samedi 29 janvier 2011

Le film "La vallée des loups-Palestine" interdit aux moins de 18 ans en Allemagne

Voilà comment s'exerce la censure sioniste dans les démocraties occidentales éclairées. Ca se passe en Allemagne où la sortie du film "La vallée des loups-Palestine" vient d'être reportée pour examen par les autorités de régulation du cinéma. Ce film de fiction qui se situe entre les James Bond et les films de guerre va cependant sortir mais interdit aux moins de 18 ans pour les raisons développées dans l'article ci-dessous publié sur Romandie.com. L'Allemagne est apparemment le seul pays à avoir vu des problèmes particuliers avec ce film et ses tendances "propagandistes".

Mais au fond on comprend les autorités allemandes qui souhaitent préserver le jeune public de l'exposition de la pornographie sioniste qui consiste à tuer et à massacrer tout en se posant comme la Victime (avec un v majuscule).

Comme vous vous en doutez, il n'y a eu aucune pression exercée par aucun lobby. Ce film a simplement été abondamment dénoncé comme antisémite en Allemagne et en Autriche

La société de production turque du film a réagi en déclarant:  

"Notre tort est de nous tenir aux côtés des innocents,  et de ne pas soutenir les politiques sionistes-fascistes."

On verra le sort réservé à ce film au moment où il devra sortir sur les écrans en France.

 Un film turc hostile à Israël interdit aux moins de 18 ans en Allemagne

BERLIN - "La vallée des Loups - Palestine", film turc hostile à Israël dont la sortie était prévue ce jeudi en Allemagne, doit être interdit aux moins de 18 ans car il est jugé "violent" et "faisant de la propagande", selon les autorités allemandes de régulation du cinéma (FSK).
"Selon la commission d'examen du FSK, le film ne peut pas être montré aux jeunes gens car il est parcouru de scènes de violence --comme un film de guerre--. D'innombrables personnes sont tuées au hasard ou sciemment", écrit le FSK sur son site internet.
"Le film a des tendances propagandistes. Il exige du spectateur d'avoir des connaissances détaillées et la capacité d'ordonner les événements politiques où la violence est montrée", ajoute le FSK.
Pera Film, distributeur du film en Allemagne basée à Cologne (ouest), a indiqué qu'il avait une centaine de copies de "La vallée des Loups", ce qui correspond à peu près au nombre de cinémas qui le diffuseraient. Pera Films ignorait toutefois jeudi en fin de journée si des diffusions auraient lieu.
La société avait précisé mardi que le film devait être lancé en parallèle dans plusieurs pays (Allemagne, Autriche, Danemark, Belgique, Suède, Norvège...) et qu'un problème semblait n'exister qu'en Allemagne. Ce jeudi était la journée nationale de commémoration des victimes du nazisme.
Seuls l'autorité fédérale chargée de la protection de la jeunesse face aux médias (BPjM) ou un tribunal peuvent interdire un film, s'ils estiment par exemple le contenu dangereux pour ce public, avait expliqué à l'AFP Stefan Linz, du FSK. Ceux-ci ne peuvent se prononcer qu'une fois le film présentés sur les écrans.
Le film est un prolongement d'une série télévisée très populaire en Turquie, "La Vallée des loups", décrivant les aventures d'un agent secret turc épris d'action violente et de nationalisme.
Un épisode de cette série télévisée avait provoqué en janvier 2010 la colère d'Israël, qui jugeait l'épisode antisémite, et déclenché une crise diplomatique entre Israël et la Turquie.
Dans le film, l'agent Polat Alemdar et ses amis sont chargés de capturer en Palestine et d'exfiltrer l'officier israélien qui a planifié et supervisé l'assaut du 31 mai 2010 contre la flottille transportant de l'aide humanitaire pour Gaza, un personnage fictif nommé Mosche Ben Eliezer, selon le site internet de "La Vallée des Loups".
"En tentant d'atteindre Mosche, Polat voit comment sont massacrés les Palestiniens innocents. Mosche rase les villages, tue des enfants et enferme tous ceux qui viennent en aide à Polat", affirme le résumé du film.
Le 31 mai 2010, des commandos israéliens ont arraisonné une flottille pro-palestinienne de six navires qui voulait forcer le blocus maritime imposé par Israël à la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas.
Au cours d'affrontements survenus sur le navire amiral de la flottille, le Mavi Marmara, neuf militants turcs ont été tués par les militaires israéliens, ce qui a soulevé une vague de réprobation internationale

Craintes sionistes et dilemme égyptien des Etats Unis

Alors que le peuple égyptien appelle son président à imiter M. Ben Ali et à quitter le pouvoir, sinon le pays, le gouvernement des Etats Unis, plongé dans un sérieux dilemme, appelle le chef de l'Etat égyptien à la réforme. Sans se rendre compte que la seule réforme qui vaille, c'est celle du président Moubarak lui-même avec son système. 
On notera au passage que seuls les naïfs penseront que les troubles en Egypte sont consécutifs à ceux de Tunisie car nous sommes en réalité devant une nouvelle phase d'une contestation qui est tout sauf nouvelle.
Les Etats Unis vont peut-être se décider à lâcher le chef de l'Etat égyptien dans l'espoir de préserver son système et surtout leurs intérêts. Pour l'instant, ils sont pris à leur propre piège d'incantation démocratique et font mine d'encourager la démocratisation de l'Egypte quand bien même celle-ci signifierait un repositionnement de ce pays sur la scène régionale, repositionnement qui se fera nécessairement au détriment de l'entité sioniste avec laquelle Washington entretient un lien "unbreakable".

Outre un coup d'état militaire (l'armée égyptienne es la première bénéficiaire de l'aide allouée par les USA à l'Egypte), il reste une seule carte en réalité entre les mains des Etats Unis au cas où le régime du Caire ne parviendrait pas à surmonter l'épreuve de force avec son peuple. Cette carte, c'est Mohamed El Baradei, l'ancien chef de l'AIEA, une figure d'opposition modérée que les autorités viennent d'assigner à résidence. Le problème, c'est que plus les Américains attendent avant de signifier à Moubarak qu'il a fait son temps, moins la carte El Baradei aura de valeur car son poids politique auprès de l'opinion publique égyptienne est certainement inversement proportionnel à sa notoriété à l'étranger.

Les choses sont donc compliquées pour les Etats Unis et l'entité sioniste dont les appels au respect de la démocratie sont nettement moins appuyés que ceux qu'ils adressaient il n'y a guère longtemps aux autorités iraniennes sommées de respecter le verdict des urnes, sommation accompagnée de vifs encouragements à la "twitter" révolution (peu importe d'ailleurs si twitter est loin d'être le réseau social le plus utilisé en Iran!).

Les sionistes sont très clairs sur les motifs de leurs réserves devant le mouvement populaire égyptien. On peut ainsi lire sur le blog politique Salon (via Angry Arab):
"J'ai questionné Eisner sur le soutien précédent de The Israel Project à une manifestation "Pour la liberté en Iran" organisée en septembre 2009 au lendemain des manifestations du mouvement Vert, qui mettait l'accent sur les nobles idéaux des droits de l'homme et de la démocratie. Pourquoi l'organisation ne soutient-elle pas les mêmes idéaux en Egypte? "Il y a une très grande différence entre les gouvernements d'Egypte et d'Iran. Le gouvernement égyptien a un traité de paix avec Israël et l'a respecté," déclare Eisner qui observe également l'hostilité de l'Iran à l'égard d'Israël. Il déclare qu'à sa connaissance, The Israel Project ne prévoit aucune action de soutien aux manifestations égyptiennes, indiquant qu'elles seront certainement considérées comme une affaire interne au peuple égyptien.".

jeudi 27 janvier 2011

Règle sioniste N°1 (et 2 et 3): être objectif consiste à toujours présenter le point de vue sioniste sous peine de licenciement et autres ennuis

Pas facile d'être "pro palestinien" aux Etats Unis et encore moins quand on prétend assumer une charge d'enseignement. Après d'autres comme Norman Finkelstein, Kristofer Petersen-Overton vient d'en faire l'amère expérience. Recruté comme enseignant par une faculté, cet étudiant en thèse de doctorat vient d'être licencié par son employeur au motif de qualifications insuffisantes. Le problème étant que les qualifications de ce jeune thésard n'ont été jugées insuffisantes qu'après un fax de reproches émanant de Dov Hikind, un élu ultrasioniste de l'assemblée de l'Etat de New York et très influent, particulièrement à Brooklyn. Ce fax n'est sans doute d'ailleurs qu'un échantillon des pressions qu'a subies la faculté pour qu'elle accepte de se délester de ce jeune professeur gênant.

Notez bien qu'il est reproché à ce jeune enseignant de donner une bibliographie dont tous les ouvrages imputent la responsabilité des problèmes du Proche Orient à l'entité sioniste et dont aucun ne donne un autre point de vue.
OK. Si ce jeune homme avait fait un cours sur le nazisme, il aurait du faire une bibliographie 50-50: 50 % d'ouvrages imputant au nazisme les horreurs de la seconde guerre mondiale, 50 % d'ouvrages faisant porter le chapeau aux Juifs.
C'est ce qu'on appelle une démarche scientifique équilibrée quand on appartient au lobby sioniste.
Un lobby qui vient juste d'obtenir en France que Louis-Ferdinand Céline soit rayé de la liste des auteurs célébrés officiellement en France (le lobby n'a même pas eu à faire pression plusieurs semaines ou même plusieurs jours, le ministre Frédéric Mitterand s'est couché tout de suite) et que  le PDG de la SNCF admette la responsabilité de son entreprise dans la déportation des juifs. cette reconnaissance soit disant symbolique sera certainement suivie de démarches judiciaires qui aboutiront pour leurs auteurs à la récolte de symboles sonnants et trébuchants.
La démocratie est certes le pire système à l'exclusion de tous les autres, mais force est de constater que nous sommes dans une phase de régression de la dite démocratie.


Un professeur 'anti-Israël' viré
par Reuven Blau et Tim Perone, New York Post (USA) 27 janvier 2011 traduit de l'anglais par Djazaïri

La faculté de Brooklyn a renvoyé hier un maître assistant qui enseignait un cours sur le Moyen Orient politique quelques heures après avoir été accusé par un élu de l'assemblée de l'Etat de New York de soutenir les Palestiniens auteurs d'attentats suicide.
Le membre de l'assemblée Dov Hikind (Démocrate-Brooklyn) a faxé ce lundi une lettre au président de la faculté, le Dr Karen Gould, pour exprimer des réserves sur Kristofer Petersen-Overton.
Hikind a affirmé hier que Petersen-Overton, 26 ans, a écrit plusieurs textes universitaires qui sont anti-Israël et cherchent à comprendre les auteurs d'attentats suicide.

Hikind a déclaré au Post qu'après avoir été alerté par des étudiants, il a examiné le curriculum proposé et a constaté à propos des 50 livres de la bibliographie qu'ils font tous porter à Israël la responsabilité des problèmes dans la région.

"Aucun d'entre eux ne présente un autre point de vue,"a déclaré Hikind.

Petersen-Overton, un de l'école doctorale de l'université de New York; a affirmé que les accusations de Hikind étaient "de la calomnie pure et simple."
Le journal juif Hamodia a cité cette semaine Petersen-Overton sur les attentats suicide, ce dernier déclarant, "je n'excuse certainement pas de tels actes haineux."
Jeremy Thompson, un porte parole du Brooklyn College, a déclaré que Petersen-Overton a été retiré de l'enseignement parce qu'il n'était pas "assez qualifié" du fait qu'il en était au "tout début de ses études de doctorat."

Thompson a affirmé que les accusations de Hikind n'avaient eu aucun rôle dans la décision et qu'en premier lieu Petersen-Overton n'aurait jamais dû être recruté.

mercredi 26 janvier 2011

"Gène" juif, judaïsme, antisémitisme et philosémitisme

Vous vous souvenez sans doute de Thilo Sarrazin?
Non? Si vous l'avez oublié, ce n'est pas le cas de ceux qui avaient mené campagne contre lui en l'accusant d'antisémitisme. Ces gens à la haine tenace ne se contentent pas de la victoire qu'ils ont remportée sur lui puisque maintenant ils s'en prennent à son épouse qui serait une mauvaise enseignante (apparemment on veut faire supporter à cette dame le poids d'une forme  d'échec de l'école d'aujourd'hui
que nous constatons avec la montée de l'illettrisme dans tous les pays développés).
Or, Thilo Sarrazin, en véritable islamophobe qu'il est, n'est pas antisémite au sens où il détesterait les Juifs, mais philosémite, c'est-à-dire qu'il les apprécie voire même qu'il les encense, ce que note à juste titre le suite juif.org..
En bon philosémite idéaliste, il n'a donc dû trouver qu'une seule explication à ce qui singulariserait la "réussite" des Juifs dans les domaines financiers, culturel ou scientifique, c'est qu'ils appartiendraient à un peuple distinct [élu?], une race en quelque sorte dotée d'une particularité génétique. On a cependant peu relevé que Sarrazin mettait sur le même plan comme peuples dotés d'un géne particulier, "peuple" juif et peuple basque. 

Le premier problème avec son argument est qu'il rappelle trop les thèses en vigueur sous le nazisme. Et le second problème est que c'est un type de croyance largement répandu chez les élites juives, notamment celles qui adhèrent au sionisme.
Impossible cependant, pour ces mêmes élites juives, de rester silencieuses voire même de faire mine d'approuver les propos de Thilo Sarazin après que ce dernier ait été dénoncé pour antisémitisme par de hauts responsables politiques Allemands.

Je signalais notamment qu'un certain Stephan Kramer, dirigeant communautaire Juif de son état, s'était fendu de la déclaration suivante:
"Quelqu'un qui tente de définir les Juifs par une particularité génétique est consumé par une manie raciste,"
Je vous renvoie aux liens qui figurent sur le post où se trouve la citation et je vous invite à lire l'article qui suit, tiré de Forward, un journal créé en 1897qui représente des orientations plutôt progressistes dans la communauté juive des Etats Unis.
Vous me direz après qui est consumé par une manie raciste. C'est à cette question que, bien involontairement, Thilo Sarazin a permis de répondre
.

Racines familiales
De nouveaux tests ADN révèlent un lien de sang juif caché
par Elie Dolgin, Forward (USA) 18 janvier 2011 traduit de l'anglais par Djazaïri

En avril dernier, Joseph Pickrell a envoyé un échantillon de sa salive à la société californienne de testing génétique 23andMe. Après avoir consacré des années à l'étude de l'ADN d'autres personnes, cet étudiant de 27 ans, en doctorat à l'université de Chicago, avait décidé d'en savoir plus sur ses propres origines génétiques.

Les résultats qui lui sont parvenus montraient que les origines de Pickrell étaient majoritairement d'Europe du nord avec un peu de sang méditerranéen. A ce moment là, "je me suis juste dit que c'était à peu près vrai," explique Pickrell.

Avec 11 de ses amis et collègues qui avaient fait le même test, Pickrell a alors établi son profil génétique au moyen d'un algorithme informatique conçu pour démêler plus précisément les lignages génétiques. Curieusement, l'analyse suggérait que deux personnes sur les onze avaient une origine ashkénaze: Dan Vorhaus, avocat installé à New York, et Pickrell. Cette découverte était logique pour Vorhaus, un Juif qui a grandi dans Bay Area. Mais pour Pickrell, qui a été élevé dans le catholicisme dans la banlieue nord de Chicago, c'était un choc.

Pickrell s'est tourné vers sa mère. "Elle a dit, 'Attends un peu, ça éveille quelque chose chez moi,'" se souvient Pickrell. Elle a passé quelques coups de fil, et recoupé les informations: le père de son père - l'arrière grand père maternel de Pickrell - avait grandi dans le judaïsme en Pologne avant de migrer aux Etats Unis où il épousa une Catholique et abandonna son éducation juive.
"C'est amusant que j'ai pu sortir ça du placard  par la génétique," déclare Pickrell.
Les tests ADN pour révéler des origines juives sont proposés depuis des dizaines d'années par des sociétés comme Family Tree DNA  à Houston et DNA Tribes à Arlington en Virginie. Ils ont par exemple montré que beaucoup d'Hispano-Américains descendaient probablement de Juifs qui avaient été contraints de se convertir ou de dissimuler leur religion il y a plus de 500 ans en Espagne et au Portugal. Pourtant, alors que les techniques habituelles de techerche de l'ascendance parviennent à mettre en évidence des origines juives remontant à plusieurs siècles, aucune n'aurait pu déceler le pedigree sémitique relativement récent de Pickrell.

C'est parce que la plupart des tests ADN reposaient traditionnellement sur deux petites parties du génome: le chromosome Y, qui est transmis pratiquement sans modifications du père au fils, et l'ADN mitochondrial que les mères transmettent fidèlement à leurs rejetons.Comme ces portions d'ADN restent relativement stables d'une génération à la suivante, elles sont particulièrement utiles pour tester l'ascendance directe en ligne maternelle d'une part et paternelle d'autre part: cependant ces tests ignorent dans l'ensemble la majorité du patrimoine génétique d'un individu et ne peuvent pas détecter les signatures génétiques qui franchissent les barrières de genre.

Mais le test proposé par 23andMe est différent. Disponible sur le marché depuis quelques années seulement, il mesure près d'un million de "lettres" distinctes d'ADN disséminées dans l'ensemble du génome pour révéler les origines ancestrales et les facteurs de risque d'environ une centaine de maladies. Et avec un prix de vente de 99 dollars facturé par la compagnie en décembre - bien moins cher que des tests similaires - plus de gens se sont précipités^pour utiliser ce service et ont reçu des résultats surprenants.

Selon Mike Macpherson, généticien chez 23andMe, environ 2 % des 40 000 Européens d'origine non ashkénaze qui ont utilisé les services de l'entreprise présentent une signature génétique fiable qui appartient au patrimoine ashkénaze.
CeCe Moore, une généalogiste amateur de 41 ans qui gère une société de production télévisuelle à Orange County en Californie, est un de ces clients. En 2008, Moore a faite tester son ADN mitochondrial et le chromosome Y de son père sans trouver de traces de patrimoine génétique juif. Puis, l'an dernier, elle a obtenu une lecture de son ADN par 23and Me et appris qu'une partie, petite mais significative, de son génome semblait être d'origine ashkénaze.

Comme elle avait toujours ét surtout au milieu de Juifs, "les gens pensaient que j'étais juive," explique Moore qui a été éduquée dans la foi des Témoins de Jéovah. "Alors c'est amusant de vois que même si ça remonte assez loin, il y a quelque chose de juste là dedans."

Mais Richard Villems, du laboratoire d'anthropologie moléculaire de l'université de Tartu en Estonie, qui étudie les origines génétiques des communautés juives, invite à la prudence et à ne pas sauter directement à des conclusions basées seulement sur l'ADN, tout particulièrement parce que plus on s'éloigne dans le temps, plus les signaux génétiques sont faibles. "Je pense qu'aucune prétention de ce genre [quant à des origines juives] ne tiendrait devant un tribunal," dit-il.

Même si les données génétiques peuvent renvoyer à des origines ashkénazes; il est impossible d'exclure l'éventualité d'un ancêtre oublié depuis longtemps avec des racines moyen orientales non juives, dit-il.

Sauf s'il existe des indices concordants. Du moment que Pickrella eu confirmation que son arrière grand-mère était juive, "alors ça colle," explique Villems. "Sans une telle connaissance de l'histoire familiale; le génotype seul ne permettrait pas d'identifier cette 'goutte de sang' comme ashkénaze."

Pickrell dit ne pas envisager du tout d'aller à la synagogue. Et comme 'les gènes ne définissent pas les Juifs," selon Edward Reichman, médecin et rabbin orthodoxe à la Yeshiva University de New York, la communauté juive dans son ensemble ne le reconnaîtra pas non plus. Mais selon Bennett Greenspan, président et PDG de Family Tree DNA, beaucoup de gens qui apprennent par leur ADN avoir une origine sémitique finissent souvent par se convertir au judaïsme.

Elliot Dorff, un rabbin conservateur, spécialiste d'éthique à l'American Jewish University de Los Angeles, salue ces conversions. "Nous voudrions vraiment encourager ces personnes à redécouvrir leurs racines juives," dit-il. Même si des personnes qui se sont trouvées des origines juives par l'ADN ne sint pas juives au sens strict, halachiquement parlant, Dorff a observé que de nombreuses personnes dans cette situation ressentaient déjà un lien profondément ancré avec la religion.
Malheureusement, tout le monde n'a pas des proches en vie qui peuvent corroborer les découvertes des tests ADN. Rick Voss, un avocat de 66 ans établi à Atlanta, a toujours soupçonné sue des grands parents paternels pouvaient être Juifs et, l'an dernier, les résultats du test de 23andMe ont montré que Voss lui-même était moitié juif. Mais comme le père et les grands parents de Voss sont morts depuis des dizaines d'années, il ne peut pas leur demander de précisions. "Ce genre de confirmation est complètement inaccessible," déclare Voss qui a grandi dans le protestantisme dans la région de Chicago. Néanmoins, observe Voss, la découverte par l'ADN qu'il a probablement des racines juives "a une certaine signification psychologique."
Heureusement pour Pickrell, il a été en mesure d'obtenir des réponses plus concrètes sur son odyssée personnelle à travers l'histoire orale de la famille. Il est prompt à constater cependant que si les anciens n'avaient pas été vivants pour confirmer les découvertes basées sur l'ADN, "encore une génération et cette information aurait été presque complètement perdue."

Elie Dolgin collabore avec la revue Nature Medicine à New York

lundi 24 janvier 2011

L'Amérique entre les tueurs nés et les "homegrown terrorists"

La Russie vient d'être punie pour s'être mêlée au delà de l'acceptable des affaires afghanes. Eh oui, ces Tchétchènes, ces Arabes ou encore ces Arabes Tchétchènes puisqu'un suspect potentiel pour l'attentat qui vient de semer mort et désolation dans un aéroport de Moscou était de type arabe (comme Patrick Bruel ou Enrico macias si vous voulez).
Du point de vue russe, les Tchétchènes ne sont pas des étrangers et la Tchétchénie est une république autonome à l'intérieur de la fédération de Russie. C'est un peu la même chose pour les quelques cinq millions de Musulmans qui ont la citoyenneté des Etats Unis, sauf bien sûr qu'ils n'ont pas d'Etat fédéré à eux.
Quand ces Musulmans se comportent mal, c'est-à-dire qu'ils se mettent à échafauder et à réaliser des attentats terroristes, on parle aux Etats Unis de "homegrown terrorism", littéralement le terrorisme qui a grandi à la maison par opposition au terrorisme en provenance de l'étranger.
Cette appellation "homegrown terrorism" renvoie aujourd'hui nécessairement à ceux qui sont tentés par une violence dite "djihadiste", inspirée par al Qaïda notamment. Et non, on ne l'applique pas à Jared Loughner dont l'acte meurtrier relèverait de la démence au sens où l'entend la faculté. Et oui, on a oublié Timothy McVeigh qui était mu par des idées "suprématistes", rien à voir donc avec le djihad.
Le "homegrown terrorism" fait beaucoup parler de lui aux Etats Unis où des politiciens s'évertuent à le présenter comme la menace N°1 compte tenu de la rapide radicalisation des Musulmans aux Etats Unis. Une commission parlementaire va d'ailleurs prochainement s'intéresser à ce dossier et on peut déjà préjuger de ses conclusions...
L'article que je vous propose veut faire un sort à ces accusations et il y parvient plutôt bien. Il attire notamment l'attention sur l'extrême isolement de la plupart de ceux qui ont été interpellés dans le cadre de la lutte anti terroriste et de leur singulier amateurisme. La manipulation de ces individus par le FBI n'est qu'effleurée.
L'article se veut consensuel, imputant aux politiciens de "gauche" comme de droite la responsabilité du discours sur l'importance croissante du terrorisme endogène (c'est ainsi que j'ai traduit le plus souvent homegrown) avec l'argument étrange selon lequel le discours de gauche pense ainsi prouver le bien fondé de sa critique de la politique extérieure des Etats Unis. J'aurais aimé que l'auteur de l'article nous en dise plus sur ces politiciens de gauche qui tirent la sonnette d'alarme sur  le terrorisme endogène pour cette raison.
Car si ce journaliste s'était sonné un peu plus de peine, il se serait aperçu que ceuxqu'il décrit comme de droite et ceux qu'il déclare représenter la "gauche" ont en réalité un point commun: ils représentent directement ou indirectement le lobby sioniste aux Etats Unis.
En bon djihadiste extrémiste, je forme le voeu de vous proposer tantôt un article éclairant à ce sujet
NB: "Tueurs nés" est le titre d'un film d'Oliver Stone

Le mythe du terrorisme islamique endogène aux Etats Unis
par Romesh Ratnesar, Time (USA) 24 janvier 2011 traduit de l'anglais par Djazaïri

Un spectre hante les Etats Unis. "C'est 'une de ces choses qui me maintient éveillé la nuit," avait déclaré le mois dernier le procureur général Eric Holder. La député de Caroline du Nord Sue Myrick, membre de la commission du renseignement à la chambre des représentants, a averti le président Obama qu'il "ne faisait aucun doute" que le problème était devenu une "menace globale."Le nouveau président de la commission parlementaire sur la sécurité intérieure, Peter King, prévoit d'organiser le mois prochain des auditions sur ce danger "qui menace notre sécurité à tous."

Ils insistent sur une série d'exemples d'activités djihadistes par des citoyens des Etats Unis de confession musulmane: l'homme d'origine somalienne qui à Portland en Oregon avait essayé de faire exploser une bombe factice fournie par le FBI pendant une cérémonie d'illumination de sapin de Noël en décembre, l'attentat manqué l'été dernier à Times Square par un Pakistanais naturalisé, les 14 hommes accusés en août dernier d'apporter un soutien à des militants islamistes en Somalie.

Et puis il y a Anwar al-Awlaki, le web-imam originaire de  Falls Church (Virginie) établi au Yémen dont les officiels du renseignement affirment qu'il joue maintenant le rôle de commandant régional pour al Qaïda, avec pour mission de recruter des Musulmans Américains impressionnables pour qu'ils prennent les armes contre leur pays. Aux yeux de certains, al-Awlaki et ses semblables représentent l'avant-garde d'une évolution encore plus sinistre: la "radicalisation" croissante des cinq millions de Musulmans qui vivent aux USA selon les estimations. "La radicalisation a lieu en Amérique," écrivait Myrick dans sa lettre à Obama. "L'impressionnante augmentation du taux d'arrestation de Musulmans pour implication dans des activités terroristes depuis mai 2009 rend ce fait tout à fait évident."

Ce n'est en fait pas évident. Même si les actes extrémistes violents commis par des Musulmans US semblent avoir augmenté, ce n'est pas le cas de leur efficacité [à nuire]. Les Américains Musulmans restent plus modérés, divers et intégrés que les populations musulmanes de toute autre société occidentale. En dépit des efforts des propagandistes d'al Qaïda comme al-Awlaki, les preuves de l'existence à l'intérieur des Etats Unis d'une sympathie même ténue pour l'ennemi sont minuscules. La paranoïa sur le terrorisme endogène surestime donc énormément la force d'al Qaïda et traduit l'incapacité de nos dirigeants à évaluer honnêtement les véritables menaces contre la sécurité de l'Amérique.

Ceux qui tirent la sonnette d'alarme sur la menace du terrorisme endogène taisent souvent un fait saillant: malgré tout le tapage fait autour des cas de djihadisme endogène, pas un seul civil n'a été tué par un terroriste islamique sur le sol des Etats Unis depuis le 11 septembre 2001 (le massacré perpétré par le major Nidal hasan à Fort Hood au Texas en 2009 ne correspond pas à la définition commune du terrorisme: ses motifs n'étaient pas entièrement idéologiques, pas plus qu'il n'a visé délibérément des civils). La cause en est un certain nombre de facteurs, dont l'attaque de l'armée contre la direction d'al Qaïda, des mesures mécuritaires intérieures renforcées, une bonne gestion policière et une certaine dose de chance. Mais le fait que tous les plans terroristes endogènes aient été mis en échec avant leur réalisation démontre l'inconséquence des terroristes eux-mêmes. Dans presque chaque cas - y compris celui de Faisal Shahzad, qui avait été le plus près de r éussir avec l'attentat à Times Square - on a découvert que ces terroristes locaux avaient agi presque entièrement seuls. Il n'y avait pas de vaste conspiration. Les attentats terroristes ne demandent peut-être pas beaucoup d'argent ou d'ingéniosité, mais un loup solitaire n'a guère de chances d'exécuter les frappes qui tuent en masse et que redoutent le plus les spécialistes de l'anti terrorisme.
Certes, des individus violents - d'Hasan à Jared Lee Loughner - restent capables de provoquer le chaos. Mais il n'existe aucune preuve que de nombreux Musulmans Américains soient enclins à agir ainsi. Même si des voix alarmistes citent en exemple l'aliénation des jeunes Musulmans en Europe de l'Ouest comme un précurseur de ce qui va se passer aux Etats Unis, la probabilité que ça se passe ainsi ici est très faible. Une enquête Gallup réalisée en 2009 avait constaté que les Américains Musulmans se montraient beaucoup plus satisfaits de leurs conditions de vie que leurs correligionaires d'autres pays occidentaux - et encore plus que les populations de n'importe quel pays majoritairement musulman à la seule exception de l'Arabie saoudite. Ces dix dernières années, moins de 200 personnes ont été inculpées aux Etats Unis pour présomption d'activités djihadistes. L'an dernier, un rapport très complet de la Rand Corporation concluait qu'à peine 1 Américain Musulman sur 30 000 pouvait être considéré comme ayant rejoint le djihad, "ce qui suggère une population musulmane américaine qui reste hostile à l'idéologie djihadiste et aux incitations à la violence."

Alors pourquoi le mythe du terrorisme endogène persiste-t-il? En partie parce que, comme toute représentation politique solidifiée, elle sert les intérêts des grandes gueules à chaque extrémité du spectre politique. A droite, la menace d'un terrorisme se formant au pays participe à la perpétuation d'une lutte incessante à l'échelle des civilisations contre l'extrémisme islamique. A gauche, la notion d'Américains Musulmans se lançant dans le djihad colle bien avec l'idée que la politique étrangère des Etats Unis fabrique une nouvelle génération de terroristes.

Et pourtant, al Qaïda est plus faible et moins capable aujourd"hui qu'il ne l'était avant le 11 septembre ; son attrait pour les Musulmans moyens dans le mondetend à se rétrécir plutôt qu') s'accroître. Les faits que les émules d'Oussama ben Laden comme al-Awlaki aient atteint une telle notoriété atteste de l'éviscération du leadership d'al Qaïda. Les Etats Unis sont devant des défis beaucoup plus importants et urgents pour le bien être et la sécurité de leurs citoyens, et il s'agit de rien d'autre que la facilité avec laquelle des individus instables peuvent obtenir légalement des armes mortelles.
Répondre à ce danger contribuera plus à la protection des Américains que ne le pourra jamais l'obsession de la menace fantomatique du terrorisme endogène.

dimanche 23 janvier 2011

Révolution du jasmin ou révolution du sang? A propos d'une révolution confisquée.

Les effluves de la révolution du jasmin ont non seulement masqué l'odeur du sang versé mais il semble qu'elles aient tourné la tête à un certain nombre de commentateurs. Côté arabe, c'est encore un enthousiasme en panne de superlatifs quoique commencent à se manifester les premiers indices de la désillusion.
On les pardonnera bien volontiers. Mais que dire de l'article d'Olivier Roy qui écrit dans le New York Times:

La caractéristique nouvelle de cette révolution populaire pacifique pour renverser une dictature dans le monde arabe est qu'elle n'a rien d'islamique.
Les choses ne se sont pourtant pas passées de manière absolument pacifique et, surtout, la révolution populaire a été interrompue, peut-être provisoirement, par un pronunciamiento à l'instigation des Etats Unis.
Et il faut simplement observer que si le mouvement de protestation est et était éminemment politique dans sa signification, il n'en était qu'au début de sa phase de politisation au moment où le président Ben Ali a été renversé. Dans des circonstances qui rappellent d'ailleurs celles qui avaient amené le même Ben Ali à déposer feu l'ex "Combattant suprême" Habib Bourguiba qui lui même avait évincé le monarque Lamine Bey.

Ce petit détour historique est utile pour comprendre que même si les pays arabes ont d'énormes points communs, et ceux du Maghreb encore plus puisqu'il s'agit du même peuple, il n'empêche qu'ils n'ont pas une histoire identique et qu'il est improbable que l'exemple tunisien diffuse par simple "contagion" ou mimétisme (à la différence de certains comportements comme l'immolation par le feu qui ont diffusé même hors du monde arabe)..
Le mouvement populaire tunisien est par ailleurs parti de régions qu'on peut qualifier de périphériques, à l'écart de l'énorme métropole qu'est Tunis à l'échelle du pays, de la pointe est de la Numidie, ce territoire qui cultive de temps immémoriaux le goût de la justice et de l'égalité.
Mouvement politique donc, mais pas politisé. Et l'absence qu'évoque Roy de slogans en faveur d'un état islamique ou anti américains [alors que jusqu'à présent, c'est la France qui joue un rôle majeur en Tunisie !] nous rappelle simplement ce fait brut que la révolte est celle des pauvres et des jeunes qui cherchent précisément à avoir la possibilité de vivre plus dignement.
Il n'y a pas eu non plus appel de la part des manifestants à nationaliser ou au contraire à privatiser des entreprises. Nous avons d'abord été devant un mouvement qui disait que c'en était assez de la république des copains et des cousins incarnée par le Rassemblement Constitutionnel Destourien (R.CD) et qu'on voulait la république de tous.
.
Comment? C'est une autre affaire et c'est là normalement qu'interviennent les partis politiques qui peuvent proposer telle ou telle mise en forme idéologique de la contestation ainsi qu'une pratique en vue d'atteindre les objectifs assignés par l'idéologie.
Or, en dehors de deux partis de figuration, les partis étaient interdits d'activité en Tunisie, interdiction que le gouvernement de M. Ben Ali a fait scrupuleusement respecter. Nous sommes donc devant une scène politique congelée depuis des années à l'intérieur du pays et qui a survécu en exil avec la présence à l'étranger de partis de gauche et du parti islamiste.  Ces organisations n'ont bien entendu guère pu encadrer une jeunesse des classes populaires qui s'est trouvée à la pointe de la lutte. On relèvera en passant qu'aucun de ces partis n'a eu un impact significatif sur la communauté tunisienne en France, une communauté qui était par ailleurs fermement encadrée par le Rassemblement R.CD le parti au pouvoir aujourd'hui dissous. Il est vrai que beaucoup de muets ont soudainement retrouvé la parole…

Si on en revient au contenu des slogans protestataires/insurrectionnels ; rappelons qu'en Iran par exemple, la société avait de longue date été travaillée idéologiquement par les Mollahs mais aussi par d'autres mouvances même si ce sont les Mollahs qui ont fini par l'emporter. En Algérie, le Front Islamique du Salut ou ses précurseurs avaient bien labouré le terrain idéologique avant d'obtenir les succès électoraux que l'on sait.

La scène politique tunisienne a donc été congelée pendant des années et on va bien voir quels plats tenteront encore les citoyens Tunisiens une fois décongelés et lesquels seront encore comestibles. C'est là une inconnue majeure même s'il semble bien que Washington incline pour un rôle significatif des islamistes. La presse anglo-saxonne tend en effet à multiplier les articles sur le mouvement islamiste al-Nahda et, comme le signale le World Socialist Web Site, le New York Times vient même de lui consacrer un papier très favorable 

Si la révolution a été confisquée en Tunisie, elle n'est cependant pas terminée. Les choses se noueront vraiment quand chacun des camps aura pu se mettre vraiment en ordre de marche et que les rapports de force sur le terrain pourront être évalués. En dehors du peuple révolté et de ses exigences mises en action plus qu'en mots, nous avons pour l'instant surtout  l'expression des représentants des élites tunisoises, c'est-à-dire pour l'essentiel des membres de professions libérales ou des professeurs. C'est un syndicat enseignant qui appelle à la grève demain et pas un syndicat des ouvriers du bâtiment, du textile ou de l'hôtellerie.

Comme souvent dans les révolutions, il y plus d'une révolution en même temps qui renvoient à des acteurs (à des classes sociales dirait un marxiste) différents.
Le meilleur (ou le pire) est sans doute encore à venir pour ce pays. Si le meilleur vient, espérons le, à l'emporter, ce sera à coup sûr un exemple salutaire pour tous les peuples de la région.

jeudi 20 janvier 2011

Après la révolution de jasmin, la révolution des sacs plastiques?

Le mouvement populaire en Tunisie a débouché sur une révolution avortée et confisquée, du moins pour l'instant. Un coup d'état militaire opéré avec le soutien, voire à l'instigation des Etats Unis qui viennent de damer le pion à l'ancienne métropole coloniale.
Il reste cependant très probable que la vie politique sera beaucoup plus ouverte que sous la férule de M. Ben Ali.
Et puis, l'histoire n'est pas écrite et tout peut arriver, même que les forces populaires parviennent in fine à changer radicalement et durablement le régime en Tunisie. Tout dépendra bien sûr de la capacité des partis dits d'opposition à mobiliser, à agir et à montrer un chemin.

En attendant, il y en a au moins un qui partage mon point de vue, c'est Ferox le destructeur qui nous le résume rapidement dans une planche dont il a le secret.


"GAZA 1956" de Joe SACCO primé au festival international de la BD d'Angoulême

Joe SACCO
 L'auteur de bandes dessinées Américain d'origine maltaise Joe SACCO vient de se voir attribuer le Prix de la BD d'actualité et de reportage 2011 au festival international d'Angoulême pour son livre GAZA 1956, en marge de l'histoire.


Ce prix, décerné par la radio publique France Info montre que, malgré les pressions et la censure, les journalistes intègres existent et savent se saisir des occasions qui permettent de la contourner et de sortir du prétendu "équilibre des points de vue, un principe déontologique inventé tout exprès pour ceux qui traitent du conflit du Proche Orient..

mercredi 19 janvier 2011

Une petite bombe, ça ne fait pas de mal!

Encore une tentative d'attentat à la bombe dont on ne vous parle guère car on aurait quelque peine à l'attribuer à des terroristes islamistes.
Ca se passe à Spokane, dans l'Etat de Washington, sur la côte ouest des Etats Unis.
Le Figaro se donne quand même la peine d'en parler avec ce titre laconique et inquiétant:
USA: une petite bombe découverte
A petite bombe petit article qui nous indique que la bombe, qui se trouvait dans un sac à dos, était sur le parcours d'une marche en mémoire du pasteur Martin Luther King.

Le titre de l'article est sans doute inspiré par le fait que, selon ABC News, citée par Le Figaro, la bombe comportait de "petits tuyaux". Chacun sait en effet que le Boeing 747 est un petit avion puisqu'il est plein de petits tuyaux (et même de petites vis et de petits boulons).
Et il est vrai aussi que la bombe qui se trouvait dans le slip d'Umar Farouk Abdulmutallab était énorme, raison pour laquelle sa tentative d'attentat a été commentée en long et en large des jours durant par la presse du monde entier, sans parler du renforcement des dispositifs sécuritaires dans les aéroports.

Pourtant, si nous lisons un peu la presse américaine, elle ne parle absolument pas de "petite bombe" pas plus que de "grande bombe" d'ailleurs. Elle évoque la piste raciste envisagée par la police et, concernant le dispositif explosif lui-même, cite seulement la police qui indique que:
"elle était clairement assez puissante pour infliger de multiples dégâts, blesser et tuer des personnes."
Bravo Le Figaro! Un journal de merde comme trop de journaux en France.
Comparez avec le titre du Daily Mail de Londres:
Une bombe qui aurait pu tuer des centaines de personnes découverte par la police sur le parcours d'une marche en mémoire de Martin Luther King.

Selon un Seymour Hersh déchaîné, le programme pour l'Irak est de "transformer les mosquées en cathédrales".

Voilà que Seymour Hersh donne dans la théorie du complot, une formulation qui prête habituellement à sourire et vise souvent à discréditer les tenants de certaines thèses sur la genèse de conflits ou l'identité d'auteurs d'attentats. Un simple exemple: comment Saddam Hssein, tenant lui-même de ce genre de théories farfelues, a-t-il pu penser une seconde que Tony Blair et George W. Bush avaient comploté pour agresser son pays et mettre un terme à son pouvoir?
Reste que Seymour Hersh n'est pas exactement le premier venu quand on parle de journalisme et on voit mal qui pourrait lui donner des leçons de professionnalisme et de déontologie . Et pourtant, comme le note le titre de l'article, Hersh est vraiment déchaîné et en lisant cette synthèse d'une conférence qu'il a prononcée au Qatar, on comprendra aisément pourquoi: l'inquiétude de quelqu'un qui aime la liberté et la paix et qui estime qu'elles sont menacées par son propre pays et dans son propre pays.
Seymour Hersh prépare un livre dans lequel il reviendra en détail sur les points qu'il a abordés oralement. Un livre qui fera sans doute l'événement.
Pour conclure, ce n'est pas pour rien que la hasbara sioniste s'est occupée avec soin de l'article de wikipedia consacré à Hersh

Seymour Hersh déchaîné
par Blake Hounshell, Foreign Policy (USA) 18 janvier 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

Dans un discours présenté comme une discussion sur les époques Bush et Obama, le journaliste du New Yorker, Seymour Hersh s'est livré ici ce lundi à une diatribe décousue matinée de théorie du complot dans laquelle il exprimait sa déception par rapport au président Obama et son insatisfaction quant aux orientations de la politique étrangère des Etats Unis.

"Juste au moment où nous avions besoin d'un noir en colère," a-t-il commencé, le bras levé crânement au dessus du podium, "nous ne l'avons pas eu."

Il a bien vite disparu sur le chemin de la Maison Blanche.

Hersh, dont les articles sur les graves abus commis par l'armée des Etats Unis au Vietnam et en Irak lui ont valu une notoriété mondiale et de hautes distinctions journalistiques, a déclaré être en train d'écrire un livre sur ce qu'il appelle les "années Cheney-Bush" et qu'il ne voyait guère de différence entre cette période et l'administration Obama.

Il a expliqué qu'il tenait à jour une "checklist" des politiques agressives US qui persistaient, dont la torture et la politique de "rendition" [transfert] de suspects de terrorisme dans des pays alliés qui reste en vigueur selon lui.
Il a aussi accusé la politique étrangère des Etats Unis d'avoir été détournée par une cabale de "croisés" néoconservateurs du bureau de l'ancien vice président et maintenant dans le monde des services chargés des opérations spéciales.

"Ce dont je parle en réalité c'est de la manière dont huit ou neuf néoconservateurs, des extrémistes si vous voulez, ont renversé le gouvernement américain, en ont pris le contrôle," a-t-i précisé au sujet de son prochain livre. "ce n'est pas seulement que les néocons ont pris le contrôle, mais la facilité avec laquelle ils l'ont fait - comment le Congrès a disparu, comment la presse est devenue une partie de ce contrôle, comment l'opinion a acquiescé."

Hersh a évoqué ensuite les nombreux pillages qui eurent lieu à Bagdad après la chute de Saddam Hussein en 2003. "Dans la clique Cheney, l'attitude consistait à dire, "De quoi? De quoi ils s'inquiètent, les politiciens et les journalistes, ils se préoccupent de quelques pillages?... Ils ne saisissent donc pas? Nous allons transformer les moquées en cathédrales. Et quand nous aurons tout le pétrole, tout le monde s'en foutra."

"C'est cette attitude," a-t-il poursuivi. "Nous allons transformer les mosquées en cathédrales. C'est l'attitude qui prévaut, je suis ici pour l'affirmer, dans une grande partie du Joint Special Operations Command. (JSOC)"

Il a ensuite soutenu que le général Stanley McChrystal qui a dirigé le JSOC avant de devenir brièvement le commandant en chef de l’armée US en Afghanistan, et son successeur, le contre amiral William Mc Raven ainsi que de nombreux membres du JSOC sont membres, ou au moins sympathisants, des Chevaliers de Malte ».

Hersh faisait sans doute référence à l’Ordre Souverain de Malte, une organisation catholique romaine vouée à la défense de la foi et l’assistance aux pauvres et aux malheureux, » selon son site internet.

“Beaucoup d’entre eux sont membres de l’Opus Dei,” a poursuivi Hersh. « Ils savent bien ce qu’ils font – et ce n’est pas une attitude atypique de quelques militaires – c’est, au pied de la lettre, une croisade. Ils se voient eux-mêmes comme les protecteurs des Chrétiens. Ils les protègent contre les Musulmans comme au 13ème siècle. Et c’est leur fonction. »

“Ils ont des signes discrets d’appartenance, ces pièces de monnaie qui circulent de l’un à l’autre, qui sont de pièces de croisés » a-t-il poursuivi. « Ils ont des insignes qui reflètent bien l’idée que c’est une guerre culturelle… En ce moment, il y a un énorme, un immense sentiment anti musulman dans la communauté militaire. »
Hersh a rapporté avoir récemment discuté avec “un homme du milieu des renseignements… quelqu’un en rapport avec les activités du JSOC”  de la chute de Zine el-Abidine Ben Ali en Tunisie. « Il disait, ‘Oh mon Dieu, c’était un si bon allié. »

"La Tunisie va changer la donne," a ajouté ensuite Hersh. "Ca va flanquer la frousse à plein de gens."

Evoquant le Pakistan, Hersh, après avoir rappelé ses liens amicaux avec benazir Bhutto, a parlé d'une rencontre lors d'un dîner avec Asif Ali Zardari, l'époux de la premier ministre disparue, au cours de laquelle Hersh a affirmé que le président du Pakistan avait manifesté brutalement son dédain pour son propre peuple.

Hersh a décrit un voyage qu'il avait fait dans le Swat où l'armée pakistanaise venait juste de déloger des insurgés Talibans qui s'étaient emparé de cette vallée pittoresque, un leu de villégiature traditionnel pour la classe moyenne citadine. Hersh a expliqué avoir interrogé Zaradari sur les villages de tentes qu'il avait vus le long de la route et où des gens vivaient dans des conditions difficiles et insalubres.

"Eh bien, ces gens ici au Swat, c'est ce qu'ils méritent," avait répliqué le président Pakistanais, selon Hersh. A la question du pourquoi, Zardari avait répondu, selon Hersh, "Parce qu'ils ont soutenu les Talibans." (Note: cette conversation de Hersh n'est pas rapportée dans son article de 2009 du New Yorker sur les armes nucléaires pakistanaises, probablement parce qu'elle n'était pas vérifiable).

Le journaliste chevronné a également soutenu que le chef de poste de la CIA à Islamabad, qui a été récemment rappelé après l'apparition de son nom dans des documents judiciaires pakistanais et dans la percutante presse pakistanaise, avait été en fait limogé pour avoir contesté les plans du général David Petraeus qui a pris en mains l'été dernier la guerre en Afghanistan après la mise à l'écart expéditive du général McChrystal.

Selon Hersh, "Au moment où Petraeus faisait un rapport très optimiste qu'il remettait au président en décembre, le chef de poste venait tout juste de déclarer à l'interne que ce rapport faisait fausse route. Il avait simplement dit: 'C'est du total aveuglement. Cette politique fait fausse route.' Il est sorti des clous. On l'a sorti."

"J'ai cessé de me faire des illusions sur la CIA, a déclaré Hersh. "Ils sont entraînés à mentir, un point c'est tout. Ils mentiront à leur président, ils mentiront certainement au Congrès, et ils mentiront au peuple américain. C'est tout simple."

Hersh s'exprimait à l'invitation de la Georgetown University's School of Foreign Service qui possède un campus annexe au Qatar.

lundi 17 janvier 2011

Un guide élémentaire pour les dictateurs Arabes

Sur le site  KABOBfest, l'actualité politique et sociale est souvent abordée avec humour, comme il le fait aujourd'hui pour évoquer la situation politique en Tunisie.
Et il est vrai que ce qui vient de se produire dans ce pays d'Afrique du Nord a un impact tout à fait considérable dans le monde arabe et témoigne par le fait de l'existence d'une conscience arabe populaire marquée généralement par un vécu assez semblable d'oppression et d'injustice.
Même si je ne suis pas forcément d'accord avec tout  le contenu de ce guide et même si  je considère que le peuple tunisien vient de se faire (provisoirement?) voler sa victoire par un coup d'état militaire, c'est avec grand plaisir que je vous propose la traduction de ces petits  conseils à l'usage des autocrates qui souhaitent s'assurer de leur longévité au pouvoir.
Le titre original du post est "The Candid Guide to Arab Dictators". Je ne suis pas sûr de l'avoir bien traduit et je suis donc à l'écoute de vos propositions.


Le guide élémentaire pour les dictateurs Arabes
By Hanitizer, KABOBfest 18 janvier 2011 traduit de l'anglais par Djazaïri

2011 s'annonce comme une année difficile pour les dictateurs Arabes, tous paniquent en voyant un des leurs tomber et que les gens qu'ils ont baisés pendant longtemps en ont finalement eu assez et se sont mis en ordre de bataille. Eh bien, être un dictateur n'est pas aussi facile qu'il n'y paraît. Pour les apprentis, il y a ce truc appelé internet dont vous devez vous préoccuper.
Alors j'ai recueilli quelques astuces utiles pour les dictateurs actuels et futurs:

1 - Désinventez l'internet, si possible.

2 - Donnez aux chômeurs un accès gratuit à internet et à la télévision par câble avec autant de chaines musicales que possible. Que les chômeurs parlent donc d'Haifa Wahbe à longueur de journée.

3 - Ne censurez pas leur accès internet, qu'ils puissent regarder de la pornographie toute la journée. Ceux qui regardent des pornos toute la journée n'auront pas l'énergie de manifester dans les rues, leurs mains sont occupées.

4 - Ne jouez jamais avec les prix de la farine, du riz, du sucre et du thé. Il est très important de maintenir les prix du thé aussi bas que possible dès lors que c'est une boisson de choix pour que les chômeurs restent à la maison. Touchez aux prix de la farine et du riz et vous aurez des quantités de ménagères en colère qui asticoteront leurs maris, et leurs maris viendront vous asticoter.

5 - Ne renvoyez jamais quelqu'un proche de l'armée, surtout pas. C'est plus souvent que tout le reste le premier clou du cercueil de votre régime.

6 - Construisez des mosquées où on donnera gratuitement de la nourriture, les gens religieux y seront ainsi toute la journée, il sera bien plus facile alors de les tenir à l'oeil.

7 - N'écoutez jamais votre conjoint et ne le/la laissez jamais vous dominer. Tenez fermement la bride sur le cou de votre conjoint comme sait le faire tout bon dictateur., il faut appliquer ce truc de dictateur  24/24 et 7 jours sur 7.

8 - Ne touchez pas à l'argent de l'homme blanc ni à ses investissements, ce serait votre fin et celle de votre régime. Qu'on ne vous prenne jamais à dire le mot "nationalisation."

9 - Faites qu'un de vos enfants serve dans l'armée, ce qui vous rend plus humain auprès des simples soldats, protège votre régime et assure la sécurité de votre famille.

 10 - Laissez les porter le hidjab s'ils le veulent! C'est tout naturel du moment que tout un chacun dans le pays travaille secrètement pour vous.

11 - Ayez la meilleure équipe de football qu'on puisse acheter, c'est le seul moyen pour que les gens détournent leur attention de vous.

  12 - Déléguez le monopole, si vous ou des membres de votre famille veulent monopoliser un produit ou un service, utilisez des organisations écran. Si vous devez avoir un monopole sur quelque chose, voyez du côté des bateaux, des smart phones et des articles en cuir. Laissez tranquilles  le tabac et le sucre.

13 - Evitez toute confrontation avec les marchands ambulants, parce que ces gens peuvent crier plus fort que n'importe qui et ils n'ont rien à perdre et tout à gagner, laissez les vendre leurs marchandises tranquillement.

14. Demandez à des musiciens en vogue de chanter pour vous et rappelez au peuple que vous êtes un "génie" et qu'à l'occasion Dieu vous parle étant donné que vous vous tutoyez.

15 - Restez évasif et discret sur le fait que vous servez de tout le pays et de ses ressources comme d'un distributeur automatique géant au gré de votre fantaisie.

 16. Gardez vos amis près de vous, mais votre belle famille encore plus près.

17. Allez dans les boucheries, trouvez le boucher le plus méchant, faites de ce type votre ministre de l'intérieur. Puis épousez sa soeur et alors seulement vous pourrez profiter d'une bonne nuit de sommeil.

Le Front National et les valeurs de la laïcité

Marine Le Pen récemment élue à la tête du Front National et qui succède ainsi à son père s'est posée en défenseur de la république et de la laïcité.

C'est un fait assez étonnant pour que vos journaux l'aient relevé car la laïcité n'a jamais vraiment fait partie des valeurs prônées par le Front National.
Certes Marine Le Pen avait déjà évoqué positivement la laïcité en 2005. Mais de là à en déduire, comme le fait le Journal Du Dimanche, que la laïcité est avec l'immigration et la sécurité une des thématiques chères au Front National, voilà qui en dit moins sur ce parti d'extrême droite que sur le statut de respectabilité que  certains cherchent à lui attribuer.

On observera toutefois que Marine Le Pen semble entendre la laïcité comme il est de bon ton de le faire aujourd'hui, c'est-à-dire comme un principe de contrôle de l'Islam en France.
C'est précisément ainsi que l'entendent les prétendus ultras de la laïcité réunis dans une organisation nommée Riposte Laïque. Autant d'indices qui montrent que la "république", à force d'être invoquée à torts et à travers, s'est réduite à un fourre-tout qui permet de faire passer tout et son contraire..

Et au fond, insécurité, immigration, laïcité, n'a-t-on pas là le credo de l'UMP au pouvoir?

Condamnée à être lapidée puis pendue

"La peine de mort par pendaison infligée à l'Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani aurait été suspendue." peut-on lire dans plusieurs organes d'information ou même dans la revue féminine ELLE.
En soi, c'est une nouvelle que j'accueille favorablement car l'application de la peine capitale est contraire à  mes convictions, que cette peine capitale soit infligée par pendaison, injection, mortelle, décapitation, chambre à gaz, électrocution ou lapidation.
.
La condamnation de Mme Ashtiani aurait été commuée en dix années de prison.

Preuve que le sens du ridicule n'étouffe pas la presse, on peut lire dans Le Point:
"Bien qu'il n'y ait pas eu de décision définitive quant à la lapidation, la peine de mort par pendaison a été suspendue du fait de la grâce sollicitée par ses enfants", écrit Zohre Elahian, président de la commission parlementaire des droits de l'homme, dans une lettre adressée à la présidente brésilienne Dilma Rousseff. La peine de Sakineh, arrêtée en 2006, a été commuée en dix ans de réclusion, précise-t-il.
 Oui, vous avez bien lu, ces barbares de mollahs avaient condamné deux fois Mme Ashtiani à la peine capitale: une première fois par pendaison, une deuxième fois par lapidation. Ou l'inverse, quitte à faire en sorte qu'elle survive à la lapidation avant d'être achevée au bout d'une corde.
Les autorités iraniennes avaient depuis longtemps cependant démenti la condamnation à la lapidation.

dimanche 16 janvier 2011

Qui redoute le plus la démocratie dans les pays arabes?

A part les autocrates Arabes eux-mêmes?

Israël redoute un monde arabe démocratique
par Saleh Naami à Gaza, al Ahram (Egypte) 15 Janvier 2011 traduit de l'anglais par Djazaïri

Le vice-Premier ministre israélien exprime son inquiétude face à la démocratisation du monde arabe, après la dissolution du régime tunisien

La chute du régime tunisien dirigé par Zine El Abidine Ben Ali peut avoir de graves répercussions, a déclaré le vice premier ministre Israélien Sylvan Shalom.

Dans une entretien accordé à la radio israélienne vendredi soir, Shalom a déclaré qu'il était issu d'une famille d'immigrants Tunisiens.
"Je crains que nous nous trouvions maintenant devant une nouvelle phase très critique dans le monde arabe. En cas d'effondrement du régime tunisien actuel, la sécurité nationale d'Israêl ne seta pas affectée de manière significative dans l'immédiat, a-t-il dit. "Mais nous pouvons cependant supposer que ces développements  constituent un précédent qui pourrait se répéter dans d'autres pays, pouvant affecter directement la stabilité de notre système."

Shalom a ajouté que si les régimes voisins de l'Etat d'Israël devaient être remplacés par des systèmes démocratiques, la sécurité nationale israélienne pourrait être menacée de manière significative. Les nouveaux régimes défendraient ou adopteraient des lignes politiques intrinsèquement opposées à la sécurité nationale d'Israël, a-t-il dit.

Le vice-Premier ministre a indiqué qu'Israël et la plupart des régimes arabes ont un intérêt commun à lutter contre ce qu'il a appelé le "fondamentalisme islamique" et ses organisations "radicales" qui menacent Israël.
La menace, a-t-il ajouté, est ce qui motive en grande partie la coordination directe et indirecte en matière de renseignements entre Israël et les régimes arabes.

Shalom a souligné qu'un monde arabe démocratique ferait cesser cette actuelle allégeance, parce qu'un système démocratique serait gouverné par une population en général opposée à Israël.

samedi 15 janvier 2011

Une vingtaine d'agents du Mossad exfiltrés de Tunisie

Une drôle d'histoire que nous relate le Yediot Aharonot, un journal de l'entité sioniste.
Le Yediot nous parle en effet de l'évacuation hors de Tunisie de vingt ressortissants de l'entité sioniste qui, d'après ce journal, se trouvaient dans ce pays en tant que touristes.
Soit.
Nous savons qu'à aucun moment la sécurité des touristes étrangers n'a été menacée par qui que ce soit en Tunisie, et que c'est seulement par précaution que divers Etats ont procédé au rapatriement de leurs administrés.
Pourtant le Yediot écrit:
Un groupe de 20 Israéliens a été secouru samedi soir en Tunisie, où un soulèvement violent a réussi à renverser le gouvernement.
 La mission compliquée a été orchestrée (sic) par un certain nombre d'administrations israéliennes dont le ministère des affaires étrangères. Les touristes ont d'abord été transférés dans un pays tiers d'où ils doivent se rendre en Israël par avion.
Yossi Levy, porte parole du ministère, a déclaré à propos de cette affaire, "C'est une histoire qui finit bien, mais qui a demandé des efforts pour sauver des vies de la part d'agents du ministère des affaires étrangères et d'autres services."
C'est pas la traversée de la mer Rouge, mais presque!
A mon avis, il s'agissait d'agents secrets comme ceux qui ont assassiné un responsable du Hamas à Dubaï
Un site ultra sioniste nous apporte quelques compléments d'information:  ces touristes avaient en majorité des passeports européens . 
Tout comme les agents du Mossad en action à Dubaï, ce qui explique que la tâche de leur rapatriement n'ait pas été laissée aux pays dont ils détiennent les passeports qui sont sans doute des vrais faux..
Et puis, nous informe ce site ultrasioniste, les Juifs de Tunisie vivent dans l'angoisse! Pour le reste des gens, tout est pourtant absolument normal en Tunisie!
Les juifs ne sortent pas dans les rues ce Chabat et restent calfeutrés et angoissés à la maison (IsraelValley est en contact avec des hommes politiques de Jérusalem qui sont eux-mêmes en relation avec des personnalités de la Communauté juive Tunisienne). Selon le Secrétariat d’Etat Français au Tourisme, “quelque 8.000 Français (selon IsraelValley : dont de nombreux juifs de France) séjournent actuellement en Tunisie”.
 

Après Ben Ali, à qui le tour?

Le mouvement populaire qui s'est soldé par le départ de l'autocrate de Tunis est qualifié, peut-être un peu vite, de révolution (de jasmin).
Il faudrait s'interroger pourtant sur ce qui a réellement poussé M. Ben Ali a quitter précipitamment un pouvoir qu'il venait juste de promettre de quitter en 2014. Seuls les naïfs penseront que le pouvoir et les avantages afférents en termes financiers et autres étaient l'apanage de la famille Ben Ali et du clan de son épouse, les Trabelsi. On disait déjà des choses du même genre pour feu Habib Bourguiba. La première dame ne s'appelait simplement pas Leïla mais Wassila (dont l'arrière petite fille a épousé récemment Eric Besson, ex ministre de l'identité nationale). 
Il convient de noter que ni la police, ni l'armée n'ont manifesté le moindre signe de désobéissance aux ordres donnés par les autorités. C'est donc en laissant un appareil répressif intact et fidèle au régime que M. Ben Ali est parti. Et M. Ben Ali n'est certainement pas parti sous la contrainte populaire mais sans doute celle de son propre camp.
Il y aura certes une ouverture politique en Tunisie, mais de quelle nature et jusqu'où? 
On ne voit plus en ce moment que des citoyens Tunisiens soulagés et  satisfaits du dénouement de la situation dans leur pays. On nous présente des opposants dont l'intégrité ne fait aucun doute, mais que représentent-ils au juste? Et curieusement, on ne nous montre que les opposants présentables", c'est-à-dire qui parlent bien le français, sont vêtus de pied en cap à l'européenne. On ne nous montre par contre jamais "l'épouvantail" islamiste contre lequel le corps de M. Ben Ali était supposé faire rempart. Or, sans dire que cet "épouvantail" est en mesure d'assurer un quelconque leadership en Tunisie, son poids est sans doute bien plus significatif que celui du parti communiste qui a eu l'honneur des antennes de télévision en France.
Beaucoup d'inconnues en fait.

Mais bon, ne boudons pas notre plaisir et souhaitons que d'autres dirigeants aillent rejoindre M. Ben Ali en Arabie Saoudite.
Justement, Angry Arab semble avoir la preuve que MM. Ben Ali et Moubarak se sont promis de se retrouver là bas.

A bientôt en Arabie Saoudite!


vendredi 14 janvier 2011

Une courageuse mère de famille américaine neutralise le terroriste qui préparait une "bombe sale"

Je sais, la grosse information du jour, c'est la fuite de Ben Ali qui a précipitamment quitté le pouvoir et son pays sous la pression populaire mais sans doute aussi celle de ses tuteurs en Occident. Bon débarras et espérons que ce n'est qu'un début.
Je n'ai pas d'infos particulières à ce sujet et ce n'est donc pas de ça que je vais vous parler.
Non, je vais vous parler de la menace terroriste, telle que celle représentée par al Qaïda et ses diverses variantes comme al Qaïda péninsule arabique (islamique) ou al Qaïda Maghreb islamique.
Comment ça, quoi encore?
Vous avez raison, alors parlons d'un autre terrorisme qui est singulièrement présent mais sous documenté et en tous cas jamais présenté comme une menace gravissime si ce n'est globale. On a par exemple signalé l'extrême rareté, voire la quasi inexistence, des attentats commis en Europe par la mouvance dite islamiste. On a rapporté, sur ce blog, des attentats ou des préparatifs d'attaques meurtrières aux Etats Unis qui se sont heurté à une indifférence presque générale. Et d'ailleurs personne n'a eu l'idée de qualifier d'attentat la récente tuerie de Tucson en Arizona. Eh non, ce n'était que l'acte d'un désaxé et donc pas un acte terroriste!
L'affaire qu'évoque l'article que je vous propose montre que non seulement la menace terroriste endogène est une réalité aux Etats Unis, mais qu'elle peut prendre des allures tout à fait spectaculaires et très meurtrières comme on l'avait d'ailleurs déjà vu à Oklahoma City ou avec l'affaire de l'anthrax (jamais élucidée).
Il existe cependant un consensus politique et médiatique pour la minorer ou éviter d'en parler ainsi que le démontre l'article ci-dessous tiré d'un journal local qui a démarré ses investigations à partir d'une information de WikiLeaks. Le monsieur qui est au centre de l'article préparait une "bombe sale", c'est-à-dire une bombe avec des éléments radioactifs mais qui ne tue pas proprement, c'est-à-dire qu'elle ne vaporise ou ne carbonise pas ses victimes.

Après avoir lu l'article, tapez "bombe sale" dans google actualités et examinez les premiers résultats qui apparaissent. Pour moi ça donne:

1 - WikiLeaks: la Syrie veut-elle construire une bombe sale? (sur le site JSS, Je Suis un Salopard, un SS)
2 - La fin du mâle, un texte de fiction sur un blog Mediapart. Le mâle en question qui actionne une bombe sale en plein New York n'est autre qu'un certain Mohamed el Maout (Mohamed la mort)
3 - Yémen: les matières radioactives sans protection, selon WikiLeaks (dépêche AFP).

Les composants d'une 'bombe sale' découverts au domicile d'un homme assassiné
par Walter Griffin, Bangor Daily News (USA) 10 février 2010

BELFAST, Maine - James G. Cummings, dont la police dit qu'il a été tué par arme à feu par son épouse il y a deux mois, disposait dans sa maison d'une cache de substances radioactives  pouvant permettre la fabrication d'une 'bombe sale.'

Selon un rapport du Washington Regional Threat and Analysis Center qui relève du FBI et mis en ligne par Wikileaks, une organisation qui diffuse des documents qui ont fuité, une enquête sur cette affaire a révélé que les substances radioactives avaient été retirées du domicile de Cummings après qu'il ait été tué par balle le 9 décembre.

Le rapport diffusé sur le site internet de WikiLeaks indique que "le 9 décembre 2008, de la littérature [spécialisée, NdT] et des composants de matériel de dissémination radiologique ainsi que des matériaux radioactifs ont été découverts dans la maison d'un habitant décédé du Maine identifié comme étant James Cummings".
La partie où on parle de Cummings peut être lue ici.
Elle indique que quatre bidons d'un gallon [1 gallon = 3,785 litres] contenant du peroxyde d'hydrogène, de l'uranium, du thorium, du lithium sous forme métallique, de la thermite, du béryllium, du bore, de l'oxyde ferreux et du ruban de magnésium ont été découverts dans la maison.

On a également trouvé des documents sue la manière de fabriquer des "bombes sales" et des informations sur le césium-137, le strontium-90 et le strontium-90, des substances radioactives. Le rapport du FBI constatait qu'il existait des preuves reliant James Cummings à des organisations pour la suprématie blanche. Ce qui semblerait confirmer des observations d'artisans locaux qui ont travaillé dans la maison des Cummings et avaient observé qu'il était un admitrateur fervent d'Adolf Hitler et possédait une collection de souvenirs nazis dans toute la maison, y compris un drapeau bien en évidence avec un svastika. Cummings prétendait posséder des couverts et des pièces de l'argenterie personnelle d'Hitler, a déclaré le peintre en bâtiment Mike Robbins quelques jours après l'homicide.

Une demande d'adhésion au mouvement national socialiste renseignée par Cummings a aussi été découverte dans la maison, selon le rapport.

L'épouse de Cummings, Amber B. Cummings, 31 ans, a déclaré aux enquêteurs que son mari parlait de "bombes sales", selon le rapport, et mélangeait des produits chimiques dans l'évier de sa cuisine. Elle aurait dit à la police que Cummings l'a soumise pendant des années à des sévices psychologiquesn physiques et sexxuels. Elle a déclaré aussi que Cummings avait été "très en colère" quand Barack Obama a été élu président.

Une "bombe sale" est un type "d'engin de dispersion radiologique" qui combine un explosif conventionnel comme de la dynamite avec des matériaux radioactfs, selon le site web de l'U.S. Nuclear Regulatory Commission (NRC). "La plupart des engins de dispersion radiologique ne libéreraient pas suffisamment de radiations pour tuer des personnes ou causer de graves maladies," explique la NRC qui ajoute que "une bombe sale n'est absolument pas semblable à une arme nucléaire" parce que ses effets concernent une zone très réduite en comparison d'une explosion nucléaire.
Le rapport observait que "l'uranium, le thorium, le césium-137, le stontium-90 et le cobalt-60 sont des isotopes radioactifs et que 35 % de péroxyde d'hydrogène sont un précurseur nécessaire pour la fabrication d'explosifs à base de péroxyde. Le lithium sous forme métallique, la thermite et l'aluminium sont des matériaux qui servent à accroître la sensibilité et à amplifier les effets des explosifs.
Le rapport indiquait que l'uranium avait été acheté en ligne à une compagnie US qui a été identifiée par l'enquête mais pas dans le rapport.

John Donnelley, un agent de bureau de Boston du FBI, a refusé mardi de s'exprimer sur ce rapport. Donnelly a déclaré que certains rapports du FBI sont fournis aux services judiciaires et en viennent parfois à être diffusés par les media.
"Je ne suis pas disposé à parler de ce sujet," a déclaré Donnelly. "Je n'ai rien à dire."

Le Washington Regional Threat and Analysis Center est un servide de recueil de renseignements affilié aux autorités judiciaires de Washington. Des appels téléphoniques et des courriels adressés mardi à ce service sont restés sans réponse.

La police d'Etat a identifié Amber Cummings comme étant la personne qui a tiré sur James Cummings. Leur fille, âgée de neuf ans était présente le matin du meurtre dans ce que la police a décrit comme étant un homicide lié à la violence domestique.

Amber Cummings, qui se trouve dans la région de Belfast, n'a pas été inculpée dans cette affaire, quoiquele grand jury qui se réunit en ce moment à Waldo County pourrrait examiner ce dossier pendant sa session de cette semaine.
Alors que la police d'Etat a reconnu que Cummings avait été tué par balle, les résultats de l'autopsie ont été mis sous scellés de même que ceux des perquisitions effectuées au domicile des Cummings sur High Street après le meurtre. Les autorités int fouillé la maison pendant plusieurs jours, selon des voisins.

Le lieutenant Gary Wright, qui est à la tête de l'équipe de la brigade criminelle de la police d'Etat du Maine qui travaille sur cette affaire a refus" n'a voulu s'exprimer sur aucun de ses aspects quand nous l'avons contacté mardi.

"Nous ne nous exprimerons sur rien,é a déclaré Wright mardi soir. "Il s'agit d'une enquête pour homicide en cours et nous ne dirons rien. C'est notre politique habituellle."

Stephen McCausland, porte parole du département de la sécurité publique du Maine n'a rien voulu dire non plus sur le rapport. "C'est une enquête en cours sur un homicide," a-t-elle dir mardi soir, "de sorte qu'il n'est pas approprié de confirmer ou démentir des aspects de cette affaire."

Le procureur général adjoint de l'Etat du Maine, William Stokes, a également refusé mardi de s'esprimer sur le rapport.

David Farmer, porte parole du gouverneur John Baldacci, a déclaré mardi que le gouverneur n'avait pas à faire de commentaires sur une enquête en cours. Interrogé sur la copie du rapport du FBI que lui a envoyé le Bangor Daily News, il a dit, "A ce stade, je reste incapable de confirmer l'authenticité des documents que vous nous avez envoyés."

Un porte parole de l'équipe de la sénatrice Susan Collns a déclaré que personne n'était en mesure de commenter le rapport mardi soir.

Des messages téléphoniques laissés au Département de la Sécurité Intérieure restaient sans réponse mardi soir.

Robbins, qui a travaillé pendant un mois dans la maison l'été dernier, décrit Cummings comme une personne colérique qui agressait sa femme verbalement. Il déclare que Cummings semblait à l'aise financièrement et ne travaillait pas.

Robbins explique que Cummings parlait sans cesse de son goût pour les armes à feu et de sa fascination pour Hitler. Il dit que Cummings attrapait vivemement sa femme pour que leur fille soit scolarisée à domicile. Il dit que Cummings était une personnalité à tout contrôler et qu'il voulait connaître tous les faits et gestes de sa femme et de sa fille.

Cummings a grandi en Californie et vécu au Texas avant de s'installer dans le Maine en août 2007. Même si Robbins déclate que Cummings lui a dit avoir constitué son capital dans l'immobilier au texas, il s'avère que la véritable source de sa fortune était un fonds de placement constitué par son père, un riche propriétaire terrien de  Fort Bragg en Caroline du Nord. Une recherche internet sur James B. Cummings Trust montre que son revenu annuel était de dix millions de dollars.

Le rapport des renseignements du FBI a apparemment été divulgué pour la première fois par unattrubuable.com, un magazine en ligne qui traite d'événements d'actualité.

jeudi 13 janvier 2011

Une deuxième bande de voleurs dirigée par un rabbin démantelée!

 Un peu d'actualité légère. Je vous avais parlé de l'arrestation dans l'entité sioniste d'une bande (des Arabes dirigés par un rabbin) qui volait des rouleaux de la Torah dans des synagogues pour les revendre à pris cassés sur le marché de l'occasion
Tenez vous bien, quelques jours après, c'est une deuxième bande dirigée par un autre rabbin qui est tombée! Cette fois, pas de problème pour l'exclusivisme sioniste, tous les délinquants sont de confession juive.

La police arrête le rabbin et la bande de voleurs de rouleaux de la Torah
The Jewish Chronicle (UK) 13 janvier 2011 traduit de l'anglais par Djazaïri

La police espère avoir enrayé l'augmentation du nombre de vols de rouleaux de la Torah dans des synagogues d'Israêl après avoir arrêté deux bandes la semaine dernière.
Dans la plus importante des deux rafles, la police a découvert un exemple inhabituel de coopération judéo-arabe lorrsqu'elle a inculpé trois Arabes à Lod et un rabbin connu de la ville strrictement orthodoxe d'Elad, près de Petah Tikvah, pour le vol de 70 rouleaux de la Torah.

A Jérusalem, trois Juifs ont été arrêtés pour le vol d'une douzaine de rouleaux dans des villages du Neguev et du nord d'Israël. Un des hommes, qui avait dit être en voyage d'affaires et qu'il organiserait un service religieux, - de sorte apparemment à pouvoir regarder à l'intérieur de la synagogue - a été reconnu par des villageois.
Un porte parole de la police a déclaré: "Auparavant, nous étions confrontés à des individus. La nature organisée de ces vols rend plus facile l'arrestation des malfaiteurs."
Un rouleau de la Torah neuf coûte plus de 20 000 euros, les roulaux volés étant cédés à 20 % de cette valeur. La plupart des rouleaux de la Torah sont donnés en mémire d'êtres chers, un vol a donc également un coût émotionnel élevé.
Un rouleau volé l'an dernierdans le village de Menachemia avait été donné par la famille d'Avraham Biton, tué dans la guerr du Yom Kippour [octobre 1973]. Son frère, Amaram Biton avait déclaré: "C'est comme si nos blessures avaient été réouvertes."

mercredi 12 janvier 2011

L'aide sécuritaire française à Tunis devancée par le régime sioniste

 La France désireuse d'aider les autorités d'Alger et de Tunis en matière de gestion sécuritaire a semble-t-il été devancée par le régime sioniste au moins en ce qui concerne le régime tunisien.

Via The Angry Arab, cette vidéo tournée à Sidi Bouzid. Des jeunes examinent des munitions employées par les forces de police. 


On voit d'abord des balles qui n'ont tien de balles à blanc mais qui ressemblent à celles des armes de guerre. On nous montre ensuite une grenade lacrymogène dont les personnes présentes observent qu'elles est fabriquée aux Etats Unis et enfin ce qui ressemble à un autre type de grenade lacrymogène en provenance, nous disent les personnes qui la manipulent, de l'entité sioniste.

A part ça, je crois bien que la révolution est en marche en Tunisie. Le seul moyen pour les Occidentaux de l'éviter est de se débarrasser rapidement du président Ben Ali.

Encore un exemple de racisme halachique politiquement correct

Un autre exemple de racisme juif que vos journaux se garderont peut-être de vous faire connaître. Je crois que Dov Lior s'est déjà illustré pour des propos racistes halachiquement éprouvés, du moins selon sa compréhension des textes religieux du judaïsme.
Ici il fait preuve d'une espèce de syncrétisme scientifico-talmudique d'un genre que n'aurait pas désavoué le IIIème Reich, sous réserve bien sûr , d'en inverser les termes.
Notez bien que ce rabbin parle vraiment d'une transmission génétique des traits négatifs de personnalité dont le sperme juif prémunit, indépendamment de l'existence ou non d'une éducation juive.
Maintenant, si ce rabbin nazi dit vrai, c'est-à-dire qu'une des caractéristiques des gènes non juifs est de transmettre la cruauté, nous tenons peut-être une preuve que les sionistes sont en grande majorité non juifs.

Un rabbin de premier plan déclare que les enfants de père non juif sont cruels et barbares
ABC (Espagne) 12 janvier 2010 traduit de l'espagnol par Djazaïri

Jérusalem, 12 janvier (agence EFE) - Dov Lior, un des principaux rabbins israéliens de la tendance nationaliste religieuse, a demandé aux mères jives de refuser les inséminations artificielles avec du sperme venant de non juifs afin que les enfant n'héritent pas de "caractères génétiques négatifs" comme la cruauté.

"Sefer Hajinuj (une oeuvre anonyme de l'Espagne médiévale qui analyse les 613 préceptes juifs) affirme que les traits de personnalité paterneles se transmettent à l'enfant," a-t-il déclaré pendant une conférence sur la santé féminine donnée récemment à Jérusalem dans une clinique spécialisée dans les problèmes de fertilité.

"Si le père n'est pas juif, quels traits de personnalité peut-il avoir? Un caractère cruel et barbare! Ce ne sont pas les traits qui caracatérisent le peuple d'Israël," a-t-il ajouté.selon un article de l'édition d'aujourd'hui du Yediot Aharonot.
Lior, grand rabbin des colonies juives d'hébron et de Kiriat Arabat, dans la région sud de la Cisjordanie [sous occupation], a demandé aux couples ayant des problèmes de fertilité de recourir à l'adoption afin d'éviter une insémination par laquelle le bébé hérite des "traits génétiques négatives caractéritiques des non juifs."

Les juifs, a-t-il argumenté, reçoivent des gènes de leurs géniteurs les qualités de clémence, de réserve et de charité.
"Une personne née de parents juifs, même sans avoir été éduquée dans la Torah, reçoit ces choses dans le sang, c'est génétique," mais"si le père est un gentil (un non juif), alors l'enfant en sera privé," a-t-il dit.

"J'ai lu aussi dans des livres que parfois les délits, les traits (psychologiques) difficiles, le ressentiment... un enfant qui hérite de ces traits, ce n'est pas une surprise s'il n'a pas les qualités qui caractérisent le peuple d'Israël" a-t-il ajouté.
Le rabbin a critiqué les dons de sperme et l'insémination artificielle en général, considérant qu'ils enfreignaient la loi juive, et il a exhorté les femmes qui congèlent leurs ovules à se marier plus jeunes.

"Notre opinion publique a subi l'influence d'une partie de la culture occidentale selon laquelle la femme, plutôt que de devenir mère, doit obtenir un diplôme de master. Le rôle de la mère, éduquer les enfants, n'est pas moins important qu'un master," a-t-il soutenu.
Lior a aussi critiqué les mères célibataires parce que "un enfant qui nait sans père ne peut pas être normal à 100 %" et le littérature rabbinique définit ces enfants comme des "délinquants et sujets à d'autres phénomèènes négatifs."