vendredi 30 juillet 2010

A Gaza, il y a aussi des artistes

Les sionistes ont su se gagner "l'amitié" des puissants de ce monde, se garantissant ainsi l'impunité pour tous leurs agissements et crimes. La cause palestinienne de son côté se contente d'avoir un soutien de plus en plus large auprès des opinions publiques. Certes, ce ne sont pas les opinions publiques qui votent à l'ONU et , surtout, qui disposent de ce fameux droit de veto dont les sionistes bénéficient presque à  volonté.
Il n'empêche que les gouvernements ne pourront pas continuellement faire comme si l'entité sioniste était un pays normal, se comportant normalement. Tout doucement, en s'empêtrant parfois dans des contradictions, les gouvernants commencent cependant à se mettre à l'unisson de leurs opinions ainsi qu'en témoignent les récents propos du premier ministre Britannique David Cameron sur la situation à Gaza.
Cet élan de l'opinion en faveur de la cause palestinienne est accompagné et stimulé par des organisations solidaires qui font un travail remarquable ainsi qu'on peut le voir avec cette association anglaise nommée Friends of Yibna qui vient de donner le coup d'envoi d'une exposition d'oeuvres d'artistes palestiniens qui doit tourner sur l'ensemble du territoire britannique. Il s'agit d'une première dans tous les sens du terme.
Si la présence de deux rabbins (de Naturei karta, apparemment) à l'inauguration de la première exposition à Islington est nettement signalée dans l'article que je vous propose, il ne doit échapper à personne non plus que l'organisatrice même de l'exposition, Yael Kahn est sans doute juive elle aussi.



Des rabbins arborent des badges "Palestine libre" à l'exposition des artistes peintres de Gaza
par Peter GRUNER, Islington Tribune (UK) 31 juillet 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri


Deux rabbins hassidiques arborant des badges "Palestine libre" figuraient parmi les visiteurs à l'inauguration lundi à Islington d'une remarquable exposition de peintures sorties clandestinement de Gaza ravagée par la duerre

Eleazer Hochhauser et Abraham Rosenberger, membres d'une communauté juive orthodoxe de Stamford Hill, ont rejoint Jeremy Corbin, député travailliste d'Islington Nord et la présidente du conseil municipal Catherine West pour l'événement qui a attiré un nombreux public. L'exposition se tiendra jusqu'à la fin du mois dans le hall du conseil municipal d'Islington, juste à côté de la mairie dans Upper Street.

Le rabbin Hochauser a déclaré: "C'est une exposition très émouvante. Les peintures sont vives et décrivent la manière terrible dont les Palestiniens de Gaza sont traités par les Israéliens. Nous voulons montrer notre solidarité avec les Palestiniens en ce moment difficile.

"Les sionistes Israéliens peuvent croire qu'ils parlent au nom du peuple juif dans le monde entier. Ils ne parlent certainement pas en notre nom."

Plus de quarante expositions sont programmées pour la première fois en Grande Bretagne par un nouveau ollectif de 10 artistes Palestiniens, en majorité des femmes, qui traitent de la guerre.

Les oeuvres décrivent les bombardements israéliens sur Gaza l'an dernie qui ont causé la mort de 1 400 personnes, dont 400 enfants. Certaines des toiles, qui montrent les visages hagards et épouvantés de Palestiniens, ont dû être sorties clandestinement de cette région assiégée.

Autre invitée à cet événement, Alex Harrisson a évoqué comment elle s'est associée à la récente Flottille pour la Liberté de Gaza avec l'objectif de faire sortir d'autres oeuvres d'art palestiniennes. Les bateaux avaient été interceptés en haute mer et neux participants Turcs avaient été tués par les forces israéliennes.

"J'aimerais beaucoup rencontrer ces artistes mais, malgré plusieurs tentatives, je n'ai jamais pu entrer dans Gaza," a-t-elle ajouté. "Mais les peintures montrent la résilience et la résistance de l'esprit humain."

La conseillère West a dit être fière qu'Islington soit la première municipalité à offrir un espace à l'exposition avant son départ pour une tournée nationale.

"Cela reflète les préoccupations de beaucoup de nos concitoyens par rapport à Gaza," a-t-elle dit. "Je crois que l'art a un potentiel énorme pour aider à résoudre nombre de nos difficultés politiques."

L'exposition est organisée par Islington Friends of Yibna, une organisation d'aide et d'amitié avec un camp de réfugiés de ce nom à Rafah, près de la frontière avec l'Egypte.

M. Corbyn, le mécène de l'organisation, explique que malgré les bombardements de l'an dernier, les pénuries et la pauvreté généralisée, l'art parvient à survivre.

Il ajoute: "Ces peintures montrent souvent des images dérangeantes de la vie sous occupation. En mettant en place cette exposition, nous montrons de la solidarité envers les Palestiniens."

Yael Kahn, présidente de Friends of Yibna qui a organisé l'exposition, explique espérer qu'elle rappellera à l'opinion les effroyables souffrances qu'ndure encore Gaza.

Est-elle assez juive pour se marier selon les critères de Moïse?

Chers amis sionistes, vous avez peut-être là une occasion unique de manifester votre solidarité. Car enfin, cette petite fille de Nahum Sokolow, un dirigeant sioniste qui a fait sa "montée" dans l'entité sioniste vient d'être sommée un peu brutalement de redescendre sur terre. En effet, alors qu'elle voulait épouser en justes noces un de ses coreligionnaires, voilà-t-y pas que le rabbinat lui conteste son appartenance au peuple élu.
Et pourquoi? Parce qu'elle ne fait pas shabbat? Parce qu'elle ne respecte pas la casherout?
Point du tout. C'est seulement qu'elle est incapable de prouver qu'elle est de sang juif depuis quatre générations en ligne maternelle. Il lui manque des papiers! Tout comme au sujet de Sa Majesté que j'évoquais dans un post précédent.
Comme elle dit, elle est pourtant assez juive pour subir la haine du monde entier ou presque. Pauvre petite malheureuse qui croyait avoir enfin trouvé la tranquillité d'esprit dans l'Etat réservé au peuple élu! Il va falloir qu'elle aille se marier à Chypre, chez les Goyim qu'elle a pourtant fuis!
J'ai peut-être un petit truc pour vous aider à l'aider. Ce truc, c'est iGENEA qui propose des analyses ADN pour savoir si on est juif. Dommage, mais le rabais pour le test « starter combiné » s'arrête le 31 juillet. Dommage, moi qui pensais m'offrir aussi ce petit cadeau. Après tout, j'appartiens peut-être, à l'insu de mon plein gré, au peuple élu.
 
Après s'être entendue dire qu'elle devait prouver le caractère juif de son ascendance maternelle sur quatre générations, Hillary Rubin s'interroge sur sa décision de s'installer en Israël
par Raphael Ahren, Haaretz (Sionistan) 30 juillet 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri
 
Hillary Rubin pensait vivre le rêve de ses ancêtres quand elle prit la décision de s'installer en Israël en 2006. Elle dit maintenant qu'elle est obligée de quitter le pays pour réaliser son propre rêve - se marier.

"Le sionisme fait partie de ma famille," déclare cette native de Detroit qui ajoute que l'oncle de son grand-père était le dirigeant sioniste Nahum Sokolow.

Mais après avoir déposé une demande pour se marier et s'être entendue dire qu'elle devait prouver le caractère juif de son lignage maternel sur quatre générations, elle se demande si elle a pris la bonne décision d'immigrer dans un Etat juif qui doute de sa judéité.
 
"Je suis furieuse contre ce pays en ce moment," a déclaré cette semaine l'étudiante en relations internationales âgée de 29 ans à Anglo File. "Je suis l'arrière petite nièce d'un éminent sioniste et je continue à soutenir ce pays, mais ça m'a vraiment frustrée et j'arrive complètement à comprendre pourquoi beaucoup de mes amis Anglos [juifs originaires de pays anglophones] quittent ce pays."
 
Rubin, qui a été élevée dans une famille juive conservatrice, a présenté des lettres de quatre rabbins conservateurs et d'un rabbin hassidique qui attestent qu'elle est juive. Mais le rabbinat de Herzliya affirme que les lettres ne suffisent pas et lui ont demandé de présenter des ketubot, ou contrats de mariage religieux, ainsi que des actes de naissance ou de décès de sa mère, sa grand-mère, son arrière grand-mère et son arrière arrière grand-mère.

"On m'a fait bien comprendre que sans ketubot et sans actes de naissance depuis quatre générations, il faudra que j'aille au Beit Din [tribunal rabbinique]," a déclaré cette semaine Rubin à Anglo File. "Je lui ai dit et redit [au rabbinat] que mes grands parents étaient des survivants de l'holocauste [c'est pourquoi leurs ketubot ont disparu] et il [le rabbinat] m'a dit que ce n'était pas son problème."
 
Le rabbinat de Herzliya a répondu qu'il observait strictement les critères "de Moïse et d'Israël" pour déterminer la religion de quelqu'un.
 
Le mariage civil n'existe pas en Israël, ce qui contraint les couples à passer soit par un rabbinat local, soit à se marier à l'étranger. Le grand rabbinat a récemment adopté des règles nouvelles qui envoient directement les candidats au mariage dont les parents ne se sont pas mariés en Israël vers un tribunal rabbinique local pour déterminer s'ils sont réellement juifs.
 
Les nouvelles procédures ne précisent pas quels documents sont requis pour déterminer de façon concluante la judéité d'une personne. Il est probable que les attestations de Rubin ne se sont pas avérées suffisantes pour ces procédures, selon un rabbin qui connaît le fonctionnement du système.
 
Rubin craint qu'un tribunal rabbinique puisse la déclarer non juive et elle a donc décidé de se marier sans la bénédiction du rabbinat. Au lieu de quoi, Rubin et Craig Glaser, son fiancé originaire de Johannesburg, se marieront dans deux semaines au cours d'une cérémonie conservatrice dans un moshav e la région de Sharon. Dans la mesure où les mariages du judaïsme conservateur ne sont pas reconnus par l'Etat, ils prévoient d'aller un où deux jours à Chypre pour se marier civilement.- une option à laquelle recourent de nombreux couples Israéliens, incapables de satisfaire, ou ne le voulant pas, aux exigences du rabbinat.

En fait, le tribunal rabbinique ne déclare pas une personne non juive sans avoir la preuve de son appartenance à une autre religion, mais Rubin courrait quand même le risque de se retrouver dans la situation de ne pas être officiellement juive selon les critères de l'Etat si elle devait se tourner vers eux.
 
"A ce stade, je n'ai plus du tout envie de jouer selon leurs règles. Je veux combattre ce qu'ils font," déclare Rubin qui observe le Sabbat et la cacherout.
 
Quand Anglo File a appelé le service des mariages au rabbinat cette semaine, un homme qui affirmait en être le directeur mais a refusé de donner son nom, a dit se souvenir du cas. Il a expliqué que le couple a été adressé au tribunal rabbinique de Tel Aviv pour vérification de leur judéité et qu'en l'attente, il ne pouvait pas leur permettre de se marier. Quand il a appris qu'ils avaient décidé de se marier à Chypre pour éviter le tribunal rabbinique, il a dit nonchalamment: "Tant mieux pour eux. Nous marions seulement les gens conformément à la loi de Moïse et d'Israël."
 
Rubin et son fiancé - dont les papiers ont été acceptés par le rabbinat comme preuve valable de sa judéité - n'ont même pas essayé de convaincre le tribunal rabbinique qu'elle est juive. "Je ne peux pas leur fournir les documents qu'ils demandent. Je suis la petite fille de quatre survivants de l'holocauste, Les documents que les grands parents ont pu avoir venant de leurs familles, nous ne les avons plus... Qui possède un acte de décès de quelqu'un qui a été tué dans une chambre à gaz? Ces choses sont frustrantes parce que mes grands parents ont été persécutés parce qu'ils étaient juifs, et ici on me dit que je ne suis pas exactement juive."
 
Elle est également inquiète du risque de ne pas être déclarée juive parce que ses parents sont divorcés et qu'elle ne peut plus produire leur ketuba. Les faits que le divorce de ses parents a été prononcé par un rabbin conservateur et que sa mère s'est depuis remariée avec un catholique amèneront encore plus les rabbins à lui refuser leur approbation officielle, dit-elle.
 
Le jeune couple pense que les conséquences de passer par le tribunal rabbinique seront "bien pires" que s'il n'y va pas du tout.
 
"C'est comme si un jour, vous vous réveillez et vous n'êtes plus juive dans l'Etat juif mais qu'hors d'Israël vous restez suffisamment juive pour être détestée par la plupart des gens," explique Rubin.
"C'est une sensation bizarre. Il est déjà assez difficile de saisir l'idée que votre judaïsme puisse n'être pas valable mais s'entendre ensuite dire que vous n'êtes pas réellement juive selon l'Etat juif - c'est de l'ostracisme.

lundi 26 juillet 2010

Un juif nommé Adolf Hitler

Juste une observation par rapport au contenu de cet article. La Roumanie de Ion Antonescu figurait effectivement parmi les alliés de l'Allemagne nazie et à ce titre, elle a participé à la persécution des juifs. Il convient d'observer cependant que cette persécution excluait les juifs disposant de la nationalité roumaine.
Notez  sur la pierre tombale: Hittler et non Hitler. Il s'agit de variantes du même patronyme.

Bucarest se souvient de l'histoire d'un juif nommé Adolf Hitler
El Periodico (Espagne) 24 juillet 2010 traduit de l'espagnol par Djazaïri



Bucarest - "Ici reposent les restes d'ADOLF HITLER. Décédé le 26 octobre 1892 à l'âge de 60 ans. Priez pour son âme," peut-on lire en roumain et en hébreu sur une tombe du cimetière juif Filantropia de Bucarest en Roumanie. Le chroniqueur de la communauté juive roumaine, Marius Mircu, retrace dans son livre "Filantropia, un cimetière plein de vie", l'histoire de ce chapelier qui a eu la malchance de partager les mêmes nom et prénom que l'Adolf Hitler allemand qui bouleversera l'Europe dans les années 1940 avec la seconde guerre mondiale et sa politique nazie d'extermination.
Mircu a eu la surprise découvrir la tombe du Hitler roumain et, intrigué par la coïncidence digne de l'humour noir le plus irrévérencieux, a fait des recherches dans les archives de la ville. Il a appris ainsi que l'Adolf Hitler de Bucarest avait un atelier et un magasin de chapeaux dans la rue Royale.

Le chapelier Hitler est décédé avant que le nazisme ne s'abatte sur le continent européen, mais avoir le même nom que Hitler pertutbera la paix de sa mémoire pendant des décennies.

Tombe détruite

En pleine seconde guerre mondiale, un employé du cimetière remarqua par hasard l'inscription sur la tombe d'Hitler. A l'époque, la Roumanie de Ion Antonescu était alliée avec l'Allemagne et participait à la politique de persécution des juifs impulsée par le Führer. La communauté juive fut ainsi dépouillée de ses droits civilques et brutalement assassinée.

Dans ce climat de terreur, raconte Mircu, cette découverte provoqua une grande nervosité chez ceux qui connaissaient l'existence de cerre tombe, qui se hâtèrent de supprimer le texte en roumain avec le nom d'Hitler par crainte que les autorités pro nazies le considèrent comme une provocation.

La restauration

Il aura fallu quarante ans pour que le souvenir du Hitler juif puisse avoir de nouveau l'honneur d'être vu de tous. "La réparation dut effectuée en 1987, sur l'initiative du grand rabbin Moses Rozen," raconte l'ingénieur juif Iosif Colnareanu qui a travaillé avec l'équipe qui a reconstruit le monument. "Ce fut un acte de justice parce que cet homme n'était en rien coupable d'avoir le nom qu'il avait," se souvient-il.

"le monument (funéraire) a été reconstruit exactement tel qu'il était, mais dans un style plus commun dans les années 1980. L'épitaphe a été cependant repectée fidèlement., explique l'ingénieur qui a coordonné les travaux.

Le rabbin pas casher, la magnanimité de Bill Clinton , l'élection d'Hillary et, et....

Il y a un peu de tout dans cet article: du politique avec le couple Bill et Hillary Clinton, du religieux avec un rabbin hassidique, du sionisme avec l'entité sioniste, de l'holocauste avec un survivant de l'holocauste et des actes délictueux qui réunissent le tout dans une escroquerie qui avait permis de soutirer des dizaines de millions de dollars à l'Etat fédéral.
Le rabin Avrum Friesel aura finalement rendu des comptes à la justice de son pays après des années de cavale qui avaient commencé dans l'entité sioniste. Le problème, c'est que quand c'est l'Etat fédéral qui est victime, même l'entité sioniste n'est plus un refuge aussi sûr qu'autrefois. Friesel a donc dû se replier à Londres d'où il a été finalement extradé vers les Etats Unis.
Ce que Friesel aurait dû savoir, c'est qu'en réalité il aurait mieux fait de ne pas quitter les Etats Unis, ce qui lui aurait permis de bénéficier, comme ses complices, d'une aimable dispense de peine accordée par M. Bill Clinton au dernier jour de son mandat pour remercier la communauté d'appartenance des condamnés d'avoir voté comme un seul homme pour ... Mme Clinton aux sénatoriales. Qui a sollicité qui, l'article ne le dit pas.
En fuite, Friesel a donc été jugé postérieurement à cette largesse de M. Clinton tout comme le cerveau de l'escroquerie, un certain Chaim Berger, survivant de l'holocauste de son état, qui avait lui aussi eu la malencontreuse idée de fuir vers l'entité sioniste où il sera arrêté en 1998 avant d'en être extradé trois ans après, trop tard pour bénéficier du geste magnanime de Bill Clinton.

L'avis de recherche du FBI recommandait de ne pas tenter d'appréhender soi-même le rabbin Friesel qui doit être considéré comme "armé et dangereux"

Avrum Friesel

Le rabbin pas casher prend 27 mois pour avoir escroqué le gouvernement
par Bruce GOLDING, New York Post, 26 juillet 2010 traduit de l'anglais par Dkazaïri

Un rabbin qu'il faut bien qualifier de pas casher a été condamné ce matin à 27 moisde taule pour une fraude diabolique pour laquelle quatre de ses escrocs de complices ont pu retrouver la liberté après avoir vu leurs peines de prison commuées par Clinton qui était président à l'époque.

Le rabbin Avrum Friesel - qui a passé plus de onze années en cavale en Israël et en Grande Bretagne - a déclaré être "profondément honteux" d'avoir enfreint la loi civile américaine, ce qui signifie qu'il a aussi enfreint la loi religieuse juive.

"Je suis vraiment désolé pour les choses que j'ai faites qui n'étaient pas casher," a déclaré Friesel, 57 ans, devant la tribunal fédéral de Manhattan.

Le professeur de religion à la barbe grisonnante s'est ensuite tourné pour sourire à la vingtaine de personnes venues le soutenir, vêtues de kippas en velours noir et du costume noir traditionnel hassidique.

Après son extradition de Londres l'an dernier, Friesel a plaidé coupable de participation à une combine pour escroquer plusieurs programmes gouvernementaux de dizaines de millions de dollars dans les années 1980.

L'escroquerie - montée par des dirigeants du village hassidique de New Square dans le comté de Rockland - avait permis d'obtenir frauduleusement plus de 10 millions de dollars de bourses Pell pour des étudiants non éligibles d'un séminaire de Brooklyn, et aussi d'escroquer l'administration d'aide aux petites entreprises (Small Business Administration) et le programme fédéral Section 8 d'aide au logement.

La juge Barbara Jones s'est écartée des normes du code pénal qui prévoient jusqu'à 41 mois de prison eu égard au rôle relativement mineur de Friesel dans l'escroquerie et à ses antécédents de travail auprès d'enfants handicapés.

Elle lui a aussi ordonné de payer plus de 11 millions de dollars au titre de la restitution [de l'argent escroqué].

Seulement 26 000 dollars sur le total de l'argent volé ont été remboursés, a déclaré le procureur Daniel Levy.

Quatre co inculpés avaient été condamnés en 1999 mais avaient vu leurs condamnations commuées par le président Clinton au dernier jour de son mandat en 2001, peu de temps après que son épouse Hillary Rodham Clinton ait raflé presque toutes les voix à New Square lors de son élection au Sénat des Etats Unis.

Une enquête subséquente du bureau du procureur de Manahattan n'avait décelé aucune malversation.

Le cerveau derrière cette escroquerie - Chaim Berger, un survivant de l'holocauste et fondateur de New Square - est mort en 2004 alors qu'il purgeait une peine de six ans de détention.

Un septième inculpé, Nathan Adler, reste en fuite.

Mais qui veut vendre des armes en Somalie?

Encore une histoire que peu de journaux se sont empressés de rapporter. Elle n'a a peu près intéressé que la presse locale du coin d'où est originaire Joseph O'Toole, le comparse Américain et, bien entendu, la presse sioniste qui semble tout près de s'offusquer de ce qui ressemble à un kidnapping, même s'il s'agit plus en réalité d'une souricière.
Le "héros" juif de cette affaire est un certain Chanoch Miller, un ancien ingénieur et officier de l'armée de l'air sioniste. Comme beaucoup d'ex militaires sionistes, il s'est recyclé dans le négoce. Non, pas le négoce de betteraves ou de tissu car ce serait gâcher du talent et des années d'études, mais le négoce d'armes.
Chanoch Miller vient en effet de se faire coincer par les autorités des Etats Unis alors qu'il était sur le point de livrer 700 fusils d'assaut Kalashnikov en Somalie. Des fusils achetés en Bosnie.


Et si Miller et O'Toole n'avaient pas été arrêtés?
Eh bien, comme l'écrit le blogueur Canadien Xymphora:
"si les Américains devaient intervenir en Somalie, ils découvriraient ces fusils dont on ferait certainement remonter l'origine vers une organisation terroriste islamique de Bosnie (qui pourrait alors être attaquée pour hébergement d'une organisation terroriste islamique), justifiant ainsi l'invasion américaine dans le cadre de la 'guerre contre le terrorisme.'

Inside Intel/ Un homme, un plan, un quasi kidnapping, Panama
Comment le marchand d'armes israélien Chanoch Miller esr-il tombé dans le piège tendu par des agents Américains en Amérique Centrale pour finir dans une prison de Floride?
par Yossi Melman, Haaretz (Sionistan) 15 juillet 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

Les preuves pour le procès du marchand d'armes Chanoch Miller, qui se trouve dans une prison de Floride du Sud, indiquent des des agents de la police des frontières des Etats Unis l'ont forcé à se rendre aux USA contre son gré. En d'autres termes, il a été pratiquement kidnappé.

Miller est en attente de son jugement et est inculpé d'avoir conspiré pour exporter des armes des USA vers la Somalie, de blanchiment d'argent et d'avoir enfreint l'embargo du Conseil de Sécurité de l'ONU qui prohibe la vente d'armes à cet Etat africain déliquescent.

Des informations sur son arrestation et les charges retenues contre lui ont déjà été publiées dans la presse israélienne, mais de nouveaux détails sur l'incident ont été connus récemment.

Le partenaire de Miller dans cette vente d'armes, Joseph O'Toole, un colonel en retraite de l'US Air Force qui réside à San Diego, a été arrêté presque en même temps.

Miller a témoigné avoir fait des affaires avec O'Toole  pendant plus de quinze ans. O'Toole a tout un passé d'implication dans de sombres affaires de ventes d'armes. A la fin des années 1980, il avait été jugé (l'affaire sera classée en 1991) pour son rôle dans la vente d'armes aux Contras (rebelles anti sandinistes) au Nicaragua, dans ce qui sera connu comme l'affaire Iran-Contra.

En échange d'une commission de 4 000 dollars, O'Toole a introduit Miller auprès d'une troisième personne qui était supposée arranger la location d'avions afin de transporter, pour commencer, environ 2 000 fusils d'assaut Kalashnikov de Bosnie vers la Somalie du nord.
Les trois comparses prévoyaient d'organiser une centaine de vols vers la Somalie.

Malheureusement pour Miller, le "troisième homme" était un informateur de la police de l'air et des frontières des Etats Unis et il suivait des instructions des agents pour tendre un piège aux deux hommes.

Blake Schnitker, l'agent du département des enquêtes criminelles du Pentagone, qui a supervisé l'enquête, a été entedu le 2 juillet lors d'une audience du tribunal.

Schnitker a reconnu que Miller a voyagé du Panama vers les USA contre son gré, et sans savoir qu'un piège lui avait été tendu.

Sa déposition et l'acte d'inculpation montrent qu'à travers O'Toole, et ensuite directement, Miller a échangé des courriels avec l'informateur dont les autorités n'ont pas révélé l'identité. L'informateur avait dit à Miller qu'il disposait de 200 fusils Kalashnikov dans son entrepôt en Floride et de 500 autres dans un entrepôt au Panama.

Miller lui avait demandé d'expédier 200 fusils au panama et, de là bas, expédier par avion la totalité des 700 fusils en Somalie. En échange, Miller avait viré 116 000 dollars de son compte ches Israel Discount Bank vers le compte de l'informateur, qui était sous supervision et contrôle des autorités judiciaires américaines.

Sur demande de l'informateur, tous deux avaient arrangé une rencontre au panama. Miller était parti d'Israël pour le Canada puis pour le Brésil et enfin le Panama. Mais à son arrivé le 18 juin à l'aéroport de Panama, les douaniers sur place l'ont informé qu'il n'était pas autorisé à entrer sur le territoire. Dans sa déposition, Schnitker indiquait que tout avait été fait en coordination entre les autorités US et panaméennes.

A l'aéroport, se trouvaient deux agents de la police de l'air et des frontières US déjà en position, nommés Skidmore et Al Dangelis, qui suivaient Miller. Les documents du tribunal ne donnent pas le prénom de Skidmore.

Miller avait demandé à être renvoyé par avion en Israël, mais les autorités panaméennes l'ont informé qu'il pouvait seulement prendre un vol vers le pays dont il venait, le Brésil. Son passeport israélien fut confisqué et il a été retardé plusieurs heures à l'aéroport.

Ensuite, on lui a donné une carte d'embarquement délivrée par American Airlines, qui déssert le Brésil via Miami. Miller a signalé ne pas avoir de visa pour les Etats Unis mais les fonctionnaires panaméens l'ont rassuré en lui disant que tout irait bien.

Faute d'autre possibilité, Miller a accepté, ne se doutant toujours pas qu'il était suivi.

Skidmore et D'Angelis embarquèrent dans l'avion avc Miller. A leur atterrissage à l'aéroport international de Miami, ils arrêtèrent Miller et le transférèrent pour interrogatoire par des agents du Pentagone.

Dans son ordinateur portable, les agents Américains ont trouvé de nombreux documents, dont des documents vierges à en-tête du ministère de la défense du Tchad - des faux visant à berner les autorités et les amener à croire que les armes étaient destinées au Tchad et non à la Somalie.

Des éléments découverts dans l'ordinateur portable indiquaient que Miller préparait aussi l'envoi d'armes en Guinée. San avocat, Daniel Friedman, a demandé la libération sous caution de Miller, mais le procureur a objecté et l'a présenté comme  dangereux pour la sécurité publique. Le juge a décidé le maintien en détention.

Miller, 54 ans, a étudié l'ingénierie aéronautique à l'université technologique d'Haïfa dans le cadre du programme de formation supérieure des officiers, et a servi dans l'unité de conception aéronautique au siège de l'armée de l'air, dans ses locaux de Kirya à Tel Aviv. Il a été libéré de l'armée avec le grade de capitaine et, avec deux associés, il a créé Radom, une entreprise qui travaillait avec le ministère de la défense et l'armée de l'air, ainsi qu'à l'étranger pour notamment la modernisation des forces aériennes du Tchad.

Il y a trois ans, Miller a vendu sa participation dans Radom pour devenir un marchand d'armes indépendant. Il est marié et père de trois filles et un garçon. Une de ses filles s'est rendue en Floride pour être près  de lui et lui rendre visite en prison deux fois par semaine. Le consul Israélien à Miami, Mazal Saidiyan; l'a aussi rencontré à la prison mais, à part ça, il ne semble pas qu'Israël ait l'intention d'intervenir en sa faveur.

Miller risque jusqu'à 75 ans de prison et une amende de deux millions de dollars. Son avocat et sa famille ont refusé de s'exprimer sur le contenu de cet article.

vendredi 23 juillet 2010

Emily Henochowicz chante la Palestine

C'est encore par Philip Weiss que j'ai découvert cette petite perle: Emily Henochowicz, une jeune étudiante Américaine en arts visuels qui chante de manière vibrante la Palestine. Je vous propose de découvrir la vidéo et le texte en version anglaise et aussi traduit par mes soins. Mlle Henochowicz chante son texte a cappella et avec beaucoup d'émotion.

Emily a perdu son oeil gauche après avoir reçu en plein visage une grenade lacrymogène tirée par les terroristes sionistes alors qu'elle participait en Cisjordanie à une manifestation de protestation contre l'attaque de la flottille humanitaire pour Gaza.  Dans son malheur, Emily a  eu cependant beaucoup plus de chance que cet autre ange qu'était Rachel Corrie.

Emily Henochowicz blessée


 I miss you Palestine

In Palestine, oh I miss you Palestine.
En Palestine, Oh tu me manques Palestine.
 
And you know I think back to the memory of my grandparents in Poland
Et tu sais, je repense au souvenir de mes grands parents en Pologne

And I think of what they suffered through in Europe. It makes me sad
Et je pense à ce qu'ils ont souffert en Europe. Ca me rend triste.

I think they would be sad how all those Jews who died in the Holocaust would be so very sad
Je pense qu'ils seraient tristes, que tous ces Juifs qui ont péri dans l'holocauste seraient très tristes

If they knew that this is how their memory was being used
S'ils savaient que c'est ainsi qu'on se sert de leur mémoire

Oh-Oh, in Palestine
Oh-Oh, en Palestine

It's fascist what they're doing
Ce qu'ils font est fasciste
 
It is ethnic cleansing what they're doing
Ce qu'ils font est du nettoyage ethnique
 
It is just as bad as what had happened to them
C'est tout simplement aussi mal que ce qui leur est arrivé
 
Don't they see?
Ne voient-ils pas?

Don't they see?
Ne voient-ils pas?

If they don't want people to be anti-Semitic, then they better act like good Jews!
S'ils ne veulent pas que les gens soient antisémites, alors ils feraient mieux d'agir comme de bons Juifs!
 
They can't say that they are moral when this is what they do!
Ils ne doivent pas dire qu'ils sont moraux alors que c'est ce qu'ils font!
 
In Palestine
En Palestine

Whoa, in Palestine
Whoa, en palestine

mardi 20 juillet 2010

"Lula, le fils du Brésil", un film qui dérange aux Etats Unis

C'est un peu la même histoire que celle qui était arrivée au film de Mel Gibson sur la Passion du Christ: aucun censeur n'interdit officiellement mais le résultat est le même. 

Le tort de ce film? Montrer que, contrairement à ce qu'on veut faire croire à l'opinion aux Etats Unis, la communauté internationale n'est pas unanime dans sa volonté d'en découdre avec l'Iran. Que des pays comme la Turquie (72 millions d'habitants) ou le Brésil (192 750 millions d'habitants) entre autres discutent avec les autorités iraniennes comme le fait aussi l'inde qui de son côté affirme le caractère stratégique de sa relation avec l'Iran, indépendamment de ce qu'en pensent des pays comme les Etats Unis...

Les producteurs de la "Biopic" de Lula imputent les problèmes de distribution du film aux USA à son amitié pour l'Iran
Par correspondant au Brésil)-NOTICINE.com (Espagne) 20 juillet 2010 traduit de l'espagnol par Djazaïri 

"Lula, le fils du Brésil" ("Lula, o filho do Brasil"), de Fabio Barreto, qui en ce moment même est présenté au musée d'art moderne (MOMA) de New York ne va pas avoir une carrière bien longue aux Etats Unis. La productrice de la famille Barreto a déclaré à la presse que la compagnie qui avait acheté les droits de distribution dans ce pays de cette production coûteuse sur la vie de l'ancien syndicaliste et actuel président brésilien n'envisage pas de le distibuer... par la faute de Lula da Silva lui-même.
Le chef de l'Etat est parvenu récemment, avec la Turquie, à un accord aves l'Iran pour retraiter son uranium, ce qui déplait ai puissant "lobby" juif à Hollywood.

"Le distributeur est juif et nous a dit qu'il était impossible de montrer le film dans une salle où la majorité du public est juif," a déclaré à la presse la productrice Paula Barreto, soeur du réalisateur Fabio Barreto qui, conséquence d'un tragique accident de la circulation, se troube dans un coma irréversible depuis la fin de l'année dernière.
Le journal Folha de Sao Paulo, cité par l'agence ANSA, explique que les images de Lula da Silva célébrant le 17 mai l'accord de médiation nucléaire avec le président iranien, Mahmoud Ahmadinedjad, et le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, à Téhéran "autaient trop associé le président brésilien au régime islamique qui promeut la destruction d'Israël."

La dynastie Barreto, une des plus prestigieuses et reconnues dans le monde, fera l'objet d'un hommage le mois prochain au 14ème festival de Lima, organisé par la Pontificia Universidad Católica pour sa contribution en matière de production, de réalisation, d'écriture et de performance cinématographiques. Participeront à l'évenement Bruno (réalisateur, scénariste), Luiz (producteur, directeur de la photographie), Lucy (productrice), Lisa (actrice), et Paula déjà citée (productrice). Fabio Barreto a quitté l'hôpital en février dernier mais il n'est malheureusement pas sorti du coma jusqu'à présent.

 

Us et abus de l'antisémitisme

Un article édifiant où la défense de l'auteur au minimum d'un détournement de mineur, au pire d'un viol sur mineur, cherche à tirer parti, sans cependant l'afficher ainsi comme on le comprend dans un passage de l'article, de l'antisémitisme supposé de la victime. Pour obtenir des circonstances atténuantes? Où pour arguer du fait qu'on a peut être le droit de violer, et pourquoi pas tuer, quelqu'un au prétexte de son antisémitisme réel ou supposé (et à condition d'admettre aussi dans le cas qui nous occupe qu'un gamin de moins de 15 ans puisse réellement être antisémite)..

Car même si la victime était antisémite, en quoi cette caractéristique, et donc la qualité de juif de l'agresseur, peut-elle avoir une pertinence? Où alors, il faudrait admettre que l'accusation serait fondée à se baser sur la qualité de juif de l'agresseur et celle de non juive de la victime pour en tirer des conclusions exactement inverses de celles que cherche la défense.
Un psychologue Anglais avait écrit un livre (fort intéressant) intitulé "Us et abus de la psychologie." Il serait temps qu'un autre psychologue écrive un autre livre qui pourrait s'intituler "Us et abus de l'antisémitisme."

Le juge rejette une photo où la présumée victime d'une agression sexuelle est grimée en Hitler
par Rochelle OLSON, Star Tribune (USA) 19 juillet 2010


Des photos prises par un garçon de 15 ans présumé victime d'une agression sexuelle ne seront pas retenues dans la procédure pour crime sexuel contre Adam Biber, un avocat de Shorewood.

Lundi, Lloyd Zimmerman, juge de district du comté d'Hennepin, n'a pas retenu une photo du garçon avec une petite moustache genre Adolf Hitler et le bras levé pour le salut nazi. Il a aussi refusé d'accepter 37 images contenues dans le téléphone portable du garçon.

Judy Johnston, substitut du procureur du comté d'Hennepin, a demandé l'exclusion des photos, soutenant qu'elles étaient incendiaires et n'étaient pas autorisées aux termes des lois qui protègent les victimes de viols. Ces lois interdisent de se servir de la vie sexuelle d'une victime présumée dans le cadre d'un procès.

Johnston a indiqué que le garçon lui avait dit que "il ne savait pas pourquoi" il avait pris la photo en Hitler et que c'était "vraiment bête d'avoir fait ça."

Les avocats de la défense voulaient que les photos soient déclarées recevables sur la base du fait qu'elles montraient un préjugé contre Biber, qui est juif. La victime présumée ne l'est pas.

Biber a été arrêté en décembre dernier après que la victime présumée a collaboré avec les forces de l'ordre pour enregistrer Biber au téléphone dans une tentative pour arranger une rencontre sexuelle. Le procès verbal d'accusation affirme que Biber a fait boire le garçon début octobre et a eu des relations sexuelles avec lui pendant deux heures.

La défense ne conteste pas les relations sexuelles mais soutient que le garçon était si enthousiaste de sa relation sexuelle avec Biber que la tête de lit et les lunettes de Biber ont été cassées pendant la relation.

Biber, 47 ans, est accusé d'avoir sollicité des relations sexuelles avec un enfant et d'une conduite sexuelle criminelle au premier degré avec un enfant de moins de seize ans sur lequel il avait une position d'autorité. Jusqu'à son arrestation, Biber a exercé le droit civil au cabinet juridique de Gray Plant Mooty à Minneapolis et était le trésorier de l'ordre des avocats de l'Etat. Il ne fait plus partie du cabinet juridique et a divorcé d'avec sa femme depuis son arrestation.

Zimmerman a déclaré que la pertinence de la photo en Hitler est annulée par son caractère incendiaire. Il a affirmé que la photo était trompeuse parce que personne ne prétend que le garçon est antisémite.

Le juge a dit aussi que les photos dans le téléphone portable du garçon n'étaient pas recevables parce qu'elles ne tombent pas sous le coup des exceptions de la loi sur la protection des victimes de viol.

La sélection du jury pour le procès doit débuter mardi. Le procès devrait commencer en fin de semaine.

jeudi 15 juillet 2010

Trafic d'équipements nucléaires entre les USA et un Etat du Proche Orient

On ne se bouscule pas pour parler de cette affaire dans la presse française. A la décharge de cette dernière, il faut dire que la liberté de la presse semble empêcher beaucoup de journaux, même aus Etats Unis, d'en parler.
Pourtant ça se passe aux Etats Unis où une entreprise propriété de ressortissants de l'entité sioniste (à moins qu'elle ne dépende d'une banque ou d'un ministère) fait l'objet d'une enquête pour exportations illicites de technologies américaines sensibles dans l'entité sioniste mais aussi en Afrique du Sud, en Inde et en Chine. L'argent il est vrai n'a pas d'odeur, mais si en plus de l'argent on peut se faire de nouveaux amis aux frais de l'allié avec  lequel on a un lien "unbreakable" (incassable), pourquoi se priver.
Tout le monde a compris que le jour viendra où les Etats Unis ne seront plus l'immense puissance qu'ils représentent encore aujourd'hui. Les sionistes l'ont compris aussi, et ils investissent dans la technologie (américaine) pour se faire de nouveaux amis.

Le programme nucléaire israélienimpliqué dans une enquête aux Etats Unis
Selon l'Institute for Science and International Security researchers, la compagnie israélienne Pelogy, basée aux Etats Unis, a enfreint la règlementation à l'exportation,.
par Yossi Melman, Haaretz (Sionistan) 15 juillet 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

Le programme nucléaire israélien a été impliqué dans une enquête conduite aux Etats Unis par le Bureau of Industry and Security (BIS), d'après un rapport publié mercredi par les chercheurs de l'Institute for Science and International Security (ISIS).

L'enquête a commencé au printemps 2010 quand le BIS a accusé Pelogy, une compagnie basée aux Etats Unis et sa filiale belge, d'avoir violé la règlementation US à l'export en essayant d'exporter des produits soumis à restrictions vers Israël, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud.
Selon l'enquête, dans le cas d'Israël et de l'Inde, les produits auraient pu servir à fabriquer des armes nucléaires et des missiles.
Les accusations viennent à la suite d'informations données sur une base volontaire par les entreprises.
Dans le cas d'Israël, le BIS n'a pas précisé l'équipement ou les composants achetés aux Etats Unis ni les présumés acheteurs de ces produits.

Aucun autre détail n'a été donné sur cette affaire.
Il convient de mentionner que dans les années 1990, en dehors des activités d'espionnage de Jonathan Pollard pour Israël, des individus et des entreprises israéliens ont été mêlés à de nombreuses affaires d'espionnage technologique, dérobant des secrets US, de la technologie et des équipements.
L'affaire la plus connue impliquait Milco, une compagnie sise aux Etats Unis, propriété du magnat Israélien Amon Milchan, qui avait acheté et transporté des équipements  qui auraient aussi pu servir comme détonateurs pour des armes nucléaires.
 

lundi 12 juillet 2010

La danse d'Auschwitz va-t-elle faire un buzz?

A la différence de la vidéo des soldats sionistes filmés en train de danser à Hébron, la vidéo dont il est question un peu plus loin a comme qui dirait du mal à faire un buzz. Elle ne manque pas d'intérêt pourtant car on y voit un survivant de l'holocauste en train de s'éclater avec sa famille et de danser dans des lieux qui incitent franchement à la gaieté comme Auschwitz ou Dachau.
Non, pas de buzz et pas un journal français pour en parler; à la différence de l'histoire de ces deux Canadiens interpellés pour avoir volé des clous sur l'ancienne voie ferré qui desservait le camp d'Auschwitz. 
La vidéo est à la fin du post.
 
Daily Mail (UK) 12 juillet 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

 
Une australienne a diffusé sur internet une vidéo de sa famille en train de danser et de chanter sur le succès de Gloria Gaynor 'I will Survive' [Je survivrai] pendant une visite au camp de la mort d'Auschwitz en Pologne.

Jane Korman, qui est juive, a diffusé la vidéo de son père Adhok, 89 ans - qui a survécu à l'holocauste - et de ses trois enfants entrain de danser sur ce tube à l'intérieur du tristement célèbre centre d'extermination où près de 1,1 million de personnes ont été tuées pendant la deuxième guerre mondiale.
   
A un moment, on voit son père vêtu d'un t-shirt avec 'I will survive' écrit sur le devant.

 
Insensible: Jane Korman a posté une séquence avec sa famille en train de chanter et de danser 'I will Survive' de Gloria Gaynor devant Auschwitz

Mme Korman s'est défendue contre les accusations de mauvais goût et a affirmé que l'enregistrement était 'une célébration de la vie et de la survie.'
Elle a déclaré: 'Je voulais faire un travail artistique qui donne une interprétation neuve de la mémoire historique.'

La vidéo, postée dans YouTube montre la famille Korman en train de danser devant l'inscription 'Arbeit Macht Frei' - Le travail rend libre -, une synagogue polonaise, le camp de concentration allemand de Dachau, le camp de concentration tchèque de Theresienstadt et un mémorial à Lodz en Pologne, dédié aux victimes du ghetto nazi.

Mais l'enregistrement a suscité de la colère chez beaucoup de ceux qui ont survécu aux horreurs du camp et des organisations néo nazies l'ont inséré dans leurs sites web.


Mme Korman dit que sa vidéo est une affirmation 'neuve' de la mémore historique
 
 Colère: la vidéo inclut aussi des séquences de la famille dansant devant le camp de concentration de Terestenstadt en république Tchèque

Kamil Cwiok, 86 ans, n'était qu'un enfant quand il a été arrêté avec sa famille par les nazis. La plus grande partie de sa famille a péri dans les chambres à gaz d'Auschwitz.
Il affirme: 'Je ne vois pas en quoi cette vidéo est une marque de respect pour le million qui n'a pas survécu, ni pour ceux qui ont survécu.
'Elle rend triviales les horreurs qui ont été commises là bas.'

Mme Korman a ajouté: "C'est peut être irrespectueux, mais il (son père) dit "nous dansons, nous devrions danser, nous fêtons notre survie et les générations après moi" - la génération qu'il a engendrée.
'Nous affirmons notre existence.'


La vidéo montre aussi la famille dansant au camp de concentration de Dachau, devant une synagogue en Pologne et devant un mémorial à Lodz
 
 La famille porte des maillots blancs avec 'I will survive" écrit sur le devant

La vidéo, qui a été présentée dans une galerie d'art en Australie a également été reprise par des sites web néonazis.
 
Un commentaire dit: "Voyez, les Juifs dansent encore à chaque coin. On n'en a pas fini avec eux, on les finira dans le prochain holocauste.'

 
Mme Korman dit que sa mère - qui a aussi survécu aux chambres à gaz - avait refusé d'aller en Pologne où se trouve le camp de la mort parce qu'il rappelle "trop de mauvais souvenirs.'

dimanche 11 juillet 2010

Sionisme, magie et occultisme: le point de vue de David Shasha

Je n'ai pas lu Buchner, une lacune impardonnable qui témoigne des limites de mon érudition et que n'a pas manqué de me reprocher un commentateur sioniste qui observe que je ne suis pas germaniste. Je le confesse, je ne comprends absolument pas l'allemand, ce qui m'interdit, à la différence de ce commentateur, de lire Mein Kampf dans le texte original. Autant dire que je ne vais pas me dépêcher pour lire l'un ou l'autre. En passant, nos amis sionistes devraient lire Collodi, ils comprendraient pourquoi leur nez s'allonge de jour en jour.
 
Buchner s'inscrivait dans un argument pour montrer l'importance des thèmes bibliques dans la révolution française. Comme si le recours à Buchner s'imposait dans ce cas précis car de nombreux mouvements politiques ont subi peu ou prou une influence religieuse, qu'il s'agisse de mouvements à visée émancipatrice comme la révolution française ou conservateurs comme la révolution nationale du Maréchal Pétain.
Ces procédés argumentatifs témoignent du caractère magique de la pensée sioniste : que la Bible ait pu être une des sources d'inspiration des révolutionnaires (avec l'antiquité grecque ou romaine ne l'oublions pas ainsi que l'importance de la raison) serait supposer refléter le rôle décisif du judaïsme via son livre sacré. Sauf que l'inspiration politique chez les Chrétiens vient de la Bible conçue comme Ancien et Nouveau Testaments, ce dernier étant rejeté par le judaïsme. Le fait que les peuples puisent dans les matériaux culturels à leur disposition, phénomène tout à fait ordinaire, deviendrait presque un de ces miracles avec lesquels la Bible nous a familiarisés. De même, la pensée magique des sionistes fait dériver l'Islam et le Coran de la Bible. Venant d'un Musulman, un tel propos aurait été jugé blasphématoire. Sans aller jusque là, ils s'agit surtout d'un blasphème contre la vérité.
En quoi tout cela justifie-til que des gens prétendent accaparer la Palestine au détriment du peuple indigène ? Mystère et boule de gomme.
Soit dit en passant, la Torah ne joue dans le judaïsme contemporain qu'un rôle de fétiche puisque la place première revient au Talmud, la fameuse Torah orale.
Comment comprendre autrement que par une pensée magique l'arrivée de Freud et d'Einstein dans la discussion ? Ni l'un ni l'autre n'étaient d'ailleurs franchement sionistes. Pour ne nous en tenir qu'à Freud, ce dernier était un libre penseur conservateur Autrichien issu d'une famille juive, inventeur d'une doctrine étrange qui a eu un succès encore plus étrange (sauf en termes thérapeutiques où elle s'est avérée de peu d'utilité).

Cette pensée magique est inscrite profondément dans la mentalité sioniste et si on a pu s'en apercevoir avec ce juge qui argumente son verdict à partir de la numérologie de la Kabbale, David Shasha, directeur du centre pour le patrimoine séfarade va très loin dans ce sens. Pour lui, le judaïsme qui inspire (et est inspiré par) le sionisme est surtout un culte qui mêle magie et occultisme. Maintenant, on comprend mieux le fonctionnement du juge numérologue.

 
Par David Shasha, The Huffington Post (USA) 11 juillet 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

 
Le mouvement concerté d'attaque des écrits de Moïse Maïmonide, peut-être le plus important des sages de l'histoire juive post-talmudique, trouve son origine dans les cercles rabbiniques ashkénazes et a été mis en pratique par une interdiction promulguée par leurs disciples en Espagne chrétienne. Il est intimement lié au triomphe de l'occultisme mystique dans le judaïsme. La bataille entre l'humanisme de Maïmonide, fondé sur la science et le rationalisme philosophique, et l'occultisme kabbaliste ashkénaze, est le plus important facteur dans notre démarche pour comprendre plus largement la civilisation juive.

  Au centre de cette controverse, se trouve l'épineuse question de l'authenticité juive.
 
Dans la conclusion de son livre de 1983, Problems and Parables of Law: Maimonides and Nahmanides on the Reasons for the Commandments, Josef Stern nous donne un aperçu fascinant sur la manière dont ce "choc des civilisations" s'est joué:
 
"L'explication par Maimonide des huqqim [les lois bibliques dont on pensait qu'elles n'avaient pas d'explication rationnelle] essayait d'aboutir à la fin du mythe dans le judaïsme. Elle a conduit, au contraire, à travers son influence intellectuelle sur Nahamides juste une génération après, à la ressuscitation de ces mêmes mythes."

 Les prises de position de type socio-historique sont caractéristiques des travaux universitaires contemporains sur Maïmonide. Les supposées innovations de Maïmonide sont souvent blâmées pour l'échec de son projet.
 
Dans son étude de 2006, 'Maimonides' Confrontation with Mysticism," Menachem Kellner adopte une approche qui est devenue la norme dans la plupart des cercles intellectuels juifs, et il écrit:
"Le monde juif dans lequel vivait Maïmonide ne prisait guère la vision austère, abstraite et exigeante de la Torah qu'il prêchait. Des témoignages émanant de sources très variées montrent qu'à l'époque de Maïmonide, les Juifs - gens du commun comme érudites - acceptaient l'astrologie, l'usage magique des noms divins, l'invocation des anges, etc."
 
Dans une noble tentative pour élever la pensée de Maïmonide, l'argumentation de Kellner donne bizarrement crédit aux positions des anti-Maïmonide.
Dans la conclusion du livre, il observe:
D'un autre côté, le monde qui a la préférence des opposants à Maïmonide est un monde "enchanté". Nombre d'opposants à Maimonide, à son époque et de nos jours, admettent en fait l'efficacité des charmes et des amulettes, et craignent le mal qui vient des démons et du mauvais œil. Mais ce n'est pas sur ce point que je soutiens qu'ils vivent dans un monde enchanté. Leur monde n'est pas un monde qui peut être expliqué en termes de résultats invariant de lois de la nature de source divine; ce n'est pas un monde qui peut être compris rationnellement. C'est un monde dans lequel la notion de miracle perd toute signification, dès lors que tout ce qui arrive tient du miracle. Dans un tel monde, les instructions divines, et le contact avec le divin en général, doit être médiatisé par une élite religieuse qui est la seule à pouvoir percevoir la véritable réalité cachée par la nature. C'est l'opposé d'une religion de responsabilisation dans la mesure où elle retire aux Juifs la maîtrise de leur destin et, en effet, la met entre les mains des rabbins.

Nous pouvons voir la tension au cœur de l'argument de Kellner, une tension qui le pousse à accepter l'authenticité absolue de la tradition mystico-occulte de la Kabbale et à rejeter la validité pour les Juifs du rationalisme de Maïmonide.

Le mot hébreu "Kabbalah" veut dire littéralement "accepter" [comme en arabe, NdT] et est utilisé dans le sens de "tradition." Dans ce qui était connu à une époque comme un judaïsme "normatif" - un terme que les érudits du judaïsme contemporain ont âprement contesté et rejeté- la Kabbale était comprise dans le sens de transmission de la tradition talmudique par les académies de Palestine et de Babylone. Ce processus trouve son apogée dans l'œuvre de Maimonide, dont les compilations synthétisant les lois juives intégrées avec les principes de la science et de la rationalité représentent cette vigoureuse fusion que nous avons appelée "humanisme religieux."

Le livre de Kellner contient une préface du professeur de l'Université Hébraïque Moshe Idel, l'universitaire peut-être le plus influent dans le monde du judaïsme, lauréat du prestigieux Israel Prize et référence incontournable dans l'univers des études juives. Idel a inlassablement promu tendance antirationnelle, pro magie et néo paganiste de la tradition juive qu'on appelle aussi Kabbale.
 
Comme nous le voyons dans un passage de son travail fondateur de 1998, "La Kabbale: Nouvelles Perspectives" :
 
La Kabbale peut être considérée comme un élément de la restructuration de ces aspects de la pensée rabbinique dont le système de Maïmonide rejetait le caractère authentique. Loin d'être une complète innovation, la Kabbale a représenté historiquement un effort continu pour systématiser des éléments préexistants de mysticisme, de mythes et de théurgie juifs en réaction pure et simple au défi rationaliste.
Le projet intellectuel d'Idel a été conçu pour affirmer l'authenticité de la kabbale mystico-occulte et sape la validité des normes rationnelles de l'humanisme religieux. Idel soutient que la vision commune de la Kabbale théurgico-mystique comme apport étranger au talmudisme rationaliste, illustrée par l'œuvre de Maïmonide en tant qu'héritier de la tradition sépharade andalouse, est erronée:
 Il est cependant possible de supposer que, si les idées transmises dans ces cercles [kabbalistes] inconnus faisaient partie d'une ancienne conception du monde [weltanschauung], leurs affinités avec la mentalité rabbinique seraient plus structurelles et aisément intégrées dans la structure mystique du judaïsme. Selon cette hypothèse, il est inutile d'expliquer pourquoi les anciens Juifs avaient adopté les doctrines gnostiques, pourquoi ils les ont transmises et, finalement, comment de judaïsme "gnostique" a été revivifié à l'époque médiévale par les autorités juives conservatrices. Par ailleurs, la démarche d'étude du mysticisme juif selon les axes que j'ai proposés a un avantage méthodologique manifeste: elle postule une évolution relativement interne du mysticisme juif qui peut être démontrée en utilisant le matériau hébraïque découvert dans les différentes strates de la littérature juive et qui, en conséquence, peuvent aussi être réfutés par l'analyse philologique ou historique des textes. 
C'est cette assertion finale qui est la plus critique pour la compréhension de l'identité juive contemporaine.
Une dialectique se trouve au cœur de la vision sioniste: la négation de la Diaspora et l'imposition d'une ancienne authenticité juive antérieure à la Diaspora. Comme l'explique l'historien Yitzhak Baer dans son livre de 1936 "Galut" [Diaspora]:
Notre place dans le monde ne soit pas être mesurée à l'aune de ce monde. Notre histoire suit ses propres lois, maintenant ses tendances les plus intimes devant les dangers extérieurs de la dispersion, de la désintégration, de la sécularisation et de la pétrification morale et religieuse.
 
Comme son ami Ben-Zion Dinur, Baer était connu pour son antipathie pour la tradition maimonidéo-andalouse de cosmopolitisme éclairé ainsi que pour son zèle sioniste. Dans la pensée de Baer, le judaïsme est quelque chose à part du reste du monde, il est à la base un occultisme qui a été préservé et transmis selon sa propre logistique au cours des siècles.

La nature problématique de la culture juive en Israël peut être identifiée comme la tentative paradoxale de réintégrer les juifs dans le concert des nations, mais de le faire par un processus occulte qui reste étranger à la civilisation universelle et aux normes de la science et de la rationalité.

Le danger inhérent à l'approche magico-mythique est à la base épistémologique. Ce point avait été traité de manière éloquente par l'écrivain Argentin Jose Luis Borges dans sa nouvelle "La Bibliothèque de Babel":
 
Une des habitudes de l'esprit est l'invention d'horribles fantaisies. Il a inventé l'enfer, la prédestination, la prédestination à l'enfer, les idées platoniques, la chimère, le sphinx, la particularité des nombres transfinis (où les parties sont équipotentes à l'ensemble), les masques, les miroirs, les opéras, la monstrueuse Trinité: le Père, le Fils et le Saint-Esprit, tous articules dans un organisme unique... J'ai essayé de sauver de l'oubli une moindre horreur: l'immense bibliothèque contradictoire, dont les déserts verticaux de livres courent le risque incessant de métamorphose, qui affirment tout, nient tout et embrouillent tout - comme un Dieu devenu fou.
 
Ce texte de Borges est étrangement confirmé par l'état de choses actuel dans le judaïsme. Ayant repris sa terre ancestrale aux Arabes indigènes, le sionisme a recouru à une tradition juive occulte basée sur le concept "totalisant" d'un judaïsme mythique. Etranger aux traditions progressistes de la Diaspora qui ont permis au judaïsme d'évoluer en absorbant les influences extérieures afin de survivre, comme le fit Maimonide, la pensée sioniste a cherché à faire un saut en arrière dans le temps pour retrouver une tradition juive véritablement "authentique" et a découvert cette tradition dans l'antirationalisme des rabbins ashkénazes.

 Ce qui a conduit au rejet de l'humanisme séfarade juif tel que formulé par Maïmonide et à l'affirmation d'un chauvinisme juif ethnocentrique basé sur le mysticisme magique de la théurgie de la Kabbale. C'est un judaïsme qui rejette les principes d'une lecture critique du passé juif et nous a menés à cette sorte de pureté idéologique et de nationalisme militants qui est devenu caractéristique de l'impasse insoluble au Moyen Orient. Même si ce processus occulte a été sécularisé par le sionisme, il est visible que les valeurs idéologiques de la mystique continuent à animer l'auto-perception des juifs dans un sens nationaliste.
 

jeudi 8 juillet 2010

La vérité derrière la vidéo buzz des terroristes sionistes qui dansent à Hébron

Il y a un buzz parait-il sur internet: une vidéo montrant des terroristes sionistes en patrouille à Hébron se livrer à une danse à l'heure de la prière musulmane sur une musique de Kesha (qui c'est?).
Bref, tout le monde en parle pour paraphraser le titre d'une émission de la télévision française. Tout le monde en parle pour ne rien dire sauf peut-être Philip Weiss qui donne à l'internaute moyennement ou peu informé des éléments essentiels pour comprendre le contexte qui a pu permettre à des terroristes de s'amuser en pleine rue à Hébron.

 

La vidéo ci-dessus a fait sensation sur internet. D'abord intitulée "Rock the Casbah à Hébron," elle a été vue plus d'1,6 million de fois et a figuré aujourd'hui sur la page d'accueil de Yahoo. Elle a aussi suscité la colère des responsables de l'armée sioniste qui ont déclaré que les soldats impliqués pourraient faire face à des mesures disciplinaires.

C'est assez drôle, il semble que la vidéo puisse soulever chez des téléspectateurs peu informés des questions sur qui sont exactement ces soldats, et pourquoi il n'y a personne dans la rue? Les légendes sur la vidéo donnent l'explication.

Eh bien, les Palestiniens n'ont pas le droit de circuler [en voiture ou à pied] dans la rue des Chouhada qui est réservée aux colons.

Les colons israéliens qui représentent moins de 1 % de la population de Hébron sont les seuls qui ont le droit de circuler dans cette rue.

Les légendes se terminent par un lien vers une autre vidéo en ligne sur la situation à Hébron. Espérons qu'elle sera vue au moins moitié moins souvent. La voici:



Les légendes disent:
En 2000, l'armée sioniste a fermé la rue des Chouhada à Hébron aux Palestiniens et condamné les entrées des maisons qui donnent sur la rue.
Pour sortir de chez elle Malka Kafisha doir monter sur le toit de sa maison pour passer par les toits des maisons voisines

2 X 18 = 36 Numérologie et justice aux Etats Unis



Un article qui se passe presque de commentaire. mais soulève quelques questions. Je ne sais pas comment on peut appeler ce qui s'est passé pour ce malheureux Flavio Santisteban. Certes, il a été le protagoniste d'un accident qui a causé finalement la mort de quatre personnes. Mais comme il est noté, c'était un accident où sa responsabilité n'était pas en cause car quiconque connaît un peu le code de la route, sait que lors d'un choc par l'arrière entre deux véhicules, c'est le véhicule situé à l'arrière qui est en tort, sauf circonstances particulières.
Si les attendus du jugement avaient été le fait d'un juge musulman, on aurait parlé d'islamisation de la justice américaine. Et là, de quoi faut-il parler?
On peut parler de justice inique. Certes. On peut parler de chai, de numérologie. Mais encore ?

 
Un juge se sert de concepts de la "tradition juive" pour condamner un hispanique
par Manuel Aguilera à Miami, El Mundo (Espagne) 29 juin 2010 traduit de l'espagnol par Djazaïri

 
"Ils ont été sans pitié parce que s'est un crève la faim latino. Ils l'ont condamné comme si c'était un tueur en série." Rosario Yara, impuissante, se lamente à Lanzarote, du sort de son fils Flavio condamné à 36 ans de détention dans une prison du nord de la Floride.

Flavio Santisteban, né à Cuba de parents espagnols, conduisait son camion sur une autoroute de Miami le 11 février 2004. D'après son témoignage, il a senti un choc à l'arrière et est sorti de l'autoroute. Une fois dans la zone d'arrêt d'urgence, il est sorti de son véhicule pour aller aider les quatre personnes dans le véhicule avec lequel avait eu lieu la collision.

Il avait pu entendre leurs voix et constater qu'ils allaient bien, mais en une seconde la tragédie s'était précipitée. Le chargement qu'il transportait dans son camion explosa et le feu ravagea les lieux de l'accident.
 
Ce dont se rappelle ensuite Flavio, c'est de son réveil avec des brûlures corporelles à l'hôpital. Là, avec son épouse Cari Ann, elle aussi cubaine d'origine espagnole, il apprendra que les quatre passagers du véhicule étaient décédés.

"Dès le tout début, les avocats nous ont dit que Flavio n'avait aucune responsabilité, que c'était un accident," se souvient Cari Ann. Trois avocats, apparemment sous contrat avec la compagnie qui assurait 'entreprise de Flavio, étaient chargés de sa défense au tribunal civil.
 
C'est là que Flavio et son épouse apprirent que les quatre victimes de l'accident - Gloria Meryl Halpern, Anita Epstein, Alain B. Klein et Deborah Klein - appartenaient à des familles juives dotées d'un grand pouvoir économique.
 
Les avocats ne permirent pas à Flavio de témoigner au prétexte que son manque de maîtrise de la langue anglaise pourrait jouer en sa défaveur. Finalement, le juge Jeffrey Streitfeld, d'origine juive, (comme les victimes) statua que les familles avaient droit à une indemnisation supérieure à 31 millions de dollars.
 
L'épouse et la mère de Flavio accusent le juge de n'être pas impartial et de s'être impliqué personnellement dans cette affaire. Ce juge a demandé à sa collègue Mily Rodriguez-Powell de porter aussi l'affaire au pénal. L'accusé a été condamné pour quatre chefs d'homicide. "Je ne suis pas avocate, mais on m'a dit que pour augmenter le montant de l'indemnisation au civil, être condamné au pénal aide beaucoup," déplore Cari-Ann.
 
Changement de conducteur dans le véhicule des victimes

Le comportement du juge - qui a créé la suspicion chez la famille et sur lequel elle base ses allégations - a comme premier aspect mystérieux le changement surprenant d'identité du conducteur du véhicule des victimes.
 
Quand la patrouille autoroutière est arrivée sur le lieu des faits, elle a noté sur son rapport que la conductrice était Deborah Klein, dont l'autopsie a révélé qu'elle avait une grande quantité de barbituriques dans le sang.
 
Comme par magie, un deuxième rapport d'enquête, apparu au cours du procès, affirme que la conductrice était Gloria Mery Halpen et que Deborah se trouvait sur le siège arrière.
 
C'est un des détails qui ont amené Armando Valladares (opposant anticastriste connu) à s'impliquer dans ce dossier. Valladares a passé 22 ans en prison à Cuba. Il en était sorti à la demande instante du président français François Mitterrand et deviendra par la suite ambassadeur des Etats Unis à la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU.

Il lutte maintenant pour corriger ce qu'il considère comme "une injustice qui s'abat sur les plus faibles." Avec une photo du véhicule carbonisé, qui n'avait pas été accepté comme preuve par le juge, il pointe les traces de choc qui prouveraient que le responsable de l'accident était la conductrice de la voiture, pas celui du camion.
Mais ce qui est le plus frappant, c'est la phrase, prononcée devant les caméras en train de filmer, par laquelle Streitfeld a condamné Santisteban, et fait référence à des concepts religieux et à la numérologie de la tradition juive.
 
'La tradition juive" s'est avérée déterminante

"Dans la tradition juive, existe un concept de chai, 18, qui signifie vie. C'est quelque chose que je tiens à garder à l'esprit dans l'imposition d'une sentence pour la perte de la vie par quatre personnes juives. C'est ma décision d'imposer une sentence de double chai, 36 ans dans la prison d'Etat de Floride," avait affirmé le juge tandis que le condamné écoutait la traduction dans un casque.
 
Maintenant, Rosario Yara, la mère de Flavio qui avait émigré d'Espagne pour fuir la répression franquiste après la guerre et avait dû ensuite faire de même avec la répression castriste, livre une nouvelle bataille.
 
J'ai demandé l'intervention d'Enrique Mugica, le médiateur espagnol, tandis que sa belle fille se bat avec les tribunaux en Floride. "Ca a été un abus de pouvoir par des personnes très puissantes contre un malheureux," se lamente Valaldares qui se rendra bientôt en Espagne pour chercher des soutiens à la cause de Flavio.