samedi 31 janvier 2009

La collaboration du Fatah à l'agression sioniste

A Gaza, des ONG dénoncent la répression du Hamas, nous apprend le journal Le Monde daté du 30 janvier. Et il semble bien que le Hamas ait fait preuve d’une brutalité extrême à l’encontre de membres du Fatah, principale composante de l’Autorité Palestinienne dirigée (?) par Abou Mazen.
C’est de cela que rend compte l’article du Monde qui cite des témoignages et des déclarations d’organisations palestiniennes pour les droits de l’Homme.
Si ces condamnations sont nécessaires, il importe de situer l’action des militants du Hamas dans le contexte de l’agression sioniste avec ses bombardements quasi incessants d’artillerie, terrestre ou de marine, ses raids aériens et l’action de ses unités d’infanterie.
Ce sont ces éléments de contexte qui manquent dans l’article du Monde. Et justement, un article du journal espagnol El pais nous fournit ces éléments de contexte. S’il stigmatise en termes moraux le comportement des membres du Hamas à l’encontre des partisans du Fatah, il nous donne un singulier aperçu des agissements d’au moins une partie d’entre eux, agissements qu’on ne peut appeler autrement que collaboration active avec l’ennemi en temps de guerre.
D’où parfois une « justice » expéditive mais aussi des militants du Fatah tués après avoir ouvert le feu sur des membres du Hamas. De ce point de vue, la façon de faire des militants du Hamas n’est en rien une
nouveauté parmi les mouvements de résistance confrontés à un ennemi impitoyable.
C’est tout ceci qu’évoque d’une manière assez détaillée l’article ci-dessous qui montre à quel point le Fatah est désormais discrédité et fait plus partie du problème que de la solution pour la Palestine, même si des militants du Fatah ont effectivement pris les armes pour lutter contre l'agression sioniste.

L’autre sale guerre de Gaza
Le Hamas a tué une centaine de présumés collaborateurs du Fatah
Par Juan Miguel MUÑOZ - Gaza – El Pais (Espagne) le 23/01/2009 traduit de l’espagnol par Djazaïri

C’est un mélange de revanche, de division politique abyssale entre Palestiniens, de haines, d’intérêts personnels et d’instincts les plus primaires. Pendant les 23 jours qu’a duré le déchaînement incessant d’Israël contre Gaza, le Hamas et le Fatah ont réglé leurs comptes au milieu du chaos.
Une guerre extrêmement sale. Tandis que les combattants tiraient des roquettes, des dizaines de collaborateurs d’Israël informaient l’armée de ce pays sur des objectifs à atteindre. Il est certain que de nombreuses personnes sont mortes à cause de cette aide à l’ennemi. Mais la réaction de la milice islamiste a été dure et brutale. Plus d’une centaine de membres de cette cinquième colonne ont été exécutés.

Le 1er janvier, date anniversaire de la création du Fatah, plusieurs centaines de ses membres sont sortis dans les rues. Certains distribuaient des caramels – manière traditionnelle de fêter une bonne nouvelle – pour signifier la bienvenue des bombardements de l’aviation israélienne. Masleh Reqab, professeur d’économie à Khan Younès, assure que « des membres du Fatah exilés en Egypte téléphonaient à leurs familles pour leur annoncer qu’ils rentreraient à Gaza d’ici trois ou quatre jours. » On en était seulement au cinquième jour des affrontements et beaucoup parmi eux pensaient que le Hamas ne résisterait pas à des bombardements aussi violents. Mais le Hamas a tenu bon.
Dans quelques quartiers de Gaza, les partisans de Fatah ont tenté de contrôler les rues par la force des armes. Les policiers du gouvernement Hamas] n’ont jamais cessé de patrouiller, mais sans les uniformes blancs qui en faisaient des cibles faciles pour les hélicoptères et les avions israéliens. Leur objectif était d’empêcher le renforcement des membres armés du parti du président Palestinien Mahmoud Abbas. Et aussi les pillages parce que les portes de centaines de magasins avaient été soufflées par les bombes et qu’ainsi les marchandises étaient à la portée de n’importe quel voleur. Cependant, la tenue civile des policiers a accru le désordre.

Le Hamas n’a pas pour habitude d’être clément quand il est question de soutien à l’ennemi sioniste. Les tirs dans les jambes des collaborateurs, considérés comme des traîtres absolus par les fondamentalistes ont été fréquents pendant ces jours d’anarchie. «Il y avait des hommes qui apparaissaient soudain avec une charrette pour vendre des fruits secs et espionner la maison d’un dirigeant du Hamas. D’autres s’en retournaient sans dommages aucuns dans des secteurs où les militaires Israéliens étaient déjà déployés. « Il est pratiquement impossible qu’ils n’aient pas apporté une aide à l’ennemi, » affirme une source proche du mouvement islamiste. Une bonne partie d’entre eux s’est retrouvée derrière les barreaux, mais à beaucoup d’autres, plus téméraires, il est arrivé bien pire.
« Des collaborateurs ont été pris en flagrant délit en train de tirer sur des combattants du Hamas pendant la guerre. Ceux là ont été tués immédiatement. Les miliciens en ont exécuté plus d’une centaine. Certains, déjà bien connus, ont été assignés à résidence chez eux avec l’avertissement qu’on leur tirerait dessus s’ils quittaient leurs domiciles, » ajoute la même source.

Ehab el Ghosein, porte parole du ministère de l’intérieur, ne confirme ni ne dément. « Nous avons arrêté, » a-t-il affirmé hier, « de nombreuses personnes pour collaboration avec Israël. Ces dizaines de personnes sont en cours d’interrogatoire. Les tuer est illégal, même s’il s’agit de collaborateurs. Mais des événements se sont produits à la faveur de ces jours de confusion. » El Ghosein indique que le ministre de l’intérieur et Saïd Siam, un des chefs de la direction du Hamas, ont pu être victimes de certains de ces collaborateurs. « Une enquête est en cours, » précise-t-il.

Pendant ces journées de guerre, les dirigeants du Hamas n’ont pas disparu dans une clandestinité absolue. On pouvait en voir beaucoup à la télévision, assistant à des funérailles. Ce qui a pu faciliter le travail de ceux qui ont désigné l’emplacement de la maison ou Siam, tenant de la ligne dure du Hamas, se réunissait avec d’autres chefs de son parti. Dans certains cas, les collaborateurs ont disposé d’appareils dotés d’un signal laser pour désigner le bâtiment que détruisaient ensuite les avions israéliens.

C’est une vieille histoire qui remonte aux années 1990. Et dans la lutte sanglante pour le pouvoir que se livrèrent le Fatah et le Hamas pendant un an, jusqu’en juin 2007, lorsque les islamistes prirent le pouvoir à Gaza, il y eut également de nombreuses tentatives d’assassinat de militants du Hamas, dont le premier ministre Ismaïl Haniyeh, qui fut l’objet d’au moins deux tentatives de meurtre. Les affrontements avaient atteint une violence inouïe en ces jours de juin. Et avec des vengeances des uns contre les autres au cours desquelles le sang coula abondamment.

vendredi 30 janvier 2009

Moi, bouclier humain du Hamas

Non, ce n'est pas le hamas qui utilise des civils comme boucliers humains. Ce sont en réalité les sionistes qui sont adeptes de cette pratique et l'exemple proposé ci-dessous vient encore documenter ce fait attesté par ailleurs.
Ce témoignage d'un protagoniste involontaire des combats dans la bande de gaza est instructif. Il nous rappelle la disproportion de force entre d'une part des terroristes sionistes équipés entre autres d'artillerie et d'hélicoptères dotés de missiles et, d'autre part les résistants Palestiniens essentiellement équipés d'armes légères.
Le témoin -bouclier humain qui rapporte la mort de trois militants du Hamas nous permet de constater l'ampleur des moyens mis en oeuvre pour éliminer trois jeunes combattants assiégés. Et la manière dont ils seront finalement tués, enterrés vivants dans une maison rasée par un bulldozer.
Je ne sais pas si les Nazis utilisaient ce genre de méthodes. Je ne crois pas.
Par témoin-bouclier humain interposé, The Independent veut nous faire comprendre que les militants du hams avaient eu tort de se retrancher dans un secteur civil. Oui, les militants du Hamas devraient faire la guerre comme au XIXème siècle, se mettre en ligne sur un champ découvert face aux gangsters sionistes et les canarder à coup d'artillerie, de F16 et de blindés (et vice-versa).
Le problème est que le Hamas n'a ni blindés, ni avions, ni artillerie. C'est-à-dire qu'il faudrait que les membres du Hamas se suicident (ce qui, du point de vue sioniste serait la moindre des choses car, selon eux, les militants du Hamas n'aiment que la mort alors que les sionistes aiment la vie).
Et ce ne sont certainement pas les militants du Hamas qui sont en mesure de choisir le lieu des combats; ce lieu leur a été imposé, c'est la prison dans laquelle sont concentrés plus d'un million de Palestiniens.
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Moi, bouclier humain terrorisé : l’histoire de Majdi Abed Rabbo
par Donald McIntyre à Jabalya, Gaza The Independent (UK) 30 janvier 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri

Alors que la bataille faisait rage dans Gaza, des soldats israéliens ont forcé Majdi Abed Rabbo à risquer sa vie en tant qu'intermédiaire dans leur chasse contre trois combattants de Hamas. Voici son histoire…

Après une autre fusillade intense de 45 minutes, Majdi Abed Rabbo s’est vu ordonner une fois de plus de négocier un trajet dangereux à travers le toit déjà sérieusement endommagé de sa maison, passant par une béance dans le mur avant de descendre lentement vers le premier étage de la maison mitoyenne en ruines. Ne sachant pas si les hommes étaient morts ou vivants, il cria pour la deuxième fois ce jour là : « Je suis Majdi. N’ayez pas peur. »

Les trois hommes –munis de fusils Kalachnikov AK-47, en tenues camouflées et portant des bandeaux marqués de l’insigne des brigades Izzedine el Qassam – étaient toujours vivants, mais l’un d’entre eux, sévèrement blessé, persuada M. Abed Rabbo de serrer son bandage improvisé autour de son bras droit. Le plus jeune, 21 ans peut-être – se tenait à couvert derrière une pièce de maçonnerie effondrée d’où il pouvait voir les soldats Israéliens qui avaient envoyé le visiteur. M. Abed Rabbo leur dit avec nervosité : « Ils m’ont renvoyé pour que je puisse récupérer vos armes. Ils m’ont dit que vous étiez morts. » C’est le plus jeune qui lui a répondu d’un ton plein de défi : « Dis à l’officier, ‘viens ici si tu es un homme.’’

Quand les soldats sont arrivés vers 22h, M. Abed Rabbo, 40 ans, ne soupçonnait pas que pendant les prochaines 24 heures il ferait quatre voyages à rendre cardiaque, à faire la navette sur un terrain de plus en plus dangereux entre les forces israéliennes et trois militants du Hamas, assiégés mais déterminés, qui étaient devenus ses nouveaux et gênants voisins. Il se rappellera de tous les détails d’un épisode qui, dans son récit, s’approche de ce qu’il y a de plus mélodramatique dans le genre film de guerre, mais qui était bien trop réel pour un homme qui, à la fin, a perdu sa maison et a cru (à tort) avoir perdu son épouse et ses enfants. Il a aussi été aux premières loges pour assister aux derniers moments de la résistance des hommes des brigades Qassam devant les attaques incessants de l’infanterie israélienne et les tirs d’hélicoptère Apache.

Aucun civil n’a été tué dans cet épisode, comme cela é été trop souvent le cas pendant l’opération « plomb durci. » Par contre, il offre un rare aperçu détaillé d’un véritable engagement entre l’armée israélienne et des combattants du Hamas. Et s’il contribue à conforter l’affirmation d’Israël selon laquelle le Hamas opère dans des zones civiles bâties, il donne également à comprendre que ses propres commandants étaient prêts a utiliser des civils comme boucliers humains pour protéger les troupes israéliennes.
Bien sûr, c’est la version des événements par un homme. Mais comme les soldats l’ont découvert plus tard après vérification, M. Abed Rabbo est un ancien membre des services de renseignements contrôlés par le Fatah et qui reste salarié de l’Autorité Palestinienne à Ramallah. Il pense que les miliciens du Hamas n’avaient pas le droit de se trouver dans la maison d’à côté. Mais il objecte fermement à son utilisation par les militaires Israéliens. « J’aurais pu être tué, » dit-il.

Les soldats étaient arrivés le 5 janvier, au deuxième jour de leur offensive terrestre, avec un Palestinien dont il connaissait seulement le patronyme, Daher. Après lui avoir dit d’enlever son pantalon et de remonter sa chemise afin de s’assurer qu’il n’était pas armé, les soldats lui dirent de faire sortir sa femme, Wijdan, 39 ans, et sa famille. Ensuite, avec M. Abed Rabbo, escorté sous la menace des armes par trois soldats, sa famille restant dans la cour, les soldats fouillèrent la maison de fond en comble. Le soldat arabophone assigné à M. Abed Rabbo lui posa alors des questions sur la maison mitoyenne. Il leur dit qu’il pensait qu’elle était vide. Alors, dit-il, un des soldats un gros marteau avec lequel ils dirent à M. Abed Rabbo de faire un trou dans le mur entre les deux toits qui donnent sur les logements du dessous.
Un officier arriva et ordonna la fouille de la maison d’à côté. L’officier avança en premier, descendant les escaliers avec précaution en se tenant sur le côté avec son fusil M16 pointé vers le bas, suivi de M. Abed Rabbo et des soldats qui lui pointaient leurs fusils dans le dos. Tout à coup, l’officier s’est retourné et a commencé à crier un ordre à ses hommes. « Nous sommes remontés. Les soldats me tiraient et je suis tombé deux fois, » déclare M. Abed Rabbo. « Nous sommes revenus sur le toit de ma maison. » Ce qu’avait entrevu l’officier devint évident quand les soldats, désormais en alerte maximale et hors de la cour de la maison de M. Abed Rabbo, se sont soudain trouvés sous le feu. Il fut emmené de l’autre côté de la rue dans une mosquée déjà pleine de soldats où on le ligota et le fit asseoir. Après 15 minutes de silence, les militants du Hamas rouvrirent le feu. « Les soldats prirent position aux fenêtres de la mosquée et commencèrent à riposter. Je criais au soldat qui parlait l’arabe, ‘Ma femme et mes enfants son en danger.’ » M. Abed Rabbo dit qu’on lui a alors dit « tais toi » ou « je te tue. » « Je me suis effondré et me suis mis à pleurer, » ajoute-t-il. « Je sentais que ma famille était morte.»

Il est resté détenu les deux jours suivants, parfois ligoté, restant avec l’unité israélienne pendant ses déplacements dans la zone, souvent au milieu d’intenses échanges de tirs. A un moment, on lui a dit d’ouvrir les portières de deux voitures devant une autre maison aux fins de contrôle, avant d’appeler les femmes qui vivaient dans la maison à descendre. Puis, dans l’après-midi, on lui ordonna d’aller dans le bâtiment endommagé où se trouvaient les combattants du Hamas. « Je leur ai dit que je n’irai pas. Ils me tueront peut-être. J’ai une femme. J’ai des enfants, » Mais, poursuit-il, l’officier israélien lui dit qu’il avait « tiré dix roquettes et qu’il les avait tués. » On lui ordonna alors, coups de pied et coups de crosse à l’appui, d’entrer dans la maison et de rapporter les armes. « Je suis entré chez moi et j’ai vu que ma famille n’était pas là. J’ai cherché s’il y avait des traces de sang mais il n’y avait rien. J’étais vidé. En descendant les escaliers, je lançais « Je suis Majdi » pour ne pas qu’ils me prennent pour un Israélien et me tirent dessus. »
En approchant de la porte de l’appartement, il vit un milicien, son AK-47 pointé, montant la garde sur le seuil de la porte et deux autres derrière lui. Restant devant l’entrée, il leur dit que les Israéliens pensaient qu’ils avaient été tués. « Ils m’ont demandé où se trouvait l’armée et j’ai dit, « Ils sont partout ‘» ajoute-t-il. «Ils m’ont demandé de partir.»
Les soldats, cachés derrière le mur d’une maison cent mètres plus loin, lui dirent de se déshabiller complètement pour montrer qu’il n’avait dissimulé aucune arme en quittant la maison. Plus tard, on lui demandera de faire un troisième voyage – le deuxième tout seul – vers le réduit des miliciens. M. Abed Rabbo dit que l’officier Israélien l’insultait et le frappait quand il lui faisait son compte rendu. Peu de temps après, un hélicoptère Apache tira trois missiles qui détruisirent la maison où se trouvaient les miliciens, endommageant sérieusement sa propre maison. La nuit était tombée quand il se remit en marche sous les ordres des soldats, mais M. Abed Rabbo les persuada que l’itinéraire par les décombres de son toit n’était pas praticable dans l’obscurité. « Je n’arrêtais pas de demander après ma famille et ils disaient tout le temps ‘ils sont OK, ils sont OK’. » C’était incroyable, mais les miliciens toujours vivants, ouvrirent à nouveau le feu.

M. Abed Rabbo fut alors emmené dans une autre maison où on lui ordonna de rester, mains liées, dans le froid et « inquiet pour ma famille, ma maison. » Les soldats Israéliens vinrent le récupérer vers 18h30, l’assurant qu’ils les avaient tués la nuit dernière » et lui disant d’aller voir. « Je leur ai dit, ‘Comment puis-je y aller ? Mon toit est détruit. C’est très dangereux,’’ leur expliquait-il. Mais n’ayant pas le choix, il parvint à atteindre les escaliers et à descendre prudemment, appelant comme il l’avait fait deux fois auparavant. « Je voyais que tout était détruit. Ils étaient tous blessés mais le pire était celui qui avait eu une hémorragie. Il levait un doigt en l’air et disait ‘Il n’est de Dieu que Dieu.’ L’un d’entre eux gisait sous les décombres mais était encore vivant. Celui qui était en meilleure condition disait qu’ils ne se rendraient en aucun cas, qu’ils deviendraient des martyrs. L’un m’a donné son nom et m’a demandé de transmettre un message à sa famille. »
M. Abed Rabbo explique que les Israéliens ont commencé à tirer alors qu’il était encore sur place et il a fui la maison. « Je suis revenu vers les soldats. Je leur ai menti. J’ai dit, ‘ Ils ont dit que si je revenais ils me tueraient.’»

Les soldats israéliens utilisaient maintenant un mégaphone pour dire en arabe aux miliciens : « Vous avez des familles. Sortez et nous vous emmènerons à l’hôpital et nous vous soignerons. Le quartier est rempli de forces spéciales. Tous les dirigeants du Hamas se cachent sous terre. »
Selon M. Abed Rabbo : « pendant qu’ils parlaient comme ça, les hommes du Hamas ont encore ouvert le feu, l’officier m’a poussé contre un mur et m’a dit, ‘Tu m’as menti. Il y a plus de trois hommes là dedans’.»

Les soldats ordonnèrent ensuite à deux autres habitants d’aller dans la maison avec des appareils photo et de la photographier ainsi que les combattants du Hamas. Après, l’armée envoya un chien à l’intérieur qui revint blessé et mourut peu après. Il fut alors dit aux miliciens : « Vous avez quinze minutes pour sortir sans vêtements et les mains en l’air. Si vous ne le faites pas, nous écroulerons la maison sur vous. »

Au bout de quinze minutes, dit M. Abed Rabbo, un bulldozer s’est avancé dans le secteur entre les maisons et la mosquée, détruisant une bonne partie de sa maison avant de démolir systématiquement celle où les miliciens se cachaient. C’était mardi après-midi.
Avant d’être emmené, M. Abed Rabbo a pu parfaitement voir sa maison en ruines, la maison mitoyenne pulvérisée et les corps des trois miliciens du Hamas gisant dans les décombres.

jeudi 29 janvier 2009

Encore une petite leçon de théologie judéo-chrétienne

En France, comme dans d'autres pays européens, on se soucie énormément de la mémoire de ce qu'on appelle l'holocauste.
Au point que la deuxième guerre mondiale tend à se résumer aux persécutions dont ont fait l'objet les Juifs de la part des régimes fascistes.
Les affaires qui mettent en cause des personnes qui nient cet holocauste où qui le nieraient peut-être en leur for intérieur occupent assez souvent nos journalistes (pensez à Dieudonné, Faurisson par exemple).
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Comme vous l'aurez deviné, l'entité sioniste n'est pas la dernière à s'intéresser à cette mémoire de l'holocauste. Ainsi, une visite du mémorial de Yad Vashem est une figure imposée pour tous les politiques étrangers en déplacement dans l'entité sioniste.
L'intérêt de l'entité sioniste pour cette mémoire de l'holocauste se marque aussi dans toutes les interventions de ses relais à l'étranger comme le Centre Simon Wiesenthal (du nom d'un pseudo chasseur de Nazis), la LICRA ou des personnages comme Marek Halter ou Elie Wiesel.
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Un des aspects de cette culture (culte?) mémorielle est l'entretien de la culpabilité de l'église catholique qui aurait contribué activement ou passivement à la mort de six millions de Juifs en Europe.
Ce culte mémoriel nous offre l'opportunité d'une nouvelle leçon de théologie judéo-chrétienne car le dernier épisode de la persistance de l'accusation portée au catholicisme se déroule en ce moment avec la réintégration dans l'église par le Pape Benoît XVI d'un évêque, Richard Williamson (allez voir ce lien pour découvrir une plaidoirie affligeante), de la mouvance intégriste du catholicisme. Ce qui est reproché par les organisations et le gouvernement sionistes à ce prêtre n'est pas tant sa qualité d'intégriste mais le fait qu'il conteste que des chambres à gaz aient servi à tuer des Juifs dans les camps de concentration nazis.
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On se demandera ce que la négation de l'existence des chambres à gaz entretient comme rapport avec la doxa catholique, à moins que cette croyance ait été introduite dans le culte catholique à l'insu des différents Papes et autres cardinaux.
Toujours est-il que de nombreuses voix cléricales se sont levées, notamment dans l'épiscopat français pour condamner les propos négationnistes de Mgr Williamson. Apparemment les chambres à gaz font réellement partie de la doctrine catholique et de la catéchèse en France.
Le Pape a également battu sa coulpe sans toutefois revenir sur sa décision.
Décision qui marque d'ailleurs un progrès décisif dans la défintion de cette aberration qu'on appelle judéo-christianisme puisque la communauté juive (laquelle ou lesquelles, Le Figaro ne le précise pas vraiment) demande des excuses et que le Grand Rabbinat de l'entité sioniste gèle les relations judéo chrétiennes.
Dans le même article du Figaro, il est d'ailleurs intéressant de constater qu'un des prêtres catholiques négateurs des chambres à gaz s'appelle Floriano Abrahamowicz, un Juif converti donc, et qui doit bien avoir quelques informations précises sur la question.
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Il est temps de fermer ce dossier catholico-holocaustique en soulignant simplement que si, pour les sionistes, la mémoire de l'holocauste a une importance idéologique (justification de l'existence de l'entité sioniste) et pratique (outil de pression sur les politiques et d'inculcation aux masses Goyim), l'entité sioniste n'a pas grand chose à foutre des survivants de l'holocauste en tant qu'êtres vivants. Cet aspect a déjà été documenté sur ce blog et vient de connaître un rebondissement avec l'association au Sionistan entre le Parti La Feuille Verte [pour la légalisation du cannabis] et le parti des survivants de la shoah.
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Quand on pense que les sionistes n'ont de cesse de culpabiliser non seulement les dirigeants des pays qui ont effectivement déporté des Juifs mais aussi ceux qui n'ont joué aucun rôle dans cette affaire!
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Un exemple supplémentaire du culot sioniste.

Un officier reconnaît que l'armée sioniste n'a pas vaincu le Hamas

On présente souvent le quotidien Haaretz comme le journal de qualité du Sionistan. S’il est vrai qu’il accueille des plumes de valeur, comme celles de Gideon Levy ou d’Amira Haas, Haaretz n’en reste pas moins un instrument de la propagande sioniste.

Un article intitulé «Israël a raté une chance historique d’éliminer le Hamas» illustre bien ce propos. Rédigé par Amos Harel, l’article comme son titre reprennent le discours du général de réserve Avi Fogel selon qui:
«entre le deuxième week-end de l’opération, le 10 janvier, et la prise de fonctions du président Etatsunien Obama le 20, nous avions une quantité suffisante de troupes pour élargir l’offensive et réaliser des gains supplémentaires significatifs. Nous étions tout près de vaincre le Hamas.»
Cet article apparemment «bien documenté» se voit apporter un démenti cinglant par le lieutenant-colonel Avi G. qui, à la différence du général n’était pas à l’arrière à commander des artilleurs mais sur le front avec l’infanterie et les blindés. Et, selon ce colonel :

Fogel se trompe. L’armée israélienne s’est enlisée quand elle est entrée dans les zones urbaines. Certes, les commentaires de Fogel sont intéressants, mais il était en sécurité à l’arrière et non sur le front où on nous tirait dessus.
L’armée [sioniste] a bien progressé jusqu’à notre arrivée dans des zones densément peuplées de Gaza. Nos tanks ne pouvaient pas manœuvrer correctement. Les rues étaient si étroites et les tirs antichars devinrent si nourris que nos forces reçurent l’ordre de se replier pour éviter des pertes. Oui, nous aurions pu finalement détruire le Hamas mais le prix en aurait été des centaines de soldats israéliens tués et blessés. Le Hamas d’aujourd’hui n’est pas le Hamas d’il y a dix ans. C’est une force de type commando bien entraînée qui ne le cède actuellement qu’au Hezbollah. Fogel me rappelle une histoire que nous racontait feu mon père, « Nous avons tué un ours mais c’est papa qui l’a tué.»

A partir d'éléments trouvés via AR Online

mercredi 28 janvier 2009

Le "génie" stratégique de l’entité sioniste

Loin de la mythomanie qui caractérise beaucoup de partisans de l'entité sioniste, terre des miracles en tous genres, Stephen M. Walt dresse un état des lieux sans fards de la pensée et des réalisations stratégiques des dirigeants sionistes.

L'agression contre Gaza n'est que le dernier exemple de ce qu'il considère comme l'échec des stratégies sionistes, constat d'autant plus intéressant qu'il a écrit les lignes que je vous propose avant même la proclamation d'un cessez-le-feu unilatéral par les terroristes sionistes.

L'article parle de lui-même tant il est clair et argumenté ; des liens dont certains figurent dans la traduction permettent d'ailleurs de vérifier la pertinence du raisonnement de l'auteur.

Et n'allez pas croire que Stephen M. Walt est hostile à l'entité sioniste. Il cherche en réalité à protéger cette dernière contre elle-même et se désespère de voir que les USA, son pays, ne trouvent rien de mieux à faire que d'encourager les sionistes dans leur course vers le précipice. Et l'avènement d'Obama au pouvoir n'a semble-t-il pas provoqué en lui un regain d'optimisme. Il est également soucieux des intérêts de son propre pays qui lui semblent mis en cause par le soutien réflexe des diverses administrations aux actions, sensées ou non, de la bande qui sévit à Tel Aviv.

Stephen M. Walt dit craindre pour la « démocratie » sioniste. On lui posera quand même la question de savoir s'il craignait pour la démocratie de Pretoria avant la fin de l'apartheid.

Ceci dit, ce texte est d'un grand intérêt et met la situation actuelle en perspective avec le passé et l'avenir que Stephen M. Walt voit se dessiner pour l'entité.

Le mythe du génie stratégique d'Israël

Foreign Policy (USA) 19 janvier 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri

Beaucoup de partisans d'Israël ne critiqueront pas son comportement, même lorsqu'il se fourvoie dans des opérations brutales comme l'attaque récente contre Gaza. En plus de leur hésitation compréhensible à dire quoi que ce soit susceptible d'aider les ennemis d'Israël, cette tendance est partiellement fondée sur la croyance que les responsables politiques et militaires d'Israël sont des stratèges exceptionnellement habiles et réfléchis qui comprennent leur environnement menaçant et ont toute une histoire de victoires contre leurs adversaires. Si c'est le cas, alors il n'est guère judicieux que des tiers se posent des questions sur leurs démarches.

Cette image du génie stratégique israélien a été cultivée par les Israéliens au fils des ans et semble être un article de foi pour les néoconservateurs et d'autres partisans extrémistes d'Israël aux Etats-Unis. Elle cadre également très bien à l'image fausse mais populaire de l'Israël comme éternel David faisant face à un Goliath arabe d'apparence indistincte ; selon cette représentation, seuls de brillants stratèges brillants ont pu être capables de toujours l'emporter sur des armées arabes supposées formidables et coalisées contre eux.

L'idée que les Israéliens possèdent un sens unique de la stratégie renvoie assurément à un certain nombre de prouesses militaires effectives, dont les victoires décisives dans la guerre d'indépendance de 1948, la conquête éclair du Sinaï en 1956, la capture très risquée d'Adolf Eichmann en 1960, le triomphe israélien stupéfiant au début de la guerre des six jours en 1967, et l'audacieuse libération d'otages à Entebbe en 1976.

Ces réussites tactiques s'insèrent cependant dans un cadre plus large, et ce cadre n'a rien de reluisant. Israël a également perdu plusieurs guerres dans le passé -- aucune d'entre elles n'était décisive naturellement -- et sa capacité d'employer la force pour atteindre les objectifs stratégiques les plus importants a diminué sensiblement avec le temps. C'est pourquoi les Israéliens parlent fréquemment de la nécessité de reconstituer leur «dissuasion» ; ils se rendent compte que les succès tactiques occasionnels n'ont pas amené d'améliorations à long terme de leur situation sécuritaire globale. L'attaque sur Gaza est simplement la dernière illustration de cette tendance inquiétante.

Que montrent les données ?

En 1956, Israël, la Grande-Bretagne et la France, avaient passé un accord stupide pour s'emparer du canal de Suez et renverser le régime de Nasser en Egypte. (C'était après qu'une incursion israélienne contre un camp militaire égyptien à Gaza ait fini de convaincre Nasser de se procurer des armes en Union Soviétique). Initialement, le premier ministre David Ben-Gourion espérait qu'on permettrait à Israël de conquérir et d'annexer la Cisjordanie, des parties du Sinaï, et des parties du Liban, mais la Grande-Bretagne et la France avaient vite écarté cette idée. L'attaque qui suivit fut un succès militaire mais un échec stratégique : les envahisseurs furent forcés de restituer les terres qu'ils avaient conquises tandis que le prestige de Nasser s'accroissait dans son pays et dans le monde arabe, alimentant le radicalisme et aiguisant les sentiments anti-israéliens dans toute la région. L'épisode avait amené Ben-Gourion à conclure qu'Israël devrait renoncer à d'autres tentatives de repousser ses frontières – c'est pourquoi il était opposé à la prise de la Cisjordanie en 1967 -- mais ses successeurs n'ont pas suivi son sage conseil.

Dix ans plus tard, les politiques agressives d'Israël envers la Syrie et la Jordanie contribuèrent à précipiter la crise qui aboutit à la Guerre des six jours. Les gouvernements de l'Egypte, de la Syrie, de l'URSS et des Etats-Unis ont également de lourdes responsabilités pour cette guerre, bien que ce soient les responsables Israéliens qui choisirent de la commencer, quoiqu'ils aient reconnu que leurs ennemis arabes savaient être incapables de surclasser l'armée israélienne et n'avaient pas l'intention d'attaquer Israël. Plus important, après s'être emparés de la Cisjordanie, du plateau du Golan et de la bande de Gaza pendant la guerre, les chefs israéliens ont décidé de commencer à construire des colonies et de les incorporer par la suite au «Grand Israël. » Ainsi, 1967 marque le début des projets d'implantations de colonies par Israël, une décision que même quelqu'un aussi bien disposé envers Israël que Leon Wieseltier avait qualifiée de « gaffe morale et stratégique de niveau historique». De façon remarquable, cette décision importante n'a jamais a été ouvertement discutée dans la classe politique israélienne.

Les forces israéliennes occupant la péninsule du Sinaï, l'Egypte a lancé ce qu'elle appelait la guerre d'usure en octobre 1968 afin d'essayer de la récupérer. Le résultat fut un match nul sur le champ de bataille et les deux côtés conclurent par la suite un accord de cessez-le-feu en août 1970. Cette guerre fut cependant un échec stratégique pour Israël parce que l'Egypte et son parrain soviétique profitèrent du cessez-le-feu pour mettre en place un bouclier de missiles le long du canal de Suez de sorte à protéger les troupes égyptiennes si elles attaquaient à travers le canal pour reprendre le Sinaï. Les chefs américains et israéliens n'avaient pas perçu cette évolution importante dans l'équilibre des forces entre Israël et l'Egypte et restaient convaincus que l'Egypte ne disposait d'aucune option militaire. En conséquence, ils ignorèrent les ouvertures du président Egyptien Anouar es Sadate et ne lui laissèrent guère d'autre choix que d'employer la force pour essayer de déloger Israël du Sinaï. A l'époque, Israël n'avait pas détecté la mobilisation de l'Egypte et de la Syrie du début octobre 1973 fut victime d'une des attaques surprise les plus réussies de l'histoire militaire. L'armée israélienne s'est par la suite mobilisée et a triomphé, mais le coût de cette guerre qui aurait facilement pu être évitée fut élevé.

L'énorme faux pas israélien qui suivra sera l'invasion du Liban en 1982. L'invasion était une idée personnelle du ministre de la défense Ariel Sharon, un faucon, qui avait concocté un plan grandiose visant à détruire l'OLP, à avoir les mains libres pour incorporer la Cisjordanie dans le « Grand Israël » et à faire de la Jordanie un Etat palestinien. Ce fut une grave faute stratégique : la direction de l'OLP échappa à la destruction et le bombardement de Beyrouth par Israël ainsi que sa complicité dans les massacres de Sabra et Chatila furent largement et à juste titre condamnés. Et après avoir été d'abord accueillis comme des libérateurs par la population chiite du sud Liban, la longueur et la dureté de l'occupation israélienne favorisèrent l'émergence du Hezbollah qui devint rapidement un formidable adversaire ainsi qu'une porte d'entrée pour l'influence iranienne à la frontière nord d'Israël. Israël fut incapable de vaincre le Hezbollah et finit par retirer ses troupes du Liban en 2000, chassée en réalité par la résistance de plus en plus efficace du Hezbollah. L'invasion du Liban non seulement ne permit pas de résoudre le problème d'Israël avec les Palestiniens, mais elle lui créa un nouvel ennemi qui menace Israël aujourd'hui.

A la fin des années 1980, Israël avait encouragé le renforcement du Hamas – oui, la même organisation que l'armée israélienne cherche actuellement à détruire – dans le cadre de son effort de longue haleine pour affaiblir Yasser Arafat et le Fatah et entretenir la division chez les Palestiniens. Cette décision a eu également son revers car Arafat a finalement reconnu Israël et accepté de négocier une solution à deux Etats, au moment où le Hamas émergeait comme un nouvel adversaire dangereux qui refusait de reconnaître l'existence d'Israël et de vivre en paix avec l'Etat juif.

La signature des accords d'Oslo en 1993 offrit une chance sans précédent de mettre fin une fois pour toutes au conflit israélo-palestinien, mais les dirigeants Israéliens ne surent pas saisir cette opportunité. Les premiers ministres Yitzhak Rabin, Shimon Peres, et Benjamin Netanyahu refusèrent tous d'avaliser l'idée d'un Etat palestinien – même Rabin n'a jamais parlé publiquement de permettre aux Palestiniens d'avoir leur propre Etat – et l'offre tardive d'un Etat faite par Ehoud Barak au sommet de Camp David en 2000 n'allait pas assez loin. En tant que ministre des affaires étrangères d'Ehoud Barak, Shlomo Ben-Ami admettra plus tard, « si j'étais Palestinien, j'aurais aussi rejeté Camp David.» Entre temps, le nombre de colons en Cisjordanie avait doublé pendant la période des accords d'Oslo (1993-2001), et les Israéliens ont construit plus de 250 miles de routes [interdites aux Palestiniens] en Cisjordanie. Début 2000, Barak fit aussi capoter un traité de paix avec la Syrie qui semblait abouti du moins aux yeux du président Bill Clinton qui avait contribué à le façonner. Mais quand les sondages laissèrent entendre que l'opinion israélienne pourrait ne pas soutenir l'accord, le premier ministre Israélien devint frileux et les discussions cessèrent.

Plus récemment, les USA ont fait ensemble de mauvais calculs. Après le 11 septembre, les néoconservateurs aux USA qui poussaient à la guerre contre l'Irak dès 1988, étaient parvenus à convaincre le président Bush d'attaquer l'Irak dans le cadre d'une stratégie plus large de « transformation régionale. » Les officiels Israéliens étaient initialement opposés à ce projet car ils voulaient que Washington s'en prenne à l'Iran à la place, mais quand ils comprirent que l'Iran et la Syrie suivaient sur la liste des cibles de l'administration, ils soutinrent ce plan avec enthousiasme. De fait, des personnalités Israéliennes importantes comme Ehoud Barak, Benjamin Netanyahu et le ministre des affaires étrangères de l'époque Shimon Peres aidèrent à vendre la guerre aux Etats-Unis tandis que le premier ministre Ariel Sharon mettait la pression sur Washington pour éviter que Bush ne se dégonfle et laisse Saddam [Hussein] en place. Le résultat ? Un bourbier ruineux pur les Etats Unis et un très net renforcement du rôle stratégique de l'Iran. Inutile de dire que ces évolutions n'étaient guère dans l'intérêt stratégique d'Israël.

L'initiative ratée suivante fut la décision du premier ministre de l'époque Ariel Sharon d'évacuer unilatéralement tous les colons Israéliens de la bande de Gaza en août 2005. Même si Israël et ses partisans en Occident ont décrit cette décision comme un geste de paix, cet « unilatéralisme » faisait en réalité partie d'une démarche plus large pour torpiller ce qu'on a appelé la « feuille de route,» geler le processus de paix et consolider le contrôle israélien sur la Cisjordanie, reportant ainsi «indéfiniment» la perspective d'un Etat palestinien. Le retrait fut réussi, mais la manœuvre de Sharon pour imposer les termes de la paix aux Palestiniens échoua complètement. Assiégés par les Israéliens, les Palestiniens de Gaza commencèrent à tirer à la roquette et au mortier sur les villes israéliennes voisines, puis le Hamas remporta les élections législatives palestiniennes de janvier 2006. Cet événement reflétait sa popularité croissante face à un Fatah corrompu et à la poursuite de l'occupation de la Cisjordanie par Israël, mais Jérusalem et Washington refusèrent d'accepter le résultat du scrutin et décidèrent de renverser le Hamas. Ce fut encore une erreur de plus : le Hamas expulsera finalement le Fatah de Gaza et sa popularité n'a cessé de croître.

La guerre du Liban de l'été 2006 a très nettement révélé les déficiences de la pensée stratégique israélienne. Un raid transfrontalier du Hezbollah provoqua une offensive israélienne visant à détruire l'important arsenal balistique du Hezbollah et à contraindre le gouvernement libanais à se retourner contre le Hezbollah. Cependant, indépendamment de la pertinence de ces objectifs, la stratégie israélienne était vouée à l'échec. Les frappes aériennes furent incapables d'éliminer un arsenal du Hezbollah bien caché et le bombardement de zones civiles au Liban ne fit que susciter plus de colère contre Israël et rehausser l'opinion sur le Hezbollah dans la population libanaise ainsi que dans le monde arabe et islamique. Une offensive terrestre tardive ne parvint pas plus à résoudre le problème étant donné que l'armée israélienne pouvait difficilement accomplir en quelques semaines ce qu'elle avait échoué à faire entre 1982 et 2000. De plus l'offensive israélienne était mal préparée et médiocrement exécutée. Il était également stupide de penser qu'un gouvernement central libanais fragile aurait pu mettre au pas le Hezbollah ; si cela avait été possible, les autorités de Beyrouth l'auraient fait depuis longtemps. Il n'est pas surprenant que la commission Winograd (commission officielle constituée pour examiner la conduite de la guerre par Israël) ait critiqué sévèrement les dirigeants Israéliens pour leurs multiples erreurs stratégiques.

Finalement, c'est la même myopie stratégique qui apparait dans l'attaque contre Gaza. Les dirigeants Israéliens avaient annoncé initialement que leur but était d'infliger suffisamment de dommages au Hamas afin qu'il ne soit plus en mesure de menacer Israël avec ses tirs de roquettes. Mais ils concèdent maintenant que le Hamas ne sera ni détruit ni désarmé par leurs attaques et disent plutôt qu'un contrôle plus important empêchera l'entrée clandestine à Gaza de pièces constitutives des roquettes ainsi que d'autres armes. C'est cependant un vœu pieux. Au moment où j'écris ces lignes, le Hamas n'a pas accepté de cessez-le-feu et continue à tirer des roquettes ; même s'il acceptait bientôt un cessez-le-feu, les tirs de roquettes et de mortiers reprendront nécessairement à l'avenir. Pour couronner le tout, l'image d'Israël dans le monde a pris un sacré coup, le Hamas est probablement encore plus populaire et des dirigeants modérés comme Mahmoud Abbas ont été largement discrédités. Une solution à deux Etats – qui est essentielle si Israël veut rester juive et démocratique et éviter de devenir un Etat d'apartheid – est plus éloignée que jamais. La performance de l'armée israélienne a été meilleure à Gaza qu'au Liban, surtout parce que le Hamas n'est pas un ennemi aussi redoutable que le Hezbollah. Mais ça n'a pas d'importance : la guerre contre le Hamas reste un échec stratégique. Et avoir infligé un tel carnage aux Palestiniens sans gain stratégique durable est particulièrement répréhensible.

Dans pratiquement tous ces épisodes – particulièrement ceux d'après 1982 – la supériorité de la puissance militaire israélienne a été utilisée de manières qui n'ont pas amélioré son positionnement stratégique. Compte tenu de ce bilan bien terne, il n'y a donc aucune raison de penser qu'Israël dispose de stratèges hors pair ou de décideurs en matière de sécurité nationale qui procèdent régulièrement des choix judicieux et à long terme. En fait, ce qui est le plus remarquable avec Israël, c'est de voir à quel point les architectes de ces désastres – Barak, Olmert, Sharon et peut-être Netanyahu – ne sont pas écartés de leurs rôles dirigeants mais se voient au contraire offrir une nouvelle chance de répéter leurs erreurs. Où est la responsabilité dans le système politique israélien ?

Certes, aucun pays n'est à l'abri de la folie et les adversaires d'Israël ont commis de nombreux actes répréhensibles et fait eux-mêmes de nombreuses erreurs. L'Egypte de Nasser avait joué avec le feu en 1967 et en avait été gravement brûlée ; la décision du roi Hussein de participer à la guerre des six jours fut une bévue catastrophique qui coûta à la Jordanie Jérusalem Est et la Cisjordanie ; et les dirigeants Palestiniens firent de mauvais calculs et commirent bien souvent des actes brutaux et injustifiables. Les Américains firent de graves erreurs au Vietnam et plus récemment en Irak, les Français se trompèrent complètement en Indochine et en Algérie, les Britanniques échouèrent à Suez et à Gallipoli, et les Soviétiques furent sévèrement défaits en Afghanistan. A cet égard, Israël n'est pas différent d'Etats plus puissants : parfois il fait des choses admirables et sages et d'autres fois il suit des politiques qui sont stupides et cruelles.

La morale de cette histoire est qu'il n'y a aucune raison de penser qu'Israël a toujours bien conçu ses stratégies pour gérer les problèmes auxquels il est confronté. En fait, le niveau du raisonnement stratégique d'Israël semble avoir beaucoup baissé depuis les années 1970 – à commencer par l'invasion du Liban en 1982 – peut-être parce que le soutien inconditionnel des Etats-Unis a contribué à couper Israël de certains coûts liés à ses actions, lui rendant plus facile de se laisser aller à ses illusions stratégiques et à ses fantasmagories idéologiques. Compte tenu de cette réalité, les amis d'Israël – Juifs comme Gentils – n'ont aucune raison de rester silencieux quand il décide de poursuivre une politique stupide. Et compte tenu que nos « relations spéciales » avec Israël signifient que les Etats-Unis sont invariablement associés aux actions de Jérusalem, les Américains ne devraient pas hésiter à donner de la voix pour critiquer Israël quand il agit d'une manière qui n'est pas dans l'intérêt national des Etats-Unis.

Ceux qui refusent de critiquer Israël même quand il agit stupidement pensent sûrement qu'ils aident l'Etat juif. Ils ont tort. En fait, ce sont de faux amis car leur silence, ou pire leur soutien automatique, ne font simplement qu'encourager Israël à persévérer dans un cours potentiellement désastreux. En ce moment, Israël devrait écouter des conseils honnêtes et le véritable bon sens voudrait que son allié le plus proche soit capable de les lui prodiguer. Dans l'idéal, le conseil devrait émaner du président, du secrétaire d'Etat et de membres influents du Congrès – qui s'exprimeraient aussi ouvertement que certains politiciens le font dans d'autres démocraties. Mais il est improbable que cela se produise parce que les partisans d'Israël font en sorte qu'il soit impossible à Washington que de soutenir de manière réflexe les actions d'Israël, qu'elles soient sensées ou non. Et ces jours-ci, elles sont rarement sensées.

mardi 27 janvier 2009

Le télescope de Stephen Hawking scrute la Palestine

La presse française a beaucoup parlé de Stephen Hawking à une époque. Mais je vous fiche mon billet que personne ne parlera de son analyse politique du conflit palestino-sioniste.

Analyse qui vaut bien mieux que celles que nous distille la presse hexagonale. Hawking, qu'on qualifiera difficilement d'antisémite, fait explicitement l'analogie entre le sort fait aux Palestiniens par l'entité sioniste (démocratique) et l'Afrique du Sud (démocratique aussi) d'avant 1990.

Comme quoi, une lunette d'astronome permet d'observer avec sagacité autre chose que les étoiles. Le début d'une brève histoire des temps qui changent pour l'entité sioniste ?

Stephen Hawking affirme qu'Israël doit parler au Hamas

The First Post (UK) 27 janvier 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri

Le professeur Stephen Hawking a fait une rare incursion dans le monde de la politique en présentant ses réflexions pour une solution du conflit Israël/Palestine. Dans une interview ce lundi à la chaîne télévisée arabe Al Jazeera, Hawking a déclaré : « Si Israël veut la paix, il devra parler au Hamas, comme la Grande Bretagne l'a fait avec l'IRA. Le Hamas est la représentation élue démocratiquement du peuple palestinien et ne peut pas être ignoré. »

Le savant et auteur à succès de « Une brève histoire du temps » s'intéresse à ce pays depuis sa visite en Israël en 2006 comme membre d'un forum scientifique du British Council au cours duquel il avait eu un tête à tête avec le premier ministre Ehud Olmert.

Mais cette rencontre ne semble pas avoir fait pencher son opinion en faveur d'Israël. « L'attaque contre Gaza est similaire à celle contre le Liban il y a deux ans, » ajoute-t-il. « Elle avait tué plus de 2000 personnes mais sans permettre à Israël d'atteindre ses buts de guerre. Je pense que l'agression contre Gaza sera aussi un échec. Un peuple sous occupation continuera à résister par tous les moyens à sa disposition... La réaction d'Israël aux attaques de roquettes a été disproportionnée. Près d'un millier de Palestiniens ont été tués pour chaque Israélien mort. La situation est comme celle de l'Afrique du Sud avant 1990. Ca ne peut pas continuer.

Hawking, qui s'exprimait sur Al Jazeera le jour même où le président Obama a choisi la chaîne arabe Al-Arabiya pour sa première interview officielle, ne s'est pas limité seulement à la Politique. Il a aussi parlé des avantages que son statut de célébrité lui a apportés. «Le passage dans les médiats que j'ai la plus apprécié, et qui semble avoir eu le plus fort impact, a été ma courte apparition dans les « Simpsons, » dit-il. « Des choses comme les Simpsons sont drôles et m'aident à payer mon personnel soignant, mais l'important pour moi est mon travail scientifique. »

Question d'un tintinophile à Steven Spielberg

Il semblerait que le cinéaste Steven Spielberg a trouvé l'acteur qui lui convient pour interpréter Tintin dans son prochain film.
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Spielberg qui a prouvé s'y connaître, avec ses films "Les insurgés," "Il faut sauver le soldat Ryan," ou "La liste de Schindler," en productions à caractère "historique", a choisi d'adapter "Le trésor de Rackham le rouge".
Question à 1 € : pourquoi n'a-t-il pas choisi "Tintin au pays de l'or noir"?
La réponse ici.

«Mort aux Arabes.»

La volonté d’expulser les Palestiniens de leur propre patrie n’a jamais fait défaut aux sionistes. Et contrairement aux croyances de ceux qui misent sur la « démocratie » sioniste pour imaginer des lendemains différents, l’évolution en cours dans l’entité sioniste ne fait qu’aiguiser cette volonté de déporter l’intégralité des Palestiniens.

Des observateurs attentifs ont déjà noté ce fait et constatent la montée en puissance irrépressible d’une espèce de nationalisme religieux jusque là encore contenu dans les marges d’un système politique qui s’est donné les apparences d’une démocratie à l’occidentale (en réalité un gang qui désigne ses caïds par le suffrage universel).
Cette montée en puissance est dans la logique même du sionisme et s’affirmera d’autant plus que la plupart des colons qui acceptent maintenant d’immigrer en Palestine occupée le font pour des motifs où le fanatisme se mêle à un racisme exacerbé. Et la majorité des politiciens sionistes suivra cette tendance lourde ne serait-ce que pour garder des chances d’accéder aux responsabilités et parce que pratiquement tous doivent justifier d’états de services dans l’armée où les services secrets ; états qui se mesurent au nombre de civils tués et de maisons ou autres biens détruits.
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Cette évolution nous est généralement cachée par les grands médiats qui les occultent complètement ou les cantonnent à la marge. Comme si, par exemple, Mme Tzipi Livni n’était pas une des figures de cette évolution.

s
Simplement, comme je me plais à le répéter, les temps changent pour l’entité sioniste et l’article que je vous propose en est une indication supplémentaire même s’il tente, de manière illogique, d’avoir une approche « équilibrée » comme on se plait à le dire en Occident.

Montée du sentiment anti-arabe dans la jeunesse après la guerre contre Gaza

Par Patrick MARTIN, Globe & Mail (Canada) 26 janvier 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri

Jérusalem - Quand le dirigeant du parti religieux israélien Zionist Meimad a pris récemment la parole devant un rassemblement de 800 lycéens d'une banlieue de Tel Aviv, ses propos sur la vertu de la démocratie israélienne pour l'ensemble de ses citoyens ont été couverts par le bruit des étudiants qui chantaient « Mort aux Arabes. »

Le rabbin Melchior n'avait plus entendu l'expression de tells sentiments anti arabes depuis le désormais illégal parti Kach et le massacre de 29 Musulmans en prière à Hébron par Baruch Goldstein en 1994.

Mais ce sentiment progresse, et l'ex ministre Avigdor Lieberman et son parti Yisrael Beitenu surfent sur cette vague. Ils apparaissent comme les principaux vainqueurs politiques de la récente guerre à Gaza. Leurs positions anti arabes sans équivoque n'ont jamais été aussi populaires.

C'est M. Lieberman qui a mené la récente campagne pour interdire la participation des deux parties arabes d'Israël aux élections parlementaires du mois prochain. Il soutenait que leurs critiques publiques de l'attaque israélienne contre le Hamas à Gaza représentait un acte de déloyauté envers le pays en tant qu'Etat juif et sioniste.

M. Lieberman affirme depuis longtemps que tous les Arabes Israéliens devraient faire serment de loyauté au pays ou, s'ils ne le font pas, perdre leur citoyenneté.

La cour suprême du pays a statue en faveur des parties arabes, mais après que la commission électorale du parlement se soit prononcée en faveur de l'interdiction. Des représentants des grands partis que sont le Likoud, Kadima et le parti travailliste ont même voté en faveur de l'interdiction.

"La cour a effectivement donné aux parties arabes un permis de tuer l'Etat d'Israël en tant qu'Etat juif et démocratique, » affirme M. Lieberman qui ajoute que son parti n'abandonnera pas le combat.

Outre les serments d'allégeance, son parti veut échanger les populations arabes d'Israël contre les colonies israéliennes de Cisjordanie ; il considère que renoncer à n'importe quelle parcelle de terre en échange de la paix avec les voisins arabes est un principe « fondamentalement inopérant » qui devrait être abandonné, et il soutient que c'est en Jordanie que les Palestiniens devraient chercher à créer un Etat.

Les enquêtes d'opinion indiquent que de plus en plus d'Israéliens soutiennent cette approche ; Yisrael Beitenu devrait gagner 16 sièges aux élections du 10 février (il en a actuellement 11), autant que ce que devrait obtenir le parti travailliste.

Plus important, le parti pourrait être partenaire d'une coalition dans le gouvernement Likoud qui devrait se former – ce qui mettrait M. Lieberman en bonne position pour promouvoir son agenda.

"La montée de Yisrael Beitenu, avec son agenda raciste, est une évolution très dangereuse de la société israélienne, » explique Mohammad Darawshe, un Arabe de la ville israélienne de Nazareth et qui codirige l'Abraham Fund, une organisation qui encourage la coopération entre Arabes Israéliens et Juifs.

La tendance anti arabe est particulièrement forte dans la jeunesse, poursuit M. Darawshe. « D'après un sondage réalisé en mai, plus de 60 % des lycéens Juifs disent vouloir contrôler la participation politique des Arabes en Israël ; ils ne sont pas prêts à habiter dans le même immeuble que des citoyens Arabes ; ils n'aiment pas entendre parler arabe etc., dit-il. Ce racisme « doit être pris au sérieux et traité sérieusement, » affirme M. Darawshe, « comme doit l'être le séparatisme dans la communauté arabe. » «De plus en plus d'Arabes Israéliens veulent s'écarter de la société israélienne, y compris par le boycott des élections. »

"Malheureusement, [les deux tendances ont des agendas semblables; elles s'alimentent l'une l'autre."

Même la ministre des affaires étrangères Tzipi Livni, chef du parti Kadima, en a choqué beaucoup en disant que si des gens n'aiment pas ce que fait le gouvernement "ils peuvent partir."

Dans l'ensemble, la population arabe, tout en compatissant avec les souffrances des habitants de Gaza, n'est pas particulièrement radicalisée, certainement pas autant qu'elle l'était dans les premiers jours en 2003-2004 du soulèvement palestinien.

Pourtant, comme le dit M. Darawshe, le sentiment anti arabe du pays n'a jamais été aussi fort. Le parti de Lieberman "cherche, en définitive, un affrontement direct avec les citoyens arabes d'Israël" affirme-t-il. Et il s'inquiète de "l'absences d'efforts sérieux pour l'arrêter."

Les 100 personnes présentes au rassemblement de Yisrael Beitenu pour les électeurs anglophones mardi soir à Jérusalem ne veulent certainement pas l'arrêter. "C'est la clarté [de ce discours] qui est si attrayante" explique Yona Triestman, une trentenaire qui aide les nouveaux immigrants à s'installer en Israël. Et le message est certes très direct. A la fin de la soirée, Uzi Landau, un ancien ministre Likoud qui roule maintenant pour Yisrael Beitenu, se penche en avant et pointe son index vers l'assistance. "Vous devez vous souvenir d'une seule chose au sujet de notre plateforme," dit-il, "une seule chose à dire à vos amis: "Pas de loyauté, pas de citoyenneté."

Une bonne blague palestinienne

Exemple remarquable de discours politique s'étant produit récemment au sein de l'Assemblée de l'ONU et qui a fait sourire la communauté mondiale.

Discours du représentant palestinien à l'ONU:


"Avant de débuter mon intervention j'aimerai vous dire quelques chose à propos de Moïse. Lorsqu'il frappa le rocher et fit pénétrer les eaux, il pensa, quelle magnifique opportunité de prendre un bain ! Il ôta ses vêtements, les posa sur le rocher et entra dans l'eau. Lorsqu'il sortit et désira se rhabiller, ses vêtements avaient disparu. Un Israélien les lui avait volés.

Le représentant israélien se leva en colère et vociféra: "De quoi parlez-vous ? Les Israéliens n'étaient même pas là à l'époque !".
Le représentant palestinien sourit et ajouta: et maintenant que les choses sont clairement établies, je vais commencer mon intervention".

Transmis par Djamel de Vénissieux (Beni Aziz) et Rachid d'Alger

lundi 26 janvier 2009

Propos de Louis Michel (rien à voir, je vous rassure, avec Louise Michel)

Je reprends tel quel ce courriel que je viens de recevoir de Djeha, un de mes honorables correspondants.
Ce courriel porte sur les propos tenus patr Louis Michel, le Commissaire Européen au Développement, dans Gaza brutalisée par les terroristes sionistes.
Oui, il s'agit du même Louis Michel se disait scandalisé par l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis. Apparement ce monsieur est dépourvu de principes dès qu'il s'agit des déprédations commises par la voyoucratie de tel Aviv.
d
Une Europe enfin à la hauteur de ses principes et de son histoire

Une surprise est venue de Bruxelles. Le commissaire européen au Développement, Louis Michel (ancien ministre belge des Affaires Etrangères), a manifesté pour la première fois une attitude conforme au droit et à l’équité. Sans doute à la suite des massacres que chaque citoyen européen a pu voir sur les écrans de télévision. Alors que jusque-là les Européens suivaient aveuglement Washington et avalaient couleuvres sur couleuvres, reconstruisait ce que l’armée israélienne s’appliquait à détruire, la commission exprime une liberté de ton inhabituelle et semble résolue à se départir de la passivité (confinant à la complicité) qui était la sienne à ce jour. Comme on peut le découvrir dans la dépêche suivante.


Louis Michel exclut tout dialogue entre l'UE et Israël

AFP, 26/01/2009 à 12:40
Le commissaire européen au Développement, Louis Michel, a exclu lundi lors d'une visite à Gaza tout dialogue entre l'Union européenne et Israël, qualifiant celui-ci de "pays terroriste" qui tue "des civils innocents". "Israël est un pays terroriste. Il a raté une opportunité d'être un interlocuteur de la communauté internationale et il a été ce faisant indiscutablement un élément de la division des pays de la région", a déclaré M. Michel à la presse à Gaza. "On ne peut pas discuter avec un pays terroriste qui utilise le terrorisme comme moyen. Nous ne pouvons accepter que la manière dont Israël se comporte soit confondue avec de la défense. Quand on tue des civils innocents, ce n'est pas de la défense, c'est du terrorisme", a-t-il ajouté.

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Israël tue et l’Europe enterre

Aller, aller on se calme. Que les sionistes se rassurent et que les amoureux de l'Europe et de la justice perdent leurs illusions. Malheureusement, il ne s’agissait là que d’une petite farce. Hélas ! Hélas ! Hélas ! L’Europe n’en est pas là. Ce continent de mollusques, nain politique, militaire et diplomatique, ne possède pas encore les vertèbres nécessaires pour lui permettre de se tenir debout. Pilotée par une minorité active, agissante, puissante alliée de l’Amérique, avec un océan de citoyens indifférents, indolents, seulement soucieux de leur confort quotidien, soumis à des « élites » économiques et politiques qui décident en leur nom qui leur laisseront dettes et honte.

Vous pouvez lire ci-dessous la dépêche authentique que je me suis permis de modifier légèrement, au nom d’une compassion sincère que nous autres africains de Méditerranée, avons pour un continent qui, s’il reste attractif pour les miséreux de chez nous, a cessé de puis longtemps d’inspirer le respect qu’il aurait été droit d’attendre du reste du genre humain, malgré l’histoire…

Comment peut-on oser dire des insanités pareilles ? Alors que pendant 3 semaines la population civile de Ghaza souffrait des bombardements et des massacres, M. Michel se permet de condamner les victimes en ces termes : « Nous ne pouvons accepter que la manière dont le Hamas se comporte soit confondue avec de la résistance. Quand on tue des civils innocents, ce n'est pas de la résistance, c'est du terrorisme » ? Après les bombes, les insultes !

On sait que les Belges ne sont pas très cotés sur les gradients d’intelligence. Mais à ce point?

On comprend pourquoi la Belgique est au bord de la guerre civile. Et qu’elle y serait sans doute, si ce pays n’appartenait pas à l’Europe et n’hébergeait pas l’OTAN.

Gaza:
Louis Michel exclut tout dialogue entre l'UE et le Hamas

AFP, 26/01/2009 à 12:40
Le commissaire européen au Développement, Louis Michel, a exclu lundi lors d'une visite à Gaza tout dialogue entre l'Union européenne et le Hamas, qualifiant celui-ci de "mouvement terroriste" qui tue "des civils innocents". "Le Hamas est un mouvement terroriste. Il a raté une opportunité d'être un interlocuteur de la communauté internationale et il a été ce faisant indiscutablement un élément de la division du peuple palestinien", a déclaré M. Michel à la presse à Gaza. "On ne peut pas discuter avec un mouvement terroriste qui utilise le terrorisme comme moyen. Nous ne pouvons accepter que la manière dont le Hamas se comporte soit confondue avec de la résistance. Quand on tue des civils innocents, ce n'est pas de la résistance, c'est du terrorisme", a-t-il ajouté.

France Télévi-Sion? Appel à rassemblement.

France Télévisions, complice de la propagande israélienne.
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Lequel d'entre nous n'a-t-il pas été choqué par le parti-pris pro-israélien des grands médias français ? Comment accepter que les chaînes de télévision publique, financées avec nos impôts, transgressent sans scrupule les règles de base de la déontologie journalistique et nous servent, en guise d'information, la soupe sioniste préparée par les agences de propagande israéliennes ?
Pour exiger une information honnête, le Mouvement des indigènes de la république (MIR) organise un rassemblement de protestation devant le siège de France Télévisions
SAMEDI 31 JANVIER A 15H
ESPLANADE HENRI DE FRANCE RER C / STATION BOULEVARD VICTOR
Soyons nombreux !

dimanche 25 janvier 2009

Manfestation prosioniste empêchée en Suède : décidément les temps changent pour les sionistes

Impossible de trouver trace de cette histoire (en anglais ou en français) ailleurs que dans le Yediot.

On dira qu'il est dommage d'entraver le droit de citoyens à manifester. Mais il est encore plus dommage que des gens manifestent pour encourager des bombardements touchant des populations civiles au lieu de manifester pour demander qu'ils cessent.

La personne à la source du compte rendu de cette manifestation empêchée s'étonne du comportement de la police suédoise.

Cette personne, comme tous les sionistes, devraient se rendre compte que les temps changent pour Sion et que de plus en plus de gens sont excédés par la suffisance sanguinaire de l'entité sioniste.

Et ceci est vrai également en Suède dont le ministre de la coopération cherche à obtenir des réparations pour la destruction par l'entité sioniste des installations réalisées à Gaza grâce à l'aide suédoise :

« Nous n'allons pas reconstruire puis attendre gentiment pour qu'ils [les sionistes] bombardent. Ce n'est pas la première fois et il y a des responsabilités morales,» a déclaré la ministre Carlsson à la Swedish News Agency.» Ministre qui annonce que, malgré les complications juridiques, le gouvernement suédois « ne renoncera pas à réclamer des dédommagements.»

La question est la suivante : si indemnisation il y a, l'argent viendra-t-il encore des contribuables Allemands et Etatsuniens?


Manifestation en faveur d'Israël empêchée en Suède

Les manifestants rassemblés pour soutenir Israël bombardés d'œufs et de bouteilles avant d'être dispersés par la police

Par Adva Naftali, Yediot (Sionistan) 25 janvier 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri


Une manifestation en faveur d'Israël à Malmö en Suède a été mise en déroute par des habitants pro Palestiniens qui sont arrivés sur place avec des œufs, des bouteilles et des bombes lacrymogènes qu'ils ont lancés sur les partisans d'Israël. La police a dispersé tout le monde.

Sept cents personnes avaient pris part à la manifestation de soutien à Israël qui se tenait dans la plus grande place de la ville. Elle était organisée par la communauté juive de Malmö et le parti Démocrate suédois.

Les manifestants arboraient des pancartes où on lisait 'Huit ans de Qassams, stop' et 'Paix pour les enfants en Israël et à Gaza.' Les organisateurs avaient une autorisation de la police pour manifester.

Cependant, de nombreux manifestants pro Palestiniens, dépourvus d'autorisation de manifester, sont descendus dans la rue en riposte à la manifestation autorisée. Ils n'ont pas été dispersés par la police malgré leur absence d'autorisation.

A un moment donné, environ une demi heure avant le début de la manifestation, des manifestants pro Palestiniens ont commencé à lancer des œufs, des bouteilles et même une grenade lacrymogène,» rapporte Elad Meier, un émissaire pour la Suède de Bnei Akiva et de l'Agence Juive.

Meier ajoute que les manifestants illégaux ont débranché les hauts parleurs installés sur la place par la communauté juive alors que son leader était en train de parler. Cet acte a mis fin à la manifestation pro Israël, les autres orateurs étant dans l'incapacité de prendre la parole.

A cet instant, explique Meier, la police est arrivée et a demandé aux manifestants illégaux de partir. Les agents ont alors entrepris de vider la place de toutes les personnes présentes, y compris celles qui avaient l'autorisation de manifester.

La communauté juive de Malmö a été irritée par la conduite de la police et son président a déposé officiellement plainte au motif que seuls ceux qui manifestaient sans autorisation auraient dû être dispersés.

Alerte, des Arabes dans l'avion!

La peur d'un Américain stoppe l'avion

Dispatch Online Afrique Du Sud, 24 janvier 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri

Un ressortissant des Etats-Unis a provoqué le retard du décollage d'un vol Turkish Airlines Istanbul-New York après qu'il se soit plaint de la présence de passagers de «type arabe» à bord.

Sous le titre 'Racisme à bord,' le journal Miliyet rapporte que la police a été appelée après que Daniel Sussman Pincus, un ressortissant Etatsunien, a commencé à crier pour se plaindre de la présence de passagers de «type arabe» sur le vol Istanbul-New York de lundi.

Après la sortie de Pincus sous escorte de l'appareil, tous les autres passagers ont dû quitter l'avion pour se soumettre à des contrôles de sécurité conformément aux pratiques internationales.

L'avion a finalement pu partir avec environ deux heures de retard.

Picnus a été relâché par la police et a pris ensuite un vol pour Londres. SAPA-DPA

Trouvé via Angry Arab

samedi 24 janvier 2009

Boucliers humains : piqûre de rappel

Par Matthew Kalman



Voici ce qui arriva à un garçon Palestinien qui avait rejoint d'autres adolescents pour lancer des pierres à la police israélienne des frontières

Des officiers se saisirent de Muhammad Badwan et l'attachèrent par un bras à la grille de protection du pare-brise de leur véhicule de service (cf. le cercle sur l'image).

Le père du garçon de 13 ans a déclaré que la police s'était servi illégalement de son fils comme bouclier humain dans leur tentative de faire cesser les jets de pierre sur eux par les manifestants.

' Quand je l'ai vu sur le capot de la jeep, ça m'a rendu complètement fou, ' a déclaré Saeed Baswan, un manoeuvre de 34 ans. ' C'est une image que vous ne pouvez pas même imaginer. Il tremblait de peur.

Muhammad raconte : 'J'ai eu d'abord très peur quand ils m'ont attrapé. Je pensais qu'ils allaient me mettre en prison. J'avais peur d'être touché par une pierre.'

L'incident s'est produit à Biddo, le village natal de Muhammad au nord-ouestde Jérusalem, qui est devenu un point chaud de la violence entre les forces israéliennes et les manifestants qui protestent contre la construction du mur de sécurité israélien.

La photo a été diffusée par une organisation israélienne des droits de l'Homme pour montrer le comportement de certains personnels israéliens de sécurité. Le rabbin Arik Ascherman, directeur de Rabbis For Human Rights avait entendu parler de ce garçon et essayé d'intervenir auprès de la police en exigeant que le garçon soit relâché.

Le rabbin affirme qu'un des officiers lui a donné un coup de tête et avoir été arrêté. Il dit avoir l'intention de porter plainte contre la police.

Le garçon était assis sur le capot d'un véhicule, essayant en vain de retenir ses larmes, tremblant de peur et avec un bras attaché à la grille de protection du pare-brise,' dit-il.

'Nous avons essayé de le calmer et de le rassurer. Je lui ai demandé s'il avait été blessé. Il a dit avoir été battu et avoir mal.

'C'est très déprimant d'en arriver à faire ce que nous faisons.' La police israélienne enquête sur l'incident.

C'était en 2004

Y a-t-il un Etat dans l'Etat en Grande Bretagne?

Je vous ai entretenu tout récemment de la participation des médiats britanniques, par leur refus de diffuser un appel à dons, à l’étouffement de Gaza par les sionistes.

Sur le site de la BBC, principale «accusée» dans ce dossier, on peut trouver un article qui rend compte de cette affaire.

On y trouve d’abord la confirmation que si la BBC est bel et bien partie prenante de la décision de refus de diffusion, Sky et ITV, les deux chaînes qui dépendent de l’empire Murdoch le sont aussi. Et on se garde cependant de les montrer du doigt. Il est vrai qu’elles ne relèvent pas du service public...

La publication de ce texte sur le propre site de la BBC semble être l’indice de l’existence de tensions à l’intérieur de cette institution.

On notera qu’un des détracteurs les plus virulents de la décision et de l’argumentation de la BBC n’est autre que Ben Bradshaw, ministre de la santé du gouvernement de sa Gracieuse Majesté. M. Bradshaw qui reproche notamment à la BBC de céder trop souvent au lobby sioniste, mettant en cause au passage la prétendue impartialité des reportages de la BBC sur les récents événements de Gaza.

A mon sens, la prise de parole contestataire d’un ministre n’est rien d’autre que la preuve qu’il existe au Royaume Uni comme dans d’autres pays européens un Etat dans l’Etat qui n’hésite pas à agir en contradiction avec les intérêts directs ou indirects de ces Etats ou avec les valeurs qu’ils se targuent de vouloir porter.

Appelez cet Etat dans l’Etat comme vous voudrez...


Protestations contre le veto de la BBC sur l’appel à dons pour Gaza

Un rassemblement de protestation doit se tenir devant le siège de la BBC à Londres suite à son refus de diffuser un appel à dons pour Gaza.

BBC (UK) 24 janvier 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri

La BBC déclare ne pas pouvoir diffuser l’appel du Disasters Emergency Committee parce qu’elle ne veut pas compromettre son engagement à l’impartialité.

Mais Ben Bradshaw, ministre de la santé et ancien journaliste à la BBC, affirme qu’il s’agit d’une « décision inexplicable » à l’argumentation était «particulièrement minable».

Le vieux routier de la politique Tony Benn sera présent au rassemblement devant le siège de la BBC.

Le Disasters Emergency Committee – une organisation qui chapeaute plusieurs grandes associations caritatives – voulait diffuser des appels à la télévision et à la radio pour favoriser la collecte de fonds pour les populations qui ont besoin de nourriture, d’un toit et de médicaments suite aux actions de l’armée israélienne dans le territoire palestinien [de Gaza].

ITV et Sky ont également indiqué qu’elles ne diffuseraient pas l’appel ; un porte parole d’ITV a expliqué qu’aucun consensus n’avait pu être trouvé.

Le gouvernement a déjà demandé à la BBC de reconsidérer sa position.

Douglas Alexander, ministre du développement international, a pressé tous les diffuseurs de reconsidérer cette décision à la lumière de ce qu’il qualifie de « grande souffrance humaine toujours présente à Gaza. »

Mais Mark Thompson, le PDG de la BBC a répondu dans une note que cet appel pouvait mettre en péril la confiance du public en l’impartialité de la BBC.

Caroline Thomson, directrice des opérations de la BBC, affirme qu’il faut être «très prudent» avec la diffusion de ce genre d’appels.

'Impartialité'

« Il importe de se rappeler que la diffusion de ce genre d’appels a un caractère unique, » dit-elle.

« Et nous devons être très clairs sur deux choses quand nous diffusons – premièrement, que cet argent ira aux gens à qui il est destiné.

« Mais deuxièmement, que nous pouvons faire cette diffusion dans le cadre de nos principes éditoriaux et sans affecter et entamer la perception par le public de notre impartialité.

« Et il est clair – dans des conflits aussi controversés que celui-ci – c’est un véritable problème pour nous.

M. Bradshaw affirme que le raisonnement de la BBC ne tient pas debout.

« Premièrement, l’argument sur la distribution – le gouvernement britannique donne pour 25 millions de £ d’aides pour Gaza, et nous n’avons pas de problèmes pour les distribuer. Il n’y a aucune raison pour qu’il y ait un problème pour que l’aide arrive [à ceux qui en ont besoin].

« Deuxièmement, cette nervosité sur la partialité. Je pense que de temps en temps la BBC devrait résister aux pressions des autorités israéliennes».

M. Benn prendra la parole à la manifestation pro palestinienne à l’appel de Stop the War Coalition et devrait dire que le refus de la BBC est une « trahison » envers ses obligations.

‘Une décision honteuse’

M. Benn dira : « Cette décision de la BBC de refuser de diffuser un appel national à l’aide humanitaire pour Gaza, qui fait que des organisations humanitaires risquent de perdre des millions de Livres de dons, c’est une trahison de ses obligations en tant que service public.

« Refuser l’aide dont les organisations humanitaires et l’ONU ont urgemment besoin en ce moment est incompréhensible et va dans le sens de la partialité avec laquelle la BBC a couvert cette crise et qui a été très critiquée.

« J’en appelle au président du comité de surveillance de la BBC pour qu’il intervienne pour inverser la décision afin de sauver les vies de ceux qui sont actuellement en grand danger de mort par manque de nourriture, de carburant, d’eau et de produits médicaux. »

Mohammed Sawalha, président de la British Muslim Initiative, considère que le refus de diffusion de cet appel a été une « décision honteuse. »

Il ajoute : « La BBC devrait avoir honte de sa couverture de l’agression israélienne qui n’a pas fait état des souffrances catastrophiques du côté palestinien et s’inquiète maintenant de son impartialité.

« La BBC n’a jamais été impartiale tout au long de cette crise. »

Après le discours de M. Benn, les manifestants devraient marcher vers Trafalgar Square via Downing Street.