lundi 29 novembre 2010

"Luces errantes" une chanson d'ismael Serrano pour Gaza

C'est quoi la différence entre la presse française et la presse d'un pays comparable comme l'Espagne?
La différence est énorme et ne tient pas seulement  à ce que que vérité en deçà des Pyrénées serait erreur au delà. Voyez par exemple comment la presse espagnole rend compte de la journée mondiale de solidarité avec le peuple palestinien, et comparez avec le sort que lui a réservé la presse française.
Vous avez raison, il est impossible de comparer puisque la presse française ne souffle mot de cette journée décidée par l'ONU en 1977.
Ci-dessous, je vous propose une dépêche de l'agence espagnole EFE, reprise par le quotidien Publico comme par d'autres journaux espagnols tout à fait ordinaires, c'est-à-dire non militants.


Avec "Lumières errantes", Ismael Serrano soutient les réfugiés de Gaza
Début de la campagne "Chaîne d'aide humanitaire" pour recueillir des fonds destinés au peuple palestinien
EFE - PUBLICO (Espagne) 29/11/2010 traduit de l'espagnol par Djazaïri

C'est avec la chanson Lumières Errantes (Luces Errantes) que l'auteur compositeur interprète Ismael Serrano a apporté son soutien à la campagne pour aider les enfants réfugiés dans la bande de Gaza que vient de lancer le Comité Espagnol de l'Agence de l'ONU pour les Réfugiés de Palestine (UNRWA).

Pour marquer la journée mondiale de solidarité avec le peuple palestinien, cet organisme de l'ONU a lancé la campagne Chaîne d'Aide Humanitaire avec laquelle elle espère recueillir des fonds par la construction d'une chaîne humaine virtuelle d'aide humanitaire" à laquelle in peut adhérer sur le site www.yotambienmesumo.org.
Luces Errantes raconte la situation qu'affrontent quotidiennement les réfugiés dans cette région. Les bénéfices retirés de la vente de la chanson de Serrano, qui s'est déplacé à Ramallah pour l'enregistrer, iront également à l'amélioration de la santé, de l'éducation et de l'alimentation des enfants réfugiés de Gaza.

La chaîne humaine unit à travers le réseau (internet) des acteurs sociaux en Espagne et en Amérique Latine qui font une contribution économique et deviennent des "convoyeurs de l'aide humanitaire."

L'agence de l'ONU rappelle que dans cette région (Gaza), les jeunes "affrontent des situations très graves comme le conflit armé, la pauvreté, la crise économique et les restrictions de la mobilité de la population."

Les réfugiés de Palestine sont la population qui connaît l'exil depuis le plus longtemps - 61 ans - et près d'un réfugié sur trois dans le monde est palestinien, explique la campagne de l'UNRWA.

A choisir: bombarder l'Iran ou l'entité sioniste?

C'est tout sauf un hasard si la presse insiste sur la teneur des correspondances diplomatiques divulguées par WikiLeaks qui montrent l'extrême animosité de certains gouvernements arabes envers le régime iranien.
Cette animosité n'est pourtant pas un scoop.
Et c'est également tout sauf un hasard si Benjamin Netanyahou, l'actuel chef du gang sioniste "estime que les documents divulgués par WikiLeaks ne nuisent pas" à l'entité sioniste, au contraire.

Ferox a bien remarqué tout ça et nous le synthétise dans une des planches dont il a le secret:



De son côté, Angry Arab nous livre son analyse express mais bien sentie:

Yossi Melman (meilleur ami de l'appareil de renseignement militaire sioniste) croit que les dictateurs Arabes parlent au nom de l'opinion arabe

"Il suffirait de lire les spécialistes et les journalistes qui couvrent le Moyen orient pour voir que tout le monde est d'accord à ce sujet. Tout le monde aimerait voir les Etats Unis bombarder l'Iran." 
Réfléchissons plutôt ainsi: si l'opinion arabe (sunnite et chiite pour ne pas utiliser l'interjection à la mode) était interrogée pour savoir s'il vaut mieux bombarder l'Iran ou Israël, quelle serait ls réponse? Ce que je veux dire c'est: a-t-on besoin d'un expert pour le savoir?

dimanche 28 novembre 2010

Californie: découverte d'un arsenal terroriste chez un citoyen lambda (c'est-à-dire pas Musulman).

Avec la presse, c'est toujours pareil. Il y a ce à quoi elle veut qu'on s'intéresse et puis le reste.
Dans ce à quoi elle veut qu'on s'intéresse, il y a cette affaire du jeune d'origine somalienne à qui la police américaine a instillé l'idée de commettre un attentat le jour de Noël avant de lui fournir tout le matériel (factice) nécessaire pour passer à la pratique.
Ce qui donne un attentat potentiellement monstrueux habilement déjoué par les forces de l'ordre. Et un jeune dont la vie est foutue, sacrifiée sur l'autel de la propagande.

Et puis, disais-je, il y a le reste. On avait eu cette bombe qui avait explosé dans l'indifférence générale devant un supermarché au Texas et maintenant on a cet énorme arsenal découvert par hasard à Escondido, en Californie.
Ce qui n'émeut guère vos journaux. Le site Gizmodo est un des seuls à en parler en langue française.
L'article nomme diverses substances explosives comme l'héxaméthylènetriperoxydiamine, le HTD ou le HMTD stockées dans "une quantité jamais vue auparavant au domicile d’un citoyen lambda".
Ce citoyen lambda ne s'appelle pas Mahmoud ou Rachid, (dans ce cas vous ne pouvez être un citoyen lambda)  mais George Djura Jakubec, un ressortissant Américain d'origine serbe. C'est ce qui explique le ton assez humoristique adopté par l'article de Gizmodo.

Il n'y a pourtant pas de quoi rire puisque les services de police ont suspendu les opérations de fouille dans la maison de Jakubec en raison de la dangerosité extrême de l'arsenal qui s'y trouve. dont, nous dit-on, une substance semblable à celle qui se trouvait dans la semelle piégée de Richard Reid, ou encore dans le slip explosif d'Umar Farouk Abdulmutallab.Outre les substances explosives, la police a constaté la présence de détonateurs, de grenades artisanales et d'armes.

Pourtant, même la presse américaine n'en fait pas un fromage. N'avons-nous pas en effet affaire à un citoyen lambda?
On ne peut que souscrire à ce commentaire d'un lecteur sur le site de Talking Points Memo:
Je me demandais si TPM était au courant ce cette affaire. J'habite à Escondido et je trouve intéressant que Drudge et Fox News n'aient pas sauté à pieds joints sur ce "terroriste présumé"! Mais, sa photo montre un homme blanc qui n'a pas du tout l'air d'un Musulman. Et le seul héros, pour l'instant, est un jardinier Mexicain qui n'a pas d'assurance maladie. Le jardinier a été blessé il y a huit jours. La presse locale a rapporté cette histoire mais sans trop y insister.
 

mercredi 24 novembre 2010

Ma mosquée est bien surveillée

Les communautés musulmanes en Occident ont toujours intéressé les services de renseignement des pays où elles se trouvent, que ces services s'appellent Renseignements Généraux (avant leur fusion avec la DST) en France ou le CSIS au Canada.
L'article que je vous propose porte précisément sur l'espionnage dont fait l'objet la communauté musulmane de Toronto, la métropole économique du Canada. Comme le signale le responsable de la Canadian Arab Federation, ces activités d'espionnage se sont récemment intensifiées. En réalité, ces pratiques qui existent depuis longtemps, notamment en France, n'ont fait que se développer depuis les attentats du 11 septembre 2001 et la hantise du terrorisme "islamique".
Les méthodes utilisées sont tout ce qu'il y  a de classique et passent par la rémunération de personnes qui fréquentent telle ou telle mosquée et à qui on demande de restituer la teneur des propos (éventuellement menaçants) qui ont circulé dans la mosquée, sermon de l'imam compris. Le vivier d'informateurs est classiquement constitué par la frange de la population qui est au chômage ou encore en situation de séjour irrégulier; en France come au Canada, c'est exactement la même chose.
La pérennité du job tenant en partie à l'apport d'informations sulfureuses, il va de soi que les informateurs ont tendance à livrer des informations dignes de rémunération si ce n'est d'intérêt.
Tout Etat a bien entendu le droit de se prémunir contre des menaces venant de l'extérieur comme de l'intérieur, ce qui implique la collecte de renseignements. On peut juste se poser la question des méthodes, car nous sommes là devant une pratique d'espionnage extensive qui considère à priori tels ou tels lieux de culte comme des endroit où seraient susceptibles de s'ourdir des complots. Ainsi, à Toronto, ce n'est pas une mosquée en particulier qui fait l'objet de l'attention des services secrets mais presque toutes. De même, le recours à des informateurs recrutés surtout dans la partie la plus fragilisée de la population cible n'est certainement pas de nature à favoriser un recueil d'informations pertinentes et fiables.
L'ampleur de la menace potentielle attribuée aux communautés s'est accrue, mais la méthodologie d'approche n'a cependant guère évolué, elle s'est simplement généralisée. Appliquée à une autre confession religieuse, elle provoquerait un énorme scandale. Aucun risque de ce genre avec l'Islam.


Les services secrets accusé d'espionner les mosquées de l'agglomération de Toronto
par TOM GODFREY, Toronto Sun (Canada) 21 novembre 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

Dans l'agglomération de Toronto, des dizaines d'informateurs sont payés par les services secrets canadiens pour espionner les mosquées du Grand Toronto, affirme un responsable communautaire arabe bien connu.

Khaled Mouammar, qui préside au niveau national la Canadian Arab Federation, dit avoir reçu au moins une douzaine de plaintes au sujet des espions du Canadian Security Intelligence Service (CSIS) qui ciblent des fidèles et offrent de l'argent en échange d'informations.
Il accuse les agents d'agiter des liasses de billets devant des fidèles qui sont rémunérés pour transmettre des "informations sensibles" obtenues dans des mosquées.

"Il y a des informateurs du CSIS dans toutes les principales mosquées de la région de Toronto," affirme Mouammar. "Il y a des gens dans notre communauté qui sont au chômage et ont besoin de cet argent."
Il affirme que ces informateurs sont payés en argent liquide en fonction du caractère sensible des informations qu'ils apportent à leurs agents traitants, qui sont originaires du Moyen orient et pratiquent l'arabe couramment.
"Les informations qu'ils fournissent conduisent à de nombreuses enquêtes dépourvues de fondement," explique Mouammar. "Des familles ont été ruinées par leurs allégations."

Il affirme que les agents ciblent les érudits Musulmans qui fréquentent les mosquées, les chômeurs ou de jeunes hommes en situation irrégulière.

"On leur donne de l'argent et on les force à ramener des informations," affirme Mouammar. "Ces personnes sont interrogées par les agents deux jours après qu'on ait dit quelque chose dans une mosquée."
Des membres de la Canadian Arab Federation disent qu'on promet à des hommes, qui sont en séjour irrégulier, que leur situation sera régularisée s'ils acceptent de travailler comme espions.
"Cette activité existe depuis un certain temps," affirme Mouammar. "Cette activité s'est considérablement développée depuis quelques mois."

Il considère que l'espionnage du CSIS contre les Arabes a dépassé les bornes et doit être stoppé.
"Les gens ne peuvent pas parler librement à la mosquée et sont réticents à s'exprimer," déclare Mouammar. "Les gens sont préoccupés et inquiets."
Selon lui, les récriminations vont des agents qui viennent interroger des Musulmanes à domicile en l'absence de leur mari parti travailler aux jeunes gens qui sont pressés par les agents de donner des informations sur leurs amis et collègues de travail.
Taher Mufti, porte parole du CSIS, explique que la mission de son service est de prévenir le gouvernement de menaces potentielles pour la sécurité.

"Le CSIS travaille avec diverses communautés du Canada via des programmes de sensibilisation et de liaison," affirme Mufti dans une déclaration. "Nous recevons des informations utiles de la part de toutes les composantes de la socité canadienne."
Mufti ajoute que "le service ne discute pas publiquement de ses activités, de ce qui l'intéresse ou de ses méthodes."

lundi 22 novembre 2010

Une preuve de plus que le lobby sioniste n'existe pas en France

Certains ne comprennent pas que ce qu'on appelle lobby sioniste existe aussi en version française et n'est pas quelque chose de réservé aux Etats Unis.
Pourtant, une actualité toute récente se charge de nous prouver par a + b l''existence et la force du groupe de pression sioniste.

J'avais évoqué sur ce blog une exposition photo sur Gaza présentée au musée d'art moderne de Paris. Le journal La Croix était le seul media écrit "grand public" à en parler ainsi que je l'avais signalé.
Ce journal est encore le seul media "grand public" à répercuter une dépêche AFP faisant état d'une manifestation sioniste aboutissant à la fermeture provisoire de l'exposition.
La dépêche AFP, reproduite ci-dessous, reste fort indulgente à l'égard des gangsters sionistes. Sur le site Europalestine, vous trouverez un compte rendu présentant la réalité brute des actes de ceux qui soutiennent les crimes commis contre la population palestinienne, dont la partie qui vit à Gaza (constituée en très grande majorité de réfugiés en provenance d'autres régions de la Palestine occupée). 
Messieurs les terroristes sionistes, je vous le dis tranquillement: le compte à rebours de votre présence en Palestine a commencé le jour même où vous en avez foulé le sol. Et vous le savez fort bien.

Une exposition du photographe Kai Wiedenhöfer sur des personnes mutilées à Gaza, fermée dimanche en raison d'une manifestation d'un groupe pro-israélien, va rouvrir mardi dans les locaux du musée d'Art moderne de la Ville de Paris, a-t-on appris lundi auprès du musée.
Ouverte le 15 novembre, l'exposition a fermé dimanche en début d'après-midi après l'arrivée d'un groupe qui distribuait des tracts pro-israéliens, selon le musée qui a précisé que le groupe n'avait pas été identifié.
La distribution de tracts a été revendiquée lundi dans un communiqué par le collectif Europe Israël et le site Drzz.fr, qui ont indiqué qu'une trentaine de personnes y avaient participé, dont des militants de la Ligue de défense juive (LDJ).
"Cette action a été organisée par Drzz.fr, Europe Israël, et la LDJ afin de permettre au public, par des photos impossibles à réfuter, de constater qu'il existe une autre facette de Gaza, que l'exposition s'était bien gardée de montrer", selon le communiqué.
L'exposition "Gaza 2010", qui se tient jusqu'au 5 décembre, est réalisée par l'Allemand Kai Wiedenhöfer, lauréat du prix de photojournalisme attribué par Carmignac Gestion.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) s'en est indigné dès son ouverture estimant que le photographe "ne veut pas simplement montrer des victimes d'opérations de guerre comme il y en a malheureusement dans tous les conflits armés. Il fait oeuvre de propagande".
Interrogé par l'AFP, le directeur du musée d'Art moderne de la Ville de Paris, Fabrice Hergott, a répliqué : "Cette exposition ne fait pas partie de la programmation du musée" mais "a lieu dans le cadre d'un contrat de mécénat avec Carmignac Gestion."

dimanche 21 novembre 2010

Le Mossad derrière la mort du député Allemand Uwe Barschel?

Franchement, je ne vois ce qui pourrait amener la presse française à parler de certains sujets susceptibles d'être embarrassants embarrassants pour l'entité sioniste.
Pourtant ces sujets sont abordés en français, mais en Suisse par exemple. Nous  apprenons ainsi par Romandie News et d'autres organes de presse helvètes que le député Allemand, ministre-président chrétien-démocrate du Schlewig-Holstein,  Uwe BARSCHEL, retrouvé mort dans un hôtel à Genève a peut-être bien été assassiné par le Mossad, le service secret sioniste que nous admirons tant en Europe.
Cette thèse avait été formulée en 1994 par Victor Ostrovsky, un ancien du Mossad. et semble être confirmée par les données analysées.

Affaire Barschel: la piste du Mossad refait surface 23 ans après

Vingt-trois ans après le mystérieux décès du dirigeant conservateur allemand Uwe Barschel à Genève, un journal laisse entendre dimanche que les services secrets israéliens seraient responsables de son assassinat. Le "Welt am Sonntag" cite de nouvelles analyses toxicologiques réalisées en Suisse.
Selon le journal, ces analyses confortent les affirmations d'un ancien agent du Mossad, Victor Ostrovsky, qui a détaillé dans un livre publié en 1994 comment M. Barschel aurait été tué. Cet ancien ministre-président chrétien-démocrate du Schlewig-Holstein (nord) avait été retrouvé mort dans un hôtel de Genève le 11 octobre 1987, tout habillé dans une baignoire remplie d'eau.
Les enquêtes officielles n'ont jamais permis de savoir si Uwe Barschel, qui avait ingéré des barbituriques, s'était suicidé ou avait été assassiné. Selon Welt am Sonntag, qui mentionne les recherches du professeur de toxicologie suisse Hans Brandenberger, "le scénario décrit par Ostrovsky correspond de façon étonnante à l'analyse des données".
"Les expertises chimiques laissent penser à un meurtre (...) et du fait de la complexité du mode d'assassinat on ne peut que penser qu'il a été commis par une équipe de professionnels et non pas par une personne seule", selon M. Brandenberger.
Uwe Barschel, âgé à l'époque de 43 ans, avait été contraint d'abandonner quelques semaines avant sa mort son poste de ministre-président après avoir été accusé d'avoir fait espionner son adversaire social-démocrate aux élections dans l'espoir de le salir. Il avait alors menacé de faire des révélations.
L'affaire d'espionnage politique est passée aujourd'hui au second plan, mais la presse a souvent évoqué l'hypothèse d'un contrat non honoré de vente de sous-marins à l'Afrique du Sud.
L'affaire, dans laquelle Israël aurait joué un rôle d'intermédiaire, aurait permis à des partis politiques allemands de toucher des commissions occultes.
(Romandie News ats / 21 novembre 2010)

vendredi 19 novembre 2010

Alerte: graffiti antisémites dans l'Etat qui se dit juif

L'édition francophone du Jerusalem Post nous informe de la découverte de croix gammées sur les murs d'une école maternelle d'une localité dont la population, nous dit wikipedia, est "à 99,99 % d'origine juive". Il importe de signaler ce dernier point parce que l'article du Jerusalem Post, tout en admettant qu'il ne s'agit pas du tout d'une première, évoque comme précédent un incident qui s'était produit dans un quartier judéo-arabe de Jaffa avec la présence, quel heureux hasard de croix gammées et de drapeaux palestiniens. Ce quartier, c'est Ajami où la "justice" sioniste vient d'admettre comme légale la construction de logements strictement réservés aux Juifs.
L'idée est de faire croire que ce sont des Palestiniens qui réalisent ces graffiti. Il n'en est rien et nous savons bien que ce genre de graffiti est une des formes d'expression préférées de ceux qui squattent indûment la Palestine, notamment à Haïfa.


Jerusalem Post  (entité sioniste)19/11/2010
Plusieurs croix gammées ont été tagguées sur les murs d'une école maternelle à Kfar Saba dans la nuit de jeudi à vendredi. Les résidents locaux ont également signalé aux autorités la découverte de nombreux autres graffitis représentant le symbole nazi peints sur plusieurs bâtiments de la région.
Une équipe mandatée par la municipalité de la ville est arrivée sur les lieux pour nettoyer les souillures. La police a ouvert une enquête sur les circonstances de l'incident.
Cet acte de vandalisme contre des propriétés publiques en Israël n'est pas un phénomène nouveau. En avril, la police de Tel Aviv a ouvert une enquête afin de déterminer les responsables du taggage de croix gammées et de drapeaux palestiniens sur une synagogue située à Ajami, un quartier judéo-arabe de Jaffa.

mercredi 17 novembre 2010

La Vallée des Loups: Polat Alemdar venge la flottille pour Gaza

J'ai pas l'impression qu'on en parle en français, alors je me dévoue. La presse anglo-saxonne en parle par contre, du dernier épisode de La Vallée des Loups qui porte sur la Palestine.
Dans cet épisode, Polat Alemdar, le héros des forces spéciales turques a pour mission de venger les victimes du raid sioniste contre la flottille humanitaire qui se dirigeait vers Gaza en mai 2010. On se souvient que neuf humanitaires, (tous Turcs dont un Américano-Turc, ce que le journaliste se garde bien de rappeler dans l'article que je vous propose) avaient été assassinés par les criminels sionistes qui portaient l'uniforme de leur gang.
Vous savourerez au passage la critique ingénue du journaliste qui apparemment n'a jamais vu ni un James Bond, ni aucun film américain de guerre ou d'espionnage. Cependant l'article rend assez bien compte du contenu de la bande annonce que vous pouvez visionner ci-après.
Un film qui risque de sortir discrètement, voire pas du tout en France. 


Le James Bond Turc entre dans des eaux dangereuses pour affronter les commandos Israéliens qui ont attaqué la flottille

Un film dans lequel un héros Turc cherche à venger l'attaque de navires d'aide humanitaire pour Gaza pourrait tendre encore plus les relations entre la Turquie et Israël
par  Ben Child et agences, The Guardian (UK) 16 novembre 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri
  
Il est connu pour être le James Bond Turc, un agent des forces spéciales appremment invincible qui a affronté les ennemis du pays à de nombreuses reprises dans un feuilleton télévisé et des films. Maintenant, Polat Alemdar, vedette de la série La vallée des Loups tourne son attention vers les israéliens.

Le dernier film d'Alemdar, intitulé La Vallée des Loups - Palestine, doit sortir au cinéma le 28 janvier. Il décrit son héros à la rête d'une attaque vengeresse contre les commandos Israéliens impliqués dans le raid du mois de mai contre la flottille de militants qui voguait vers Gaza et qui se solda par la mort de neuf personnes [tous des Turcs dont un Américano-Turc, NdT].

Dans la bande annonce du film, on demande à Alemdar ce qu'il fait en Israël. Il répond qu'il se trouve en fait en Palestine. Ensuite, un Israélien le menace en lui disant: "Vous savez que vous ne sortirez pas de notre terre Promise." Le Turc lui répond: "Je ne sais pas quelle partie de cette terre vous a été promise, mais je vous promets de vous envoyez six pieds dessous."

Israël et la Turquie ont signé un accord militaire en 1996, faisant de la Turquie le plus proche allié de Tel Aviv dans le monde musulman. Depuis lors, cependant, les relations sont devenues de plus en plus tendues en raison de la condamnation publique par la Turquie du traitement des palestiniens par Israël. Au lendemain du raid contre la flottille, elles sont tombées au plus bas.

La Turquie affirme que les relations ne peuvent revenir à la normale tant qu'Israël ne présentera pas des excuses pour l'attaque et n'indemnisera pas les victimes. De son côté, Israël est préoccupée par le rapprochement entre la Turquie et l'Iran.

Les films et le feuilleton la vallée des Loups sont cultes en Turquie, mais ils ont été très critiqués dans ce pays et à l'étranger pour nourrir le nationalisme, le racisme et la violence. Yigal palmor, le ministre Israélien des affaires étrangères a refusé hier de s'exprimer sur la bande annonce de ce film. Israël insiste pour dire que ses commandos ont agi en légitime défense après avoir été attaqués par certains des militants à bord de la flottille. Le mavi Marmara faisait partie d'une mission organisée par le Free Gaza Movement et la Fondation Turque pour les Droits de l'Homme et les Libertés et l'Aide Humanitaire dans le but de briser le blocus israélien contre la bande de gaza.

L'assimilation des Juifs est une menace stratégique!

Le taux de mariages mixtes chez les Juifs dans le monde ne cesse d'augmenter. Une information qui devrait donner à penser que décidément l'antisémitisme recule partout et que les vieux routiers de l'anti-racisme peuvent se dire qu'une affaire est en bonne voie de règlement.
Pourtant non, tout le monde ne se réjouit pas ainsi qu'on le comprend dès le début de la lecture de cet article du Yediot Aharonot qui nous alerte en parlant d'une étude inquiétante.
Inquiétante dans la mesure où ces Juifs mariés hors de leur groupe ethno-religieux tendraient à s'assimiler à la société où ils vivent, un véritable holocauste par le mariage.  Avec à la clef, une réduction, voire une disparition du potentiel migratoire juif  vers l'entité sioniste. Or cette dernière cherche désespérément à attirer des migrants désireux d'effectuer leur prétendu "retour" à Sion.

Le député sioniste Danny Danon qui s'exprime sur les conclusions d'une étude sur les mariages mixtes affirme sans ambages que:
 "La crainte de l'assimilation des Juifs de la diaspora est une menace stratégique pour le maintien de l'existence d'Israël,"
Cette menace stratégique n'a pas seulement trait à l'aspect démographique que nous venons d'évoquer mais surtout à l'avantage politique que représentent bien souvent les communautés juives pour l'Etat sioniste.  Généralement bien représentées dans les associations (communautaires ou non), les partis politiques et la presse de leurs pays respectifs, elles sont en effet un atout stratégique de premier ordre pour l'Etat sioniste, une espèce de garantie que certains Etats n'iront pas trop loin dans le soutien aux Palestiniens et se garderont d'exercer de réelles pressions sur l'Etat voyou.
C'est ce genre de lecture que devrait méditer quelqu'un comme Mme Martine Aubry qui prend position, devant une assemblée communautaire, contre le boycott des produits de l'entité sioniste car il ne faut, dit-elle, pas importer le conflit du Moyen Orient.
Peut-être, mais la France, la Grande Bretagne etc, auraient peut-être dû se garder de régler leurs problèmes avec le judaïsme sur le dos des indigènes de Palestine.


Une étude inquiétante             
Le taux de mariage mixte chez les Juifs de la diaspora atteint un niveau record

Les données présentées par le Centre de recherche et d'Information de la Knesset révèle une accroissement très important du nombre de mariages mixtes dans les communautés juives à l'étranger, avec une augmentation de plus de 200 % ces 50 dernières années.
par Kobi Nahshoni, Yediot Aharonot (entité sioniste) 17 nov. 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

Assimilation – Une nouvelle étude révélée par le Centre de recherche et d'Information de la Knesset montre des taux élevés de mariages mixtes dans les communautés juives de la diaspora.

Pendant ces cinquante dernières années, le taux de mariage mixte chez les Juifs de la diaspora a augmenté de 200 %, en raison principalement d'une faiblesse de l'identité juive.
Ces résultats, issus d'une étude conduite il y a deux ans par le Centre, ont été présentés lundi pendant une audition devant la Commission parlementaire pour l'immigration, l'absorption et les affaires de la diaspora, dirigée par son nouveau président, le député Danny danon (Likoud).
 "La crainte de l'assimilation des Juifs de la diaspora est une menace stratégique pour le maintien de l'existence d'Israël," explique Danon.
Un des résultats les plus surprenants de l'étude montre que les taux de mariages mixtes chez les familles religieuses et non pratiquantes/croyantes (secular) sont presque identiques.

Alors qu'aux Etats Unis, 55 % des Juifs sont mariés à des conjoints non Juifs, les taux de mariages mixtes en Australie, au Canada et en Turquie fluctuent entre 25 % et 30 %.

Un taux de mariage mixte de 35 à 45 % a été observé chez les Juifs de la diaspora en France, en Grande Bretagne et en Amérique Latine.

L'étude révèle des chiffres beaucoup plus élevés en Europe orientale et dans l'ex Union Soviétique, où 65 % des Juifs sont mariés à des non Juifs, la Russie venant en tête de liste avec un taux de 75 % de mariages mixtes.

A l'opposé, le Mexique enregistre le plus faible taux de mariages mixtes avec seulement 15 % de Juifs se mariant hors de leur religion.

L'audition de la commission s'est faite en présence de représentants du Grand Rabbinat, de membres des mouvements du judaïsme réformé et conservateur, ainsi que de représentants de mouvements de jeunesse juifs, l'American Jewish Congress, l'American Jewish Committee et la Zionist Organization

Harry Potter est enterré en Palestine occupée

 Plus exactement à Ramle, près de Lod (ex Lydda, ville où est situé l'aéroport Ben Gourion). La pierre tombale indique qu'il a été tué à Hébron en juillet 1939.
La dépêche de l'Associated Press explique pudiquement que le soldat Britannique Harry Potter est mort lors d'un affrontement avec un groupe armé.
Groupe armé, c'est l'euphémisme de rigueur pour désigner une bande terroriste sioniste. Car en juillet 1939, les Palestiniens étaient déjà désarmés par les autorités britanniques, ce qui n'était pas le cas des terroristes Juifs. Ces derniers n'avaient, à cette date, pas encore décidé d'appliquer un cessez-le-feu afin de ne pas gêner le Royaume Uni dans sa lutte contre l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste. Cessez-le-feu dont le Lehi (groupe Stern) ne sera d'ailleurs jamais partie prenante.
Ce sont maintenant les amis de ceux qui l'ont tué qui se font du fric grâce à cette attraction touristique due à cette homonymie fortuite avec le personnage de fiction bien connu.


La tombe de «Harry Potter» devient un site touristique


Harry Potter est mort... en 1939. Et sa tombe est en train de devenir un site touristique israélien.
Ce Harry Potter là n'était pas un jeune sorcier à lunettes, mais un jeune soldat anglais, enterré dans le cimetière militaire britannique de Ramle dans le centre d'Israël. Il porte seulement le même nom que le personnage inventé par la romancière J.K Rowling et cela suffit à attirer les visiteurs.
La ville de Ramle ne tient pas le compte des touristes attirés par cette curiosité, mais les guides touristiques et la municipalité assurent que la tombe de l'homonyme est devenue un site populaire, surtout pour les touristes israéliens.
«Il n'y a pas de lien avec le Harry Potter que nous connaissons par la littérature, mais le nom fait vendre, le nom fait faire du commerce», explique Ron Peled, un guide touristique qui dit avoir emmené des dizaines de groupes de touristiques sur la tombe de Harry Potter.
Le soldat Harry Potter était né près de Birmingham en Angleterre et s'était engagé en 1938 dans l'armée britannique. Selon le site de son régiment, il est arrivé cette année-là dans la Palestine sous mandat britannique, où il a été tué dans des affrontements avec un groupe armé en 1939. Il avait 18 ans. Sa pierre tombale mentionne, par erreur, qu'il est mort à 19 ans, car il avait menti sur son âge pour pouvoir être enrôlé.
Sa tombe a commencé à intéresser les premiers curieux il y a environ cinq ans, selon la municipalité, et la ville l'a inscrite sur son site touristique au début de l'année.
«C'est une sorte de pèlerinage pour un homme dont le nom sort de l'ordinaire. Si on ne disait pas qu'Harry Potter est enterré ici, personne ne viendrait», reconnaissait récemment Josef Peretz, un visiteur israélien de 76 ans, originaire de Tel Aviv.
La première partie de «Harry Potter and the Deathly Hallows» («Harry Potter et les reliques de la mort»), adaptation au cinéma du dernier tome de la série de romans de J.K. Rowling, sort bientôt au cinéma.

mardi 16 novembre 2010

Ma mosquée est une église, et je peux le prouver!

Après "je ne suis pas Arabe, mais Juif et je peux le prouver", nous avons maintenant "Je construis une église chrétienne et pas une mosquée islamique". Un exemple de l'islamophobie qui a été inoculée à une partie des Américains par des media souvent conservateurs, mais toujours sionistes et bellicistes.
Le pathétique de cette affaire est qu'elle renvoie à l'ignorance de beaucoup d'habitants des USA quant aux éléments architecturaux que peuvent avoir en commun mosquées et églises
.

Protestations en Arizona contre une église parce qu'elle ressemble à une mosquée
par David Edwards, Raw Story (USA) 16 novembre 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

L'islamophobie a peut être franchi un nouveau sommet dans ce pays où des gens condamnent des Chrétiens qu'ils soupçonnent d'être des Musulmans, sans même prendre la peine de se renseigner.

A Phoenix, en Arizona, des habitants ont des craintes au sujet d'une nouvelle église chrétienne qu'ils prennent pour une mosquée islamique.
L'église oecuménique [multidenominational] Lumière du Monde est en construction tout près de la route Interstate 10 et comporte une structure en forme de dôme.
"Dès que la structure caractéristique du dôme a pris forme, les responsables de l'église disent avoir reçu des appels téléphoniques de voisins inquiets qui ont pris par erreur cet édifice pour une mosquée islamique," rapporte KPHO.

"J'ai entendu beaucoup de gens, ils venaient et demandaient, 'Est-ce que c'est un temple musulman?' Non, ce n'en est pas un," a déclaré à KPNX Juan Calixto, un membre de l'église.

"Il es dommage que les gens soient si peu tolérants aux différences qu'ils n'arrivent pas à se rendre compte que ce lieu de culte n'est pas une mosquée," déclare Tayyibah Amatullah qui représente le Council on American-Islamic Relations en Arizona.


Les responsables de l'église ont disposé une banderole pour que les gens sachent qu'ils ne sont pas Musulmans. "Si vous pensez que nous sommes différents, vous faites erreur," lit-on sur la banderole. "Nous édifions une maison de prière chrétienne."

"Nous essayons de faire savoir que nous sommes Chrétiens et que nos églises sont modernes," a déclaré à KPHO Uzieo Martinez, un responsable de l'église.


Les officiels tentent d'éviter le type de réaction brutale dont a fait l'objet le centre islamique de Park 151 prévu près de Ground Zero.

Le centre culturel avait été largement ignoré lorsque le New York Times en avait parlé pour la première fois en décembre 2009.

Mais le projet avait été beaucoup plus remarqué en mai 2010 quand un conseil de quartier avait étudié les plans de construction. Les blogueurs conservateurs Pamela Geller et Robert Spencer  surnommèrent ce projet "la mosquée de Ground Zero, sonnant le départ d'une controverse nationale.

"Mais avec autant de personnalités connues qui vendent des peurs anti-musulmanes infondées à l'opinion, est-il si étonnant que tant d'Américains puissent voir en l'Islam une menace qui plane sur eux?" demande Tanya Somanader du blog de gauche Think Progress.

lundi 15 novembre 2010

Le CRIF s'indigne d'une exposition photo sur Gaza à Paris

Pour l'heure, seul le quotidien La Croix en parle.
Le CRIF, c'est cet organisme communautariste républicain qui organise des soupes populaires  où il invite tout ce la France compte de loqueteux.
Pour remercier, ces loqueteux, pressés de sortir de leur misère ou ne voulant pas retomber dans la marge, montrent qu'ils savent dire non à ceux qui sont victimes d'injustices. Comme vient de le faire Martine Aubry  qui, devant ceux qui viennent de la nourrir, dit non au boycott des produits de l'entité sioniste.
PARIS, 15 nov 2010 (AFP) - Le Crif s'indigne d'une expo photo sur Gaza au musée d'art moderne de Paris
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) s'est indigné lundi d'une exposition du photographe Kai Wiedenhöfer sur des personnes mutilées à Gaza qui se déroule dans les locaux du musée d'Art moderne de la Ville de Paris.
Le musée accueille jusqu'au 5 décembre une exposition "Gaza 2010" réalisée par l'Allemand Kai Wiedenhöfer, lauréat du prix de photojournalisme attribué par Carmignac Gestion.
Le photographe "ne veut pas simplement montrer des victimes d'opérations de guerre comme il y en a malheureusement dans tous les conflits armés. Il fait oeuvre de propagande", écrit le Crif dans un communiqué.
"Il veut ignorer que de nombreux Israéliens aussi ont été victimes et marqués à vie par des attentats dont la plus grande partie a été organisée par le Hamas (...)", poursuit l'organisation.
"Cette focalisation contre Israël est un acte de militantisme politique que ne devrait pas accepter le musée d'Art moderne de Paris, qui est sous la responsabilité de la Ville de Paris", considère le Crif.
"Nous sommes surpris que le musée d'Art moderne de Paris puisse abriter une exposition aussi politique que celle-là alors que ce n'est pas forcément sa vocation", a répondu Marc Knobel, chercheur au Crif, interrogé par l'AFP.
Il souligne que le Crif n'a pas pour habitude de dénoncer des expositions. "C'est un peu une première", selon M. Knobel. "Nous n'appelons pas pour autant à la censure de cette exposition", a-t-il ajouté.
Interrogé par l'AFP, le directeur du musée d'Art moderne de la Ville de Paris, Fabrice Hergott, a répliqué : "cette exposition ne fait pas partie de la programmation du musée".
Elle a lieu dans le cadre d'un contrat de mécénat avec Carmignac Gestion. Mécène du musée, cette société de gestion d'actifs dispose d'une salle pendant un mois pour présenter les travaux du photographe primé, a dit M. Hergott.
"Nous n'intervenons pas sur le contenu", a dit M. Hergott qui reconnaît que les photos sont "dures".
Un avertissement à l'entrée prévient déjà que l'exposition peut choquer un public sensible, dit-il.
"Nous allons peut-être multiplier les avertissements, en soulignant qu'il s'agit d'un prix de journalisme accueilli par le musée dans ses murs", a ajouté M. Hergott.
Le prix créé par Edouard Carmignac en 2009 consiste à financer un reportage sur un thème donné, en prise directe avec l'actualité. La bourse est de 50.000 euros. Le laurat se voit offrir une exposition et un livre, édité chez Steidl.
Le jury 2009, présidé par le photographe William Klein, était composé de personnalités reconnues du monde de la photo.

dimanche 14 novembre 2010

Je ne suis pas arabe, je suis juif. Et je le prouve!

C'est apparemment un big souci pour les autorités de l'entité sioniste. 
Et dont parle un article amusant de Haaretz, un journal de l'entité sioniste qui évoque le sentiment d'infériorité des Juifs d'origine arabe dans le squat sioniste où les Ashkénazes (Juifs d'Europe orientale) dominent culturellement, politiquement et économiquement.

L'entrée choisie par le journaliste est celle du problème que posent certains patronymes portés indifféremment par des Palestiniens ou par des Juifs 'Mizrahim ', (de Misr=Egypte) un terme sans doute peu approprié pour désigner l'ensemble des Juifs des pays arabes. 

Annie, une lectrice attentive, me signale que mizrahim veut dire orientaux en hébreu et  non égyptiens. Je la remercie de cette rectification.
Cette proximité ou identité des patronymes est effectivement source de confusion, renforcée par les caractéristiques physiques des Mizrahim, souvent très proches ou semblables à celles des autres Arabes. Je dois dire que cet article me parle tout à fait personnellement car aujourd'hui encore on me prend souvent pour un Juif d'Afrique du Nord, du fait d'une part que mon patronyme est tout à fait commun chez les Juifs du Maghreb, que mon apparence physique me situe quelque part entre Gad el Maleh et Patrick Bruel d'autre part et que, pour finir mon prénom tout en étant typiquement nord africain est  assez peu connu.

Je rassure mes lecteurs Juifs aussi bien que les antisémites : le fait d'être tantôt pris pour un Juif ne m'a jamais offusqué ou contrarié.

Ce n'est apparemment pas le cas de tout le monde…

 
La décision de Carmel Shama d'ajouter un appendice à son nom est un exemple flagrant de la manière dont le 'sionisme ashkénaze', venu d'Europe, a corrompu les esprits des Juifs 'Mizrahi'.

par Salman Masalha, Haaretz (entité sioniste) 14 novembre 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri


Carmel Shama en avait marre, alors ce parlementaire a décidé qu'il était temps de renouer avec ses racines ethniques. Pour répondre à toutes les confusions autour de son identité, il a demandé au ministère de l'intérieur l'ajout d'un appendice à son patronyme afin de devenir officiellement le député « Shama-Hacohen. »

Beaucoup de gens le prenaient par erreur pur un Druze. En fait, alors qu'il visitait Auschwitz, des députés l'avaient complimenté pour sa manifestation de « solidarité avec le peuple juif. » On lui a aussi fréquemment demandé de donner son avis sur des « affaires arabes en tant que membre de cette communauté.» Apparemment, c'était un peu trop à gérer pour lui.

C'est là un exemple flagrant de la manière dont le "sionisme ashkénaze" européen a corrompu les esprits de ceux qu'on qualifie de « membres du groupe Mizrahi, » originaires d'Afrique du Nord et du Moyen Orient.

Il convient de signaler que la raison première pour laquelle les Israéliens devaient mentionner leurs identités nationales ethno-religieuses sur les documents officiels était de permettre aux institutions ashkénazes de distinguer entre Juifs et Arabes, dès lors que de nombreux Juifs venaient de pays arabes et avaient des noms arabes. Au début, seules deux catégories apparaissaient : Juifs et Arabes. Dans une étape ultérieure, « Druze » sera ajouté comme catégorie distincte.

Comme le ministre de l'intérieur Eli Yishal a refuse d'appliquer un arrêt de la Haute Cour décidant d'inclure les Israéliens qui se sont convertis auprès du judaïsme réformé dans la catégorie des Juifs, la mention de la nationalité n'apparaît plus ces dernières années que comme une série d'astérisques sur les cartes d'identité. Mais d'autres marqueurs identitaires qui distinguent entre « Juifs » et Arabes subsistent.

Prenez, par exemple, un nom comme "Yosef Hadad" En se basant seulement sur le nom, il est impossible de savoir si celui qui porte ce nom est un Arabe ou un Juif. Des policiers entraînés, par contre, peuvent situer immédiatement la différence. Pour promouvoir l'objectif « digne d'intérêt » de séparer citoyens Juifs et Arabes, des officiels du ministère de l'intérieur ont voulu supprimer l'obligation de noter le nom du « grand père Juif. » En supposant donc que ce Yosef Hadad est Juif, le nom de son grand-père ne figurera pas sur sa carte d'identité. Mais s'il est Arabe, le nom de son grand père sera affiché fièrement. N'est-ce pas une assez élégante forme d'apartheid dans l'identification ?

Les années passant, les tensions nationalités ont incité de nombreux "Juifs Arabes" à essayer de s'éloigner de leur identité ethnique. Mais comment le pourraient-ils alors que leur apparence, leurs goûts musicaux et alimentaires et leurs styles de vie sont si proches du milieu culturel d'où ils sont venus ?

La seule manière pour eux de consommer la rupture a été d'adopter des signes ostensibles de l'identité religieuse juive, les kipas et les étoiles de David autour du cou en premier lieu. En fait, la mesure dans laquelle des étoiles de David pendent à leurs cous et des kipas couvrent leurs têtes, correspond directement à leur niveau de déni de leur appartenance ethno-religieuse arabe. L'expression la plus grotesque d'un tel déni, ce sont les chapeaux et les vêtements hassidiques portés par les membres du Shas.
Pour le dire autrement, un chapeau brûle sur la tête de chaque négateur de soi.

La séparation ethnique a été, et reste bien vivante chez les citoyens de ce pays. Le député Shama-Hacohen peut estimer s'en tirer à bon compte. Nous pouvons même profiter de l'occasion pour lui faire cadeau de deus députés Druzes, les députés Ayoob Kara (Likoud) et Hamad Amar (Yisrael Beiteinu) – qui à eux deux semblent encore plus extrémistes qu'Avigdor Lieberman et le rabbin Eliezer Sach pris ensemble. En fait, s'ils mettaient « Hacohen » à côte de leurs patronymes, ils feraient d'une pierre deux coups : premièrement, ils ne feraient plus honte aux Druzes ; deuxièmement, leur changement de nom rendrait fou le député Shama-Cohen.

samedi 13 novembre 2010

Les génies sionistes, mythe et réalité


Note liminaire: c'est le blog d'Angry Arab qui m'a donné l'idée de creuser ce sujet.

On le sait, les Palestiniens luttent pour le recouvrement de leurs droits sur la patrie dont ils ont été privés par le colonialisme sioniste.
Cette lutte prend bien sûr la forme de confrontations militaires, ou plutôt de lutte armée (nous avons en effet une bande de voyous surarmée contre un peuple armé de bric et de broc) mais pas seulement. Car l'affrontement avec le sionisme donne lieu également à un combat où face à la vérité du bon droit du peuple palestinien, le sionisme oppose sa hasbara, pédagogie du mensonge.
Le premier axiome de la hasbara est bien sûr le mensonge du prétendu retour des Juifs dans le terre qui leur a été promise par Dieu. C'est à cet acte de propriété biblique que les démocrates ,parfois laïques, des démocraties occidentales se réfèrent quand ils évoquent le caractère compliqué d'un conflit de nature religieuse.
Le conflit n'est cependant pas religieux mais tout simplement de nature coloniale.
Un autre argument de la hasbara est celui du caractère démocratique de l'Etat sioniste. Ce à quoi on peut rétorquer que les victimes sont indifférentes au fait que les délinquants qui les agressent décident démocratiquement des forfaits à commettre. C'est même un argument qu'ils devraient mettre en sourdine pour quand arrivera le moment de régler les comptes des criminels.
La hasbara possède cependant d'autres arguments qu'elle assène à qui veut bien les entendre. Ces arguments sont en réalité les mêmes que ceux qu'ont employé tous les systèmes colonialistes: nous apportons et nous incarnons le progrès technique et scientifique, bref la civilisation. Sont cités en exemple les prix Nobel originaires de l'entité sioniste, les prouesses de telle grande  entreprise pharmaceutique dont je tairai le nom (connue aussi cependant pour ses multiples escroqueries) etc.
Pour résumer, entre autres miracles, l'entité sioniste est aussi une pépinière de génies.
Le hic, c'est que la réalité des chiffres vient quelque peu battre en brèche ces épanchements auto-satisfaits.

Ainsi, l'observatoire mondial des brevets a effectué un travail statistique qui permet de connaître le nombre de brevets déposés par des résidents d'un pays, rapporté aux dépenses de recherche et développement.

A l'intérieur de l'échantillon de 44 pays présentés sur le graphique, on constate que cinq pays sont largement en tête, c'est-à-dire que leurs dépenses sont les plus productives: la Corée du Sud, la Russie, le Japon, la Chine et la Nouvelle Zélande. La France se situe en milieu de classement, entre la Norvège et l'Autriche, tandis que le pays des génies, alias l'entité sioniste ferme la marche.

La table A3 qui clôture la page web de l'observatoire nous donne des indications chiffrées: l'entité sioniste dépose 0,04 brevet par million de dollars dépensé  en recherche et développement (R&D Expenditures) contre 0,40 pour l'Inde,  0,51 pour l'Algérie ou 3,24 pour la Jamaïque. Rapporté au Produit Intérieur Brut (GDP), le taux de dépôt de brevets dans l'entité sioniste reste inférieur à celui de la Jamaïque ou à celui de la Syrie, et fort éloigné de ce qu'il est en France ou au Royaume Uni.
Il est bien cher, le petit génie sioniste! (ça fait rien, ce sont les USA et l'Allemagne qui règlent la facture!)

Table A3: taux de dépôt de brevets par des résidents, 2006
Name
Resident Patent Filings per Million population
Resident Patent Filings per $Billion GDP
Resident Patent Filings per $Million R&D Expenditures
Algeria
1.74
0.78
0.51
Armenia
63.85
14.41
11.24
Australia
138.25
4.81
0.29
Austria
275.61
8.44
0.40
Bahamas
244.54


Bangladesh
0.15
0.13

Belarus
122.27
63.91
12.34
Belgium
46.73
1.56
0.09
Belize
3.36


Bosnie
14.07
2.21

Brazil
20.19
3.30
0.52
Bulgaria
31.56
3.89
0.87
Canada
169.61
5.00
0.30
Chile
17.69
1.77
0.33
China
93.24
23.65
2.44
Croatia
71.43
6.06
0.56
Cyprus
28.74


Czech Republic
62.73
3.11
0.32
Denmark
276.87
8.90
0.38
Estonia
26.84
1.76
0.24
Finland
345.57
11.20
0.35
France
238.03
8.34
0.41
Georgia
53.20
18.16
9.60
Germany
582.59
19.41
0.82
Greece
50.03
1.92
0.35
Guatemala
2.17
1.20

Hong Kong, China
24.53
0.57
0.09
Hungary
71.40
5.61
0.66
Iceland
150.52
5.66
0.22
India
4.07
2.12
0.40
Indonesia
1.26
0.57

Ireland
199.08
5.97
0.56
Israel
36.51
1.66
0.04
Jamaica
7.88
2.23
3.24
Japan
2,720.65
86.53
2.64
Kazakhstan
93.61
16.62
8.77
Kenya
1.08


Latvia
49.85
4.31
1.23
Lithuania
19.14
1.33
0.21
Luxembourg
56.27
0.88
0.06
Madagascar
0.21
0.36
0.17
Mexico
5.51
0.65
0.18
Mongolia
39.85
22.83
8.03
Morocco
5.84
1.53

Netherlands
132.43
4.24
0.25
New Zealand
521.89
25.60
2.19
Norway
247.43
5.95
0.41
Peru
1.37
0.23
0.18
Philippines
2.73
1.06

Poland
56.60
4.27
0.99
Portugal
17.38
1.00
0.13
Republic of Korea
2,591.51
121.56
5.60
Russian Federation
195.86
32.45
3.38
Saudi Arabia
5.03
0.32

Singapore
142.49
3.07
0.17
Slovakia
35.84
2.49
0.59
Slovenia
143.67
7.81
0.60
Spain
71.44
3.08
0.31
Sweden
270.40
8.61
0.25
Switzerland
233.82
6.74
0.24
Syrie
6.36
2.01

Tajikistan
3.91
6.85
10.52
Thailand
14.14
2.07
0.95
Turkey
14.70
6.05
1.02
Ukraine
74.60
21.76
2.33
United Kingdom
289.66
10.13
0.61
USA
741.78
19.60
0.78
Uzbekistan
12.17
85.87

Viet Nam
2.18
1.27