vendredi 9 avril 2010

Pas de visa d'entrée aux Etats Unis pour ceux qui travaillent dans la centrale atomique sioniste de Dimona

Je l'ai déjà écrit, les temps changent pour l'entité sioniste. Et ils changent plus que certains veulent bien le croire, même aux Etats Unis. Je m'interrogeais ici même sur l'éventualité d'une épreuve de force entre le gouvernement Obama et le régime sioniste.
Cette épreuve de force a en fait déjà commencé et les sionistes pensent sans doute l'avoir emporté grâce au soutien déterminé que leur a apporté le Congrès des Etats Unis dûment stimulé par l'AIPAC, l'incarnation du lobby sioniste dans ce pays.
Obama a certainement modérément apprécié l'exhibition de la puissance de lobby dans sa capitale. S'il n'y a pas eu véritablement de réponse publique de l'administration Obama, on a quand même entendu des voix, comme celle du général Petraeus, pour s'inquiétér de l'avenir de la présence US au Proche Orient en raison d'une alliance avec le sionisme qui est à  terme nuisible aux intérêts de Washington.
Pas de réponse publique donc, mais un geste significatif tel que celui exposé dans ce petit article qui reprend des informations du journal sioniste Maariv.


L'administration Obama refuse des visas à des scientifiques Israéliens spécialisés dans le nucléaire
par Roger L Simon, Pajamas Media (USA)  8 avril 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

L'administration Obama vient de refuser des visas d'entrée à des scientifiques israéliens qui travaillent dans la centrale atomique de Dimona. Cette inversion saisissante d'une politique traditionnelle a été rapportée le 7 avril 2010 par le site web du journal Maariv.

Ce pourrait être une pomme de discorde de plus dans des relations de plus en plus délicates entre l'administration Obama, la communauté juive américaine et Israël. Les révélations de Maariv sont survenues un jour seulement avant l'arrivée à New York de Tariq Ramadan - le controversé petit fils d'Hassan al banna, le fondateur des Frères Musulmans - pour qui la délivrance d'un visa aurait été soutenue par la Secrétaire d'Etat Clinton. Hier aussi, de nouvelles règles désapprouvant le terme de "radicalisme islamique" ont été annoncées par le secrétaire à la défense Gates.

D'après Maariv, "... les personnes qui travaillent au réacteur de Dimona et qui ont demandé un visa pour se rendre aux Etats Unis pour suivre des enseignements universitaires de physique, de chimie et d'ingéniérie nucléaire - ont tous vu leur demande refusée, en raison précisément de leur lien avec le réacteur de Dimona. Il s'agit d'une nouvelle décision politique de l'administration Obama car l'entrée pour études aux USA des personnes qui travaillent sur ce réacteur n'avait jamais posé problème, et récemment encore ils recevaient des visas et pouvaient étudier aux Etats Unis.
Les responsables militaires Israéliens indiquent que ces employés n'ont aucun dossier judiciaire aux USA et ont été pointés uniquement à cause de leur lieu de travaim.
En outre, les équipements et matériaux du réacteur de Dimona ne viennent apparemment pas des Etats Unis. Zeev Alfasi - directeur de l'ingéniérie nucléaire à l'université israélienne Ben Gourion - observe que "les Etats Unis ne vendent rien ayant un rapport avec le nucléaire pour le réacteur de Dimona, ce qui signifie absolument rien. Les détecteurs de radiations, par exemple, doivent être achetés maintenant en France parce que les USA refusent d'en vendre à Israël.

Pajamas Media a contacté le Département d'Etat au sujet de cette nouvelle politique des visas envers les scientifiques Israéliens. On nous a répondu via leur service de presse que la loi fédérale leur interdit de discuter de problèmes individuels de visa.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaires publiés après modération. Les propos injurieux, diffamatoires ou à caractère raciste ne seront pas publiés.