mardi 31 janvier 2012

Le messie sioniste qui voulait tuer l'Antéchrist Obama

Nos journaux, comme le quotidien parisien Le Monde nous apprennent que : 
La justice américaine a formellement inculpé mardi 17 janvier Oscar Ramiro Ortega-Hernandez, qui avait ouvert le feu sur la Maison Blanche en novembre sans faire de blessés, pour tentative d'assassinat contre le président américain Barack  Obama.
Cet individu
 est accusé d'avoir tiré le 11 novembre plusieurs coups de feu en direction de la Maison Blanche. Ce n'est que quelques jours après la date présumée des tirs qu'une balle a été retrouvée encastrée dans une vitre blindée du second étage de la Maison Blanche, où réside la famille présidentielle. Mais le président Barack Obama, son épouse et leurs deux filles étaient absents au moment des tirs et personne n'a été blessé.
Les expertises psychiatriques ont en effet conclu qu’Oscar Ramiro Ortega-Hernandez est responsable pénalement de ses actes.

Cette information est largement reprise et donne lieu à un certain nombre d’articles ou d’articulets

Le Nouvel Observateur nous précise que, selon des personnes qui connaissaient, l’accusé, ce dernier se considérait comme le «Jésus des temps modernes» et voyait le président Obama comme l’Antéchrist.

Nous avons même droit à une photo de l’accusé, avec bonnet, barbe et sourire énigmatique.


Pourtant un détail dans l’apparence physique d’Oscar Ramiro Ortega-Hernandez semble n’avoir, à quelques exceptions près, guère attiré l’attention d’aucun de nos organes de presse francophones.

En effet, l’accusé qui semble être chrétien s’est fait tatouer sur le cou le nom de l’Etat sioniste.


Ce qui veut dire que nous sommes devant le cas d’un sioniste chrétien qui a cru qu’il était en mesure de précipiter les choses et devait assumer le rôle du messie. (Vous trouverez un gros plan sur le tatouage ici).

Dans un magnifique effort journalistique, Paris Match nous gratifie cependant d'une vidéo tournée par l'auteur des coups de feu dans laquelle il porte une croix bien évidence. Mais l'effort de Paris Match n'est pas allé jusqu'à nous montrer la photo du tatouage ni même simplement en parler.

On n’entend pourtant aucune remarque sur un certain fanatisme chrétien qui encourage les sionistes à coloniser la Palestine afin de favoriser l’arrivée du Messie et du jugement dernier qui verra l’élimination de tous les infidèles, Juifs en tête.
Pas plus que sur un certain fanatisme juif pour lequel assassiner le président des Etats unis est "une option sur la table."



Pour mieux comprendre ce que je veux dire, imaginez une seconde que ce Oscar Ramiro Ortega-Hernandez se soit appelé Oussama Ben quelque chose.


lundi 30 janvier 2012

Les insurgés ou la légende des frères Bielski

Il parait qu'à la télévision on a récemment diffusé le film "Les insurgés" avec Daniel Craig.
Ce film narre l'épopée des frères Bielski qui auraient fait acte de résistance en Pologne occupée par l'Allemagne nazie. C'étaient de généreux combattants qui sauvaient les personnes pourchassées par les nazis pour peu qu'elles soient juives. Etait-ce la seule condition? Mystère et boule de gomme!

De véritables saints, ainsi que je l'écrivais en 2007, bien avant la sortie du film consacré à leur légende.

dimanche 29 janvier 2012

Sur le Nigeria et Boko Haram


J’ai été aiguillé sur cet article par le biais du blog d’Angry Arab. Je n’ai pas vraiment le temps de développer sur la situation au Nigeria, mais à quoi bon, The Economist le fait très bien.

Le gouvernement doit réfléchir rapidement à la manière de neutraliser un soulèvement islamiste qui a peut-être moins à voir avec la religion que ne le prétendent les rebelles.
The Economist (UK) 14 janvier2012 traduit de l’anglais par Djazaïri



Maiduguri –  Alors que le bruit lointain d’une bombe place par des militants est suivi quelques secondes après du crépitement des armes automatiques des soldats gouvernementaux, Satu Mari tend l’oreille dans le parking de l’hôtel qu’il possède à Maidiguri, une ville du nord-est turbulent du Nigeria. « Les bombes sont notre pain quotidien, » dit-il avec désinvolture. « les bombes sont notre bonjour et notre bonsoir. » Maiduguri s’enfonce vers une guérilla à part entière et M. Mari gère une des rares entreprises à avoir un bel avenir. Il héberge des officiers de l’armée.

Le gouvernement dépêche des centaines de soldats dans le nord du Nigeria pour combattre des militants islamistes qui seraient le produit d’une petite secte au cours de la dernière décennie. Connue sous le nom de Boko Haram, on lui reproche presque tous les actes de violence qui surviennent en ce moment dans la nation la plus peuplée d’Afrique, avec quelque 160 millions d’habitants. Après une série d’attaques contre des banques et des prisons fin 2010, les militants auraient monté d’un cran en assassinant des politiciens et des employés qui étaient chargés de préparer les élections de mars et avril de l’année dernière. On leur impute aussi des bombes qui ont explosé au quartier général pourtant très surveillé de la police nationale et dans les bureaux de l’ONU à Abuja, la capitale. Et, pour la deuxième année consécutive, Boko Haram est accusé d’avoir attaqué des messes de Noël dans des églises.

Toutes ces actions semblent largement excéder les capacités d’une petite secte connue surtout pour ses opinions sur l’éducation séculière. En haoussa, la langue la plus parlée au nord, Boko Haram signifie « l’éducation occidentale est interdite.» La fréquence et la sophistication des attaques ont conduit de nombreux observateurs, particulièrement en Amérique, à suggérer que l’organisation reçoit un soutien de réseaux terroristes internationaux. La branche algérienne d’al Qaïda et, plus improbable, les Shabab de Somalie ont été mentionnés. Le gouvernement du Nigeria, désireux d’obtenir de généreux financements en tant qu’allié sur la ligne de front de la « guerre globale contre la terreur » menée par l’Occident, a encouragé ce genre d’explications.

Cependant, les dirigeants politiques et religieux du nord majoritairement musulman, voient les choses autrement. Pour eux ; l’organisation islamiste insérée dans un réseau international qui s’active férocement dans la clandestinité est largement un bouc émissaire imaginaire. Ils disent qu’il y a bien quelques vrais fanatiques religieux dans le nord du pays mais ils laissent entendre que Boko Haram a été agrégé à un mélange trouble de criminels opportunistes et de politiciens aigris. « C’est un peu comme un Triangle des Bermudes, » explique Kashim Shettima, gouverneur de l’Etat de Bornou d’où l’organisation est originaire. « Boko haram » est devnu une franchise où n’importe qui peut se servir. »
Jonathan Goodluck, le président Nigerian semble ambivalent. Il a affirmé que Boko Haram et ses sympathisants avaient infiltré toutes les branches de l’Etat, y compris la police et l’armée. « Certains continuent à plonger la main dans l’assiette [commune] et à manger avec vous, et il vous sera impossible de savoir qui pointera une arme vers vous ou placera une bombe derrière votre maison, » avait-il dit à une congrégation dans une église à Abuja.

Le président, un Chrétien impopulaire dans le nord musulman, suit les conseils de ses hauts responsables de la sécurité qui veulent du sang. Il a placé une bonne partie du nord en état d’urgence. Il semble disposé à donner à la police et aux forces armées les mains libres pour effectuer des opérations à grande échelle. Et il s’est donné comme objectif de dépenser une somme étonnante correspondant à 20 % du budget fédéral pour la sécurité cette année.

Certains craignent que de telles mesures aggravent les choses. Déjà déployés dans certaines parties du nord, les soldats sont vues comme des occupants par les locaux. Leur rudesse, parfois leur comportement violent nourrissent des sentiments de révolte. Un  retour de flamme est déjà en train de se produire.

Le nord a un besoin urgent de développement économique. Alors que le riche sud pétrolier est en plein essor, près de trois quart des habitants du nord vivent avec moins de 200$ par an, bien en dessous des seuils de pauvreté. Peu de programmes gouvernementaux viennent réellement en aide à cette région.

Les 80 millions de Musulmans du pays mettent cette situation au compte d’une perte d’influence politique. Quand l’armée dirigeait le Nigeria, les nordistes étaient souvent aux responsabilités, mais cela s’est terminé il y a douze ans. Un sentiment de marginalisation a provoqué une insatisfaction politique que les extrémistes nordistes ont alimentée. Pourtant, les services de renseignements chargés de les traquer semblent rarement les trouver, que ce soient des extrémistes religieux ou des opportunistes politiques. Pendant que les barbouzes continuent leur travail, le gouvernement doit rapidement s’occuper de doléances anciennes et légitimes.

Pour l’instant, c’est le contraire qui s’est produit. La décision gouvernementale audacieuse de supprimer le subventionnement du carburant à partir du 1er janvier, quel que soit son bien fondé économique, a encore élargi le fossé entre riches et pauvres. Des grèves d’ampleur nationale ont suivi cette mesure. La tension et l’anarchie se sont accrues.
Pourtant, l’Etat nigérian a montré qu’il peut mettre fin à une insurrection s’il joue ses cartes correctement. Il y a quelques années de cela, la plus grande partie des violences politiques au Nigeria se produisait dans le delta du Niger au sud du pays. Tout comme les habitants du nord aujourd’hui, ceux du delta se plaignaient de la corruption, de la pauvreté, de l’inégalité et du manque de développement. Certains habitants du delta avaient soutenu des organisations armées ; d’autres avaient bénéficié de leurs largesses. Dans les neuf premiers mois de 2008, près de 1 000 personnes avaient été tuées pendant les troubles et près de 3 00 prises en otage. Sur plusieurs années, le coût pour le Nigeria, du fait des vols de pétrole et des sabotages d’oléoducs, a été estimé à environ 24 milliards de dollars.

Mais un accord signé en 2009, comprenant une amnistie, a permis de ramener une paix relative dans la région. Les militants ont reçu de l’argent et un pardon inconditionnel. Près de 26 000 d’entre eux avaient accepté Selon des chiffres officiels, plus de 15 000 anciens militants ont reçu une formation professionnelle ou une instruction élémentaire sur le tard..

Même si le delta est beaucoup plus sûr, le programme d’amnistie n’a pas encore ramené totalement la paix. Et son coût a été élevé. Les militants repentis touchent chacun 393 dollars par mois en numéraire plus des bons d’alimentation pendant la phase de réhabilitation. Dans le budget de l’Etat pour cette année, 458 millions de dollars seront dépensés pour financer l’amnistie – plus que ce qui est accordé à la commission pour l’éducation fondamentale qui offre un enseignement primaire gratuit. Certains affirment que le véritable objectif de Boko Haram n’est pas un Etat islamique mais une portion du gâteau de l’amnistie. Si c’est le cas, le gouvernement devrait alors explorer cette possibilité.

samedi 28 janvier 2012

Nourriture casher et mythe du vote juif aux Etats Unis

Ce ne sont effectivement pas les bulletins de vote des citoyens de confession juive que cherchent à récupérer les candidats à la présidentielle ou à l’investiture présidentielle aux Etats Unis quand ils font pétition de soumission au lobby sioniste (abusivement qualifié de lobby juif).
Comme rien ne semble vraiment différencier les candidats sous l’aspect de leur soutien au sionisme (chacun assurant être plus pro sioniste que tous les autres), les citoyens de confession juive qui s’intéressent vraiment au sort de l’Etat sioniste ont donc tout loisir de se prononcer par rapport à des préoccupations plus nationales comme l’emploi, le niveau de vie ou la sécurité sociale. Et comme les autres électeurs «juifs», ils tendent à pencher le plus souvent en faveur des Démocrates. Une inflexion vers le parti Républicain se fait peut-être sentir depuis quelques années, mais elle ne caractérise en rien cet électorat.
Par ailleurs, le poids de l’électorat juif est très faible à l’échelle nationale. Certes de fortes communautés juives existent dans certains Etats comme celui de New York ou la Floride mais ce fait ne justifie pas d’accorder une importance particulière à cette fraction de l’électorat.
Ce que les politiciens courtisent en fait, c’est l’argent des milliardaires Juifs (du moins de ceux qui sont sionistes, les autres se positionnant de manière très classique en fonction de leur appartenance de classe) et aussi l’accès aux media et/ou la neutralisation de la capacité de nuisance de media ou de réseaux d’influence de l’opinion où ces milliardaires sont très présents.
La mauvaise presse dont vient de faire l’objet Mitt Romney dans un journal détenu par le magnat de la presse et de la communication Rupert Murdoch illustre à merveille mon propos.

C’est chaud en effet pour Mitt Romney selon le New York Post qui vient de sortir une affaire de 2003 quand Mitt Romney, en sa qualité de gouverneur du Massachussetts avait refusé de renouveler allouer une subvention de 600 000$ permettant aux personnes âgées juives de pouvoir avoir de la nourriture casher dans leurs maisons de retraite.

En des temps de disette économique et d’augmentation des dépenses de sécurité sociale, Mitt Romney avait estimé que cette subvention ne correspondait pas à une nécessité.

Le porte parole de la campagne de Mitt Romney a donc été obligé répondre à ce qui ressemble à une accusation à peine voilée d’antisémitisme :
Le porte parole de Romney a défendu son opposition, affirmant que l’Etat était en crise et que le veto à la subvention de la nourriture casher était nécessaire pour faire face aux taux de remboursement plus élevés de Medicaid.

Et si on en croit Dov Hikind, un élu de l’assemblée de l’Etat de New York, le sort de Romney a été scellé par cette affaire : 
«Eh bien, ‘qu’ils mangent du porc ou qu’ils mangent quelque chose d’autre’ – quand on mange casher, on ne mange rien d’autre. C’est aussi simple que ça. Pourquoi Romney ne l’a pas compris à ce moment précis est décevant et assez choquant pour moi.»

« les gens qui sont casher [sic] – ce n’est pas un choix pour eux, » fulmine Hikind (Démocrate – Brooklyn) qui dit que cette affaire nuira à Romney dans sa compétition au coude à coude avec Gingrich en Floride.
«Tout le monde comprend ce qu’est le casher. Il y a d’importantes communautés de Juifs qui mangent seulement casher et il y a une forte communauté de citoyens âgés, de seniors, » explique Hikind. «Les gens vont vouloir savoir pourquoi.»
Romney a déjà répondu au «pourquoi» (faire des économies en temps de vaches maigres pour abonder le chapitre des dépenses de santé), mais sa réponse est bien sûr irrecevable pour Hikind.

Cette subvention a depuis été rétablie par l’assemblée de l’Etat du Massachussetts.

Un veto pour rien donc. Mais Mitt Romney devra quand même avouer qu’il est antisémite. Ce qu’il est d’ailleurs peut-être, comme bon nombre de ceux qui courent après l’argent des milliardaires sionistes

Il est piquant de remarquer que Dov Hikind, que le New York Post nous présente comme un Juif orthodoxe et, ainsi qu’il est précisé, élu du parti Démocrate, est un chaud partisan de Newt Gingrich [un Gingrich Booster]. Or Newt Gingrich est, comme Mitt Romney, un candidat qui cherche à être investi par le Parti Républicain pour se présenter aux élections contre Barack Obama, le président issu du parti Démocrate.

On voit bien que Dov Hikind n'est un homme de conviction que sur le sujet de la nourriture casher.

Je peux quand même proposer un truc à Mitt Romney pour se tirer de ce mauvais pas.






vendredi 27 janvier 2012

Les soldats imberbes de la république islamique

Le Christian Science Monitor publie un  article intéressant sur la manière dont les forces armées iraniennes pourraient venir à bout de l'armée américaine en cas de conflit armé. Je le traduirai peut-être même si j'ai du mal à voir comment l'Iran, ou n'importe quel autre pays pourrait vaincre les USA dans une guerre conventionnelle.Même en utilisant de façon intelligente des ressources militaires sans commune mesure avec celles de l'Oncle Sam.

Que l'Iran puisse infliger des pertes sensibles voire lourdes au vautour américain est par contre tout à fait possible. Emporter la victoire, c'est une autre affaire...

En feuilletant la galerie de photos du Christian Science Monitor sur les forces armées iraniennes, je me suis arrêté sur une image que j'ai trouvée remarquable:


Miliciens Turkmènes à Téhéran

Pas seulement à cause de la tenue (magnifique)de ces miliciens Basiji qui sont rattachés au corps des Gardiens de la Révolution mais surtout parce qu'ils ne sont pas barbus
Je croyais en effet que tous les citoyens mâles de la république islamique d'Iran portaient la barbe. Non seulement des miliciens Turkmènes ne portent pas la barbe, mais ils sont rasés de près. A moins qu'ils soient naturellement imberbes?

jeudi 26 janvier 2012

Même les sionistes le disent: il n'y a pas de programme nucléaire militaire en Iran


Le chef d'état-major des forces armées américaines, le général Martin Dempsey, a invité vendredi Israël et les Etats-Unis à coopérer davantage, sur fond de tensions avec l'Iran.
Il paraîtrait que les Etats Unis s’inquiètent de voir cet Etat qu’ils subventionnent et arment généreusement se lancer dans une attaque contre l’Iran en se dispensant de l’accord de la puissance qui le paye.

Parce que, si normalement ce sont les payeurs qui décident, il en va bien souvent autrement avec l’entité sioniste. Avec l’entité, il faut accepter non seulement e payer mais aussi éventuellement de saigner au gré de ses caprices et des nouveaus faiseurs d’holocauste qu’elle s’invente.

Parce que, vous savez comme moi que le régime sioniste craint la menace nucléaire iranienne et que c’est pour cette raison que l’Union Européenne et les Etats Unis ont adopté une panoplie de sanctions unilatérales contre l’Iran. Ce qui n’est rien d’autre qu’une déclaration de guerre.

Mais le gouvernement sioniste a fait savoir à plusieurs reprises que 
«les sanctions économiques contre l'Iran étaient insuffisantes et qu'il n'excluait pas une opération militaire pour empêcher ce pays de se doter de l'arme atomique».
On lit cependant dans Haaretz, ce journal de l’entité sioniste, que :
Le rapport d’évaluation que présenteront les responsables des services de renseignements israéliens à Dempsey  à la fin de cette semaine indique que l’Iran n’a pas encore décidé si elle allait faire une bombe nucléaire.

La perception israélienne est que si l’Iran continue à améliorer ses capacités dans le domaine nucléaire, elle n’a pas encore décidé de traduire ces capacités dans  la fabrication d’une arme nucléaire – ou, plus précisément d’une ogive nucléaire montée sur un missile. On ne sait pas vraiment non plus quand l’Iran pourrait prendre une telle décision.
Voilà qui est clair : on ne reproche pas à l’Iran d’entreprendre un programme nucléaire militaire ou d’en avoir l’intention. On lui reproche de pouvoir en avoir l’intention un jour.
Et c’est pour ça que l’UE, France en tête s’associe à l’embargo financier et pétrolier décidé par les USA pour complaire à leurs maîtres de Tel Aviv et Las Vegas.
Mais comme on le disait ici avec Pepe Escobar, le nucléaire n'est qu'un prétexte et les véritables objectifs sont de mettre à bas le régime iranien et de s'assurer le contrôle du gaz et du pétrole de ce pays.



Aborigènes d'Australie et Palestiniens, une résistance tenace

Voilà une information qui, si elle n'a pas été ignorée, ne fait pas vraiment le buzz comme disent les internautes.

 Julia Gilliard a dû fuir une foule composée de manifestants pro-aborigènes en colère contre une déclaration du chef de l'opposition sur leur combat.
Julia Gillard évacuée par les services de sécurité
Grosse frayeur pour le premier ministre australien Julia Gillard. Le chef d'État a dû quitter précipitamment une cérémonie dans le cadre de la fête nationale australienne et rejoindre de toute urgence sa voiture. Escortée par une cinquantaine de policiers, Julia Gillard a rejoint son véhicule accrochée à son garde du corps, tandis qu'un autre membre des services de sécurité protégeait le premier ministre d'éventuels projectiles avec un bouclier. Dans la cohue, le chef d'État a perdu une de ses chaussures.
Alors que Julia Gillard et le chef de l'opposition Tony Abbott procédaient à une cérémonie de remise de prix à l'ancien Parlement de Canberra, les deux personnalités politiques ont été prises à partie par une foule de 200 manifestants pro-aborigènes. Les deux personnalités politiques se sont alors retranchées dans un restaurant attenant. Visiblement remontés, les manifestants ont hurlé «honte à vous» et «racistes», tout en frappant contre les vitres de l'établissement. Après vingt minutes de tumulte, et l'arrivée d'une dizaine de policiers supplémentaires, Julia Gillard et Tony Abbott ont décidé de quitter le restaurant sous bonne escorte.
«Provocation» vis-à-vis des aborigènes
La foule s'était réunie près de «l'ambassade aborigène», un ensemble de tentes regroupant des activistes luttant pour les droits de cette minorité. Non-reconnue officiellement par le gouvernement, cette «ambassade» fête actuellement ses 40 ans. Alors que l'ambiance était déjà tendue - les aborigènes et les activistes les soutenant considèrent la fête nationale comme le «Jour de l'Invasion»-, les manifestants estiment que Tony Abbott a mis de l'huile sur le feu. Le chef de l'opposition avait expliqué plus tôt dans la journée qu'il comprenait pourquoi cette ambassade avait été construite, mais qu'il estimait qu'il était temps que les activistes «passent à autre chose».
Les manifestants demandent à Tony Abbott de clarifier sa position, et de dire s'il souhaite oui ou non la fin de l'ambassade. «Ici, nous avons 1000 personnes qui manifestent de manière pacifique. Alors faire une déclaration comme quoi l'ambassade doit disparaître, c'est de la folie», a expliqué le fondateur de ladite ambassade, Michael Anderson, pour justifier la violence des manifestants.

Comme on le sait et comme le rappelle l'article, l'Australie est un territoire qui a été colonisé par les Britanniques au prix de la relégation ou de l'élimination de la population indigène.
Un génocide assez abouti, pour tout dire mais pour lequel aucun pays n'a jamais été condamné.
Ce qu'il est intéressant de voir, c'est cette obstination des indigènes (Aborigènes) à faire valoir, d'une manière ou d'une autre, leurs droits sur leur sol ancestral.
Or, les Aborigènes qui subsistent en Australie sont fort peu nombreux, ce qui ne les dissuade cependant pas de continuer à résister.

Vous me voyez venir avec mon analogie avec la situation en Palestine parce que ce qu'un peuple qui a failli disparaître complètement de la surface de la terre est capable encore de montrer, les Palestiniens le montreront d'autant mieux qu'ils sont de plus en plus nombreux et qu'ils s'accrochent autant que possible à leur terre, que ce soit dans les territoires occupés où dans ce que l'entité sioniste croit et prétend être son territoire reconnu internationalement. 

Et, similitude intéressante avec la Palestine, les aborigènes, lit-on dans Wikipedia, n'ont jamais accepté de signer de traité de nature à légaliser l'occupation de leur terre par des étrangers violents et voleurs:

aucun traité ne fut signé avec les Aborigènes, qui n'autorisèrent jamais la colonisation. Depuis les années 1980, l'emploi du terme « invasion » pour décrire la colonisation de l'Australie se généralise, tout en demeurant controversé. L'historien Henry Reynolds a souligné le fait que les officiels gouvernementaux ainsi que les colons employaient fréquemment, aux xviiie etxixe siècles, des mots tels qu' « invasion » et « guerre » pour décrire leur présence et leurs relations avec les Australiens autochtones. Dans son livre The Other Side of the Frontier (De l'autre côté de la frontière)22, Reynolds décrit en détail la résistance armée des peuples aborigènes, au moyen de guérillas, face à l'intrusion blanche sur leurs terres. Cette résistance, débutant au xviiie siècle, se poursuivit jusqu'au début du XXe.
« Tant qu'ils penseront que nous les avons dépossédés de leurs terres, ils nous considéreront comme leurs ennemis et, partant de ce principe, ils ont attaqué les personnes blanches à chaque fois qu'il leur était possible de le faire. »

Les Aborigènes ont-ils tort de penser qu'ils ont été dépossédés de leurs terres par le colonisateur britannique?
Bien sûr que non!

L'Europe en guerre contre l'Iran


J’ignore si Pepe Escobar est le meilleur analyste de la situation géopolitique en Asie et dans le Pipelineistan mondial, mais ce qui est sûr, c’est que ses papiers sont souvent intéressants.
Pepe Escobar prend en effet de la distance, dans l’espace, c’est—dire qu’il cherche à comprendre comment les faits s’imbriquent au niveau mondial, et dans le temps en s’intéressant aux effets et évolutions à moyen et long terme. Une compréhension qui ne peut se faire qu’en prenant en compte aussi le passé.
Pepe Escobar ne nous parle guère d’idéologies quand il traite des évolutions stratégiques ; démocratie, droits de l’homme, dictature… Tout cela est bel et bien bien et intéressant mais, comme le disait Karl Marx en son temps, en dernière instance ce sont les rapports de production qui sont déterminants. Ces rapports définissent de fait un système de production dont le fonctionnement concret dépend aussi de l’évolution des techniques, celles là même qu’il génère et promeut, et de conditions bassement matérielles que sont la disponibilité de matières premières dont le gaz et surtout le pétrole  qui servent à nourrir le système en énergie.
Ces matières premières énergétiques sont la clef de la puissance, soit qu’on les possède, soit qu’on les contrôle. En fait, c’est ce dernier aspect qui est de loin le plus décisif et, ainsi que nous l’explique Pepe Escobar, les Etats Unis et l’Occident confrontés à la montée de nouvelles puissances de rang mondial, ont entrepris patiemment de s’adjuger, de gré ou de force, non pas l’accès à ce pétrole et à ce gaz mais son contrôle pour disposer d’un atout absolument décisif pour le maintien de leur hégémonie.
C’est ce qui s’est joué en Libye, ce qui se joue maintenant en Iran et les évènements de Syrie s’inscrivent, que les Syriens le veuillent ou non, dans ce contexte.

par Pepe Escobar, Asia Times 25 janvier 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

No one ever lost money betting on the foolishness of European Union (EU) politicos. And if you are Personne ne perdra jamais d’argent en pariant sur la stupidité des politiciens de l’Union Européenne (UE).  Et si vous êtes trader de pétrole, réjouissez-vous en vous rendant à la banque ; comme prévu, les ministres des affaires étrangères de l’Union Européenne – emboitant docilement le pas de l’administration Obama – ont donné leur feu vert à un embargo complet sur le pétrole iranien.

L’embargo s’applique non seulement aux nouveaux contrats, mais aussi aux contrats en cours – qui seront annulés le 1er juillet – et comprend des sanctions additionnelles qui visent la banque centrale iranienne et les exportations de dérivés pétroliers vers l’UE.
Il est toujours très important de rappeler que l’embargo – une déclaration de guerre économique de facto – a été proposé avec force d’abord par le « libérateur » néo-napoléonien de la Libye, le président Français Nicolas Sarkozy. L’excuse officielle pour cette guerre économique sont « les inquiétudes de plus en plus grandes quant au programme nucléaire iranien. »

Les avertissements de Moscou, enjoignant l’UE de cesser d’agir une fois encore comme un simple pion en se tirer elle-même une balle dans le pied. Les Russes savent tout ce qu’il y a à savoir sur les horribles effets en retour que pourrait avoir cet embargo.

L’UE défend sa stratégie – ou sa guerre économique – comme étant la seule manière d’éviter le «chaos au Moyen Orient». Pourtant, la guerre économique pourrait bien finir par allumer l’étincelle de la guerre ouverte qu’elle cherche en théorie à éviter, c’est-à-dire de tout un ensemble de conséquences inattendues qu’elle porte en elle.

Ce qui nous emmène tout directement au drame du détroit d’Ormuz. Téhéran a à maintes reprises affirmé qu’elle fermerait Ormuz seulement si – et il faut le répéter – l’Iran est empêchée d’exporter son pétrole. Ce qui représenterait un coup mortel contre son économie – entièrement dépendante des exportations pétrolières – sans parler de son régime contrôlé par le Guide Suprême, l’ayatollah Ali Khamenei Le changement de régime est le véritable agenda de Washington et de ses caniches européens (voir Le mythe d’un ‘Iran isolé’, Asia Times Online, 19 janvier – mais on ne peut pas le dire clairement à l’opinion publique internationale.

Les traces de mes larmes

Sur les cinq plus gros importateurs de pétrole iranien quatre se trouvent en Asie; deux sont membres du BRICS (l’Inde et la Chine), plus les allies des USA que sont la Corée du Sud et le Japon. On peut affirmer sans se tromper que tous ces importateurs devraient vivement reprocher aux Américains/Européens leurs provocations (en fait certains le font déjà) si l’Iran envisageait de bloquer le détroit d’Ormuz, où y activait des mines.

L’UE importe pour sa part environ 600 000 barils de pétrole iranien par jour, soit 25 % des exportations quotidiennes de l’Iran. Le plus gros importateur est l’Italie. D’autres gros clients sont l’Espagne et la Grèce. Tous ces pays du Club Med, c’est un euphémisme, sont actuellement enfoncés dans de profondes difficultés économiques.
L’UE insiste pour broder sur sa soi-disant “double approche” sur l’Iran. Dépouillée de son vernis propagandiste, la double approche se résume en pratique à « taisez-vous, pliez devant nos sanctions, cessez d’enrichir de l’uranium et venez négocier selon nos conditions. »

Alors quand la chef de la diplomatie européenne – la prodigieusement insignifiante Catherine Ashton – pérore sur la « validité de la double approche, » les diplomates sérieux dans tout le monde en voie de développement ne peur l’interpréter que pour ce qu’elle est ; une blague qui n’est pas exactement de nature à inciter l’Iran à renouer les négociations avec le groupe de contact sur l’Iran (les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité plus l’Allemagne).

Pendant ce temps, le maître des caniches européens – l’administration Obama – exerce toutes sortes de pressions sur les puissances asiatiques pour qu’elles arrêtent d’acheter du pétrole iranien. On peut rêver. Pour tous ces pays – y compris le Japon et la Corée du Sud – les affaires vont continuer normalement ; ils ont besoi du pétrole iranien encore plus que l’Occident.

Même BP – pollueur notoire du Golfe du Mexique – a demandé à l’administration Obama d’être exemptée des sanctions. Une demande qui a tout ç voir avec un chapitre essentiel du Pipelineistan – le développement de l’immense champ gazier de Shah Deniz II en Azerbaïdjan.

L’Europe ne peut en aucune façon bénéficier du gaz de la mer caspienne sans un investissement énorme de 22 milliards de dollars pour développer Shah Deniz II dont 10 % des parts sont détenues par l’Iran. Shah Deniz II serait essentiel pour alimenter le pipeline Nabucco, si jamais il voit le jour. Nabucco contourne l’’allié stratégique de l’Iran qu’est la Russie –  il se trouve que cette dernière garde la mainmise sur l’approvisionnement en gaz de l’Europe, ce dont les Européens se plaignent constamment à Bruxelles.

Si l’Iran le bloque, l’affaire est enterrée Nous avons donc une situation post-surréaliste du géant pétrolier britannique – avec BP implorant pour que les USA la dispensent de sanctions parce que la sécurité énergétique de l’Europe serait fragilisée. La Grande Bretagne qui se trouve aussi être un ennemi implacable u régime de Téhéran s’en remet cependant toujours à l’Iran pour «sauver» l’Europe des griffes de Gazprom.  Un imbroglio total.

La City ne dort jamais
.
Le but du jeu en Iran sera toujours un changement de régime parce que ce que le rêve qui fait remuer la queue de Washington et de ses caniches européens est de mettre la main sur les fabuleuses réserves pétrolières (12,7 % des réserves mondiales) et sur les ressources en gaz de l’Iran.  Et le fait est que ces ressources profitent de plus en plus au réseau qui vise à assurer la sécurité énergétique de l’Asie – et non à l’Occident.

Les énormes gisements d’Azadegan Nord et Sud – 23 milliards de barils – sont exploités par – qui d’autre? – la Chine et sont tous deux développés par la China National Petroleum Corporation qui prévoit d’investir 8,4 milliards de dollars dans les dix années à venir. Même chose pour le gisement de Yadavaran qui est développé par la China Petroleum & Chemical Corporation et qui dans quatre ans produira près de 200 000 barils par jour. Et tout ça, en omettant de seulement mentionner le plus grand gisement gazier au monde – South Pars dont l’Iran possède une grande partie au côté du Qatar.

Et puis il y a le front crucial du pétrodollar. Dominique Strauss-Kahn (DSK), , peu avant sa démission force du poste de directeur général du Fonds Monétaire International à cause d’un scandale sexuel, insistait pour mettre un terme au rôle du dollar US en tant que monnaie de réserve internationale, proposant de le remplacer par les Droits de Tirage Spéciaux (DTS), la monnaie virtuelle du FMI à partir d’un panier qui inclut le dollar US, l’euro, le yen, le yuan et la livre sterling.

Ce qui est déjà en train de se produire, par d’autres moyens. Pour la gouverne de celui qui somnole à la barre de l’axe Washington/Bruxelles, la Chine et l’Inde contournent déjà les sanctions euro-américaines contre l’Iran.

Trois membres du BRICS (la Chine, l’inde et la Russie) plus le Japon et l’Iran – un puissant mix des plus grands producteurs et consommateurs mondiaux d’énergie – sont déjà en train de commercer, ou sur le point de le faire, dans leurs propres monnaies. La Russie et l’Iran viennent de commencer à commercer en roubles et en rials. Toutes ces puissances ont des accords bilatéraux – qui vont inexorablement évoluer vers la multilatéralité; ce qui se traduit par un lent déclin du dollar en tant que monnaie de réserve au niveau mondial, avec les répercussions sismiques que cela implique.

C’est comme si un monde stupéfait était en train de regarder un rituel d’hara-kiri exécuté auralenti par l’Occident sous la domination de Washington.

Il y a aussi le fruit prometteur en cette année du Dragon pie – les bourses monétaires internationales libellées en yuan à la City de Londres. Pékin le veut – et la City le veut aussi. Téhéran vend déjà du pétrole à pékin en yuan. Pensez à l’Iran se servant de la bourse monétaire de Londres pour utiliser ses yuans et ainsi continuer à accéder aux marchés mondiaux – peu importerait alors l’avalanche des sanctions ou l’embargo par l’US/USA.

A l’évidence, les acteurs de la City sont conscients que bourse de « libre échange » en yuan à Londres peut jouer à l’avantage de l’Iran ; mais à la différence de ces imbéciles de Bruxelles, les filous de la City savent que les affaires sont les affaires.

lundi 23 janvier 2012

Les vieilles amitiés de Newt Gingrich: argent et sionisme


Le piège sioniste s’est désormais presque complètement refermé sur ce qui subsistait de la « démocratie en Amérique.» En effet, mis à part Ron Paul, tous les candidats déclarés ou potentiels à la prochaine présidentielle aux USA sont des clients du lobby sioniste.
Et le pire, c’est qu’ils revendiquent haut et fort ce statut de domestique, car s’il existe bien un électorat aux Etats Unis, ce dernier n’aura probablement à se prononcer (librement) que sur les candidats certifiés au préalable conformes.
Je vous livre ici un nouvel aperçu du niveau d'asservissement de Newt Gingrich, candidat à l'investiture républicaine qui fait figure de modéré à côté de Rick Santorum ou de Mitt Romney

Le résultat de ce fonctionnement est que, sauf sursaut chez ceux qui choisissent librement la servilité, les Etats Unis entreront en guerre contre l’Iran, alors même que de nombreux cadres de l’Etat (militaires ou civils mains non élus) y sont opposés pour des raisons purement... nationales..

Cette entrée en guerre me semble en effet inéluctable et tout ce qui se passe, aussi bien aux Etats Unis, qu’au Canada ou en Europe, montre qu’elle est actuellement dans sa phase préparatoire qui passe par l’élimination ou la neutralisation du régime syrien et l’affaiblissement du régime iranien en s’attaquant à ses ressources financières, en interdisant par exemple à ses clients de lui acheter quoi que ce soit.

Les deux seules questions qui vaillent, selon moi, sont quand et comment.

La question du comment, parce qu’il n’est pas sûr du tout que la guerre commence par une opération de bombardement menée par les sionistes. Le scénario idéal serait en effet celui qui verrait un gouvernement iranien acculé par la guerre économique qui lui est livrée, avec la complicité annoncée des Saoudiens, et se livrant à des menaces contre ses voisins, menaces qui entraîneraient un déploiement supplémentaire de forces occidentales, puis le casus belli qui verrait un élément armé occidental ou du Golfe visé et/ou touché par l’armée iranienne.

Peu importe en réalité qui aura été le véritable fauteur de guerre car la propagande occidentale qui aime les guerres justes, et seulement les guerres justes, nous expliquera en long et en large le caractère belliciste et odieux du régime de Téhéran.

Je n’ai pas de boule de cristal, mais j’ai du mal à imaginer qu’une guerre contre un pays de 70 millions d’habitants avec un niveau de développement intermédiaire puisse ressembler à une promenade de santé.
Une telle guerre nécessitera en effet un déchaînement de forces à côté duquel ce qu’ont subi la Libye et même l’Irak aura un caractère presque anecdotique. En effet, soit le régime et l’armée iraniens seront anéantis de manière très rapide, soit l’effet de la riposte des Pasdarans se fera sentir dans tout le Moyen Orient.
Le gouvernement iranien, à la différence de certains régimes arabes par exemple, n’est pas bravache et s’il maîtrise pour l’instant la guerre des nerfs et l’agression économique que lui imposent les américano-sionistes, il se prépare néanmoins méthodiquement à affronter la menace.

Mais bon, je me trompe sûrement.


Newt Gingrich et le promoteur des lois anti-charia [l’article original n’a pas de titre]
Par Laura Rozen, TwitLonger (USA) 22 janvier 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

Un aspect qui semble avoir échappé à l’observation à la loupe des relations de Newt Gingrich avec sa seconde épouse Marianne Gingrich est ceci :

Pendant Presque toute la durée de son mariage avec Newt, Marianne Gingrich était employée par une société qui faisait la promotion des exportations israéliennes, l’Israel Export Development Council (IEDC), dont le siège est en Floride. Son patron et conseiller de l’IEDC était un juriste nommé David Yerushalmi.

Yerushalmi a fait récemment l’objet de l’attention du public dans un contexte totalement différent: en qualité de principal instigateur du mouvement anti-charia aux Etats Unis ainsi que l’avait rapporté Andrea Elliot dans le New York Times en juillet dernier.

Le lien entre Marianne Gingrich et David Yerushalmi est apparu le mois dernier dans des informations sur une enquête du FBI pour escroquerie remontant aux années 1990 et jusqu’alors tenue secrète.

Ainsi que l’a rapporté le journaliste Joseph Trento, l’enquête du FBI avait commence en 1995 quand le Bureau avait eu vent du projet de Marianne Gingrich de rencontrer Sarkis Soghanalian, un important marchand d’armes, condamné pour crime avant de devenir un informateur du FBI. Soghanalian est mort en octobre dernier à l’âge de 82 ans – après avoir accordé plusieurs entretiens à Trento.

En bref – selon l’article de Trento et les documents du FBI qu’il a mis en ligne - au milieu des années 1990, Soghanalian avait eu un problème. Il aurait eu une créance de quelque 80 millions de dollars pour des armes qu’il avait vendues à l’Irak de Saddam Hussein. Mais il ne pouvait pas toucher l’argent à cause d’un embargo des USA sur la livraison d’armes à l’Irak. Via une série de contacts et par entregent, avait déclaré Soghanalian à Trento avant sa mort – Soghanalian avait rencontré Marianne Gingrich à Paris en 1995. Et le FBI surveillait semble-t-il de près la conversation.

La rencontre aurait eu pour but de voir si Soghanalian pouvait obtenir, moyennant un paiement de 10 millions de dollars, qu’elle use de son influence auprès de celui qui était son mari à l’époque, le speaker de la Chambre des représentants Newt Gingrich, pour qu’il fasse quelque chose au sujet de l’embargo US sur l’Irak de sorte à ce que Soghanalian touche son argent.

Dans des interviews avec Trento, Marianne Gingrich a fermement démenti avoir sollicité un quelconque paiement de la part de Soghanalian afin qu’elle influence son mari. Elle a dit à Trento qu’elle pensait que les 10 millions de dollars payés par Soghanalian devaient aller au groupe d’exportateurs israéliens, l’ Israeli Export Development Corporation, pour lequel elle avait travaillé auparavant.

Et selon ses déclarations à Trento, la personne qui avait demandé à Marianne Gingrich d’aller à Paris pour rencontrer le marchand d’armes était l’ancien patron de l’IEDC – David Yerushalmi.

“Marianne Gingrich dit que son patron à l’IEDC, David Yerushalmi, l’avait appelée et lui avait demandé de faire le voyage à Paris, » rapporte Trento. « Yerushalmi travaillait comme conseiller juriidique à la fois à l’IEDC et à l’IASPS » - un think-tank américano-israélien, l’Institute for Advanced Strategic & Political Studies.

En fin de compte, le dossier d’enquête du FBI a été classé abruptement en 1997 – sans suites. Et en 1999, bien sûr, Gingrich a divoré de Marianne pour épouser Callista.

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Alors que cette affaire a été classée il y a plus d’une dizaine d’années, son existence n’a été connue que le mois dernier. Et en creusant dans les documents du dossier, il est intéressant de constater que certaines des personnages qui y apparaissent se sont avérées avoir une influence – mais pas toujours de manière visible – sur la carrière politique de Newt Gingrich qui ne briguait pas encore la présidence. Parmi ces personnages, l’ancien chef de Marianne Gingrich à l’IEDC, Yerushalmi.

Le rôle décisif de Yerushalmi en tant qu’acteur en coulisses du mouvement anti-charia a été présenté en détails par un article d’Andrew Elliott dans le New York Times en juillet dernier.

Yerushalmi, originaire du sud de la Floride, vivait dans une colonie juive de Cisjordanie, partageant “son énergie entre le droit des litiges commerciaux aux Etats Unis et un centre de recherché conservateur établi à Jérusalem,” à l’époque des attentats terroristes du 11 septembre 2001, ce qui suscita « son intérêt pour le droit musulman, » écrivait Elliott.

Le mouvement anti-charia “est le produit d’une action orchestrée qui a commencé il y a cinq ans à Crown Heights, Brooklyn, dans le bureau d’un avocat peu connu, David Yerushalmi, un Juif hassidique de 56 ans marqué par un passé de déclarations controversées sur la race, l’immigration et l’Islam, » écrivait Elliott. « Malgré son manque de formation spécialisée en droit musulman, M. Yerushalmi est parvenu à exercer une influence remarquable sur le discours public américain sur la charia.»

“Le message a pris,” écrivait-elle. «Parmi ceux qui font maintenant écho aux positions de M. Yerushalmi, on trouve d’importantes personnalités à Washington comme R. James Woolsey, ancien directeur de la CIA, et le candidat à l’investiture présidentielle républicaine Newt Gingrich.»

Mais les informations sur l’enquête classée du FBI donnent à penser qu’il n’y a pas grand chose de nouveau dans les liens de Yerushalmi avec Gingrich, et qu’ils on tune longue et assez intéressante et discrète histoire commune. De même, l’ancien directeur de la CIA Woolsey est actuellement le conseiller en matière de sécurité nationale pour la campagne présidentielle de Gingrich.


samedi 21 janvier 2012

Pour les sionistes, assassiner Obama est une option "sur la table"


Imaginez un journal communautaire musulman aux Etats Unis écrire que l’assassinat du président Obama pourrait résoudre le problème de la Palestine.
En effet, le président Obama étant connu pour son inimitié envers la cause palestinienne serait alors remplacé par son vice-président qui se chargerait d’imposer une politique étrangère qui érigerait au rang de ses principes l’anéantissement des ennemis de la Palestine.
Oui, non seulement il y aurait au minimum un énorme scandale qui ferait le tour du monde, mais on peut raisonnablement supposer que ce journal serait immédiatement fermé et son rédacteur en chef interrogé par la police.
La chose s’est pourtant produite aux Etats Unis mais elle est le fait d’un magazine communautaire juif qui nous dit clairement qu’il préfère Benjamin Netanyahou à Obama et que, si la sécurité de l’entité sioniste est à ce prix, l’élimination physique d’Obama par le Mossad est une option présente « sur la table ».
Pour l’instant, la police et les services secrets se hâtent mais avec lenteur et l’info ne fait pas le buzz vous ne trouverez rien en français sur ce sujet).

Je connais maintenant trois A. Adler. Il y a d’abord Alfred Adler, médecin puis disciple de Freud dont il s’éloigna pour fonder une doctrine psychologique étonnamment moderne. Il y a ensuite Alexandre Adler, politologue tout terrain dans l’intérêt supérieur du sionisme. Et enfin Andrew Adler dont les desseins sont semblables à ceux d’Alexandre tout en étant cependant beaucoup moins rusé.

Par John Cook, Gawker (USA) 20 janvier 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

Andrew Adler, propriétaire et rédacteur en chef de l’Atlanta Jewish Times, une publication hebdomadaire destine à la communauté juive, a consacré son éditorial du 13 janvier 2012 à l’épineux problème des divergences de vues entre Israël et les Etats Unis sur la menace posée par l’Iran. Israël a trois options fondamentales, écrivait-il : Frapper le Hamas et le Hezbollah, Frapper l’Iran, ou «ordonner le meurtre’ de Barack Obama. Le problème sera alors résolu d’une manière ou d’une autre !
Voici comment Adler a exposé la « troisième option » dans sa liste de scénarios auxquels est confronté le président Israélien  [premier ministre, NdT] Benjamin Netanyahou (l’édito qui nous a été transmis par un consultant n’est pas en ligne mais une copie est disponible ici) :

Option trois: donner le feu vert à des agents du Mossad bases aux Etats Unis pour éliminer un président considéré comme inamical envers Israël afin que l’actuel vice-président prenne sa place, et impose avec force que la politique des Etats Unis prévoie d’aider l’Etat juif à anéantir ses ennemis.

Oui, vois avez bien lu [option] « trois ». Ordonnez le meurtre du président afin de préserver l’existence d’Israël. Réfléchissez-y. Si j’ai pensé à ce scénario à la Tom Clancy, ne pensez-vous pas que cette éventualité extrême a été discutée dans les cercles les plus restreints d’Israël ?  

Une autre manière de mettre [l’option] « trois » en perspective ressemble à ceci : Jusqu’où iriez-vous pour sauver une nation qui compte sept millions d’âmes… qu’elles soient juives, chrétiennes et arabes ?

Vous devez penser, tout comme moi, que toutes les options sont sur la table.

Il est difficile de dire si Adler est seulement un genre d’illuminé. Mais l’Atlanta Jewish Times, qu’il a acheté en 2009, s’avère être un véritable magazine communautaire. Il a été fondé en 1925 et, d’après Wikipedia, indique être diffusé à 3500 exemplaires et employer cinq personnes.

 A en juger par son site web, c’est une affaire rentable.
Un Adler nerveux m’a dit au téléphone qu’il ne prônait pas un assassinat d’Obama par des agents du Mossad. « Bien sûr que non, » a-t-il dit.

Mais pensez-vous qu’Israël devrait le considérer comme une option? «Non.»

Mais pensez-vous qu’Israël considère en fait cette option sans ses cercles les plus restreints ? « Non.  En réalité, non. J’espérais faire comprendre clairement que c’est inimaginable – plaise à Dieu que ça n’arrive jamais. Je suppose que vous me citez ?»

Oui. "Mon gars."

Quand j’ai demandé à Adler pourquoi, s’il ne prônait pas un assassinat et ne pensait pas réellement qu’Israël l’envisageait, il a écrit un éditorial affirmant qu’il pensait que cette option était « sur la table, » il m’a demandé une minute pour rassembler ses idées et me rappeler ensuite. Ce qu’il a fait quelques minutes après pour dire, « je l’ai écrit pour voir quel genre de réaction j’allais avoir de la part des lecteurs.»

Et quelle a été la réaction? «Nous avons eu beaucoup d’appels et de courriels.»

Aucune réaction de la part des services secrets cependant. Pour l’instant.

Dernière info: Adler a déclaré à la Jewish Telegraphic Agency qu’il “regrette” l’éditorial et prévoit de publier des excuses. Oh, et les services secrets disent qu’ils vont faire « tout le travail d’enquête nécessaire sur cette affaire, » selon ABC News.