jeudi 29 novembre 2007

Le Nouvel Observateur respecte les résolutions de l'ONU jusque dans sa couverture éditoriale du conflit palestino-sioniste

Le numéro daté du 29 novembre du Nouvel Observateur fait sa couverture sur "le jour du partage" en cette date anniversaire du vote onusien qui a accordé aux sionistes des droits sur une partie de la Palestine.
Cette résolution de l'ONU était entâchée d'illégalité et il n'est pas étonnant d'en avoir vu découler les opérations de banditisme à grande échelle du sionisme.
A l'intérieur du magazine, vingt pages sont consacrées à cet anniversaire : des articles rappelant les circonstances, une interview complète d'Elie Barnavi (ex-ambassadeur sioniste en France), un texte d' Elias Sambar (ambassadeur palestinien auprès de l'UNESCO) et divers témoignages de personnes qui ont vécu les événements à l'époque.


Ces témoignages sont au nombre de 10. Pas exactement cinq témoignages palestiniens pour cinq témoignages sionistes mais quatre témoignages palestiniens pour six sionistes. Peut-être que le Nouvel Observateur a considéré que le témoignage d' Ouri Avnery était neutre? On dira que oui, même si Avnery n'a pas vécu les événements côté palestinien mais dans l'autre camp.

A ces documents écrits s'ajoute une importante iconographie : 42 photos de toutes dimensions en comptant celle qui fait la couverture.
Sur ces 42 photos, 27 représentent des sionistes. Une représente Menahem Begin et Anouar es Sadate. Toutes les photos de grande dimension représentent des sionistes exceptée une de 18 X 11 qui représente des civils fuyant Deir Yassin et une autre de 15 X 11,3 où figurent l'Emir Abdallah de Jordanie, T.E. Lawrence [surnommé abusivement Lawrence d'Arabie, lui qui s'est servi des Arabes dans l'intérêt de son propre pays tout simplement] et le général Allenby.


Les sionistes ont droit eux à six photos de grande dimension : la couverture, soit 20,5 X 27,5, deux photos de 21 X 15, une de 21 X 21,5, une de 20 X 16,5 et une de 13,3 X 15,5.



Ci-dessus une reproduction, en petite dimension malheureusement de la couverture de l'hebdomadaire. Il s'agit d'une photo retravaillée. Au premier plan un auguste vieillard qui pourrait être votre grand-père ou le mien et qui semble dégager à la fois une image de sagesse et de résolution. On comprend bien, vu sa tenue vestimentaire, qu'il s'agit d'un Juif peut-être un rabbin ou un érudit. Main gauche, il tient un sac et peut-être vient-il de débarquer d'un bateau comme les personnes qui fugurent à l'arrière plan. Main droite il semble tenir ce qu'on peut supposer être un document d'identité et/ou de voyage et un genre de sacoche avec sans doute des livres que j'imagine sacrés. Les couleurs de ce personnage au premier plan ainsi que sa netteté contrastent avec le flou des autres personnages, en particulier la femme et l'enfant qui se tiennent à sa gauche et qui, compte tenu du peu de distance qui semble les séparer du vieillard, auraient dû ressortir plus nettement. Il s'agit selon toute apparence d'une photo retouchée avec ajout de l'auguste personnage. Et on ne retouche pas une photo sans avoir l'intention de communiquer un message bien précis.

Il y aurait encore à dire sur la manière dont le Nouvel Observateur rend compte de ce triste anniversaire pour le peuple palestinien. Par exemple, la compacité du texte d'Elias Sanbar réparti sur deux pages et illustré de deux photos seulement, en rendant l'abord peu agréable. On comparera avec l'interview d'Elie Barnavi à la présentation aérée sur quatre pages et illustrée de quatre photos plus une carte du plan de partage en quadrichromie sur 11,5 X 24.
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On ne répétera jamais assez que ce plan de partage n'en était pas un : outre qu'il livrait plus de la moitié de la Palestine aux voyousionistes, on ne peut jamais partager que ce que l'on possède. Or la Palestine était... palestinienne et le peuple palestinien a été privé de son droit à l'auto-détermination à une époque où l'ONU était ce qu'elle était, une organisation où ne siégeaient ni l'Algérie, ni la Libye, ni le Ghana ni la plupart des pays Africains.

lundi 26 novembre 2007

Enrico Macias ne se rendra pas en Algérie et c'est tant mieux!

Chahid, un internaute me demande ce que je pense de la visite annoncée du chanteur Enrico Macias en Algérie à l'occasion de la prochaine venue de M. Sarkozy dans ce pays. Cet internaute explique avoir été traité d'antisémite après avoir exprimé son opposition à la présence en Algérie de M. Macias.
Je vous livre volontiers mon point de vue même si les autorités algériennes n'en ont cure.
Il doit d'abord être clair que ce n'est pas la confession de M. Macias qui peut justifier une interdiction de séjour en Algérie. Des Juifs de toutes nationalités séjournent en Algérie sans aucun problème sans parler des quelques Juifs qui n'ont jamais quitté l'Algérie.
De fait, les Juifs d'Algérie sont des autochtones du Maghreb et avaient vocations à devenir citoyens d'un Maghreb décolonisé, ce qu'explique bien
la lettre adressée par le FLN aux compatriotes de confession israélite.
Cependant le FLN n'a jamais été naïf et on peut dire que cette lettre était l'ultime chance offerte aux Juifs Algériens en tant que communauté de choisir le camp de l'indépendancce. Je dis bien en tant que communauté car de nombreux Juifs ont fait, à titre individuel, promptement le choix de la décolonisation. Or la communauté juive avait, par ses organisations dites représentatives, opté résolument pour la nationalité française avant d'aller vers une sorte de neutralisme ainsi que le relève la lettre :
Au dernier congrès mondial juif de Londres, les délégués algériens, contrairement à leurs coreligionnaires de Tunisie et du Maroc, se sont prononcés, à notre grand regret, pour la citoyenneté française.
Ceci est une chose mais ce n'est pas tout. Les Juifs Algériens ont aussi à cette époque été fermement pris en mains par le sionisme. Et l'évolution neutraliste de la communauté était aussi dictée par les impératifs du sionisme : ce dernier était en effet à la fois l'allié de la France qui était à l'époque un de ses premiers soutiens mais avait aussi intérêt à récupérer les Juifs d'Algérie pour judaîser la Palestine. La prise en main des juifs Algériens par le sionisme est évoquée par cet article d'un quotidien sioniste qui parle de
l'organisation de milices juives par le Mossad en 1956.
J'ignore si Gaston Ghrenassia, alias Enrico Macias, qui avait 18 ans en 1956, a participé de près ou de loin à ces milices mais on peut se poser la question car, tout en prétendant chanter et militer pour la paix, son engagement pour l'entité sioniste est bien connu. Personnellement, je connais peu de personnalités militantes de la paix qui ont été décorées par le ministère de la défense d'une puissance occupante, agressive et qui foule aux pieds le droit. C'est pourtant le cas de M. Macias.
Or, d'une certaine manière pour M. Macias et les personnes qui réfléchissent comme lui, le sionisme est une forme de revanche contre une indépendance de l'Algérie qu'ils ont eu bien du mal à accepter. De la même façon, la lutte pour les droits des Palestiniens s'inscrit dans la continuité du combat pour l'indépendance de l'Algérie et d'autres pays arabes.
Il se trouve que des gens en Algérie souhaitent, alors que ce pays a tourné le dos à de nombreux objectifs que s'était assignée la révolution, normaliser les relations avec l'entité sioniste. On sait que
des officiers Algériens rencontrent leurs homologues sionistes au moment de conférences ou de manoeuvres liées à L'OTAN.

On a même eu droit en 2003à une tentative de création d'une association d'amitié Algérie-entité sioniste.
Dans ce contexte, accepter la venue en Algérie d'Enrico Macias c'est ni plus ni moins essayer de faire accepter en douceur l'idée d'une normalisation que certains cercles appellent de leurs voeux et aller encore plus loin dans le renoncement aux idées qui ont conduit l'Algérie à l'indépendance.
Ceci, la majorité des Algériens ne sont, je l'espère, pas près de l'accepter et c'est avec soulagement que j'apprends que
M. Macias ne se rendra pas en Algérie.

Et tant pis pour le quotidien algérois Liberté qui attribue mes réticences et celles des autres à un "nationalisme tardif" et à un "chauvinisme souffreteux."
Ni nationalistes tardifs, ni chauvinistes souffreteux les Algériens partagent par contre les souffrances du peuple de Palestine et n'accepteront jamais, du moins je l'espère, d'entériner les spoliations et les crimes dont ce peuple est victime.

dimanche 25 novembre 2007

Le soutien à l'entité sioniste est dans son ADN. Que ne faut-il pas dire pour être élu?

Les élections australiennes viennent de donner la victoire aux travaillistes qui vont donc désormais gérer ce pays à la place de John Howard et du parti Libéral (conservateur). Les onze années de pouvoir conservateur en Australie ant été marquées par un alignement au millimètre de la politique de ce pays sur celle des USA, aussi bien sur le dossier irakien que sur le soutien à l'entité sioniste et même dans le refus de signer le protocole de Kyoto sur l'émission de gaz à effet de serre.
La signature du protocole de Kyoto et le retrait des soldats Australiens d'Irak ont été deux des thèmes de campagne de Kevin Rudd, le N°1 du parti travailliste. C'est ce dont la presse rend compte en général. Dans quelle mesure sera-t-il capable de tenir sa promesse, on le saura bien vite.
L'hypothèse de l'arrivée au pouvoir de Rudd n'a pas été sans donner quelques frissons aux commentateurs de l'entité sioniste. Pour ces derniers, l'intervention militaire en Irak fait partie d'une guerre globale contre le terrorisme qui se fait dans l'intérêt du régime sioniste avec pour but d'affaiblir voire de disloquer les Etats arabes ou musulmans susceptibles de représenter une menace pour lui.
Voyez donc comment le Jerusalem Post rend compte de l'accession au pouvoir de Rudd. Ce qui compte d'abord c'est la qualité de son appui à l'entité sioniste qui, d'après le Post, ne saurait égéler celui qu'offrait Howard même si le nouveau premier ministre Australien a affirmé que son soutien à l'entité était inscrit dans ses gênes. Il faut dire que les sionistes ont pris leurs précautions et ce n'est pas un hasard si le journal publié à Jérusalem occupée mentionne l'échec électoral de George Newhouse, un avocat Juif Australien qui ne sied guère aux partisans du sionisme. En effet, Rose Jackson qui fait partie du staff de M. Newhouse a commis un grave impair en déclarant sur un forum internet qu'elle était opposée au sionisme car il appelle à la création d'un Etat sur une base religieuse. Ce qui signifie calairement que Mme Jackson est contre tout Etat basé sur une doctrine religieuse, juive, musulmane, chrétienne ou autre si mes neurones fonctionnent bien. Ces déclarations ont été faites avant sa collaboration avec M. Newhouse qui a tenu quand même à minimiser en précisant que la position de Mme Jackson avait évolué depuis et que de toutes façons cette question n'influencerait pas les électeurs.
De fait, Rose Jackson a fait amende honorable puisqu'elle explique que :
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Au fait, appréciez la méticulosité avec laquelle le Post énumère les personnalités qui garantissent un soutien à l'entité sioniste ainsi que, sa manière en quelque sorte de préciser leur degré de judéité.


Un supporter d'Israël évincé du poste de premier ministre
par Dan Goldberg/JTA, The Jerusalem Post (Sionistan), 24 novembre 2007, traduit de l'anglais par Djazaïri.

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John Howard, un allié fidèle d'Israël et de l'Amérique, a perdu le pouvoir après 11 ans de gestion par les Conservateurs suite à la victoire écrasante que les Australiens ont donnée au parti Travailliste samedi soir.
Kevin Rudd, le nouveau Premier Ministre, dirigera un gouvernement qui comprendra deux députés juifs - les premiers Juifs à siéger au gouvernement depuis 1990.
Le parti Travailliste avait besoin de remporter 16 sièges de plus ) la Chambre des Représentants. Après décompte de 75 % des votes, le parti Travailliste avait une avance de 6 %, lui donnant la victoire avec 20 sièges supplémentaires donnant aux Travaillistes ce que Howard a reconnu comme une "victoire écrasante."
La défaite du parti Libéral sera certainement d'aitant plus grave que Howard, qui a exercé le deuxième plus long mandat de premier ministre, a perdu son propre siège qu'il occupait au parlement depuis 33 ans.
Même si Rudd, depuis qu'il est arrivé à la tête du parti Travailliste en décembre dernier, a tissé des liens étroits avec la communauté juive d'Australie, forte de 110 000 membres, on ne s'attend pas à ce que cet homme de 50 ans originaire du Queensland, soit capable de maintenir le soutien à toute épreuve apporté par Howard à l'Etat Juif.
Mais au cours d'une réception privée des dirigeants Juifs à Melbourne le week-end dernier, Rudd a déclaré que son soutien à Israël était "dans son ADN".
Rudd a séjourné en Israël à deux reprises, en 2003 et 2005, des visites organisées par Albert Sadon président de l'Australia Israel Cultural Exchange. Dadon figurait parmi les 500 invités à la réception de Rudd à Brisbane samedi soir.
Les deux candidats Juifs qui ont été élus sont Michael Danby, qui siégeait dans l'opposition depuis son élection en 1998, et Mark Dreyfus QC, qui briguait pour la première fois le siège d'Isaacs, du nom du premier gouverneur général Juif d'Australie, Sir Isaac Isaacs.
Bien que Rudd soit un fervent partisan de l'alliance avec les USA, le parti Travailliste a promis de retirer les troupes australiennes d'Irak et de signer le protocole de Kyoto, ce qui pourrait tendre les relations avec Washington.
Certains analystes ont spéculé sur le soutien moins ferme que les travaillistes pourraient apporter à Israël à l'ONU.
Cependant, Rudd a déclaré que le Président iranien Mahmoud Ahmadinejad devrait être jugé par la Cour Internationale de Justice pour sa déclaration génocidaire parlant de "rayer Israël de la carte." Il a aussi juré de ne pas négocier avec le Hamas "à moins qu'il n'entreprenne un changement radical."
George Newhouse, un avocat Juif défenseur très connu des droits de l'Homme, a échoué à Wentworth dans sa tentative de prendre le siège da Malcolm Turnbull, le ministre de l'environnement. L'électorat juif de wentworth est le plus important au niveau national et Turnbull, un ardent supporter d'Israël, est donné comme candidat à la direction du parti Libéral.
Ont été également élus Mike kelly, un ancien colonel qui a servi en Irak et dont la femme est Israélienne, ainsi que Nicola Roxon dont le père était un Polonais Juif
David Epstein, le directeur de campagne de Rudd, est Juif tandis que Walt Secord, son conseiller principal pour les relations avec la presse, un Amérindien né au Canada, a été journaliste à l'Australian jewish News.
C'est la première dois dans l'histoire de l'Australie que tous les pouvoirs - six Etats, deux territoires et le gouvernement fédéral - sont détenus par les travaillistes.
Le vote est obligatoire en Australie. Plus de 13,5 millions de personnes sont inscrites sur les listes électorales. Les élections ont lieu tous les trois ans.

mercredi 21 novembre 2007

Lu dans la presse iranienne et arabe : cinq raisons de bombarder l'Etat sioniste.

Mille excuses, il fallait lire : Cinq raisons de bombarder l'Iran. C'est en effet le titre d'un édito du Jerusalem Post, un "bon" quotidien sioniste, sous la plume d'un certain Michael Freund. Freund en allemand je crois que ça veut dire "ami."
Ce Freund là en tout cas éprouve tellement d'amitié pour l'Iran qu'il trouve cinq bonnes raisons pour bombarder ce pays. Son pentateuque à lui quoi.
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Je vous énumère ces raisons telles quelles :
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1. Un arsenal nucléaire iranien transformerait la dynamique stratégique de l'ensemble du Moyen-Orient, faisant pencher franchement l'équilibre des forces en faveur du fondamentalisme chiite radical.
Un Iran nucléaire sera capable de menacer la région et le monde entier avec un chantage à la destruction nucléaire, et usera de ce levier pour réaliser ses objectifs fanatiques et révolutionnaires.
En pays civilisé, par exemple les USA ou la France (Chirac ne parlait-il pas de vitrifier Téhéran?), chantage se nomme élégamment dissuasion.

2. Un Iran doté de l'arme nucléaire constituera une menace existentielle pour Israël et, en fin de compte, pour l'Occident également. Les responsables Iraniens ont explicitement promis de rayer Israël de la carte et de frapper les Etats-Unis.
[Suit un passage sur la production par l'Iran de divers missiles capables d'atteindre l'Europe]
Vous l'avez compris, tout l'Occident est bien concerné par la menace perse. L'existence de l'entité sioniste est indissolublement liée à l'Occident. On doit comprendre que sans Occident, pas d'entité mais aussi que sans entité sioniste, plus d'Occident qui serait "vitrifié" par l'Iran.
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3. Si l'Iran se nucléarise, il poussera inévitablement les Etats arabes voisins vers l'extrémisme pour calmer les ardeurs d'ayatollahs dotés de l'arme nucléaire. Même si elles sont limitées, les chances d'attirer quelques Etats arabes dans le camp modéré risquent d'être réduites à zéro assez rapidement.
On comprend donc qu'actuellement aucun Etat arabe n'est réellement dans le camp "modéré."
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4. L'inaction contre l'Iran déclenchera une course à l'arme nucléaire à l'échelle régionale car d'autres pays du Proche-Orient chercheront à atteindre la parité militaire et stratégique.
Un certain nombre d'Etats comme l'Egypte et l'Arabie Séoudite ont déjà annoncé des plans pour construire leurs propres centrales nucléaires et d'autres feront sans aucun doute de même de peur de se retrouver dépassés. Permettre à l'Iran d'accéder au nucléaire ouvre la voie à un Moyen-Orient qui grouillera d'armes atomiques.
Le fait que l'entité sioniste dispose de bombes atomiques ne joue bien entendu aucun rôle dans une prolifération possible à l'échelle régionale. D'ailleurs Freund n'a jamais entendu parler de l'arme atomique aux mains des terroristes sionistes.
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5. Si l'Iran devait développer "la bombe," qu'est-ce qui l'empêcherait de la mettre entre les mains d'une de ces myriades d'organisations terroristes anti Israël et anti américaines qu'il soutient, comme le Hezbollah ou le Djihad islamique? Voulons-nous vraiment courir le risque que des terroristes soient en capacité de mettre la main sur des armes nucléaires? Ce n'est pas un quelconque "scénario cauchemar de néo conservateur" ou de "d'idées toutes faites d'un va-t-en-guerre."
Il faut ici comprendre deux choses. D'abord que M. Freund est un va-t-en-guerre et un néo conservateur, c'est-à-dire un sioniste. Ensuite que les sionistes sont instruits par l'expérience : la France, le Royaume-Uni et les USA n'ont-ils pas aidé les terroristes sionistes à se doter de l'arme atomique?
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Ré écrivons cet article, remplaçons Iran par le nom donné par le gang sioniste à la Palestine et publions le tout dans un journal iranien, au hasard le Tehran Times, sous la plume d'un journaliste qui s'appellerait Rafiq par exemple (puisque Rafiq veut dire ami en arabe comme en persan) et guettons la réaction de la "communauté internationale."
Personnellement je n'ose pas imaginer car ce que les sionistes peuvent avoir le culot de se permettre, nul autre ne le peut (et surtout pas moi).

On ne nait pas escroc, on le devient. mais attend-on l'âge de 80 ans pour devenir escroc?

Cette affaire fait grand bruit aux Etats-Unis. Un Juif héros de l'holocauste vient de tomber entre les mains de la police pour une vulgaire affaire d'escroquerie au préjudice d'une vieille dame. Très précis sur les faits reprochés, l'article qui suit mentionne l'incrédulité des proches de l'accusé mais aussi d'un historien spécialiste es études holocaustiques et d'un écrivain qui a commis un livre d'entretiens avec le même accusé.

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Selon moi, l'article appelle plusieurs remarques.
La première est que, si l'accusation est fondée, il me semble improbable de voir une vocation d'escroc naître à 80 ans. A mon sens, une démonstration de la culpabilité d'Aron Bielski, alias Bell, serait de nature à semer le doute sur une bonne partie de la biographie et des faits d'armes de l'individu. Le groupe de résistance « juive polonaise » auquel Aron Bielski alias Bell appartenait avait, dit-on, la singularité de privilégier le sauvetage de personnes par rapport aux actions de combat proprement dit contre l'occupant Nazi. Le groupe Bielski accueillait en effet dans son campement de la forêt polonaise des centaines de réfugiés fuyant les persécutions nazies. La question qu'on peut aujourd'hui se pose est la suivante : cette aide était-elle gratuite ou intéressée? Simone Veil a son idée sur la question, elle qui a préfacé le livre basé sur des entretiens avec l'escroc Bielski alias Bell. A-t-elle raison ou tort, l'histoire le dira peut-être.
Deuxième remarque : l'article nous indique que « Aucun Juif n'était repoussé » du camp et que « Sauver un Juif est bien plus important que de tuer des Allemands.» Soit, très bonne chose, mais qu'en était-il exactement des non Juifs qui cherchaient refuge?
Car il y eut des non Juifs persécutés par les Nazis, dont la victime (Catholique nous dit l'article) d'Aron Bielski alias Bell qui fut elle même internée avec des Juifs.
Enfin, on relèvera la grave erreur de l'article qui décrit la victime comme une «Catholique survivante de l'holocauste. » Or comme chacun sait, l'holocauste ne concerne pas les Catholiques en tant que victimes éventuelles, ce statut étant réservé à qui de droit.

Tout au plus un Catholique peut-il être un bourreau, un complice (passif ou actif) ou encore un « Juste » parmi les Nations. Les Nations désignant tout ce qui n'est pas Juif et « Juste » tout non Juif ayant sauvé des Juifs (un non Juif ayant sauvé des non Juifs ne saurait bien entendu pas figurer parmi les « Justes » en question).


Un héros de l'holocauste accusé d'escroquerie


par Brian Sokoloff AP, traduit de l'anglais par Djazaïri

Star News online (USA), 20 novembre 2007

En Europe orientale, pendant la deuxième guerre mondiale, le jeune Aron Bielski et ses trois frères aînés avait organisé ce qui fut, à tous points de vue, la plus grande opération armée de sauvetage de Juifs par des Juifs durant l'holocauste.Les frères Bielski furent acclamés comme des héros et leurs exploits ont été relatés dans des livres, un documentaire et une production hollywodienne dont la sortie est prévue l'an prochain. Mais aujourd'hui, le dernier survivant des frères Bielski est désigné sous un nom bien différent, celui d'escroc. Agé de 80 ans et connu sous le nom d'Aaron Bell, il a été arrêté sur l'accusation d'avoir grugé une vieille femme de 93 ans, une Catholique survivante de l'holocauste. Bell et son épouse, Henryka, 58 ans, sont accusés d'avoir rusé pour obtenir de la vieille femme le contrôle d'une somme de plus de 250 000$ qu'elle possédait dans divers comptes bancaires. Selon la police, le couple a alors convaincu la femme de l'emmener pour des vacances dans sa Pologne natale, au lieu de quoi ils l'ont placée dans une maison de repos là bas avant de s'en retourner à Palm Beach pour dépenser son argent, presque jusqu'au dernier centime.

Pour ces accusations, le couple risque 90 ans de prison.

L'avocat de Bell a fermement démenti ces allégations et déclaré que la vieille femme devenait sénile.

Alors que les Nazis envahissaient ce qui était l'Union Soviétique en 1941, tuant ou arrêtant des Juifs par milliers, les frères Bielski avaient fui leurs domiciles près de Stankiewicze, dans la Belarus actuelle, pour se cacher dans la forêt, décidés à résister, à combattre et à sauver des vies. Le campement des frères grossit pour accueillir des centaines de combattants, des familles, des enfants et des personnes âgées. Aucun Juif n'était repoussé. En définitive, leur mouvement de partisans sauva quelque 1200 Juifs.

« Sauver un Juif est bien plus important que de tuer des Allemands, » disait Tuvia Bielski à ses compagnons. La plupart des autres groupes de résistance s'attachaient seulement à pourchasser les Nazis, à tuer des collaborateurs et à chercher vengeance, » explique Christian Gerlach, professeur d'histoire à l'université de Pittsburgh et qui a étudié l'holocauste de manière approfondie. «D'une certaine manière, c'est ce qui faisait du groupe Bielski une unité différente, » selon Gerlach. Tuvia Bielski avait la haute main sur le commandement du camp. Asael Bielski dirigeait principalement le groupe de combat. Zus Bielki était chargé de la reconnaissance. Aron jouait surtout le rôle d'estafette – il connaissait la forêt mieux que personne.
« Des milliers de personnes sont encore sur cette terre grâce aux décisions que lui et ses frères aînés avaient prises, » explique Michael Bielski, 55 ans, le fils de Tuvia Bielski qui vit à Bonita Springs.

Asael fut tué en 1944 dans les rangs de l'Armée Rouge lors de son entrée en Allemagne. Les frères survivants émigrèrent aux Etats-unis dans les années 50, pour s'établir dans la région de New-York où ils exercèrent des métiers manuels avant de réussir dans les activités du taxi et du transport routier. Aaron a pris sa retraite en Floride dans les années 90.
Des proches disent être choqués des accusations portées contre Aaron Bell.« Je n'y crois pas, » déclare Zvi Bielski, le fils de Zus, 56 ans qui réside à New York City. « Ca ne lui ressemble absolument pas. Je l'aime profondément. Il a été très proche de moi. Mon père était comme un père pour lui pendant la guerre. Je n'arrive par à m'imaginer ce qui s'est passé. »

Les autorités indiquent que les Bell se sont liés d'amitié avec la vieille Janina Zaniewska qui avait été à l'époque emprisonnée en Pologne par les Nazis avec des Juifs. Elle résidait dans la même copropriété que les Bell. Les époux l'ont convaincue de leur donner une procuration sur ses comptes en banque, expliquent les enquêteurs.

Selon la police, en mai, les Bell sont partis en Pologne avec Zaniewska au motif fallacieux de l'emmener visiter de vieux amis. Les Bell l'ont déposée dans une maison de repos et sont rentrés à Palm Beach. La police a été contactée en août par par un directeur de banque qui se demandait pourquoi les Bell retiraient l'argent de Zaniewska. La police a par la suite retrouvé Zaniewska dans la maison de repos.
« Dieu merci vous m'avez retrouvée, » a-t-elle dit aux autorités selon la police. Zaniewska est rentrée le 4 octobre. Les procureurs accusent le couple d'avoir voulu escroquer Zaniewska, d'exploitation d'une personne âgée et de vol.

« L'ensemble de la thèse selon laquelle les Bell ont envoyé cette pauvre dame en Pologne de sorte à pouvoir lui voler son argent est tout bonnement absurde, » déclare Steven Gomberg, avocat du couple.Il explique que les Bell étaient très à l'aise financièrement et aidaient simplement Zaniewska en matière financière en raison de ses capacités mentales diminuées.« Nous avons ici des gens, des personnes âgées nonagénaires qui perdent leurs facultés et qui disposent d'avoirs financiers qui doivent être protégés et n'ont malheureusement personne d'autre, » explique Gromberg. Et d'ajouter : « Rien n'a été volé. Elle n'a pas perdu un centime ».

Pour Ewa Chyra, directrice de la maison de repos en pologne, Zaniewska « avait conscience du lieu où elle se trouvait, de ce qui se passait et de qui l'avait emmenée ici. »
Zaniewska a raconté différentes histoires, ce qui pouvait amener quelqu'un à mettre en doute ses dires, » explique Chyra. « Son humeur changeait souvent, de l'euphorie à la dépression, et sa conduite dépendait beaucoup de son humeur. Elle peut être tout autant une personne très sympathique, bavarde, spirituelle... mais aussi basculer à l'exact opposé et être agressive et suspicieuse. »
Pour Robert Montgomery, avocat de Zaniewska, elle a « toutes ses facultés, » mais a été la victime des Bell.« Ils lui ont volé de l'argent, aucun doute sur ce point, ils l'ont pratiquement dépouillée, » déclare Montgomery. « Ils ont profité d'elle.»

Aaron Bell n'a pas répondu à de nombreux messages téléphoniques. Le N° de téléphone de Zaniewski est sur liste rouge et les tentatives pour la rencontrer dans sa copropriété ont été infructueuses.

Peter Duffy, qui s'est entretenu durant des heures avec Aaron Bell pour le livre « Les frères Bielski, » paru en 2003, a déclaré : Je ne peux tout simplement pas accepter que c'est ce qui s'est passé réellement. Ca n'a aucun sens. »

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---Les journalistes d'investigation d'Associated Press Randy Herschaft et Monka Mathur ont contribué à cet article depuis New York et le journaliste d'AP Ryan Lucas depuis Varsovie.

lundi 19 novembre 2007

Aux USA, les mineurs délinquants non blancs ont 10 fois plus de chance d'être condamnés à la prison à vie que les mineurs délinquants blancs

Encore un point commun entre les Etats-Unis et l'entité sioniste : ce sont les deux seuls Etats qui condamnent des mineurs à des peines de prison à vie, surtout des noirs aus USA, des Palestiniens sans nul doute dans ce qu'on appelle à tort l'Etat Hébreu.
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Prison à vie pour des mineurs : les USA en tête
The Age (Australie), 20 nov. 2007, traduit de l'anglais par Djazaïri
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Henry Weinstein, Los Angeles
Les États-Unis ont beaucoup plus de jeunes qui purgent une peine de prison à vie que n'importe quel autre pays : 2387. Israël, le seul autre pays qui emprisonne des mineurs à vie, selon une étude récente du Centre for Law & Global Justice Centre for Law & Global Justice de l'université de San Francisco en détient 7 – et n'a pas prononcé de telle sentence depuis 2004.
Aux Etats-Unis les peines de prison à vie touchent de manière disproportionnée les enfants non blancs qui ont dix fois plus de chance que les blancs d'être condamné à une peine perpétuelle sans possibilité de libération conditionnelle constate le rapport d'étude.
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Intitulée « Condamner des enfants à mourir en prison ,»l'étude a également montré qu'en Californie les jeunes noirs ont vingt fois plus de chances que les blancs de se voir infliger de telles condamnations.
« Pour de nombreux enfants, c'est une véritable condamnation à mort, » explique Michelle Leighton, auteur principal de l'étude qui a constaté que dans 51 % des cas ces enfants n'avaient jamais été poursuivis pour d'autres délits.
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Le gouvernement fédéral des Etats-Unis ainsi que 44 États permettent la condamnation à vie sans possibilité de remise de peine pour les mineurs délinquants.
Selon l'étude, « treize de ces États autorisent la condamnation perpétuelle sans remise de peine d'enfants de tout âge et l'un d'entre eux fixe la barre à huit ans et plus ».
18 États autorisent l'application d'une telle sentence à un enfant d'au moins dix ans et 20 États l'autorisent pour des enfants de douze ans et plus. L'âge minimum est de 14 ans dans 13 autres États.
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L'étude assure que « les sentences sévères prononcées dans des tribunaux pour majeurs ne prennent pas en compte la moindre culpabilité des mineurs délinquants... Du point de vue psychologique comme neurologique, on ne doit pas s'attendre à ce que des enfants, même adolescents, aient pu atteindre le même niveau de développement mental qu'un adulte. »

mercredi 14 novembre 2007

Pourquoi demander quand on peut se servir?

Un moment que je n'étais pas aller fureter dans la presse sioniste? Je sais, j'ai tort car elle propose des lectures édifiantes.
Ainsi cet article paru dans le Jerusalem Post et qui relate l'adoption en première lecture par les députés sionistes d'une proposition de loi qui vise à prélever dans les taxes normalement dévolues à l'Autorité Palestinienne, les sommes correspondant aux frais occasionnés par les roquettes tirées par la résistance palestinienne depuis la bande de Gaza.
Comme les députés sionistes eux-mêmes le disent c'est autant un moyen de soutirer de l'argent que d'envoyer un message aux conférenciers d'Annapolis. D'autant que les représentants Palestiniens présents à cette conférence sont membres de l'Autorité Palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas et sont en conflit ouvert avec le Hamas qui contrôle Gaza.
On peut donc dire que les négociations d'Annapolis s'ouvrent sous des auspices prometteurs. Et pour ceux qui ne veulent pas comprendre les députés sionistes viennent aussi d'adopter un projet de loi qui vise à empêcher toute modification juridique du statut de Jérusalem comme "capitale éternelle et indivisible" de l'entité sioniste.
Revenons à ce que nous apprend l'article que je vous offre à lire. Il apprend à certains, pour d'autres ce n'est qu'une énième confirmation, que l'entité sioniste est un régime de voleurs. Les sionistes prétendent s'indemniser en légiférant pour se servir directement dans le porte-monnaie d'autrui, un autrui, les Palestiniens, qu'ils n'ont jamais eu l'idée d'indemniser pour les pertes humaines et matérielles considérables qu'il a subi, pour l'exil, l'expropriation, le statut de minorité de seconde zone dans son propre pays.
D'aucuns affirment que l'entité sioniste est la seule démocratie de la région. J'en doute mais au mieux c'est une démocratie de voyous qui délibèrent démocratiquement de la manière de procéder à leurs rapines et à leurs assassinats, ce qui aggrave leur cas.
Avec les voyous, ils partagent aussi le fait d'agir souvent masqués, affublés de pseudonymes : ainsi Ben Gourion alias Grun, Golda Meir alias Meyerson - née Mabovitz, Menahem Begin alias Volfovitz, Ariel Sharon alias Sheinerman, Yitzhak Shamir alias Jazarnitzky, Abba Eban alias Aubrey Solomon, Shimon Peres alias Szymon Perski etc. sans parler de l'immense majorité dont on ne connaîtra que les pseudonymes tant qu'ils n'auront pas rejoint leurs patries d'origine.
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Israël pourrait bientôt pouvoir exiger de l'Autorité palestinienne qu'elle couvre les frais occasionnés par les dégâts causés par les roquettes Kassam, selon une nouvelle loi adoptée en première lecture par la Knesset réunie en plénière ce mercredi.
La loi, à l'initiative des députés Yisrael Hasson (Israel Beitenu) et Limor Livnat (Likoud) financerait la réparation de tous les dégâts liés aux tirs de Kassam – évacuation des habitants des colonies de la périphérie de gaza, réparation des dommages aux bâtiments, les frais médicaux et de soins psychologiques – avec l'argent des taxes qu'Israël collecte pour le compte de l'Autorité Palestinienne et transfère de manière régulière.
La loi dispose aussi que les coûts de sécurisation des habitations, des abris et des stations d'autobus des colonies du pourtour de gaza soient assumés par l'argent des taxes de l'Autorité palestinienne.
Trente sept députés ont voté en faveur de la loi et 23 contre. Auparavant ce même mois, un comité ministériel avec à sa tête Daniel Friedmann, le ministre de la justice, avait approuvé le texte soumis au vote en plénière.
Hasson avait proposé en outre que la proposition, en cas d'adoption comme loi, soit appliquée rétroactivement à partir du désengagement de Gaza l'an dernier.
En dehors de ses initiateurs, Hasson et Livnat, les députés Shai Hermesh (Kadima) et Matan Vilna'i (travailliste) sont cosignataire du projet.
« Je suis heureux de voir que le bon sens des députés a été plus fort que l'opposition du gouvernement, » a déclaré Hasson après le vote. « Il est important qu'Annapolis [les participants à la conférence de paix) voient aussi la situation difficile des enfants de Sderot. Il est temps pour les responsables concernés d'assumer la responsabilité de leurs actions. »
Le député Livnat a déclaré que « c'est le premier pas pour mettre un terme à cet outrage qui consiste à donner [à l'Autorité Palestinienne] de l'argent qui est ensuite utilisé pour le terrorisme. »

samedi 10 novembre 2007

Le calendrier 2008 Palestine libre est arrivé.

Chers Amis


Le calendrier 2008 Palestine Libre est maintenant disponible.


A l’occasion du 60 ème anniversaire de la Nakba
Ce calendrier donne la parole à des Palestiniens. Ils nous transmettent leur message et leurs espoirs de voir enfin la Palestine libre de l’occupation sioniste.
A Abu Srour, S. Salah, R. Ousseiran, H. Khader, A. Al- Qaddomy, A. Badarneh, A.N. Ferwana, des enfants du camp de réfugiés d’Aida, nous racontent par des images ou par des mots, leur lutte pour la liberté, l’autodétermination et le retour des réfugiés dans leurs foyers, lutte qui dure depuis plus de 60 ans. Ce calendrier, entièrement bilingue -arabe/français- présente chaque mois de l’année sur 2 pages (au format 21*29,7). Chaque mois, un texte et/une photo porte le message de ces Palestiniens et le témoignage de notre soutien à leur résistance héroïque. Ce calendrier est édité par 4 associations : Le Comité Action Palestine, Palestine en Marche, le Centre d’Information sur la Résistance en Palestine, Niort pour la Palestine.

Offrez vous ce calendrier, offrez le autour de vous, faites le connaître pour soutenir notre association dans son combat pour la réalisation des droits nationaux du peuple palestinien.
Nous vous invitons à nous contacter pour vous procurer ce calendrier et contribuer à sa large diffusion. Nous le mettons en vente au tarif de 6€ (5€ à partir de 2 calendriers commandés) + 1€ de frais de port par calendrier si vous souhaitez qu'on vous l'expédie (à voir pour les plus grandes quantités).


Par avance merci

Le demander soit au Comité action Palestine
actionpalestine@hotmail.com
soit à Palestine en marche (Lyon)
palestine_en_marche@yahoo.fr
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Transmis par Palestine en marche, Lyon

La preuve de l'efficacité de la torture : sous la torture nazie, des résistants Français ont révélé les endroits où se cachaient leurs compagnons

Le texte d'Alan Dershowitz que je vous propose vient en soutien à la candidature au poste d'attorney général 'ministre de la justice) de Michael Mukasey. Ce dernier vient d'ailleurs comme Dershowitz l'avait prévu d'accéder à ce poste. Comme Dershowitz, Mukasey est un sioniste notoire mais ce qui avait mis en péril sa candidature n'était pas son sionisme affiché mais son refus de prendre position sur le supplice de la baignoire et dire s'il s'agit ou non selon lui de torture.
Pour sa part, Alan Dershowitz n'est pas embarrassé par cette question. Il répond franchement que oui, le supplice de la baignoire est une torture et que oui, le préssident des Etats-Unis doit avoir le droit d'ordonner légalement des actes de torture non mortels si la torture permet d'épargner des vies humaines (américaines s'entend).
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Dershowitz cite à l'appui les pratiques actuellement en vigueur dans l'entité sioniste et celles qu'affectionnait le régime nazi. Vous me l'enlevez de la bouche : oui, la boucle est bouclée, le sionisme est décidément un cousin du nazisme au point que c'est l'exemple du IIIème Reich qui est venu spontanément à l'esprit de notre distingué juriste.
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J'ai récemment eu l'occasion de discuter de la guerre que mène l'administration Bush contre le terrorisme avec un des anciens responsables de premier plan dans la planification de cette guerre. Il m'a demandé quelles étaient, selon moi, les plus grosses erreurs commises par le gouvernement.
Je lui ai répondu qu'après les attentats du 11 septembre, il n'avait pas fait immédiatement une proposition d'ouverture politique aux Démocrates. Le président Roosevelt avait invité les Républicains à entrer dans son cabinet au moment où les USA se préparaient à combattre les Allemands et les Japonais, et le président Lincoln avait intégré des opposants politiques dans ses efforts pour sauvegarder l'union. La création d'un front politique unifié contre un ennemi extérieur peut amoindrir le bénéfice partisan attendu d'un effort de guerre victorieux mais elle contribue à maintenir la cohésion nationale alors que les disputes partisanes peuvent contrecarrer cet effort.
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Au moment où ils se dirigent vers une reconquête inévitable de la Maison Blanche, les Démocrates semblent faire la même erreur. La plupart des candidats Démocrates à la présidence cherchent à tirer un avantage pour leur parti de ce que de nombreux Américains voient comme des échecs de Bush dans la guerre contre le terrorisme et particulièrement dans son extension en Irak et plus tard probablement en Iran.
Ce positionnement pacifiste veut séduit l'aile gauche de l'électorat démocrate, qui peut avoir une certaine influence sur le résultat des primaires démocrates mais qui a bien moins de chances de déterminer l'issue de l'élection générale. La majorité des Américains – Démocrates, Républicains, indépendants ou indécis – veulent un président à la fois fort et habile sur les questions de sécurité nationale et qui usera de tous ses pouvoirs légaux pour empêcher de nouveaux actes de terrorisme.
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Des centaines de milliers d'Américains peuvent bien regarder les films de Michael Moore ou applaudir dans les manifestations de Cindy Sheehan, mais ils sont des dizaines de millions à vouloir que les Moores et les Sheehans de notre pays aient le moins d'influence possible sur notre politique de sécurité nationale. C'est pourquoi, de manière surprenante, Rudy Giulani semble avoir un bon impact auprès de plusieurs segments de l'électorat, depuis les centristes du Parti Démocrate aux Républicains et même une partie de la droite religieuse.
On peut trouver bizarre de voir qu'un candidat, parvenu à une notoriété nationale en tant que maire de New York, et avec un bilan mitigé dans cette fonction, pourrait être l'objet du choix de tant de personnes sur des questions de sécurité, en dépit de son manque d'expérience au niveau national et international. Mais le Rudy d'après le 11 septembre renvoie l'image de la fermeté et de la légitimité absolue de la défense de l'Amérique.
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Je ne veux pas dire que les candidats Démocrates devraient chercher à imiter M. Giulani. Mais ils ne peuvent ignorer la fermeté de sa position sur la sécurité nationale s'ils veulent remporter l'élection de 2008 qu'on ne doit pas confondre avec les primaires dans certains Etats particuliers. Des candidats démocrates marginaux bénéficient certainement d'un positionnement à gauche sur les questions de sécurité nationale mais les candidats sérieux – les candidats qui veulent avoir une chance réaliste quelconque de dominer l'élection générale - ne doivent pas se laisser éloigner, écarter ou même entraîner loin d'un fort engagement pour la sécurité nationale,
Considérez par exemple la question controversée et émotionnellement chargée du recours à la torture pour obtenir des informations pour empêcher des actions terroristes imminentes – le fameux scénario de la bombe à retardement. Je ne parle pas de l'usage routinier de la torture dans l'interrogatoire de suspects ou des sévices par humiliation sexuelle , infamies qui se sont produites à Abou Ghraib. Je parle de ces rares situations décrites par l'ancien président Clinton dans une interview à la radio publique nationale :
« Vous avez attrapé quelqu'un dont vous savez qu'il est le 2ème adjoint d'Oussama ben Laden. Et vous savez qu'ils préparent une opération aux USA ou dans un pays européen dans les trois prochains jours. Et vous savez que ce type le sait. C'est tout à fait l'exemple le plus clair. Et vous pensez que vous pouvez tirer quelque chose de ce type en le droguant à fond, en le passant à la baignoire ou en le travaillant autrement, »
Il avait dit que le Congrès devrait définir un statut spécial « qui permettrait au président à obtenir des informations dans un cas tel que je viens de le préciser, informations qui dans tous les cas pourraient être soumises à la Foreign Intelligence Surveillance Court. » Le président devrait « prendre la responsabilité personnelle » d'autoriser la torture dans une situation extrême de ce genre. Le sénateur John McCain a dit lui aussi qu'en tant que président il prendrait la responsabilité dans cette situation qui n'a que « une chance sur un million » de se produire.
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Malgré mon opposition personnelle au recours à la torture, je suis certain que n'importe quel président – et même n'importe quel leader d'une nation démocratique – autoriserait en fait certaines formes de torture contre un terroriste capturé s'il était convaincu que c'est la seule façon d'obtenir l'information nécessaire pour empêcher une attaque imminente qui causerait de nombreuses pertes. Le seul sujet à débat est de savoir s'il devrait le faire ouvertement en assumant sa responsabilité ou secrètement en ayant la possibilité de le nier. La première approche semble plus cohérente avec le modèle démocratique, la deuxième avec l'hypocrisie politique typique.
Certains affirment que question de la torture n'a pas à être posée car elle ne marche jamais – elle ne donne que des informations fausses. Ce n'est tout simplement pas vrai comme le prouvent des membres authentiques de la résistance française qui, sous la torture nazie, ont révélé les endroits où se trouvaient leurs compagnons et leurs proches.
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Le genre de tortures dont parlait le président Clinton n'a pas pour but d'obtenir des aveux pour des crimes passés mais au contraire d'obtenir en temps réel des renseignements considérés comme nécessaires pour empêcher un acte terroriste visant à une tuerie de masse. La question posée au terroriste capturé n'est pas « L'as-tu fait? » Au lieu de quoi, on demande au suspect de révéler une information de nature vérifiable comme le lieu où se trouve celui qui va commettre l'attentat.
Récemment, des responsables des services de sécurité israéliens se sont trouvés confrontés à une situation de bombe à retardement. Quelques jours avant Yom Kippour, ils avaient reçu une information crédible selon laquelle un attentat suicide était en préparation contre une synagogue bondée pendant le jour le plus sacré du calendrier juif. Après des échanges de tirs au cours desquels un soldat Israélien avait été tué, le chef de la cellule terroriste à Naplouse avait été capturé. Son interrogatoire avait permis de localiser la bombe destinée à l'attentat suicide sans un appartement de Tel Aviv. Israël nie recourir à la torture et je suis conscient de l'absence de preuves qu'ils l'aient utilisée pour soutirer une information vitale dans cette affaire.
Mais alors, si les méthodes légales d'interrogatoire avaient échoué à découvrir la cache du candidat à l'attentat suicide? Quelles autres formes de pression devraient être employées dans cette situation?
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Ce qui nous amène à la baignoire. Michael Mukasey, dont la confirmation comme attorney général semble désormais assurée, a parfaitement raison de dire, en matière de droit constitutionnel, que le problème de la « baignoire » ne peut pas être tranché dans l'abstrait. Selon les précédents qui font jurisprudence – je suis en désaccord avec certains – la cour doit examiner la nature des intérêts gouvernementaux en jeu et le choc des consciences que pourraient provoquer les actions du gouvernement dans une affaire et ensuite décider au cas par cas. Dans plusieurs affaires impliquant des actions au moins aussi dures que la baignoire, les tribunaux n'ont pas décelé d'infraction aux procédures régulières.
Les membres de la commission judiciaire qui ont voté contre le juge Mukasey en raison de sa réticence à soutenir une interdiction absolue de la baignoire et d'autres formes de torture devraient s'entendre poser cette question directe : Autoriseriez-vous le recours à la baignoire ou à d'autres formes de torture non mortelles si vous aviez la conviction que c'est le seul moyen de sauver la vie de milliers d'Américains dans une situation du genre qu'ont affronté les autorités israéliennes à la veille de Yom Kippour? Si, oui par quels moyens? Si non, seriez-vous prêts à assumer la responsabilité que des milliers d'Américains meurent alors qu'on aurait pu l'empêcher?
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Peut-être les campagnes politiques et les auditions de confirmation ne sont-elles pas les forums adéquats pour mener des débats difficiles et subtils sur les choix tragiques auxquels peut avoir à faire face un président ou un attorney général. Mais ce ne sont pas non plus des cadres appropriés pour des prises de position publiques hypocrites de la part de personnalités politiques qui, en privé, opteraient certainement pour la torture s'ils étaient convaincus de sa nécessité pour sauver de nombreuses vies américaines. Ce qu'il faut, c'est reconnaître que les responsables gouvernementaux doivent trouver le juste équilibre entre la sécurité de l'Amérique et les droits de nos ennemis.
A moins que le parti Démocrate – et particulièrement son candidat éventuel à la présidence – soit perçu comme ferme et habile en matière de défense nationale et de prévention du terrorisme, la Maison Blanche sous Bush aura sans doute prouvé avoir fait le bon choix politique en refusant de faire de la guerre contre le terrorisme une affaire politicienne. Les Démocrates peuvent perdre l'élection présidentielle s'ils sont perçus comme le parti de MoveOn.org, de Michael Moore, de Cindy Sheehan, de Dennis Kucinich et de ces sénateurs qui ont voté contre le juge Mukasey parce qu'ils refusaient de prendre position sur un sujet difficile lié à la sécurité nationale. Ils gagneront s'ils sont perçus comme au moins aussi fermes mais beaucoup plus habiles sur la manière de traiter avec les vraies menaces contre nos intérêts nationaux.
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M. Dershowitz enseigne à la faculté de droit de Harvard. Il a écrit récemment de "Finding Jefferson: A Lost Letter, a Remarkable Discovery, and the First Amendment in an Age of Terrorism," à paraître cette semaine chez John Wiley & Sons.

La vigilance sioniste : un ballet palestinien censuré aux Etats-Unis


OLD SAYBROOK, Connecticut : Des responsables de Old Saybrook ont annulé les représentations d'une troupe de danse palestinienne après avoir reçu des plaintes selon lesquelles elles étaient blessantes pour les Juifs et Israël. La décision concerne les représentations de la troupe folklorique Al-Ghad prévues dans les écoles élémentaire et secondaire de la ville. Ginger Horton, une habitante de la ville, a dit s'être sentie obligée de protester auprès des responsables de l'école après que ses deux petits enfants lui eurent dit s'être sentis blessés par la représentation de la troupe ce lundi au lycée.Selon Horton, ses petits enfants lui ont dit que le spectacle au lycée décrivait des soldats Israéliens frappant et torturant des palestiniens. Joseph Onofrio, le censeur du lycée, déclare avoir annulé les autres représentations prévues après avoir appris que des parents ont émis des doutes sur son caractère approprié pour leurs enfants.
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NDT : la grand-mère a été choquée que le spectacle montre les agissements des terroristes sionistes. A aucun moment semble-t-il elle n'a été choquée par ces agissements eux-mêmes. Par ailleurs le texte de la lettre de l'établissement aux parents ne fait pas mention d'un choc lié à la dureté du théme évoqué mais bien de l'exprossion émotionnellement chargée d'un point de vue contradictoire avec celui exprimé par le spectacle [Near the end of one of the presentations in the Library Media Center, there was an emotionally-charged discussion of a differing viewpoint from what was displayed during the dance and folksong presentation].

mardi 6 novembre 2007

Un cas d'antisémitisme à Washington

Selon la police, une étudiante juive de l'université George Washington a reconnu avoir tracé des croix gammées sur sa porte
NBC 4 (USA), 5 novembre 2007 - traduit de l'anglais par Djazaïri
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WASHINGTON -- Des responsables de l'université George Washington ont déclaré qu'une étudiante juive qui s'était plainte de la présence de croix gammées sur sa porte les avait tracées elle même.
L'étudiante réside
au bâtiment Mitchell Hall, où une demi douzaine de croix gammées avaient été dessinées sur la porte de sa chambre ces dernières semaines.
La police de l'université a mis en place des caméras cachées. Selon elle, la jeune fille a reconnu sa responsabilité lundi.
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News 4 avait interviewé l'étudiante la semaine dernière après la découverte de la cinquième croix gammée. Elle avait souhaité garder l'anonymat.
"C'est une grosse affaire," déclare Jake Sherman, rédacteur en chef du Hatchet, le journal étudiant de l'université. "30 % des étudiants de George Washington sont Juifs."
Des journalistes du Hatchet avaient suivi l'affaire dès ses débuts. Ils affirment avoir appris lundi que la présumée victime serait probablement impliquée.
Ils disent lui avoir parlé à deux reprises au téléphone.
Selon ces journalistes, l'étudiante leur a déclaré : "Je ne cherchais pas à fabriquer ce genre d'insanité. Je ne cherchais pas à devenir un chouchou des media. Je voulais juste que l'université reconnaisse que quelqu'un avait dessiné une croix gammée sur ma porte.
L'étudiante se trouve maintenant confrontée à des sanctions disciplinaires par l'université et risque des poursuites pénales.
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Dans l'article plus complet du Hatchet, l'étudiante affirme n'avoir tracé que les trois dernières croix gammées. Ce qui laisse de marbre l'université bien décidée à la renvoyer, forte de sa possession "d'aveux signés" par Sarah Marshak, cette étudiante qui voulait parait-il garder l'anonymat.
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Pas moins de 11 articles auront été consacrés par le Hatchet à cette affaire entre le 25 octobre et le 5 novembre 2007.

lundi 5 novembre 2007

Allo le FBI : mon gendre préfère Ben Laden à ma fille!

Bush prétend nous débarrasser des "islamofascites" et autes Talibans, il peut bien me débarrasser de mon gendre.
C'est peut être ce qu'a pensé ce père de famille Suédois lorsqu'il a dénoncé par courrier électronique son gendre au FBI. On peut lire en effet dans la presse suisse l'histoire de ce beau père en colère
Suède: en colère, il dénonce son beau-fils comme terroriste
En colère contre le mari de sa fille, un Suédois a fait croire au FBI que son gendre était membre d'Al-Qaïda. A son arrivée en Floride, le beau-fils a eu la désagréable surprise d'être arrêté, interrogé et placer onze heures dans une cellule avant d'être
renvoyé en Europe.
Sa femme, malade, voulait empêcher son époux de se rendre aux Etats-Unis pour affaires, au prétexte qu'il devait s'occuper de leurs enfants. L'homme ayant refusé de rester, le beau-père machiavélique a envoyé un mail à la surêté fédérale américaine (FBI) affirmant que son gendre avait des liens avec la nébuleuse terroriste et qu'il devait se rendre aux Etats-Unis pour rencontrer ses contacts.
Pour donner consistance au canular, il a fourni toutes les informations sur le vol: date, horaire, lieu d'arrivée aux Etats-Unis. Après avoir arrêté le gendre, le FBI a pris contact avec les services secrets suédois, le Säpo, qui a compris qu'il s'agissait de
dénonciations calomnieuses. Le beau-père est poursuivi par la justice suédoise pour diffamations.
SDA-ATS News Service
La dépêche reproduite sur le site Raw Story relate la même histoire de manière plus détaillée et indique notamment que le couple était en instance de divorce. Elle nous précise surtout que le beau fils a été menotté à son arrivée, interrogé et placé en cellule pendant 11 heures avant d'ête réexpédié dans son pays. Son innocence reconnue ne l'a toutefois pas empêché d'être refoulé à la frontière.
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Inculpé pour diffamation aggravée, le beau père qui a reconnu les faits a simplement dit pour sa défense qu'il ne pensait pas que "les autorités auraient été stupides au point d'en croire quoi que ce soit. Mais apparemment elles le sont" et qu'il "ne pouvait rien contre les 'réactions paranoïdes' des autorités US."

De l'USS Liberty à l'Irak, le prix à payer pour l'élection d'un président aux USA

Le texte qui suit est important car il montre comment la politique américaine au Proche-Orient a définitivement basculé en faveur de l'entitté sioniste. Et que ce basculement n'est intervenu que tardivement, à la veille même du vote onusien qui légalisa, à l'encontre des principes du droit et de la charte de l'ONU, la partition de la Palestine.
A ma connaissance ce texte n'avait pas encore été traduit en français. S'appuyant sur des sources de première main, il nous donne à comprendre que la choix définitif des Etats-Unis en faveur de la partition ne répondait pas fondamentalement à des considérations stratégiques sur la place de ce pays dans la région mais était plutôt une réponse aux problèmes conjoncturels d'un président Truman en difficulté dans son propre camp et qui s'inquiétait avant tout de sa réélection. Les conséquences structurelles de ce choix finalement conjoncturel avaient pourtant été clairement exposées au président Truman par le Département d'Etat. Truman a été réélu, mais de l'USS Liberty à l'Irak aujourd'hui les Etats-Unis et le monde n'en finissent pas de payer la facture de sa réélection.
Publié en 1994, ce texte amenait finalement aux mêmes conclusions que les réflexions actuelles sur le lobby sioniste et son rôle contraire aux intérêts fondamentaux des USA.
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Truman avait ignoré un clair avertissement du Département d'Etat contre la partition de la Palestine en 1947
Publié initialement dans le Washington Report de septembre-octobre 1994. Une version légèrement remaniée a été publiée dans Fifty Years of Israel par Donald Neff
Traduit de l'anglais par Djazaïri
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Le 22 septembre 1947, Loy Henderson avait clairement averti le Secrétaire d'Etat George C. Marshall que la partition de la Palestine en un Etat arabe et un Etat juif n'était pas faisable et provoquerait des troubles imprévisibles dans l'avenir. Henderson était Directeur du Bureau des affaires africaines et moyen-orientales au Département d'Etat et son mémorandum, qui intervenait moins d'un mois après la recommandation d'une partition par le comité spécial de l'ONU, reste une des analyses les plus clairvoyantes des risques qu'entraînerait une partition.Henderson avait informé Marshall que sa vision des choses était partagée par « presque tous les membres des affaires étrangères ou du Département qui avaient eu à travailler à un niveau appréciable sur les problèmes du Proche-Orient. » Parmi les points soulevés par Henderson :« Le plan qui a obtenu la majorité à l'UNSCOP (comité spécial de l'ONU sur la Palestine) n'est pas seulement impraticable; s'il était adopté ce serait la certitude de voir le problème de la Palestine devenir permanent encore plus compliqué à l'avenir.
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« Les propositions contenues dans le plan de l'UNSCOP non seulement ne reposent sur aucun des principes en vigueur au plan international, principes dont le maintien serait dans l'intérêt des USA, mais sont en contravention complète avec divers principes inscrits dans la charte de l'ONU ainsi qu'avec des principes sur lesquels les conceptions américaines de l'Etat sont basées.Par exemple, ces propositions ignorent des principes tels que l'auto-détermination et le pouvoir de la majorité. Elles reconnaissent le principe d'un Etat racial et théocratique et vont même, dans plusieurs cas, jusqu'à distinguer sur la base de la religion et de la race des personnes qui se trouvent hors de Palestine. Jusqu'ici, notre diplomatie a toujours soutenu que les ressortissants Américains, sans distinction de race ou de religion, avaient droit à un traitement uniforme. L'accent porté sur le fait que des personnes soient juives ou non-juives renforcera à coup sûr aussi bien chez les Juifs et les Gentils aux USA comme à l'étranger, le sentiment que les citoyens Juifs sont différents des autres citoyens.
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« Nous n'avons aucune obligation envers les Juifs d'établir un Etat juif. La déclaration Balfour et le Mandat [britannique sur la Palestine] visait non à l'instauration d'un Etat juif mais d'un foyer national juif. Ni les USA, ni le gouvernement britannique n'ont jamais interprété l'expression 'foyer national juif' au sens d'Etat national juif. »Malgré l'alignement du Département d'Etat sur les positions de Henderson opposées à la partition, la Maison Blanche et Harry Truman étaient en faveur de la partition en raison de fortes pressions politiques. Truman était si impopulaire à l'époque qu'on spéculait sur sa capacité à obtenir l'investiture du Parti Démocrate et encore plus à gagner la compétition présidentielle. Alors que le vote de l'assemblée générale de l'ONU se rapprochait, Henderson fit une autre tentative pour faire changer Truman d'opinion. Le 24 novembre, il écrivait : « Je considère encore comme de mon devoir de qu'il me semble, à moi comme à tous les membres de mon service en connaissance du Proche-orient, que la politique que nous poursuivons actuellement à New York en ce moment est contraire aux intérêts des USA et nous plongera en fin de compte dans des difficultés si graves que la réaction à travers le monde, comme dans notre pays, sera très forte. »Il poursuivait : « Je me demande si le Président réalise que le plan que nous soutenons pour la Palestine laisse le maintien de l'ordre en Palestine aux seules services de sécurité locaux. Il est suffisamment évident qu'une violence de grande ampleur se déclenchera dans ce pays à laquelle les autorités locales seront incapables de faire face... Il me semble que nous devrions réfléchir à deux fois avant d'apporter notre appui à tout plan qui se traduirait par l'envoi de troupes américaines en Palestine. »Le sous-Secrétaire d'Etat Robert A. Lovett avait été si impressionné par ce mémo qu'il en fit lecture au Président Truman. Mais Truman, soucieux de sa campagne électorale de l'année suivante et pressé par des conseillers comme Clark Clifford d'adopter la partition comme moyen de s'assurer le soutien Juif, ignora les avertissements de Henderson. Cinq jours plus tard, les USA votaient la partition dans cette session historique de l'Assemblée Générale.Comme les mois passaient et que la Palestine sombrait dans le chaos et la violence prédits par Henderson et le Département d'Etat, Truman ne pouvait plus longtemps ignorer le fait que la partition avait provoqué un bain de sang massif. George Kenan, le directeur de la planification politique au Département d'Etat avertissait le 24 février 1948, que la violence en Palestine ne pouvait être arrêtée que par l'introduction de troupes étrangères. Il pressait les USA de ne pas se laisser entraîner dans ce bourbier.
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De lourdes responsabilités
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Les pressions que subit actuellement ce gouvernement nous poussent vers une position qui nous amènera à assumer une lourde responsabilité pour le maintien et même l'expansion d'un Etat juif en Palestine... Si nous n'effectuons pas un revirement assez radical par rapport aux orientations suivies jusqu'à présent, nous finirons soit par nous retrouver responsables militairement de la protection de la population juive de Palestine contre l'hostilité déclarée du Monde Arabe, soit par partager cette responsabilité avec les Russes et donc les aider à s'établir comme une des puissances militaires dans la région. Des points de vue similaires avaient été exprimés par la CIA et le Département de la Défense.Malgré ces graves motifs d'inquiétude, Clifford avait continué à presser Truman de garder son soutien à la partition.
Dans un mémo du 6 mars, Clifford plaidait que si les USA abandonnaient ce plan maintenant la conséquence en serait que « ... les Etats-Unis apparaîtraient dans la posture ridicule d'être effrayés devant les menaces de quelques tribus nomades du désert... les Arabes ont plus besoin de nous que nous n'avons besoin d'eux. Sans les royalties du pétrole ils vont à la faillite. » Le message implicite était que les Juifs étaient plus importants que les Arabes pour l'élection de Truman. Comme Truman l'avait dit lui-même : « Je suis désolé messieurs, mais je dois une réponse aux centaines de milliers de personnes qui espèrent ardemment le succès du sionisme. Je n'ai pas des centaines de milliers d'Arabes parmi mes électeurs. »
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A cette époque, Arabes et Juifs s'entre-tuaient quotidiennement. Les forces juives se renforçaient et étaient sur le point de lancer des attaques importantes à l'extérieur des limites définies par l'ONU pour l'Etat juif. Des dizaines de milliers de Palestiniens étaient déjà devenus des réfugiés, augurant de la tragédie qui ferait que très vite plus de la moitié de l'ensemble des Palestiniens perdraient leurs foyers. Les horreurs qui se passaient en Palestine ne pouvaient pas être ignorées. Le 19 mars, Truman renonçait à la partition. Les USA annoncèrent au Conseil de Sécurité de l'ONU que l'Amérique pensait que la partition était infaisable et qu'une supervision onusienne devait être installée pour se substituer aux Britanniques au terme de leur retrait de Palestine le 14 mai.
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La réaction dans la presse et la communauté juive fut cinglante. Les unes titraient : « Faiblesse, » « Indécision, » « Perte du prestige américain. » Depuis Jérusalem, le consul Américain rapportait : « La réaction juive... est la consternation, la désillusion, le désespoir et la détermination. La plupart des gens pense que les USA ont trahi les Juifs par intérêt pour le pétrole du Moyen-Orient et par crainte des visées russes. » Truman tenta de faire porter le chapeau au Département d'Etat en affirmant qu'il avait agi sans son approbation. Il est pourtant clair qu'il avait personnellement donné son aval au changement de stratégie.
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En fin de compte, Truman regagna l'appui juif deux mois plus tard en ignorant la ferme opposition du Département d'Etat et fit des USA la première nation à reconnaître Israël comme un Etat indépendant le 14 mai. La décision de Truman avait suscité tant de dégoût chez le Secrétaire d'Etat Marshall que ce dernier dit en face à Truman qu'il considérait que le président agissait sur la base des calculs de Clifford pour s'assurer le soutien juif et d'ajouter : « J'ai dit franchement que si le Président devait suivre le conseil de M. Clifford et si je devais voter aux élections, je voterais contre le Président ». Le 2 novembre Truman battait Thomas E. Dewey à l'élection présidentielle.
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Lectures conseillées:
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Donovan, Robert J., Conflict and Crisis: The Presidency of Harry S. Truman, 1945-1948, New York,
W.W. Norton, 1977.Grose, Peter, Israel in the Mind of America, New York, Alfred A. Knopf, 1983.
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Notes:Foreign Relations of the United States (hereafter referred to as FRUS), “The Director of the Office of Near Eastern and African Affairs (Henderson) to the Secretary of State,” Sept. 22, 1947. Text is also in Wilson, Decision on Palestine, pp. 117-21.