dimanche 26 juillet 2009

Pressions sionistes pour ramener le silence sur Gaza

Le rapport de l’ONG Breaking the Silence a fait du bruit et nos journaux n’ont pu faire autrement que d’évoquer ces témoignages de soldats sionistes sur les « règles d’engagement » de leur « armée » à Gaza en décembre et janvier derniers.
Certes le commandement des terroristes sionistes a démenti et expliqué que Tsahal (sobriquet du gang armé sioniste) n’avait rien à se reprocher.
Ca c’est pour la galerie et, depuis, les choses sérieuses ont commencé pour les parrains de la mafia sioniste. On apprend ainsi que l’émissaire du gang sioniste à La Haye a fait pression sur la diplomatie néerlandaise pour que son ambassade cesse de subventionner, à hauteur de 19 995 € l’ONG susmentionnée à l’insu, comble de l’horreur, du chef de la diplomatie néerlandaise qui est par ailleurs un partisan résolu de la voyoucratie sioniste.


Pressions israéliennes sur les Pays Bas pour leur appui à une ONG financée aussi par l’Espagne
EFE – El Mundo (Esp) 26 juillet 2009 traduit de l’espagnol par Djazaïri

La diplomatie israélienne a exercé des pressions sur les Pays Bas pour qu’ils cessent de financer une ONG israélienne critique de l’action de l’armée de ce pays et qui reçoit également un soutien financier de l’Espagne, rapporte le quotidien Haaretz.

Harry Knei-Tal, ambassadeur d’Israël à La Haye, a rencontré la semaine dernière le directeur général de la diplomatie néerlandaise pour protester contre les aides à l’ONG « Rompre le Silence, » créée en 2004 pour lancer un débat sur le rôle de l’armée dans les territoires palestiniens occupés.

Selon ce journal, le ministre Néerlandais des affaires étrangères, Maxime Verhagen – un des principaux soutiens de l’Etat juif dans l’Union Européenne – ignorait l’existence de ce financement fourni par l’ambassade à Tel Aviv et qui s’élève à 19 995€, cinq de moins que la somme qui oblige à obtenir l’approbation de La Haye.
Verhagen a été contrarié et les Pays Bas remettent désormais en question le financement de cette ONG qui est particulièrement dans le collimateur des autorités israéliennes depuis qu’elle a diffusé, la semaine dernière, un rapport contenant les récits de 26 soldats qui ont partcipé à l’offensive israélienne sur Gaza en décembre et janvier derniers, au cours de laquelle 1400 Palestiniens ont péri, en majorité des civils.

Les témoignages parlent de brutalité et de non respect de la distinction entre combattants et civils, de l’absence de règles d’engagement du combat et de la règle du «tire si tu en as envie,» ainsi que du recours à des boucliers humains et au phosphore blanc dans des zones peuplées.

Financement

L’Espagne, le Royaume Uni, l’Union Européenne et le « New Israeli Fund » - une organisation sise à Washington qui promeut la justice sociale, l’égalité et le changement démocratique en Israël – financent aussi «Rompre le Silence.»

Haaretz précise qu’Israël « n’a pas encore contacté » les deux premiers mentionnés. Le porte parole du ministère israélien de l’intérieur, Igal Palmor, a refusé de commenter les informations de Haaretz, même s’il a précisé que «de manière générale » Israël trouve « extrêmement étrange » que « un gouvernement ami s’immisce dans la vie politique active d’un pays démocratique » en «finançant des mouvements politiques » et « d’opposition.»
Le directeur exécutif de l’ONG, Yehuda Shaul, dit ignorer les pressions en question et qu’aucune ambassade ne les a contactés pour leur annoncer des changements dans le financement.
Après avoir ironisé sur le «scandale» qu’impliquerait « le financement par des pays européens d’une organisation des droits de l’Homme, » Shaul relie les pressions à une « tentative de détourner l’attention du vrai débat : le comportement des troupes israéliennes pendant l’attaque sur Gaza.»

Il présise en outre que les subventions apportées par Madrid et Londres « ne vont même pas à l’analyse de ce qui s’est passé à Gaza mais à un travail éducatif dans des écoles, des centre de préparation à l’armée et à l’organisation de visites guidées» à Hébron et ses environs et au sud de la Cisjordanie.

Un quotidien israélien, le Jerusalem Post, avait publié la semaine dernière les sources de financement de «Rompre le Silence» en 2008.

L’ONG n’a pas l’obligation de rendre publique l’identité de ses donateurs, mais devant la requête du journal elle a répondu en considérant qu’elle n’avait «rien à cacher.»

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