vendredi 3 novembre 2006

Soyez solidaires de la Palestine, commandez un, des calendrier(s)

Pour la deuxième année consécutive, des associations, Comité Action Palestine (Bordeaux), Niort pour la Palestine, Palestine en marche (Lyon) se réunissent pour faire un calendrier en solidarité avec le peuple palestinien.
Cette année, ce calendrier en couleur, de format A4, avec une page par mois, agrafé, publie les photos de la tournée des enfants d'al-Rowwad en France, avec le partenariat des amis d'al-Rowwad, et celles d'une photographe, Makbula Nassar, de Galilée, sur les villages détruits ou quartiers palestiniens des villes de la Palestine de 48.
Le calendrier lui-même rappelle les principales dates qui jalonnent l'histoire contemporaine palestinienne et sa résistance.
Pour offrir, pour vous-mêmes, pensez à acheter ce calendrier, au prix de 7 euros minimum (frais de port compris).
Pour plus de renseignements, écrivez à
palestine_en_marche@yahoo.fr
w
Et pour commander
envoyez vos chèques à
Palestine en marche
c/O EPI
13 chemin Renoir
69120 Vaulx-en-Velin
En notant vos noms et adresses, pour l'envoi des calendriers.

Extraits de l'introduction au calendrier

Entre le passé et l’avenir
Un calendrier qui s’inscrit dans le temps palestinien

Au cours de l’été 2006, les enfants du centre al-Rowwad, situé dans le camp de réfugiés de Aïda, près de Bethlehem en Cisjordanie, ont présenté au public français une pièce de théâtre rappelant la Nakba palestinienne, les massacres commis par les organisations sionistes et l’expulsion de près d’un million de Palestiniens de leur patrie. Mais ces enfants ont surtout affirmé, dans cette pièce et par les danses, leur espoir dans la lutte menée par leur peuple pour leur retour imminent dans leurs villes et villages, sur leur terre.
Dans cette terre colonisée depuis 1948, une nouvelle génération de Palestiniens, comme Makbula Nassar, se réapproprie le passé de la Nakba pour en faire un outil de lutte, agissant pour le retour de tous les réfugiés. Le passé, c’est la Nakba, la catastrophe pour les Palestinens, quand en 1948, la création de l'Etat d'Israël s'est accompagnée de la destruction de centaines de villages, d’innombrables massacres dans les villes et les villages, des files de réfugiés sur la route de l’exil, emportant les clefs de leurs maisons abandonnées. Le passé, c’est la Nakba, avec le démantèlement d’une société citadine et rurale, avec l’invasion et la colonisation programmées d’un pays et l’expulsion de son peuple, avec la bénédiction et le soutien actif des puissances internationales.
Pourtant la résistance du peuple palestinien à sa dépossession, à son expulsion et à son démantèlement avait commencé bien avant cette année de la catastrophe. Et elle se poursuit, dans le pays colonisé et en exil. Soulèvements, luttes populaires, lutte armée, restructuration de la société. Résistance par la formation des partis et organisations, par l’éducation, la réappropriation du passé, la maîtrise de nouveaux outils et nouvelles technologies. Résistance dans les prisons. Résistance par la mise en place de solidarités internationales pour empêcher l’isolement et l’asphyxie de ce peuple héroïque.Résistance qui permet aujourd’hui d’avoir un regard confiant dans l’avenir : les marches organisées tous les ans par les Palestiniens de l’intérieur vers les villages détruits en 48 ne sont pas de simples rappels d’un passé récent, mais une exigence de retour des réfugiés à ces villages.

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