le côté de la rue, puis un homme à côté de lui a sorti une arme et a tiré, tuant le policier le plus proche.»
Une émeute a suivi, rapportée par les télévisions étrangères comme l’attaque de manifestants pacifiques par la police.

J’espère pouvoir en dire plus dans les semaines à venir.