vendredi 29 septembre 2006

La fin programmée de l'entité sioniste

Je n'aime pas trop utiliser les textes issus de sites comme Rumor Mills News, mais celui-ci me semble assez intéressant. Etayé par des faits, il nous livre l'essence de tout conflit dans le cadre d'une colonisation de peuplement. L'essence de ce genre de conflit est tout simplement démographique et la victoire ultime dépend avant tout de ce facteur comme on l'a vu en Algérie et, plus récemment, au Zimbabwé et en Afrique du Sud.
L'article ne le précise pas, même si on peut le déduire, mais l'entité sioniste, en dépit de ses efforts pour attirer de nouveaux immigrants, connaît un solde migratoire négatif, phénomène qui s'est accentué avec la récente agression contre le Liban et les effets matériels et psychologiques de la riposte de la résistance du pays du cèdre.
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par ChristopherBollyn, traduit de l'anglais par Djazaïri

Les vrais chiffres de la population en Israêl sont un secret bien gardé. On ne les obtient pas facilement et « les chiffres « officiels » fournis par l'Etat israélien ne sont pas toujours exacts. Ils sont fortement exagérés.
Ces chiffres sont gardés secrets parce que les statistiques démographiques révèlent le scandale du crime sioniste et prouvent de manière certaine que l'Etat sioniste a complètement échoué à attirer les Juifs.
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Le nombre de Palestiniens dépasse largement celui des juifs nés en Israël, et pourtant ces Juifs nés le plus souvent à l'étranger ont volé les terres, les vergers et les maisons de la population indigène majoritaire. Pour réduire ce écart les sionistes tentent actuellement de faire venir des immigrants de Russie, d'Afrique, d'Asie et de tout endroit où on peut trouver des Juifs susceptibles d'être amenés en israël.
La plupart des Israéliens préfèreraient vivre ailleurs s'ils le pouvaient – et ils sont nombreus à le faire. Des milliers d'israéliens résident de manière permanente à New-York et à Los Angeles par exemple et sont néanmoins inclus dans les statistiques officielles israéliennes comme résidant en Israël même s'ils ne viennent qu'une fois par an en Eretz Israël.
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Basons nous sur les données du CIA's World Factbook pour Israël, Gaza et la Cisjordanie et examinons les écarts (les données de la CIA sont de 2003 et 1996 et ne tiennent donc pas compte de l'afflux massif de Russes ces dernières années).
La population actuelle d'Israël est de moins de 6 millions de personnes, avec 76,5 % de Juifs en 2003 selon la CIA dont à peine 20,8 % est né en Israël d'après les données de la CIA pour 1996. Ce pourcentage de Juifs nés en Israël a certainement diminué aujourd'hui.
Ce qui voudrait dire que si tous les Israéliens qui vivent à l'étranger étaient effectivement installés en Israêl, on aurait toujours moins de 1,3 million d'Israéliens nés en israël (les Sabras) en résidant en palestine. Le reste de la population « juive » d'israêl est en réalité composé de Russes, d'Américains, de Sud-Africains, d'Ethipiens, de Marocains et autres qui sont venus en palestine, affirmant être Juifs et avoir le droit de vivre sur ce territoire.
Le groupe le plus important est celui des résidents russophones, dont beaucoup ne sont juifs dans aucun sens du terme.
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Si nous admettons les chiffres de la CIA selon lesquels il y a environ1,3 millions « d'israéliens ,» c'est-à-dire de Juifs nés en Israël, nous pouvons les utilser pour nous livrer à quelques comparaisons :

Ces données impliqueraient que moins d'un Juif sur quatre résidant en palestine n'y est pas né. Ce qui revient à dire que pour chaque Sabra (Juif né en Israël) on compte au moins trois Juifs non Israéliens.
Ce qui veut dire qu'il y a plus de Palestiniens dans la bande de Gaza qu'il n'y a d'Israéliens. Il y a environ 1,5 million de Palestiniens dans la bande de Gaza.
Cela signifie aussi qu'il y a deux fois plus de Palestiniens en Cisjordanie qu'il n'y a d'Israéliens. Environ 2,6 millions de Palestiniens résident en Cisjordanie.
Et qu'il y a environ 65 fois plus d'Egyptiens que d'israéliens.
Et que la population palestinienne résidant en Palestine est plus nombreuse que celle de Los Angeles tandis que la population israélienne est moins importante que celle de San Antonio.
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Ces chiffres révèlent clairement l'essence du conflit arabo-israaélien. Une minorité juive née à l'étranger a usurpé le territoire et le droit naturel de la population palestinienne.
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Combien de temps une telle injustice et de tels écarts peuvent-ils durer?
Je suis prêt à parier que cet état de fait ne durera pas très longtemps.

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