jeudi 30 novembre 2006

Une baronne britannique aux prises avec le lobby


Jenny Tonge est une aristocrate britannique, une baronne. Membre du groupe Liberal-démocrate à la chambre des Lords, elle occupait dans ce parti le poste de porte parole du parti pour les affaires liées à l'enfance après s'être occupée du développement international.
Elle aurait certes pu s'occuper de collectes de pièces jaunes, mais ce n'est pas exactement comme ça qu'elle conçoit son rôle de politique. Son opposition au bombardement de l'Afghanistan par l'OTAN en témoigne, c'est toutefois une réflexion sur les Palestiniens auteurs d'attentats suicides qui lui avait coûté son poste en 2004.
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S'exprimant devant une organisation pro-palestinienne, la baronne avait déclaré :
Vous imaginez le tollé : une respectable baronne tentée de devenir kamikaze (si elle vivait les mêmes épreuves que les palestiniens), on ne peut pas laisser passer ça!
Justement ça n'est pas passé. Elle a donc été démissionnée de sa fonction de porte parole, qui revient à être membre de ce que les Britanniques appellent un cabinet ministériel fantôme.
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Le lendemain de la prise de parole de Mme Tonge, M. Kennedy, le chef du parti Libéral Démocrate avait expliqué :
"Ses récentes remarques à propos des attentats suicides sont complètement inacceptables...Elles sont incompatibles avec la politique et les principes du parti Libéral Démocrate... Rien ne peut justifier, en aucune circonstance d'ôter la vie à des innocents par le terrorisme."
Tout en disant comprendre l'émotion provoquée par ses propos, Mme Tonge avait tenu à apporter la précision que, sans excuser les attentats :
"J'essayais simplement de dire comment, ayant constaté la violence et l'humiliation que subissent les Palestiniens au quotidien depuis que leur terre est occupée par Israël, je pouvais et essayais de comprendre le contexte d'où venaient les auteurs d'attentats suicides".
Pour condamner les attentats suicides, le monde "civilisé" est toujours d'accord mais est moins empressé à condamner les massacres commis à l'aide des machines modernes qu'il produit et fournit aux terroristes sionistes.
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De toutes façons, en 2004, tout s'était très bien terminé puisque l'ambassadeur sioniste en Grande-Bretagne s'était réjoui du limogeage de la baronne. Sa réaction était une forme de condensé de l'argumentation classique des défenseurs de la voyoucratie sioniste :
"Je comprends que c'est du domaine de la liberté d'expression, mais j'attends d'elle qu'elle exprime quelque sympathie pour les victimes des attentats suicides et qu'elle ne s'en tienne pas à avouer sa compréhension pour les auteurs d'attentats suicides."
"Je peux vous dire une chose, nous devons nous dresser contre de tels propos qui sont de l'incitation contre l'Etat d'Israël et contre les Juifs."
Je vous passe les réactions des divers amoureux de Sion, on y trouve toujours la même commisération à sens unique.

Ca, c'était en 2004. Figurez-vous que la baronne a récidivé à deux reprises par des propos blasphématoires!

En septembre 2006, elle avait repassé une petite couche lors d'une conférence de son parti en 2006 en disant que le lobby avait "une emprise sur le monde, une emprise financière. Je pense qu'il a aussi une emprise sur notre parti." Ce qui lui a valu une réprimande de son parti (bien vu baronne!)
Ce qui ne l'a pas empêchée de remettre le couvert la semaine dernière pendant un meeting tenu à l'université d'Edimbourgh. Vous vous doutez du remue-ménage chez les amoureux de Sion!
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La baronne se défend pourtant d'avoir réitéré ses propos. Elle a en réalité fait pire : répondant à une question à ce sujet, elle s'est contentée de citer en défense "des recherches américaines approfondies à ce sujet." [les travaux de John Mearsheimer et Stephen Walt]. Elle précise qu'un orateur de l'ambassade sioniste présent au meeting n'a pas formulé de contestation sur ce point.
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Là, elle fait preuve de naïveté. Les représentants de Sion, du moins ceux qui sont dûment estampillés, se gardent autant que faire se peut d'intervenir de manière aussi directe dans le débat public d'un pays tiers. Ils font intervenir leurs relais qui se chargent du boulot de mise à l'index et de sanction. Et comme précédemment, les choses ne traînent pas, chacun y va de son indignation, de Sir menzies, le chef du parti Libéral Démocrate, qui invoque l'antisémitisme, au Bureau des Députés Juifs Britanniques qui réclame l'exclusion de Mme Tonge de son parti.
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Se défendant de tout antisémitisme, la baronne ajoute :
"Je ne fais pas de politique par carriérisme et je ne l'ai jamais fait. Je fais de la politique par passion pour des questions."
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Il y a de la noblesse dans ce propos.


mercredi 29 novembre 2006

Une indication sur ce qu'est le sionisme : une idéologie coloniale, donc raciste

L'article reproduit ci-dessous argumente sur le sionisme à partir de propos tenus par l'ambassadeur de l'entité sioniste en Australie dans une interview au quotidien de l'entité Haaretz. Vous vous douterez, après lecture, que ces propos ont provoqué émoi et indignation chez BHL, Redeker et Cie. Les pauvres ont été censurés par la presse qui n'en a que pour les fascislamistes.
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Non, non, c'est de l'ironie. Nos farouches et vertueux partisans de la lutte contre l'antisémitisme n'ont pas moufté, respectant l'omerta habituelle.
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Par contre les propos de l'ambassadeur ont suscité de gros remous en Australie quelques uns dans l'entité sioniste où il a même été question de mettre un terme à la mission du diplomate.
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Un peu comme quand l'armée sioniste enquête sur ses propres vaillants auteurs de crimes de guerre : le massacre sur une plage à Gaza? Un obus qui s'est écarté de sa trajectoire, ou mieux une roquette palestinienne devenue folle. Une gamine exécutée d'une balle entre les deux yeux? Elle tenait un objet menaçant, comme une bombe. C'est une fois morte que j'ai vu que c'était une poupée. Et vous savez, ces Arabes, qui sait ce qu'ils mettent dans une poupée?
Bref, l'ambassadeur a pu rejoindre son poste sans plus de dérangement. Et tout est pour le mieux dans le Sionistan.
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Deux soeurs blanches en Asie - Israël et l'Australie
par Shahid Alam, Iviews, 25 novembre 2006, traduit de l'anglais par Djazaîri

"Israël n'a pas entièrement réalisé l'intérêt de coopérer avec l'Australie en Asie. C'est une voie à suivre pour améliorer notre position dans les pays voisins de l'Australie".
Naftali Tamir, ambassadeur Israélien en Australie
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Dans un récent entrerien publié par Haaretz, Naftali tamir, ambassadeur Israélien en Australie, formule le besoin pérenne de collaborateurs "Blancs" qui définit dès ses débuts le projet sioniste.Il parle en termes directs d'un partenariat entre Israël et l'Australie fondé sur la solidarité raciale, pour "accroître" l'influence israélienne en Asie orientale. C'est peut-être seulement au XIXème siècle que des diplomates occidentaux pouvaient parler aussi ouvertement de la race comme fondement d'une alliance politique. Infiniment mieux armés que leurs victimes Arabes, les Israéliens n'ont aucun besoin de s'embarrasser de précautions. Ils peuvent se dispenser de la diplomatie et du politiquement correct.
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L'ambassadeur Israélien n'a aucun scrupule à parler le langage des stéréotypes raciaux. "Israël et l'Australie sont come des soeurs en Asie," dit-il. "Nous sommes en Asie sans avoir les traits des Asiatiques. Nous ne sommes pas jaunes de peau et n'avons pas les yeux bridés. L'Asie c'est fondamentalement la race jaune. Ce n'est le cas ni de l'Australie, ni d'Israël - nous sommes de race blanche. Nous sommes dans la région occidentale de l'Asie et l'Australie dans la zone sud-est". Le plan de l'ambassadeur Israélien est ambitieux. Avec Israël dominant le flanc occidental et l'Australie ancrée à l'Est de l'Asie, il apparait que ces deux soeurs blanches verrouillent toute l'Asie. Le plan est également malveillant et vise à s'appuyer sur, et à approfondir, les craintes australiennes sur la montée en puissance des peuples "à la peau jaune et aux yeux bridés." Si besoin est, l'ambassadeur peut aussi rappeler aux Australiens la manière dont ils se sont établis en Asie : comme les Israéliens, ils ont été en mesure de voler la terre d'un autre peuple. Rien de tout ça n'est vraiment surprenant.
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L'appel au racisme blanc, les affirmations de solidarité raciale ou civilisationnelle avec l'occident ont été à la base de la réussite du sionisme depuis que ce mouvement avait proclamé pour la première fois en 1895 ses objectifs coloniaux.
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Israël a réussi en titrant profit et en excitant et approfondissant le racisme occidental, particulièrement vis-à-vis des Arabes et des Musulmans.Israël a réussi en encourageant les plus bas instincts de l'Occident. Les grandes puissances occidentales avaient des intérêts vitaux au Moyen-Orient, surtout avec la découverte de pétrole au début du XXème siècle. En liant leur propre projet colonial à l'impérialisme européen, les sionistes ont imposé un impérialisme encore plus criminel dans la région. Pour Richard Storrs, fouverneur britannique de Jérusalem, Israël pouvait être "un loyal petit Ulster juif" au milieu d'un océan arabe potentiellement hostile. Il s'est avéré par la suite que "l'Ulster juif" n'a été ni "petit" ni "loyal."
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Dans les premières décennies consécutives à sa création, Israël n'avait guère d'amis en Afrique et en Asie. Israël avait alors cherché à rompre son isolement en tissant des liens étroits avec d'autres Etats coloniaux - Rhodésie et Afrique du Sud -et des dictatures militaires de droite en Amérique latine et en Afrique, leur fournissant des armes, des renseignements et dispensant de la formation militaire. Les relations israélo-sudafricaines étaient les plus étroites. Israël a aidé le pays de l'apartheid à développer des armes nucléaires dans les années 70. Israël a aussi aidé l'Afrique du Sud à contourner l'embargo militaire imposé par le Conseil de Sécurité de l'ONU en 1977. Israël a aussi encouragé les puissances coloniales à créer de nouveaux Etats dominés par les colons quand elles se sont trouvées confrontées à la résistance nationaliste de leurs colonies.
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En 1960, lorsque la résistance algérienne contre l'occupation française avait atteint son point culminant, David ben Gourion avait fortement recommandé à Charles de Gaulle, le président Français, d'aménager un Etat de colons dans la zone côtière de l'Algérie après en avoir expulsé les indigènes Algériens. Heureusement pour les Algériens comme pour les Français, de Gaulle ignora ce conseil qui était d'abord dans l'intérêt d'Israël.Israël sait fort bien que les alliances qui ne reposent que sur les intérêts sont risquées. Les intérêts sont changeants. Pour se protéger eux-mêmes de ces changements, les sionistes ont cherché à créer et à approfondir de nouveaux liens affectifs avec les opinions occidentales. Dès le début du XXème siècle, les sionistes ont encouragé une toute nouvelle vision théologique qui considère la création d'israël comme le préalable nécessaire au retour du Messie. Ces sionistes Chrétiens zélés constituent les troupes de base d'Israël dans le Parti Républicain.
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Ces dernières années, Israël s'est de plus en plus présenté comme l'Etat de la croisade séculière de l'Occident. Il se drape lui-même dans les valeurs de l'Occident. Il rappelle sans cesse aux opinions occidentales qu'il est la "seule démocratie" au Moyen-Orient. Nombre d'Occidentaux considèrent qu'excuser les abus Israéliens contre les Palestiniens n'est autre que le prix à payer pour préserver une "démocratie" occidentale. Et ils sont certainement encore plus nombreux à voir Israël comme le dernier avant-poste blanc dans un monde de peuples de couleur, contenant vaillamment des hordes de musulmans fanatiques et basanés.
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Ces perceptions s'étant enracinées - et renforcées quotidiennement par les media pro-israéliens - la défense d'Israël est devenue d'un intérêt vital pour l'Occident.Avec la domination occidentale sans partage des années 90, Israël a commencé à rompre son isolement dans le Tiers-monde. La plupart des pays non musulmans d'Afrique sub-saharienne ont été convaincues de reconnaïre Israël. En 1991, les USA ont fait pression sur l'Assemblée Générale de l'ONU pour obtenir l'annulation de la résolution de 1975 qui assimilait le sionisme au racisme. Officieusement, la plupart des Etats arabes ont mis fin au boycott des entreprises qui font des affaires avec Israël. Quelques pays arabes du Golfe ont établi des relations informelles avec Israël.
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Depuis peu toutefois, les vents soufflent dans une autre direction. L'invasion US de l'Irak, fortement soutenue par Israël et ses alliés aux USA, a entrainé des conséquences imprévues. L'Iran islamique conteste maintenant ouvertement la présence US et israélienne au Moyen-Orient. Les USA et les régimes arabes amis d'Israël semblent pris de vitesse. Cet été 2006, Israël a affaibli son pouvoir de dissuasion dans une guerre qu'il n'a pu gagner contre le Hezbollah. En Amérique latine, les USA sont incapables de renverser la nouvelle tendance politique vers la gauche liée à l'affirmation croissante des indigènes d'Amérique. La région n'est plus aussi amicale envers Israël comme à l'époque des dictateurs de droite.
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Dans plusieurs pays européens également, l'évolution du poids des Musulmans dans la population n'augure rien de bon pour le soutien inconditionnel à Israël.C'est peut-être ce changement de scénario global qui incite certains Israéliens à mettre l'accent sur l'appartenance commune fondamentale : la solidarité blanche. Est-ce pour cette raison que l'ambassadeur Naftali Tamir conseille à Israël de bâtir un partenariat plus approfondi avec l'Australie? Il est possible qu'au fond d'eux-mêmes certains Australiens se sentent assiégés au milieu d'un "océan asiatique," même si aucun Etat asiatique ne menace l'Australie. Peut-être l'ambassadeur parle-t-il en tant qu'initié. Peut-être est-ce la raison pour laquelle il pense que ce serait une bonne idée d'exploiter ces peurs chez les Australiens. Ce serait de bonne politique, soutient-il, pour Israël de "coopérer" avec l'Australie - sa "soeur blanche sur le bord oriental de l'Asie - pour "améliorer" sa "position dans les pays voisins de l'Australie." Est-ce un signal à l'Australie qu'avec un soutien israélien elle pourrait étendre son influence - au delà du menu fretin comme Timor Est- vers la malaisie et l'Indonésie?
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M. Shahid Alam est professeur d'economie dans une université de Boston, et est l'auteur de Challenging the New Orientalism: Dissenting Essays on America's 'War Against Islam'.

mardi 28 novembre 2006

Cinéma : "La vallée des loups" déprogrammé aux USA

Le film "La vallée des loups," superproduction du cinéma turc n'a pas fait trop de bruit lors de sa sortie en France. Présenté dans un nombre de salles restreint, (une seule à Paris!) il a fait l'objet du silence assez général d'une presse qui n'hésite pourtant pas à promouvoir les séries B en provenance d'outre-atlantique.
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Autre entrave mise en travers de la diffusion de ce film, la recommandation du CNC de le déconseiller aux moins de 16 ans au grand dam pourtant du CRIF qui réclamait son interdiction pure et simple.
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Ce film présente effectivement des caractéristiques insupportables : les bons sont des Turcs et lés méchants des Américains. Méchants qui ont d'ailleurs fait le choix de commettre leurs mauvaises actions en Irak.
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Comme dans tout film de type hollywoodien, le bien finit par triompher du mal et les Américains reçoivent donc la correction méritée. Au passage, disons qu'un des personnages les plus sombres du film est un médecin Américain, dont on apprend au cours de l'action qu'il est Juif, et qui s'affaire à prélever des organes sur des victimes Irakiennes afin d'en faire profiter des gens méritants qui se trouvent forcément ailleurs, en l'occurence à londres, Tel Aviv et New-York.
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Victime d'une censure "douce" en France, ce film vient d'être déprogrammé aux USA. Le Jerusalem Post, un des grands quotidiens sionistes, écrit candidement que selon la société US chargée de distribuer le film le producteur Turc en a décidé le retrait sans explication.
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Poursuivant dans la candeur, le Post écrit ce qui suit :
"Des tentatives pour obtenir plus d'informations de la part de sources turques ou américaines sont restées vaines mais une protestation émise par l'Anti-Defamation League (ADL, équivalent de la LICRA) pourrait avoir joué un rôle dans le retrait."
Le Jerusalem Post n'a pu obtenir des informations de sources américaines ou turques mais pourtant il sait! Cette source, il le dit lui-même n'est ni américaine, ni turque : c'est une des branches du lobby, c'est l'entité sioniste elle-même.
L'information est d'ailleurs très précise puisque :
"En date du 19 octobre, dans une lettre à Nabi Sensoy, ambassadeur Turc aux USA, les responsables de l'ADL exprimaient leur inquiétude
quant "au caractère incendiaire, anti-Américain et anti-Juif des thèmes et personnages du film" et rappelaient leurs précédentes démarches au sujet de la large diffusion de publications antisémites en Turquie. La lettre était signée par Barbara B. Balser et Abraham Foxman, respectivement présidente et directeur national de l'ADL qui n'ont reçu aucune réponse de l'ambassadeur".
C'est vraiment le sommet de la "candeur". J'imagine mal Foxman (quelqu'un dont l'organisation a eu le pouvoir d'empêcher la disposition de sapins de Noël, à moins de les rebaptiser "arbres de fête" dans les écoles publiques aux USA) demander poliment à l'ambassadeur d'un pays étranger de faire son possible pour annuler la sortie d'un film. La lettre n'est bien sûr qu'un trompe l'oeil, Foxman et l'ADL ont les moyens d'intervenir de manière beaucoup plus énergique pour empêcher la sortie d'un film. Et c'est à ces moyens qu'ils ont eu recours.

lundi 27 novembre 2006

Curieux de trouver ça dans un journal mexicain...

... et pas en France. J'ai cherché sur le site des Dernières Nouvelles d'Alsace, du Monde, de RTL, Yahoo et Google actualités, walou.
Si vous avez connaissance de cette info par ailleurs, faites moi savoir où vous l'avez dénichée.

La Jornada (Mexique), 27 novembre 2006

Des néonazis agressent un Allemand d'origine tunisienne

Lahr (pays de Bade). Un groupe de 9 néonazis Allemands et Français a brutalement agressé un Allemand d'origine tunisienne dans cette localité allemande près de la frontière avec la France selon la police. La victime, âgée de 35 ans, a été blessée légèrement. L'homme a été insulté et poursuivi par les extrémistes de droite alors qu'il rentrait chez lui, tôt dans la matinée. Les agresseurs, six Alsaciens et trois Allemands de la région de Lahr, âgés de 18 à 33 ans, ont été arrêtés. Trois autres personnes ont été attaquées cette fin de semaine en Allemagne par des crânes rasés, toutes dans l'Etat de Saxe-Anhalt.

dimanche 26 novembre 2006

Le Mossad participe à la sécurité du...

Pape Benoît XVI pendant sa visite en Turquie!

Ma foi, ce Pape court à mon avis un grand danger.

Où il est question de Juif antisémite et du fantôme de Rachel Corrie

Après les antisémites Européens, puis Arabes [moi, peut-être?], Iraniens [Ahmadinedjad], Franco-Camerounais [Dieudonné], une nouvelle espèce d'antisémites voit gonfler ses rangs, celle des Juifs antisémites.
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Que du beau linge parmi ces antisémites là : Israël A. Shamir, Ronnie Kasrils, Edgar Morin etc.
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Le dernier à être connu est David F. Noble, un professeur d'université Canadien. L'article ci-dessous relate ses démêlés avec la direction de son université et les organisations sionistes auxquelles il s'est attaqué. En complément, à la suite de l'article des éléments en provenance d'un blog et sans doute impossibles à trouver dans la presse "mainstrean".
Je lui souhaite bonne chance car cet homme, qui semble seul, a sans doute peu de chances de gagner son bras de fer.
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Un professeur engage des poursuites contre la York University
Des organisations juives sont aussi visées par ces poursuites, elles auraient affirmé que le professeur était antisémite.
Louise Brown, The Toronto Star (Canada) 22 novembre 2006, traduit par Djazaïri
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L'historien David Noble poursuit la fondation qui finance la York University ainsi que plusieurs organisations juives pour diffamation au motif qu'elles auraient suggéré qu'il était antisémite afin de faire taire les critiques contre leurs activités.
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Agé de 61 ans, Noble, qui est Juif, demande 25 millions de dollars de dommages et intérêts à la York University Foundation et à sa présidente sortante Lorna Marsden ainsi qu'au Canadian Jewish Congress de l'Ontario, à la fondation Hillel du Grand Toronto et à l'United Jewish Appeal of Greater Toronto pour leurs critiques à l'encontre de tracts qu'il avait distribués.
Ces tracts accusaient l'université d'avoir un parti pris en faveur d'Israël et de limiter plus strictement les activités des organisations pro-palestiniennes sur le campus
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C'est en 2004 que Noble avait distribué sur le campus des tracts intitulés "La queue qui remue le chien." Ils citaient nommément la direction de la York University Foundation et les diverses relations de ses membres avec des organisations pro-Israël à l'exemple de l'United Jewish Appeal.
En réponse, selon Noble, des membres de Hillel pour le Grand Toronto ont envoyé un fax à l'université pour exprimer leur inquiétude sur ce tract qui sous-entendrait que "les Juifs contrôlent la York University" - ce que Noble dément avoir dit.
Il explique avoir critiqué des dirigeants de York pour leurs positions politiques sur Israël et non pour leur appartenance ethnique ou religieuse.
L'université avait par la suite diffusé un communiqué de presse condamnant ce que Marsden qualifait "de propos très choquants qui ciblent certains membres de la communauté universitaire de York à raison de leur ethnicité et de leurs opinions politiques."
Sans nommer Noble, le communiqué reprenait les propos d'un leader estudiantin Juif inquiet au sujet "de tels propos incendiaires" et expliquait que "il est inacceptable que des étudiants soient la cible de ce genre de sectarisme."
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Irrité de voir ses propos qualifiés de sectaires, Noble a déja engagé une démarche syndicale en vue d'obtenir des excuses et 10 millions de dollars en dommages et intérêts pour diffamation.
Noble a aussi déposé une plainte contre l'université devant la Commission des Droits de l'Homme de l'Ontario pour sa pratique ancienne d'interruption de tous les enseignements pendant les grandes fêtes juives comme Yom Kippur.
York a instauré cette politique depuis des années à la demande des étudiants Juifs mais autorise n'importe quel étudiant à obtenir un changement de l'emploi du temps si celui-ci interfère avec une fête religieuse [interruption des cours automatique dans un cas, aménagement sur demande dans l'autre, NdT].
En réaction, Noble qui est un farouche opposant de cette politique, annule ses propres cours pendant les fêtes musulmanes également.
"Voyez-vous, j'ai des classes très diversifiées [culturellement] et je veux mettre l'accent sur le fait que nous sommes une université publique et multiculturelle et que donc nous devrions reconnaître toutes les fêtes religieuses ou aucune," a-t-il expliqué.
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York accueille environ 5000 étudiants juifs, à peu près 10 % de son effectif, et il y a 40 ans qu'elle a commencé à interrompre les enseignements pendant Rosh Hashanah et Yom KippurRosh.
L'an dernier Noble avait déclaré qu'il ferait cours pendant les fêtes juives au mépris de la politique de l'université mais il changea d'avis après qu'un étudiant ait déposé plainte et qu'il ait reçu des menaces par téléphone.
Maintenant quelques précisions que le Toronto Star ne donne pas :
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La réponse de Noble à l'accusation d'antisémitisme :
"Le tract n'était absolument pas antisémite, mais exposait simplement la réalité du réseau organisationnel qui lie d'influents donateurs institutionnels de la York University, dont des personnes actives dans le lobby pro-israélien. La plupart de ces informations sont citées dans le propre site web de l'université."
Pour éclairer sur la portée de son action judiciaire :
"Dans leur volonté de censurer mes enquêtes, de détruire publiquement ma réputation et de m'isoler de mes pairs, les défendeurs se sont livrés à la plus vile des attaques personnelles en essayant de stigmatiser un Juif comme antisémite - parce que j'ai osé étudier et montrer leurs activités pernicieuses. Ces gens riches et puissants prétendent être les amis de l'enseignement supérieur mais sont en fait ses pires ennemis. Ils croient s'être achetés une université. Ils se trompent."
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Noble, spécialiste de l'histoire de la technologie, dit avoir perdu de la famille dans l'holocauste et trouve l'accusation d'"antisémitisme" à la fois "douloureuse et choquante."
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Dans le courant de l'année, un étudiant Juif de la York University avait été suspendu pour trois ans pour avoir manifesté en protestation contre la mort de Rachel Corrie. Il poursuit l'université à laquelle il réclame 850 000 dollars.

vendredi 24 novembre 2006

Vous pouvez acheter des produits palestiniens pour aider la Palestine


Notre association agit depuis plusieurs années dans la solidarité avec la résistance du peuple palestinien.
Notre principale activité concerne les informations que nous diffusons par le biais d'internet, des tracts et autres supports en papier, par le biais des projections de films, de débats et des expositions de photos.
Mais nous soutenons aussi financièrement des organismes qui participent à la résistance, à leur niveau : le centre culturel Yafa du camp Balata, de Nablus, et le comité arabe pour la culture, dans le Naqab, qui développent des projets culturels envers notamment les jeunes générations.
Nous développons également la solidarité avec les familles des prisonniers palestiniens, dont le nombre va s'élargissant.

Pour soutenir l'économie palestinienne, nous organisons la vente de produits palestiniens :
Huile d'olive
Céramiques de la ville d'al-Khalil
Broderies

et en collaboration avec d'autres associations, nous avons publié un calendrier que nous proposons à 6 euros (+ 1 euros pour envoi par la poste) : un calendrier de format A4 avec un rappel des principales dates de l'histoire palestinienne, des photos de la troupe Al Rowwad du camp de Aïda (Cisjordanie) et des photos prises par une jeune photographe de Galilée, des villages détruits en 48 par les sionistes.


Nous tenons un stand de vente au 4ème forum de l'économie solidaire à Vaulx en Velin (Rhône)
le 9 décembre prochain, à partir de 12 heures, au centre Charlie Chaplin.

Achetez Palestinien !
Visitez notre stand !

Pour toutes les personnes ou associations qui désirent organiser des ventes internes à leurs membres ou qui peuvent nous proposer des lieux de vente, n'hésitez pas à nous contacter...

La situation exige de nous beaucoup d'efforts.

A bientôt
Salam
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Association Palestine en marche (Lyon)

jeudi 23 novembre 2006

Eh non, l'Afrique du Sud n'aime plus le sionisme

L'Afrique du Sud n'est décidément pas un pays comme les autres puisqu'elle présente cette singularité d'avoir, parmi les membres de son gouvernement, un Juif dont on ne peut pas dire qu'il soit farouchement prosioniste, au contraire. Ce qui lui vaut quelques démêlés avec le South African Jewish Report (SAJR).
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En effet, Ronnie Kasrils qui a le portefeuille des services de renseignements vient de faire l'objet d'une attaque virulente de la part du SAJR, une de ces innombrables feuilles de chou sionistes qui jouent les censeurs sur la thématique de l'antisémitisme et participent au formatage de l'opinion des communautés juives à travers le monde.
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Ronnie Kasrils a commis le sacrilège (décidément Ronnie est un prénom qui semble propice à incliner vers la justice) de déclarer ce qui suit à propos de l'agression sioniste contre le Liban :
Ces propos lui avaient valu de se voir interdire de discours au Goethe Institute du Cap suite aux pressions du South African Jewish Board of Deputies.
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Apparemment ce n'était qu'un début pour les sionistes d'Afrique du Sud qui semblaient bien décidés à salir définitivement l'image de ce ministre auprès de la communauté juive.
C'est un certain Anthony Posner qui s'est collé à ce boulot en publiant dans le South African Jewish Report (SAJR) un article d'opinion intitulé "Quelques questions pertinentes à Kasrils," ces questions portant bien entendu sur les prises de position hostiles au sionisme du ministre et la phrase mentionnée ci-dessus. Grand seigneur, Posner offrait une chance à Kasrils de s'amender :
"Ainsi, M. Kasrils... vous avez maintenant la chance d'engager une 'discussion civilisée.' Mais peut-être aurez-vous peur de vous brûler?... Je suis certain que les lecteurs du SAJR auront intérêt à voir si vous êtes capable de répondre de manière rationnelle à tous les points que j'ai soulevés dans cette lettre".
Kasrils est donc mis au défi de répondre ... et il répond l'effronté!
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Par contre le journal "juif" refuse, après hésitation semble-t-il, de publier la réponse du ministre car selon un article de Geoff Sifrin , le rédacteur en chef, elle ne contribuerait pas au débat constructif et choquerait les lecteurs de la South African Jewish Review. Le même Sifrin déclare au quotidien sud-africain Mail & Guardian que le ministre aurait du répondre de manière à ne pas choquer et :
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Si Kasrils a souligné le caractère malhonnête des propos de Sifrin, arguant du fait qu'on lui demandait de répondre à des questions sur lesquelles ses positions sont connues et publiques, Jane Duncan, directrice de l'Institut de la Liberté d'Expression (Freedom of Expression Institute, il faudrait qu'on ait ça en France et ailleurs) a de son côté stigmatisé la décision du rédacteur en chef en ces termes :
"Le journal lance un débat contradictoire en publiant un article d'opinion qui pose des questions, puis dénie à la personne à qui les questions sont posées le droit d'y répondre."
Bien entendu, le journal a sorti la botte secrète du sionisme pour justifier le refus de publication : la réponse du ministre est du "hate speech", un discours de haine (seuls les sionistes peuvent être haïs, eux-mêmes ne haïssent jamais personne et eux-seuls savent définir ce qu'est la haine et un discours de haine).
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La réponse de l'Institut de la Liberté d'Expression est limpide :
"L'élément essentiel d'incitation à causer du tort à autrui doit être présent dans tout discours qu'on veut qualifier de discours de haine.
Incitation signifie appeler les gens à s'engager dans des actions dommageablesvisant à nuire; l'appel à ces actions doit être sans ambigüité.
Comparer certaines pratiques policières et militaires de l'Etat israélien aux méthodes nazies ne satisfait pas à ce critère objectif... En tant qu'organisation de défense de la liberté d'expression et des media, nous sommes de plus en plus las de voir l'exception de "discours de haine" prévue par notre Constitution mal interprétée et utilisée abusivement par des institutions comme le Jewish Report pour museler ce qu'ils considèrent un discours désagréable."
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C'est ce qu'on appelle enfoncer le clou.
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Pour plus de détails :
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mercredi 22 novembre 2006

"Je demande au Vatican de geler le procès en béatification de Pie XII".

Rédigé par Djazaïri à partir de l'article du Jerusalem Post du 22/11/2006 :
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A priori la béatification de Pie XII est une affaire qui concerne les Catholiques et vous allez me demander pourquoi je vous parle de ça.
Tout simplement parce que l'individu qui s'adresse ainsi au vatican n'est autre que Oded Ben-Hur. Ce BenHur (ce n'est probablement pas son vrai nom) n'est pas le héros du roman de Lewis Wallace mais l'ambassadeur sioniste auprès du Saint-Siège. Et, à la différence du personnage de Wallace, Oded Ben-Hur n'a aucune intention de devenir Chrétien, pas plus selon la tradition catholique que dans une autre. On passera pourtant sur le fait que les sionistes se sentent tellement maîtres de leur sujet quand ils traitent avec le christianisme qu'ils se permettent d'intervenir dans le choix de ses saints puisque c'est de cela qu'il s'agit.
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Le représentant de Sion a bien choisi son moment pour prononcer cette phrase puisqu'il s'est exprimé au cours d'une réception organisée à Rome pour la publication de La Santa Sede e la questione ebraica: (Le Saint-Siège et la question juive (1933-1945), une étude qui porte sur l'action diplomatique et humanitaire du Vatican en relation avec les Juifs Européens au temps du nazisme.
s
"Basé sur cinq années de recherche archivistique, le livre de Duce [Alessandro Duce, l'auteur] trace un portrait mitigé du Pape durant la guerre. Si le livre apporte des éléments nouveaux sur les tentatives du vatican pour aider des Juifs à émigrer vers l'Amérique et détaille ses tentaives pour bloquer la législation anti-juive en Europe Centrale et de l'Est, il dépeint aussi Pie XII sous un jour moins héroïque."
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Portrait en demi-teinte donc?
s
Pourtant dans le même article, il est indiqué que Duce précise ce qui suit :
"L'incapacité de Pie XII à protéger ses propres ouailles et le clergé de la violence Nationale Socialiste devrait nous faire réfléchir. Peut-on attendre de quelqu'un qui n'a pas la force de protéger "son propre troupeau" qu'il sauve ses voisins?"
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Il n'y a donc aucune ambigüité ni "jour moins héroïque." Mais l'expression a été lâchée dans le journal au cas où l'article devrait servir dans les campagnes de propagande sioniste à venir.
Si le rabbin David Rosen, président du Comité International Juif pour le dialogue inter-religieux se félicite du degré inégalé de confiance de la communauté juive envers l'église catholique et s'il considère la question de Pie XII comme "périphérique" en matière inter-religieuse, il n'en affirme pas moins que :
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"cela ne veut pas dire que ce n'est pas un motif d'inquiétude, car elle pourrait certainement avoir un effet délétère et ternir l'image de l'Eglise dans la communauté juive."
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C'est ce que j'appelle une tentative déguisée de veto à la béatification de Pie XII.
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Le Père Peter Gumpel, S.J., membre de la commission vaticane de béatification a déclaré que les propos de Oded Ben-Hur étaient "complètement irresponsables."
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Le Jerusalem Post rappelle opportunément que Ben-Hur n'est pas un innovateur sur ce point puisqu'il réaffirme une position sioniste déja énoncée par deux précédents ambassadeurs auprès du Saint-Siège. Son innovation vient du fait qu'il demande au Vatican d'ouvrir entièrement ses archives de l'époque de la deuxième guerre mondiale.
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Plus futé que l'ambassadeur, le rabbin Rosen affirme lui que :
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"aucune masse de documentation ne résoudra le problème du rôle de pie XII" dans l'holocauste "puisque, en fin de compte le débat tourne autour de l'interprétation et une question hypothétique."
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Belle langue de bois rabbinique pour dire que, sur cette question du rôle de Pie XII dans ces jours sombres, il ne s'agit pas de savoir mais d'interpréter, c'est un problème théologique et non historique. Et "je vous le donne Emile" comme disait Coluche : qui est autorisé à fournir la bonne interprétation?
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Lien intéressant sur ce dossier : http://www.fonjallaz.net/Film-Amen/Index_Amen.html

Votez socialiste...

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Votez sioniste!

mardi 21 novembre 2006

Où on voit que l'islamophobie, ça donne des résultats...

En Ecosse par exemple.


La presse parle d’un acte raciste Deux adolescents algériens poignardés à Glasgow
par Mohamed Khellaf (Le jeune Indépendant, Algérie, 21 novembre 2006)

Deux adolescents algériens ont été poignardés, vendredi dernier, à la sortie de leur collège par un groupe d’au moins vingt jeunes Ecossais qui s’étaient attaqués auparavant à un jeune réfugié afghan dans un quartier de Glasgow en Ecosse.
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L’agression, qualifiée de raciste par la presse, a suscité une vive émotion parmi la communauté algérienne. L’incident a eu lieu en milieu d’après-midi près du collège Drumchapel, lorsque Shamseddine Rebika, 17 ans, et son frère Oussama, 18 ans, ont porté assistance au jeune garçon afghan qui avait été poignardé à la jambe par le gang.
Lors de leur tentative de porter assistance à l’enfant afghan qui était tombé par terre la jambe ensanglantée, la bande était revenue et deux d’entre eux avaient assené des coups de couteaux à la poitrine et au dos de Shamseddine qui lui ont perforé le poumon droit tandis que son frère aîné avait été blessé au bras.
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Shamseddine avait été transporté à l’hôpital où il se trouve depuis dans une unité de soins intensifs. Selon le témoignage d’Oussama, les agresseurs étaient en embuscade à Kinfauns Drive, rue proche du lycée, à guetter «les têtes d’étrangers», précisant que les agresseurs avaient proféré des propos racistes à leur égard et portaient tous des armes blanches.
Les deux jeunes Algériens s’apprêtaient à prendre le bus lorsqu’ils ont aperçu les 20 jeunes skinheads qui ruaient de coups le jeune garçon, près du lycée. «On croyait qu’il s’agissait d’une bagarre entre lycéens et on avait été les raisonner», a affirmé Oussama qui a ajouté que lui et son frère ne pouvaient pas savoir qu’il s’agissait de skinheads, étant donné que tous les membres du gang portaient des foulards.
Le groupe les a ensuite attaqués, en les faisant tomber par terre et en leur assénant des coups de poignards. Le collège est connu pour abriter de nombreux réfugiés dans le cadre d’un programme d’insertion qui englobe les écoliers étrangers et les Ecossais.
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Les agresseurs avaient agi en connaissance de cause et s’étaient attaqués délibérément aux victimes, a précisé le quotidien The Scotsman qui a repris l’information. Le journal avait également indiqué que la famille du jeune Afghan avait refusé de révéler l’identité de son enfant par crainte de représailles.
La famille s’est juste contentée d’affirmer qu’il s’agissait bien d’une «descente de ce groupe pour casser de l’étranger». L’enfant a été soigné avec quelques points de suture à la jambe et se repose chez lui. Shamseddine, qui étude l’informatique à l’école d’Anniesland, a précisé que lui et son frère ne s’étaient pas rendu compte qu’ils avaient été poignardés.
Mais une fois ayant réussi à prendre le bus, des passagers les avaient avertis qu’ils saignaient. Outré, son frère a juré qu’Oussama ne reviendra pas à cette école qui est apparemment la cible d’attaques racistes révélant que trois autres agressions, dont l’une contre un Sikh de 15 ans, s’étaient déjà produites par le passé.
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L’incident a suscité une vive indignation parmi la communauté algérienne en Ecosse et également parmi de nombreux Ecossais de souche qui avaient dénoncé dans les colonnes de The Scotsman ce qu’ils qualifient de politique raciale contre les musulmans, savamment orchestrée par le gouvernement Blair.
Robina Qureshi, directrice de l’association «action sociale» en faveur des réfugiés, a affirmé qu’il s’agit d’une agression motivée par le climat de haine qui sévit en Grande-Bretagne et qui a été mis en branle par le gouvernement et les médias.
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C’est une agression qui porte un coup à un lycée qui constituait une vitrine pour la politique d’insertion des minorités ethniques mise en place par le gouvernement écossais. Suite à cette agression, un jeune avait été arrêté par la police et placé en garde à vue tandis que 19 autres sont encore en liberté.
Il devra comparaître, aujourd’hui, devant la cour du shérif de Glasgow. Selon un responsable du gouvernement, les attaques à caractère raciste sont de plus en nombreuses en Ecosse depuis l’année 2001. M. K.

L'agression contre le Viet-nam (l'Irak) : une guerre juste?

L'engagement militaire US contre le Viet-Nam commence à dater un peu et pourtant cette guerre au bilan humain et matériel épouvantable reste d'une grande actualité.
Elle est l'exemple du type de guerres menées au nom de pseudo valeurs contre une nation qui sans appartenir à ce que Bush qualifie aujourd'hui l'axe du mal incarnait cet autre mal nommé communisme.
s
Comme dans le cas de l'agression contre l'Irak, l'engagement militaire américain a débuté en prenant prétexte d'un mensonge, la prétendue agression de navires US dans les eaux territoriales internationales par les forces navales vietnamiennes.
Comme en Irak, l'armée US a eu recours au Viet-nam à des bombardements massifs, employant des armes chimiques comme l'agent orange dont les effets néfastes et meurtriers se prolongent de nos jours.
En Irak aussi, l'armée US a usé, et use encore d'armes chimiques. Mais l'arme qui tient lieu d'agent orange aujourd'hui est l'uranium appauvri qui entre dans la composition des projectiles fabriqués aux USA .
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Seule consolation : si ces armes s'avèrent dévastatrices pour ceux qui en sont la cible, elles ont aussi des effets nocifs voire mortels pour ceux qui en font usage.
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L'analogie entre Irak et Viet-Nam n'est donc pas spécieuse et on peut la pousser un peu plus loin.
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L'Australie, dirigée par le premier ministre conservateur John Howard fait partie des Etats qui soutiennent de manière inconditionnelle les USA dans leurs entreprises irakienne et afghane (l'Australie est aussi un des souteneurs de l'entité sioniste). Comme son ami Bush, John Howard s'est rendu au Viet-Nam. Et qu'a-t-il dit au Viet-nam?
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M. Howard a déclaré au Sydney Morning Herald que "il soutenait encore aujourd'hui la décision australienne de participer à la guerre au Viet-Nam." Peter Hartcher du Herald rappelle au passage que cette guerre a quand même coûté la vie à la bagatelle de 3,1 millions de Vietnamiens.
Hartcher en vient à écrire ce qui suit :

"mais M. Howard a déclaré que s'il avait développé des doutes quelconques, il les garderait pour lui. Cet énoncé révélateur de sa philosophie suggère que non seulement il continuera à appartenir à la petite minorité qui soutient encore l'échec désastreux au Viet-Nam mais qu'il restera constant dans son appui à l'invasion de l'Irak, quelles que soient les circonstances."

Mais que peut-on attendre d'autre de la part de quelqu'un qui a dit : "J'ai toujours admiré la force morale d'Israël."

L'Algérie et le boycott commercial de l'entité sioniste

Institué en 1951 par la Ligue Arabe, confirmé par une résolution de 1960,le boycott de l'entité sioniste avait été gelé suite à la signature des accords d'Oslo en 1993.
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Parmi les pays arabes, c'est avec la jordanie et l'Egypte,(signataire de l'accord bilatéral de Camp David), que le commerce de l'entité sioniste est le plus important : respectivement 115,2 millions de dollars et 93 millions de dollars en 2005.
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Pourtant, dès 2001, en raison des développements du conflit palestino-sioniste, une réunion à Damas de l'OBI, l'Office central pour le boycottage, ouvrait la voie à une réactivation du boycott. Cette réactivation est plus que jamais d'actualité après l'agression sioniste contre le Liban et l'encerclement meutrier auquel est soumise la bande de Gaza.
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C'est dans ce contexte que le gouvernement algérien se mobilise pour détecter les produits importés de l'entité sioniste via des pays arabes qui commercent avec cet Etat voyou. Les marchandises qui transitent ainsi par des pays arabes avaient une valeur estimée en 2005 à six millions de dollars.
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Le quotidien algérois Liberté signale que l'Algérie reste un des rares pays arabes à respecter l'embargo commercial à l'encontre du régime sioniste. Cependant la chasse à ces produits sionistes importés par des pays arabes passe par une identification correcte des marchandises en provenance de ces derniers. C'est précisément le problème qu'a posé Abdelaziz Belkhadem, premier ministre Algérien, en réponse aux plaintes formulées par les négociants Egyptiens au sujet de la méfiance des douaniers Algériens vis-à-vis de "leurs" produits. Certes, les services de douanes algériens n'ont pas que des qualités, c'est bien connu, mais qui leur reprochera d'être tatillons au sujet de marchandises susceptibles de provenir de l'entité sioniste.
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Reste que le quotidien liberté pointe ce qu'il appelle le caractère dérisoire des exigences des autorités algériennes compte tenu de la rareté des codes barres sur les produits émanant des pays arabes, Algérie comprise.
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Il n'empêche qu'il est important de rappeler que le boycott de l'entité sioniste n'est pas un vain mot en Algérie et que ce pays n'a besoin ni des jus de fruits ni des bombes à fragmentation fabriqués par les entreprises sionistes.

Il relève les défauts de certification d’origine des marchandises en provenance de ces États.

Liberté (Algérie) 21 novembre 2006

L’Algérie est l’un des rares pays arabes respectant encore l’embargo commercial sur Israël, conformément à une résolution de la Ligue arabe de 1960. À ce titre, elle tient constamment à s’assurer que ses importations des États de la région ne comportent pas des produits obscurément estampillés, mais qui sont en fait made in Israël. Ce souci vient d’être réitéré par Abdelaziz Belkhadem.

Au cours d’un discours prononcé dimanche dernier à la clôture des travaux du 10e congrès des investisseurs arabes, le chef du gouvernement a relevé les défauts de certification d’origine des marchandises en provenance des pays arabes, entravant leur entrée en Algérie.De leur côté, des importateurs, notamment égyptiens, se plaignent de la méfiance des autorités locales. L’Égypte, qui compte parmi les meilleurs clients d’Israël dans le monde arabe, est fortement suspectée de servir de relais aux marchandises israéliennes dans les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, hostiles à Tel-Aviv. Mais elle n’est pas la seule.

Dans un rapport datant de 2005, l’Institut des exportations israélien (Israël Export and International Cooperation) révèle l’ampleur des exportations indirectes par des sociétés de pays tiers dans le monde arabe. Le montant était estimé à 6 millions de dollars. La même année, la globalité des exportations a grimpé de 26%. Le Maroc figure en tête des pays importateurs, suivi de la Jordanie, de l’Égypte, du Liban et de la Tunisie. Les produits agricoles et de haute technologie fondent l’essentiel de ce négoce. Dans les pays du Golfe où les autorités ferment les yeux, les produits qui ne sont pas visiblement estampillés sont écoulés avec une grande facilité. Le code 07 29 identifiant Israël n’étant pas mentionné sur les emballages, ils passent inaperçus.

En Algérie aussi, des jus de fruits mis en bouteille ou en pack dans les colonies de Jaffa et des produits high-tech doivent être en circulation sur le marché, tout à fait incognito. À cet égard, l’exigence du chef de l’exécutif quant à une identification des marchandises des pays arabes semble dérisoire. Surtout qu’en Algérie aussi, le recours aux codes-barres est une pratique encore peu courante. En tout état de cause, la crainte de voir la production israélienne inonder les marchés arabes n’est pas l’unique obstacle à l’essor des relations commerciales entre les partenaires de la Ligue arabe. Le volume des échanges très insignifiant s’explique par des empêchements objectifs. Abdelaziz Belkhadem a évoqué, à ce propos, les difficultés de circulation des personnes et de transport des marchandises. “Il est urgent et important de faciliter les procédures d’entrée aux hommes d’affaires et pourquoi pas de les annuler carrément ”, préconise-t-il. De même, il souhaite la mise en place d’un réseau de transport routier, ferroviaire et maritime qui lierait toutes les parties du monde arabe. Ceci devrait encourager le commerce. Cette activité, selon lui, n’étant pas exclusivement dédiée à engranger des bénéfices, Belkhadem y décèle un acte de militantisme, à travers la consommation de produits palestiniens.


Samia Lokmane

dimanche 19 novembre 2006

Juste châtiment pour une Suédoise antisémite (bravo la France)

Cette information, je l'ai cherchée vainement sur Yahoo et Google actualités (en français). Dans Google news en anglais, on ne trouve qu'une seule entrée renvoyant à un article de l'International Solidarity Movement. La version française de ce mouvement propose un compte rendu détaillé de l'incident. De quoi s'agit-il?
Tove Johansson, 19 ans, est une jeune Suédoise qui s'implique dans une mission humanitaire en Cisjordanie occupée, à Tell Rumeida près d'hébron.
Dans le cadre de sa mission cette jeune femme se tenait près d'un checkpoint avec un groupe de jeunes filles qui, de retour de l'école, attendaient de pouvoir passer et rentrer chez elles.

Environ 50 colons (des adultes) se sont alors approchés du groupe et ont commencé à donner des coup de pied et jeter des crachats. Les militaires et les garde frontières présents ont observé sans intervenir. Un colon a alors frappé Tove au visage avec un objet contondant, provoquant une blessure ouverte à la mâchoire. Tove reçoit
actuellement des soins à l'hôpital d'Ein Keren Hadassah à Jérusalem.

Plus tôt dans la journée au moins 5 Palestiniens, dont un enfant âgé de 3 ans, avaient été blessés par des colons, qui s'étaient déchaînés sur Tell Rumeida, jetant des pierres et des bouteilles sur les villageois. Des écoliers palestiniens qui rentraient à la maison ont aussi été attaqués. L'armée, qui est massivement déployée dans le secteur, n'est pas intervenue pour arrêter les colons.
Cette jeune fille, une Européenne d'un pays traditionnellement neutre et membre de l'Union Européenne a donc été agressée par une bande de colons sionistes. Les soldats de l'armée d'occupation étaient présents et n'ont levé le petit doigt ni pour elle ni pour les enfants. Où est l'information à ce sujet et quelles sont les réactions de l'Union Européenne?
s
Vous allez me dire que tous ces gosses sont des antisémites puisqu'ils persistent à vivre et à aller à l'école dans la "terre promise" au peuple élu.
q
Oui, mais la jeune Suédoise?
q
Au cas où vous l'ignoreriez, la Suède est une nation antisémite, la preuve ici...
Le colon agresseur est, lui, Français (comme un certain caporal, tiens, tiens) et il serait de retour dans l'Hexagone, peut-être pour nous faire profiter de ses talents?

jeudi 16 novembre 2006

De Redeker à Pétillon

Le dessinateur Français Pétillon et sa BD "L'affaire du voile" montrent qu'on peut, dans l'Hexagone, porter un regard critique sur les religions, dont l'Islam, sans être menacé de mort.
s
A tel point que le livre de Pétillon vient d'être traduit en arabe par le journaliste Algérien Tahar Hani qui "avoue avoir rencontré quelques difficultés avec des expressions utilisées en France – comme 'race de ta mère'
s
Peut-être Pétillon devrait-il refiler son truc à Redeker?

L'anti-américanisme : un mal français?

D'aucuns ont prétendu que l'anti-américanisme était un mal français selon Eric Conan qui parle de mystère français, une nouvelle religion selon feu Jean-François Revel.
Une telle perception relève du francocentrisme intellectuel (mais stupide) qui caractérise nos élites. Car sinon comment expliquer que ce mal prétendument français affecte également des pays comme le Mexique, le Canada ou le Royaume-Uni? Dans ces pays l'opinion majoritaire est en effet que "Les États-Unis sont un danger pour l'humanité."
s
Sauf à accuser les Français d'avoir propagé à toute allure cette nouvelle religion dans le monde entier. Ainsi les Grecs seraient les convertis les plus zélés puisque selon un récent sondage Gallup, les Grecs sont la nation la plus "anti-américaine."
s
On voit donc les dégâts causés par ce prosélytisme fanatique d'un nouveau genre. Le problème est, ainsi qu'on l'apprend à la lecture de cet article de RIA Novotsi que l'anti-américanisme grec ne doit rien au talent persuasif des Français mais s'ancre dans une réalité historique propre à La Grèce :

"La Grèce est membre de l'OTAN, mais des états d'esprit anti-américains s'y manifestent nettement depuis plusieurs décennies. Ainsi, les Grecs n'ont pas pardonné à Washington son soutien au régime d'extrême-droite des "colonels noirs" renversé en 1974. La majorité des Grecs réprouvent la politique internationale des Etats-Unis, notamment au Proche-Orient et à l'égard des pays dits "voyous".La Grèce est l'unique pays de l'"ancienne" UE, dont les habitants doivent obtenir un visa pour se rendre aux Etats-Unis. Les manifestations et défilés antimilitaristes organisés dans la capitale grecque sont organisés, traditionnellement sous des mots d'ordre anti-américains, devant l'ambassade américaine. La manifestation organisée à l'occasion de l'anniversaire de l'insurrection des étudiants du 17 novembre 1973 contre les "colonels noirs" ne fera pas exception à la règle".
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Comme quoi, observer ce qui se passe autour de soi et un peu de modestie éclairent le jugement et permettent de considérer les propos grandiloquents pour ce qu'ils sont : des opinions aux fondements peu assurés, proférées par des personnes infatuées et à qui les media ouvrent complaisamment leurs colonnes.

lundi 13 novembre 2006

Le premier qui dit la vérité...

...il sera jugé.

Persécutés dans l'au-delà par le terrorisme sioniste

Peut-on s'attendre à ce que quelqu'un (l'entité sioniste en l'occurence) qui méprise la vie des autres manifeste quelque respect pour les morts des autres?
La réponse est bien évidemment non, même si les morts appartiennent à la nation, le Royaume-Uni, qui a permis à l'entité sioniste de voir le jour et de commettre impunément ses crimes.
Parce que l'opération menée ces jours-ci à Gaza n'a pas seulement provoqué la mort de dizaines de Palestiniens, hommes, femmes et enfants mais a servi de prétexte aux terroristes sionistes pour profaner un cimetière militaire britannique.
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Le Daily Telegraph titre sur la "fureur" des autorités britanniques, se traduisant dans une protestation officielle, face aux dégâts infligés par les voyous [ce que eux appellent "armée"] sionistes à un cimetière militaire du commonwealth où gisent les corps de milliers de soldats tués pendant les combats contre les troupes ottomanes en 1917. Une vingtaine de pierres tombales ont été endommagées par des tirs d'hélicoptères sionistes, certaines étant complètement détruites.
En fait ce ne sont pas seulement les projectiles qui ont endommagé le cimetière mais aussi, ainsi que le rapporte Ibrahim Jeradeh, jardinier du cimetière en retraite, des bulldozers de l'armée sioniste qui, après avoir ravagé les vergers palestiniens, se sont attaqués au mur d'enceinte du cimetière, du côté du carré canadien, provoquant ainsi la chute de plusieurs pierres tombales.
Alertée, l'ambassade britannique auprès de l'entité sioniste s'est mise en relation avec l'état-major des terroristes sionistes qui a bien pris son temps pour ordonner le recul des bulldozers, juste ce qu'il fallait pour profaner une fosse commune où reposent les corps de 184 soldats Ottomans.
Le Daily Telegraph signale que, au moment de la révélation des sévices commis par les forces US à Abou Ghraib en Irak, des Palestiniens armés s'en étaient pris à ce cimetière, renversant quelques pierres tombales avant d'être chassés par... le jardinier. Rien à voir donc avec une action commise sur ordre mais bien un acte stupide commis sous le coup de l'émotion.
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Les sionistes n'en sont pas à leur première profanation de ce cimetière puisque quatre mois auparavant, six pierres tombales et un mur d'enceinte avaient été détruits par des bulldozers sionistes. Saisi de cette affaire par l'ambassade britannique, l'Etat-Major sioniste a préféré garder le silence. Le Daily Telegraph s'est livré au même exercice sans plus de succès.
Je dirais personnellement que certains silences en disent long. Mais bon, ces morts ne sont que des goyim et ils appartiennent à des pays qui affirment d'autant plus leur soutien à l'entité sioniste que cette dernière manifeste ouvertement son mépris à leur égard.

Le regard de Djeha sur la relation franco-sioniste et la pusillanimité arabe

Je laisse parler Djeha, mon honorable correspondant (et peut-être aussi le vôtre) car je ne saurais mieux dire.
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La France "se tient résolument aux côtés d'Israël", assure Villepin

Associated Press, D. 12/11/2006, 21h11

La France "se tient résolument aux côtés d'Israël" face au risque de nouvelle flambée de violence au Proche-Orient et "ne transigera pas sur sa sécurité, qui passe par le règlement du conflit israélo-palestinien", a déclaré dimanche Dominique de Villepin devant le Congrès juif mondial.
"C'est tout le sens de l'engagement de la France et de l'Europe au Proche-Orient, aux côtés des peuples de la région", a ajouté le Premier ministre français lors du dîner de gala au Sénat pour l'assemblée générale du CJM.
Dominique de Villepin a rappelé la mobilisation de la France et de l'Union européenne en faveur d'une "solution juste et durable" au Proche-Orient. "Notre objectif est celui de deux Etats vivant côte à côte en paix et en sécurité. Seule la paix, fondée sur une solution politique et un règlement négocié, pourra assurer de manière durable la sécurité et l'avenir d'Israël et des peuples de la région", a-t-il rappelé, réitérant la proposition faite par Jacques Chirac d'une conférence internationale sur le Proche-Orient.
Le Premier ministre français a estimé que la libération par les Palestiniens du soldat israélien Shalit, enlevé au début de l'été, et "l'arrêt de toutes les violences sont indispensables".
d
Répondant à une autre inquiétude de la communauté juive, le Premier ministre a assuré que la lutte contre l'antisémitisme était "une priorité absolue" pour le gouvernement.
Il a précisé que les chiffres disponibles pour 2006 confirmaient "la tendance à la baisse" observée en 2005 (-47%). "Mais notre vigilance doit rester intacte, car ce combat, nous le gagnerons dans la durée", a souligné le Premier ministre.
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L'assemblée générale du Congrès juif mondial se tenait pour la première fois ce week-end à Paris. Les dirigeants du CJM seront reçus lundi par le président Jacques Chirac. AP

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LIBRES COMMENTAIRES.
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Voilà qui a le mérite de la clarté et de la franchise.
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Qui a prétendu que la France était outrageusement et inconditionnellement aux côtés des Arabes ?
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Les Français (qui le leur reprocherait ?), ont toujours été aux côtés de leurs intérêts et passablement de celui qui tient le manche et le gourdin (mais ça concerne en toute souveraineté la France et son peuple).
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Et dire que la mémoire du Général vient à peine d'être honorée...
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Les Russes poutiniens l’ont compris, les Ivoiriens l’ont compris, les Coréens l’ont compris, les Iraniens l’ont compris, les résistants Irakiens l’ont compris, les Libanais l’ont compris chèrement cet été…
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Il n’y a que les Arabes bedonnant, ventripotent, adipeux, enturbannés jusqu’aux yeux, l’aplat-ventriste de Jordanie (fidèle réplique de son grand père), le pharaon d’opérette d’Egypte, l’égotique infantile de Libye, les autres nababs en carton-pâte de l’ouest… pour ne pas l’avoir compris.
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Affamés, bombardés, meurtris, génocidés... "shoaisés" pour ainsi dire, les Palestiniens ne cèdent pas à une force qui insulte la mémoire sur laquelle Israël prétend se fonder.

On se demande ce que fait dans cette assemblée, le clown de la Mosquée de Paris ? Il ne peut même plus servir de caution car il ne représente plus que lui-même. A la rigueur Alger peut-être, qui à reculons et en secret (de polichinelle) consent à une humiliante reconnaissance rampante d’Israël, qui outrage les Hommes, l’histoire et l’avenir…

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Un Djeha, sans aucune illusion.

jeudi 9 novembre 2006

C'est un canon sacré qui a frappé Beit Hanoun

La presse sioniste est riche d'enseignements, puisqu'elle donne à voir aux gens ordinaires que nous sommes les diverses facettes de la mentalité sioniste. Idéologie fondamentalement coloniale, le sionisme dans sa version "modérée," celle qui fait penser à certains que l'entité sioniste est une démocratie, voire la seule démocratie de la région, est déjà une idéologie extrémiste ("pousse toi de là que je m'y mette sinon t'es mort" : c'est pas de l'extrémisme ça?). Le sionisme est une matrice féconde pour toutes sortes de comportements et de discours haineux que ni Goebbels ni Hitler n'auraient désavoués.
s
Suite à la tuerie récente de Beit Hanoun dans la bande de Gaza, les chefs terroristes sionistes plaident une "erreur technique." "Ce n'est pas notre politique" de faire des choses pareilles a déclaré Ehud Olmert, le chef du gang qui souffre semble-t-il d'amnésie puisqu'il a oublié les actes commis par sa bande récemment au Liban, à Qana tout particulièrement. En vérité il n'y a aucune erreur, si ce n'est le sionisme lui-même.
s
Erreur technique, ce n'est pas le point de vue des partisans de feu le rabbin Meir Kahana, entre autres fondateur de la Ligue de Défense Juive (LDJ). Lors d'une réunion commémorative de la mort de Kahana un militant explique ce qui suit : "Après tous ces canons, nous voyons aujourd'hui qu'un seul canon a réussi à faire mouche, le canon sacré, et tous se dépêchent d'aller s'excuser."
s
Maintenant, attendons d'entendre ce qu'a à nous dire Redeker sur ce sujet. A mon avis, il faudra être très très patient.

Manifestation à Lyon samedi 11 novembre 2006

A l'appel de très nombreuses associations, une manifestation en faveur de la Palestine et pour la paix en général est prévue à Lyon :

le samedi 11 novembre à 15 h 00
place de la République
(métro Cordelier).
q
Venez nombreux et faites circuler l'info.

Quelques photos du récent massacre à Gaza (ce qu'on ne vous a peut-être pas montré)













Qu'on ne vienne pas me dire que l'entité sioniste a le droit de se défendre, car dire celà c'est l'autoriser à opprimer et à massacrer les Palestiniens. Qu'on ne vienne pas me dire que l'entité sioniste est une "démocratie". Même si c'était vrai, ce dont je doute, en quoi le fait qu'une bande de gangsters délibère démocratiquement la transforme-t-elle en groupement respectable?
Le sionisme est une doctrine nuisible et dangereuse pour tous et il faudra bien en finir avec elle, tôt ou tard. Pour vous dire le fond de ma pensée, selon moi le sionisme est une idéologie de fumiers et de salopards.

mercredi 8 novembre 2006

Justice de vainqueur




Cette caricature de HIC, du quotidien algérois Le Soir d'Algérie illustre bien, me semble-t-il ce qu'est une justice de vainqueur (provisoire certes). De Nuremberg à Bagdad, on ne dira pas que la justice sorte grandie de ce genre de procès.

dimanche 5 novembre 2006

Karcher ou Kosher?

Il n'y a pas qu'en France qu'on caillasse des autobus. J'allais écrire malheureusement, quoique...

Cette activité est également pratiquée dans cet étrange Etat qui se dit Juif, pour les Juifs.


La différence réside dans les motivations et le profil des caillasseurs. Dans l'hexagone les caillasseurs sont de jeunes gens aux motivations floues, entre désir de manifester une rancoeur en déshérence de débouchés politiques et activisme mâtiné d'imitation, dépourvu d'arrière-plan idéologique, avec le résultat lamentable qu'on a pu constater en région parisienne et surtout à Marseille.
w
Un émeutier revêtu de son accoutrement caractéristique. Ces individus, soit disant propriétaires du sol palestinien, s'expriment en yiddish selon le Yedioth. A ma connaissance le yiddish n'est pas une langue native de Palestine ou du Moyen-orient.
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On lit également qu'un conducteur a été légèrement blessé tandis qu'un autre a été obligé de tirer des coups de feu en l'air pour pouvoir fuir les émeutiers. Oui, vous avez bien lu, les chauffeurs de bus sont munis d'armes à feu, comme les conducteurs de diligence au temps du far-west. Vous me direz que ce n'est qu'un des nombreux points communs entre les USA du temps des cow-boys et l'entité sioniste même si les Palestiniens n'ont pas l'intention de subir le sort des Indiens.

"Dans les lignes de bus "kosher," les hommes s'asseoinet à l'avant et les femmes à l'arrière. Les femmes accèdent au bus par la porte arrière et le conducteur n'a pas le droit de mettre la radio."

L'article ajoute que la compagnie de bus avait mis en place une telle ligne sans toutefois satisfaire aux exigences très strictes de certains habitants du quartier.
Ces troubles s'ajoutent à ceux suscités par la gay pride de Jérusalem, les ultra-orthodoxes mettant le feu à tout ce qui leur tombe sous la main, s'attaquant à des policiers et jetant des pierres sur les voitures.
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Alors quoi maintenant? Eh bien scrutez vos journaux franchouillards et voyez ce qu'on vous raconte (ou ne vous raconte pas) sur cette affaire.
Parce que je vous fiche mon billet que si ces incidents s'étaient produits à Alger ou au Caire, moult défenseurs des droits des femmes (version BHL, Redeker etc.) auraient déjà affûté leurs plumes.