jeudi 28 décembre 2006

Acquittés par la justice turque, les villageois finiront-ils néanmoins à Guantanamo?

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Treize villageois ont été acquittés mercredi de l'accusation d'avoir attaqué des soldats Américains avec des pierres et des oeufs après qu'un missile US incontrôlé de type Tomahawk se fut abattu près de leur village en 2003.
Le tribunal turc a conclu que les actes des villageois ne constituaient pas un crime. Seyhmus Ulek, l'avocat de la défense, a déclaré que l'incident était "une réaction démocratique contre les soldats Américains."
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75 habitants du village de Sanliurfa au sud-est de la Turquie avaient lancé des pierres et des oeufs sur un groupe d'environ une douzaine de soldats Américains venus récupérer les débris d'un missile lancé par la marine et destiné à l'Irak mais qui s'était écrasé dans un champ en Turquie en mars 2003.
Les villageois avaient cassé les vitres de quatre Humvees [jeeps] et blessé un soldat avait déclaré à l'époque un porte-parole des forces américaines en Turquie.
Ce Tomahawk était le troisième missile américain à s'être écrasé en Turquie cette semaine là.
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Les missiles Tomahawk sont tirés depuis des navires de combat et des submersibles et ont une portée d'environ 1700 kilomètres. Les soldats chargés de récupérer le missile venaient d'Incirlik, une importante base aérienne du sud de la Turquie qui avait été utilisée pour le lancement des opérations en Irak et en Afghanistan.
Les USA et la Turquie ont une tradition d'étroite alliance et possèdent les deux plus importantes forces armées de l'OTAN.

Va-t-on vers la sionisation de la justice?

Ce n'est pas une plaisanterie mais une vraie question. Dans plusieurs affaires judiciaires en cours aux Etats-Unis, des témoins cités par l'accusation ne sont autres que des agents sionistes qui émargent dans d'honorables maisons comme le Shin Beit. Mais pour les autoriser à déposer, leurs patrons posent leurs conditions aux magistrats yankees : anonymat complet, usage de pseudonymes, déguisements... Toute la panoplie des manipulations sionistes en quelque sorte.
D'où un bras de fer sur cette question entre l'accusation et la défense. Deux de ces affaires visent des oeuvres caritatives accusées de financer le Hamas palestinien considéré comme organisation terroriste aux USA. La troisième concerne un trafiquant de drogue originaire de l'entité sioniste et qui sévit outre-Atlantique.
Devinez lequel a déjà gagné son bras de fer contre l'accusation? (pour les moins futés, réponse dans l'article du Los Angeles Times).

Le témoignage anonyme au delà de ses limites

Les avocats de la défense affirment que les empêcher de connaître l'identité des agents israéliens n'est pas est une entrave à la justice


par Greg Krikorian, Los Angeles Times, 26 décembre 2006, traduit de l'anglais par Djazaïri
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Dans trois affaire criminelles importantes en cours, des procureurs fédéraux ont demandé que les identités de témoins Israéliens cités par le gouvernement ne soient pas communiquées aux accusés et à leurs avocats - une démarche que certains spécialistes du droit considèrent comme une manière tout à fait inhabituelle de s'accommoder du 6ème Amendement.Dans les trois affaires, les avocats de la défense ont plaidé, avec des résultats inégaux, que permettre à l'accusation de garder secrète l'identité des témoins - ainsi que l'exige Israël pour protéger ses agents - viole le droit constitutionnel de leurs clients à confronter leurs accusateurs.
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Même si des tribunaux ont pu autoriser des témoins à déposer dans des salles d'audience sécurisées ou ont pu trouver d'autres moyens de protéger leurs identités dans l'éventualité d'un danger, les spécialistes disent qu'il est extraordinaire de maintenir le secret de leurs identités auprès des avocats de la défense.
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"Ca me laisse absolument sans voix" explique Jeffrey L. Fisher, professeur de droit à la Stanford University et spécialiste du 6ème amendement. "La base de la procédure contradictoire repose souvent sur la possibilité d'étudier à fond la personnalité des témoins et de s'en servir comme levier pour mettre en doute leurs dépositions. Et si vous retirez cette possibilité à la défense, il ne lui reste plus grand chose." Fisher ajoute, "Je peux dire avec certitude que la Cour suprême n'a jamais eue à connaître d'une affaire de témoignage avec recours à un pseudonyme".
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Un juge fédéral de Chicago a récemment permis à deux agents Israéliens de témoigner anonymement contre deux hommes accusés d'aider le mouvement palestinien Hamas, qualifié d'organisation terroriste aux USA depuis 1995. La juge Amy St. Eve a affirmé que le droit à connaître l'identité d'un témoin "n'était pas absolu" et que le recours à des pseudonymes de la part des agents Israéliens était justifié par leurs missions."Compte tenu des problèmes de sécurité inhérents à la divulgation des identités réelles des agents Israéliens, le Gouvernement a assumé ses devoirs en estimant qu'il n'était pas nécessaire de les révéler" a déclaré la juge St. Eve.
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A Miami pourtant, un juge fédéral a débouté le Gouvernement de sa requête en vue de permettre à six agents secrets Israéliens de témoigner déguisés et anonymement contre un homme en instance de jugement pour des accusations de trafic d'ecstasy. En ce moment même, un juge fédéral de Dallas, qui entend les graves accusations formulées par l'administration Bush au sujet de financiers du terrorisme, étudie la requête d'officiels des services de sécurité israéliens pour témoigner anonymement et à huis clos. Le dossier en cours au Texas implique sept anciens responsables de la défunte Holy Land Foundation for Relief and Development, qui avait été la plus importante organisation caritative musulmane aux USA, fondée à Los Angeles avant de s'installer au Texas. Tous les accusés sauf un sont citoyens Américains; ils sont accusés de soutenir le terrorisme en envoyant de l'argent à des organisations caritatives étrangères que les USA et Israël affirment contrôlées par le Hamas.
Un anonymat gênant
Le Département de la Justice a refusé de s'exprimer sur l'affaire en cours au Texas ainsi que sur les autres où l'accusation a cherché à obtenir l'anonymat pour les témoins Israéliens. Les avocats de la défense à Dallas ont également refusé de s'exprimer. Mais, à Chicago et à Miami, où la question a été tranchée, les avocats de la défense s'opposent à la dissimulation de l'identité des témoins de l'accusation. Dans le procès en cours à Chicago, la défense a pu faire un contre-interrogatoire des agents Israéliens mais n'a pu les questionner au sujet de leur entraînement, leurs méthodes d'interrogatoire et d'autres sujets. Et les avocats n'ont pu enquêter sur leur crédibilité comme témoins parce qu'ils ignoraient leurs identités."
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C'est une évolution inquiétante" explique Michael Deutsch, l'avocat qui représente deux des accusés de Chicago. "On est vraiment tout près des jugements et des témoignages secrets dans ce pays." Roy Black, l'avocat qui défend Zeev Rosenstein à Miami, accusé d'être un important trafiquant de drogue, ajoute : "Une des choses les plus importantes que nous avons dans notre système judiciaire est le droit de confronter les témoins qui déposent contre vous... et il est hors de doute que dans notre affaire, le juge a pris ce problème au sérieux."
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Il y a deux ans, Fisher de la Stanford University avait plaidé avec succès devant la Cour suprême des USA que la condamnation d'un homme pour tentative de meutre dans l'Etat de Washington était partiellement entâchée d'un vice de forme parce que l'accusation avait eu recours à la déclaration écrite faite à la police par l'épouse ce cet homme, épouse qui n'avait pu être présentée à la barre. Dans un avis unanime rédigé par Justice Antonin Scalia, une des personnalités les plus conservatrices de cette juridiction, la Cour suprême avait statué que les accusés avaient le droit de connaître leurs accusateurs quelles que soient leurs qualités et de mettre à l'épreuve la fiabilité de leurs déclarations . "Se dispenser de la confrontation parce que la fiabilité du témoignage est évidente revient à se passer du procès devant un jury parce qu'un accusé est à l'évidence coupable," a écrit Scalia. "Ce n'est pas ce que le 6ème Amendement prescrit."
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Des conditions fixées à l'étranger
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Les témoignages en justice faits par des espions ou des agents secrets ont toujours posé problème. En cas de nécessité, de tels personnels comme ceux de la CIA ou d'autres services américains ont témoigné avec des dispositions pour protéger leurs identités. Mais les spécialistes ne connaissent aucune affaire - en dehors d'un jugement en cour martiale il y a deux ans - dans laquelle les agents qui témoignent ont pu cacher leurs identités même aux avocats de la défense. Dans l'affaire de Dallas, l'accusation a soutenu dans des documents de procédure qu'autoriser les témoins Israéliens à déposer anonymement était indispensable pour garantir leur sécurité. Le gouvernement s'est largement appuyé sur l'expertise israélienne pour enquêter sur le financement du terrorisme, spécialement quand il s'agissait du Hamas.
L'accusation a ajouté que sa requête "se limitait strictement à l'atteinte de cet objectif sans pour autant interférer sans nécessité avec les droits de la défense à confronter les témoins comme le prévoit le 6ème amendement, ni avec leur droit ni celui du public à un procès transparent."
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Mais Richard friedman, professeur de droit à l'université du Michigan, et spécialiste du 6ème amendement, explique que le souci qu'a Israël de la sécurité de ses agents des renseignements et de la police ne devait pas pour autant permettre qu'on bricole avec la Constitution.
"Ce n'est pas Israël qui dirige nos procédures criminelles, et il n'y a aucune raison pour que les droits de la défense devant les tribunaux soient définis par les procédures criminelles israéliennes," a-t-il affirmé.
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Un des témoins est présenté comme un officier du renseignement militaire israélien qui pourrait authentifier des documents financiers et d'autres pièces qui auraient été saisis par l'armée israélienne au cours d'opérations militaires à Gaza et en Cisjordanie. Un autre témoin est conseiller juridique depuis 2000 auprès du Shin Beit, un service secret israélien et témoignerait sur l'utilisation présumée des oeuvres caritatives pour financer le Hamas
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L'accusation a demandé au juge A. Joseph Fish de permettre aux témoins d'utiliser des pseudonymes, d'accéder à la salle d'audience et d'en sortir par une entrée réservée et de déposer devant la cour en l'absence de public, hormis les avocats, les accusés et leurs familles proches. Cette mesure et les autres sont posées comme conditions par Israël pour autoriser ses agents à témoigner.
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Depuis le gel par le gouvernement en 2001 des avoirs de l'oeuvre caritative basée au Texas, les pièces de procédure et les interviews montrent que les autorités fédérales se sont très largement appuyées sur des renseignements et des documents israéliens pour affirmer que la fondation Holy Land avait collecté des millions de dollars aux USA au profit du Hamas. Les avocats de la défense ont mis en cause le bien fondé de cette dépendance car les Israéliens ne respectent pas les mêmes règles que les USA en matière d'interrogatoire et de rassemblement de preuves. Et certains professeurs de droit ont mis en garde les autorités américaines d'être prudentes en matière de dépendance envers des services de renseignements étrangers.
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"La défense avance que les deux témoins israéliens viendraient seulement faire doublon avec un autre témoignage et que le vrai motif de la proposition de secret est d'influencer les jurés en laissant entendre que les accusés sont des "hommes dangereux." "Ce tribunal ne peut pas permettre qu'on fasse appel à un témoin simplement pour créer une atmosphère de crainte" ont affirmé les avocats dans une requête.
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Tous les experts ne sont pas d'accord pour manifester leur inquiétude au sujet des demandes du gouvernement.Michael Graham, professeur de droit à l'université de Miami, dit ne pas être gêné par la dissimulation de l'identité de témoins dès lors que la nature de leurs missions rendrait de toutes manières improbable la découverte par la défense de quoi que ce soit de nature à les discréditer.
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Mais d'autres spécialistes du droit affirment que les intentions du gouvernement soulèvent des problèmes évidents sur le régime de la preuve et le 6ème amendement.
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"J'aimerais savoir ce qui suit : Le gouvernement pourrait-il arriver au même résultat avec un témoin qui n'aurait pas besoin de l'anonymat?" se demande Jennifer Mnookin, professeur à la faculté de droit de l'université de Los Angeles. "Et si la réponse est oui, je ne vois aucune raison pour laquelle nous devrions autoriser ce témoin [anonyme]."
Mnookin observe que dans quelques rares procès, des témoins cités par le Gouvernement avaient été atorisés, pour des raisons de sécurité, à déposer anonymement à la barre, leurs identités étant connues des avocats de la défense mais pas de leurs clients. Excepté l'affaire en cours à Chicago, Mnookin dit ne pouvoir se souvenir que d'un autre procès - le jugement de 1987 en cour martiale de l'ex-marine Clayton Lonetree pour espionnage - pour lequel le tribunal avait accepté de laisser la défense dans l'ignorance de l'identité d'un témoin cité par le Gouvernement, un agent secret Américain."
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La question est : Jusqu'où cela va-t-il?" demande Mnookin.

mardi 26 décembre 2006

Censure sioniste au Canada et aux USA

Alors qu'on parle des menaces supposées qui planeraient sur la liberté d'expression en Europe du fait des "islamistes" de tout poil (affire Redeker, caricatures du profhète, opéra mozartien...), des entraves plus réelles et suivies d'effet celles là se font dans un silence presque général. Chacun en tirera les conclusions qu'il voudra.
La pièce ‘Corrie’ annulée au Canada
Elle pourrait offenser la communauté juive
Par Richard Ouzounian, Variety (USA), 22 décembre 2006 traduit de l'anglais par Djazaïri

Can Stage, la plus importante compagnie théâtrale à but non lucratif a changé d’opinion et décidé de ne pas monter le spectacle prévu pour la saison 2006 – 2007.
La pièce, qui parle de 2a militante Américaine tuée à 23 ans écrasée par un bulldozer israélien en 2003, avait été produite pour la première fois au Royal Court Theatre de Londres en 2005.
Quand James Nicola l’avait programmée cette année au Theatre Workshop de New York, des pressions de membres Juifs du conseil d’administration l’avaient amené à annuler le spectacle. Il fut alors monté en off à Broadway du 15 octobre au 17 décembre.
“La pièce m’a semblée moins percutante sur scène qu’à la lecture du script” remarque Martin Bragg, producteur artistique, après avoir vu une représentation au New York New York Theatre de Gotham.
Mais dans des circonstances tristement semblables à celles auxquelles avait été confronté Nicola, il semble que des pressions aient été exercées sur Bragg de la part de certains membres de la direction afin d’éviter de s’aliéner la communauté juive de Toronto.
Jack Rose, membre de la direction de New York – tout en admettant n’avoir jamais lu le script – explique que “mon opinion est que la pièce provoquerait une réaction négative de la communauté juive.””
Et la bienfaitrice Bluma Appel, dont le principal théâtre de la compagnie New York porte le nom, approuve. « Je leur ai dit que je prendrais très mal une pièce qui serait offensante pour les Juifs. »
Bragg dément avoir été soumis à aucune pression de la direction et insiste sur le fait que “Je choisis les pièces. Personne de la direction ne m’a jamais dit ce que devais ou ne devais pas faire. »
New York a affiché un déficit de 700 000$ la saison passée et lutte actuellement pour redresser la situation après avoir produit dix pièces en 2006 dont aucune n’a obtenu de succès auprès de la critique ou du public.

dimanche 24 décembre 2006

Les prémisses d'un lobby musulman aux USA?


Le vote musulman est efficace
Des exemples présentés à Dearborn
par ZACHARY GORCHOW,
Detroit Free Press (USA), 24 décembre 2006, traduit de l'anglais par Djazaïri
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Les Musulmans ont eu un rôle décisif dans certaines élections cette année. Mais les élus ne les prendront pas au sérieux s'ils ne continuent pas à s'organiser et à mobiliser les électeurs Musulmans ont expliqué ce samedi deux militants Musulmans engagés politiquement lors d'une convention réunie ce samedi à Dearborn.

Si des efforts sont faits pour amener les Musulmans à s'inscrire sur les listes électorales, les informer précisément sur les candidats et les amener au bureau de vote pour choisir un candidat, alors les politiciens les courtiseront a expliqué Jameel Johnson, un assistant du député républicain Gregory Meeks, pendant la convention de la Muslim American Society et de l'Islamic Circle of North America.
"C'est notre boulot de rendre le vote musulman plus visible aux yeux des candidats," a-t-il déclaré.
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La stratégie d'organisation des électeurs Musulmans a bien fonctionné cette année en Virginie, au moment de l'élection sénatoriale.
Le travail a été si bien fait que les chauffeurs de taxi Musulmans ont transporté gratuitement les Musulmans jusqu'aux bureux de vote explique l'Imam Mahdy Bray, orateur à la convention. Des bénévoles téléphonaient aussi aux Musulmans de Virginie pour les inviter à aller voter.
A la suite de quoi, le démocrate James Webb a battu George Allen, le sénateur républicain sortant, avec un écart de 9000 voix dans une compétition électorale qui a vu 50 000 Musulman se rendre aux urnes - 47 000 d'entre eux pour voter en faveur de Webb a expliqué Bray.
"Avec du travail on peut faire la différence" conclut-il.
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Mohamed Shoman, 18 ans, habitant à Dearborn, a déclaré que la conférence l'avait convaincu de s'impliquer. "Nous réalisons quelle est notre influence" maintenant.

Rescapé d'Auschwitz sans y avoir jamais mis les pieds. Tortionnaire protégé par l'entité sioniste!

Alors que le vieux Demjanjuk n'en finit pas de ses démêlés holocaustiques malgré un acquittement prononcé par les sionistes, je vous présente l'histoire édifiante d'un Polonais de confession juive poursuivi dans son pays pour crimes de guerre perpétré contre des Allemands. Mais voilà, cet individu qui à la base n'était pas sioniste semble-t-il, sentant les problèmes arriver, s'est réfugié dans l'entité sioniste après avoir vainement demandé l'asile en Suède. En vertu de la loi du "retour," il a acquis instantanément la nationalité sioniste, et à Sion on n'extrade pas un Juif chez les Goyim même si le Juif en question est un délinquant et est originaire du pays goy. Le "sentier" de la justice est bien tortueux au pays de Sion.
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Vous noterez au passage que cet individu qui se présente désormais comme un "survivant" des camps de concentration avait reconnu, à froid, lorsqu'il n'était sous le coup d'aucune inculpation, n'avoir jamais été fait prisonnier par les Allemands!
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Un survivant Juif de l'holocauste accusé de crimes de guerre
par Allan Hall, The Age (Australie), 11 juillet 2005. Traduit de l'anglais par Djazaïri
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Un vieillard Juif qui s'était vengé de sang froid de l'holocauste contre des Allemands ne sera pas extradé d'Israël vers la Pologne où il est accusé de génocide.
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Dans l'histoire de l'holocauste, le cas de Solomon Morel, 86 ans, est le seul où un Juif se voit accusé de crime de guerre contre des Allemands.Cette affaire a rendu perplexe les magistrats des deux pays. Pour la Pologne, un génocide est un génocide, qu'il ait été commis par un Juif ou par un Nazi, alors que pour beaucoup d'Israéliens, la mort de 1500 Allemands dont est accusé M. Morel relève de la justice expéditive.Le gouvernement israélien a maintenant annoncé que M. Morel ne sera en aucun cas renvoyé en pologne pour y être jugé. M. Morel, originaire de la petite ville polonaise de Grabowo, prétend être un rescapé d'Auschwitz dont la famille a été assassinée par les Nazis durant la seconde guerre mondiale.
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Dans le livre, "Oeil pour oeil," qui raconte sa vie si mystérieuse, il affirme que sa famille a certes été liquidée, mais par des Polonais qui collaboraient avec les Nazis. Il écrit également n'avoir jamais été fait prisonnier par les Allemands.En 1943, il était employé à l'épluchage de pommes de terre pour une brigade de résistants Juifs avant de fuir vers l'URSS où il sera formé aux terribles méthodes d'interrogatoire du NKVD, la police politique de Staline, avant de rentrer en Pologne en 1945. Il sera alors chargé par les communistes de la responsabilité d'un camp où étaient enfermés des milliers de prisonniers Allemands, dont des membres de la SS, des soldats et des civils.Pour John Sack, l'auteur Judéo-Américain de "Oeil pour oei,l" M. Morel, en tant que commandant du camp de Swietochlowice, s'était transformé dans le genre de monstre qu'aurait volontiers recruté la Gestapo.
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Selon le livre, "Sa méthode favorite pour tuer les prisonniers était de leur défoncer le crâne à coups de pied de chaise. Il est possible que plusieurs milliers de personnes aient été tuées à Swietochlowice par Morel et ses hommes."Le livre de Sack, tout comme de nombreux ouvrages et articles de presse polonais, expliquent qu'i a frappé, tué, affamé, torturé et tué avec délectation dans le camp.
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"J'ai connu Morel dans ce camp. C'était quelqu'un de très brutal, " se souvient la survivante Dorota Boriczek. "Il était jeune à l'époque. Il venait pendant la nuit. On entendait alors les cris des hommes. Il les tabassait et jetait les cadavres par la fenêtre."En 1989, un journaliste Polonais a découvert M. Morel qui vivait dans un quartier de Katowice assigné aux anciens fonctionnaires en uniforme de la terrur communiste.Début des années 1990, suite à la publication de témoignages dans les journaux, la commission d'enquête sur les crimes contre la nation polonaise lançait une enquête officielle sur las activités de M. Morel au camp de Swietochlowice.
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En 1994, M. Morel demanda en vain l'asile politique en Suède. Il réussit alors à trouvers un sanctuaire en israêl.Sept ans auparavant, la Pologne avait tenté d'obtenir son extradition sur des accusations de torture. Refus d'Israël. Les procureurs ont alors préparé un dossier pour génocide, inculpation pour laquelle il n'a pas de prescription possible.
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La semaine dernière Israël leur a adressé une fin de non recevoir affirmant que "il n'existait absolument aucun motif" justifiant d'extrader M. Morel. Selon un procureur polonais, le témoignage d'anciens détenus apporte des éléments sur la torture d'au moins 13 prisonniers par M. morel."Quand il s'agit de juger des criminels de guerre, il ne devrait pas y avoir de différence selon qu'ils son Allemands, Israéliens ou de n'importe quelle nationalité," a déclaré le procureur.

samedi 23 décembre 2006

Olmert débloque 100 millions de dollars pour les Palestiniens

Oui, vous avez bien lu, selon l'agence Reuters, reprise par Yahoo actualités : Ehud Olmert débloque 100 millions de fonds pour les Palestiniens.
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La généreuse décision du chef du gang sioniste a été annoncée par Saeb Erakat, porte parole du président Mahmoud Abbas qui vient de rencontrer Olmert. Peut-être l'esprit de Noël?
Sauf que la dépêche qui ne va pas jusque là oublie de préciser qu'une fois encore la générosité sioniste s'exerce avec l'argent de ses victimes puisque cette centaine de millions de dollars fait partie des sommes bien plus importantes constituées par les taxes saisies illégalement par la voyoucratie de Tel-Aviv.
Comme quoi, la propagande dans un pays de libertés comme la France se niche beaucoup dans les non dits et les omissions.
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Dans la même veine propagandiste, un article du Figaro précise bien que les fonds étaient gelés par les sionistes qui les collectaient "pour le compte de l'Autorité Palestinienne" mais sans préciser qu'il s'agit de taxes qui reviennent de droit à la palestine. Ce non dit nous suggère une généreuse entité sioniste qui "collecte" des fonds (auprès de gentils bienfaiteurs?) au profit des Palestiniens. Libération ne vaut pas mieux..
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Pour un peu la presse ferait passer Olmert pour mère Térésa et la bande sioniste pour le Secours Catholique.
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On chantonnait, je crois : "Radio Paris ment, Radio Paris est Allemand." Nous ne sommes pas loins de ce cas de figure. Et pourtant la France n'est pas occupée!

jeudi 21 décembre 2006

Un endroit où on ne croit pas à "l'holocauste"


Puisque dans un précédent post j'avais, avec le concours d'Israel Shamir, évoqué la conférence de Téhéran sur "l'holocauste", un article publié par le Yedioth, mon journal sioniste préféré me donne l'occasion de revenir sur cette question.
Un autre post antérieur, s'appuyant sur un autre article du Yedioth évoquait déja le comportement plutôt étrange d'une organisation supposée récupérer les biens juifs spoliés à travers le monde pour en faire profiter les ayants droit. Cette fois l'auteur qui s'exprime dans la rubrique "opinion" s'en prend plus directement au gouvernement sioniste ce qui donne le titre
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"Le ministre des finances toujours indifférent envers les survivants de la shoah"


Ce qui motive l'article est un récent refus par ce ministère de revoir à la hausse les pensions servies aux rescapés des camps de concentration. Le papier commence par une note émouvante et évocatrice de la perception des dits recapés par la population sioniste.
"Les survivants étaient arrivés de la vallée de la mort dans le dénuement. Ils étaient exténués, brisés, à l'état de squelettes et marqués pour le reste de leur vie. (ce n'est pas ici le lieu pour décrire l'attitude à leur endroit de la part de la fière société israélienne naissante, mais pour faire court nous dirons que la vie ne leur a pas été rendue facile et que souvent ils ont été insultés et humiliés)."
Ca commence bien! Apparemment les survivants de "l'holocauste" n'ont pas vraiment été accueillis à bras ouverts par l'entité sioniste.
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L'auteur poursuit en expliquant que l'Etat sioniste s'est arrogé, sans consulter personne et surtout pas les fameux survivants, le rôle de distributeur des ressources qui leur sont dues aux termes de la législation sioniste.
"L'Allemagne a donné des milliards à Israël aux fins de distribution aux survivants, dans l'espoir qu'après les horreurs endurées sur une "autre planète" ils puissent se réinsérer. Et qu'a fait l'Etat d'Israël de cet argent? Il en a confisqué la plus grande partie, ne laissant que quelques miettes aux survivants."
Comme l'écrit le journal, ça fonctionne comme ça depuis longtemps dans "l'espoir" que les survivants trépasseront.
"Et c'est pourquoi, à ce jour, des dizaines de milliers de survivants de l'holocauste qui vivent parmi nous et qui étaient enfants à l'époque ne touchent pas un centime."
Le ministère n'est pas le seul à prendre des coups puisque le journal lui associe un certain Avraham Burg, président de l'Agence Juive qui, avec le ministre des finances,
"conduit depuis une dizaine d'années les négociations pour maintenir le flux financier en provenance d'europe. Au profit de qui?"
Je vous passe l'extrait sur les prébendes versées à droite et à gauche par le ministère et intéressons nous à l'autre couche de population spoliée par le système sioniste de solidarité (aux frais du contribuable Allemand).
Cette autre couche de la population, ce sont les Gentils, les non Juifs qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale. Un certain nombre d'entre eux vivent dans l'entité sioniste et peut-être Marek Halter leur-a-t-il épinglé la médaille des "Justes." De toutes façons, médaille ou pas, ces "justes" ne touchent justement pas un radis. Ils ont simplement droit à la sécurité sociale et encore, grâce à l'intervention exprès d'un influent député travailliste.

Que conclure de tout ça, à part dire que l'entité est une démocratie et que des voix divergentes s'y expriment? Oui, c'est une démocratie pour les initiés, une mafia démocratique.
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La publication de cet article peut avoir plusieurs significations. Elle peut simplement traduire une lutte pour le contrôle de la rente des indemnités versées par l'Allemagne. Cette hypothèse est rendue fort plausible par le mépris affiché de longue date par les sioniste ennvers les rescapés des camps de concentration. C'est l'auteur de l'article, présenté comme un historien [et expert en matière de sécurité nationale], qui évoque comme on l'a vu ce mépris en début de texte.
Elle peut aussi être liée aux velléités de constitution d'un nouveau lobby moins farouchement sioniste, sous la houlette de Georges Soros. Enfin, c'est peut être le volet d'une attaque politicienne contre tout ou partie du gouvernement Olmert.
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Mais à mon avis, ce que nous apprend surtout cet article c'est que s'il y a un pays où on ne croit pas à "l'holocauste" c'est bien l'entité sioniste.

mercredi 20 décembre 2006

A propos de la conférence de Téhéran

Israel Shamir est un des plus farouches contempteurs non Palestiniens de l'entité sioniste où pourtant il réside et dont il a la citoyenneté. Shamir laisse rarement indifférent et même heurte parfois comme dans ce texte que je vous propose.
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Personnellement il me heurte au premier abord car il ne distingue pas entre Juifs et Sionistes. Du moins ne le fait-il pas explicitement et c'est sans doute pourquoi il lui arrive d'être taxé d'antisémite (un énième Juif antisémite). Pourtant si on y réfléchit, sa démarche est normale car il parle à partir de son point de vue de Juif qui s'exprime sur d'autres Juifs (un peu comme quand le Général de Gaulle disait que les Français étaient des veaux).
A qui veut bien le voir, la philosophie humaniste et foncièrement universaliste d'I. Shamir transparait à travers pratiquement tous ses écrits qui montrent par ailleurs une grande érudition.
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Ce préambule était nécessaire car l'article qui suit traite de la conférence sur l'holocauste qui s'est tenue en Iran. Shamir attire l'attention sur le fait que fort peu d'informations factuelles sur la conférence ont été diffusées par la presse occidentale qui a plutôt fait place aux réactions indignées de tel ministre ou de telle organisation se voulant dépositaire de "La Mémoire" de "l'Holocauste."
De fait il aura échappé au commun que tous les participants à la conférence ne sont pas des négationnistes ou des révisionnistes. Notre attention a été focalisée sur ces derniers dont certains ont à tort (cas de Faurisson) ou à raison (David Duke) une réputation sulfureuse.
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J'ai vu sur le web qu'ici ou là des sympathisants de la cause palestinienne ont pris position contre l'objet de cette conférence pour les raisons que les Palestiniens ne sont pas impliqués dans le drame de la 2ème guerre mondiale et de ses effets contre productifs pour ces mêmes Palestiniens (et pour l'Iran).
Ceci n'est pas faux et s'inscrit dans la logique du texte de Shamir pour le deuxième argument, compte tenu de la façon dont la presse rend compte de l'événement. Et ceci est étroitement lié à la question de l'antisémitisme.
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Pourtant il est clair que le caractère dogmatique acquis par "l'holocauste" en Occident, et avalisé par une décision onusienne, a un caractère central dans l'affrontement palestino-sioniste car il est une des pièces maîtresses de l'idéologie sioniste dans sa version post-guerre mondiale. Son efficacité mobilisatrice (ou dissuasive) auprès des élites occidentales ne fait aucun doute.
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Bien. Ceci-dit n'est-il pas possible de se focaliser uniquement sur l'instrumentalisation du crime nazi sans en contester la réalité?
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Je répondrai la chose suivante : il est inutile et même impossible d'instrumentaliser la réalité et la vérité. Réalité et vérité font partie de l'être et ne peuvent être son instrument (irais-je dire que ma main est un de mes instruments comme ma pelle ou ma pioche?).
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Ensuite qu'il faut bien distinguer deux niveaux d'approches au sujet de "l'holocauste" et de la liberté d'expression à son sujet.
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Le premier niveau est juridique (je me réfère à la situation française). Les nazis ont commis des crimes pendant la 2ème guerre mondiale. Ils ne sont pas les seuls à en avoir commis, dans cette guerre comme dans d'autres. Par contre ils sont les seuls à avoir été jugés et condamnés pour crimes par le tribunal de Nuremberg. Les définitions du crime contre l'Humanité adoptées par ce tribunal sont reconnues par le droit français et les arrêts rendus par ce tribunal également.
Or il est interdit en France de nier un crime qui a été jugé comme tel. Faire l'apologie d'un crime est également prohibé. C'est ce délit qui est retenu contre les révisionnistes et autres négationistes.
On notera pourtant le caractère étrange de la justice rendue à nuremberg. On peut la résumer comme suit : une justice de vainqueur, bafouant des principes élémentaires du droit (je ne suis pas juriste mais c'est vraiment quelque chose d'évident).
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Le deuxième niveau relève de la sphère intellectuelle, de la recherche académique. Le questionnement, la mise en doute sont des caractéristiques essentielles de la recherche scientifique, contrairement par exemple à la religion qui ne bannit pas forcément le doute mais le limite en se fondant sur des dogmes.
Ce questionnement, cette mise en doute sont typiques de la démarche de recherche pour laquelle seuls les faits réfutables sont des faits scientifiques : Une proposition réfutable est donc réputée scientifique, tant que l'observation qui permet de la réfuter n'a pas été faite. En revanche, une proposition non-réfutable est considérée comme non-scientifique.
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S'agissant de l'étude des crimes commis jusqu'en 1945, force est de constater que ce n'est pas l'approche scientifique qui est privilégiée mais plutôt une approche théologico-idéologique (ou mémorielle dans sa version profane) dans laquelle certaines organisations, par le quasi-monopole qu'elles exercent sur les ressources archivistiques, apparaissent comme les gardiens du temple.
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La conférence de Téhéran est, du point de vue scientifique, une première non par la qualité des communications (dont je n'ai aucune idée) mais par le fait qu'elle veut reposer sur les principes de toute démarche de recherche académique. Les a-t-elle respectés? Impossible à dire sans avoir connaissance de la teneur des conférences et des débats.

Ils se sont réunis à Téhéran par Israel Shamir, traduit de l'anglais par Djazaïri
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La conférence de Téhéran sur l'holocauste a provoqué une tempête médiatique. On pourrait se demander : qu'y a-t-il d'extraordinaire dans cet événement? Il existe tant d'événements liés à l'holocauste, de musées et de festivals de l'holocauste qui attirent parfois des présidents et des ministres en pagaille, alors pourquoi la conférence de Téhéran a-t-elle suscité autant d'attention et de critiques; pourquoi la Maison Blanche, Dame Merkel, le Vatican et l'Union Européenne ont-ils bien voulu donner de leur temps précieux pour condamner cette petite manifestation dans la lointaine capitale iranienne?La différence est que les précédentes manifestations réunissaient des gens qui acceptent sans restriction la version officielle fournie par les organisations juives à l'image des Saintes Ecritures envoyées à Moïse sur le Mont Sinaï. La version officielle de l'holocauste fait encore plus fort que les Ecritures : vous pouvez contester l'Immaculée Conception, vous pouvez salir le prophète de l'Islam, mais si vous avez des doutes sur l'exécution de six millions de Juifs par les Allemands dans le cadre d'un projet d'anéantissement total, vous pourriez bien vous retrouver en prison en Allemagne, en Autriche, en France, en Suisse ou dans un autre pays "libre." La conférence de Téhéran est la première à faire une approche critique des tristes événements de le seconde guerre mondiale.
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Nul besoin d'être un admirateur d'Hitler pour approuver la tenue de cette conférence. Ce qui vaut pour l'un doit valoir pour l'autre. Les Juifs n'hésitent pas à nier leurs atrocités. Le Guardian a rapporté qu'ils s'en sont pris à "Charles Enderlin, correspondant respecté de la télévision française, dont le cameraman Palestinien avait, au début de la deuxième intifada, filmé le jeune Mohammed al-Dura se faisant tuer par balles alors que son père essayait de le protéger. Enderlin avait accusé les soldats Israéliens d'avoir tué cet enfant. Les soutiens Français d'Israël avaient alors affirmé que le reportage était partial et basé sur un film truqué. La chaîne de télévision, France 2, a alors intenté quatre poursuites judiciaires qui, le mois dernier, ont abouti pour la première d'entre elles, à la condamnation pour diffamation du créateur d'un website auto-proclamé observateur de l'impartialité des media. "Une autre cible de ce genre d'observateurs a été le reportage filmé sur la tuerie sur une plage de Gaza plus tôt dans l'année. On voyait une fillette Palestinienne hurlant de chagrin devant les corps de membres de sa famille tués par, selon les Palestiniens, un tir d'artillerie israélien. Quand Stewart Purvis, rédacteur en chef d'ITN, a mentionné l'impact de ces images pendant la conférence de la semaine dernière, des membres de l'auditoire ont crié "mise en scène." Une personne est ensuite venue le voir pour lui suggérer que la famille était peut-être bien morte ailleurs et qu'on avait pu emmener les corps sur la plage pour les filmer. Où était le sang par exemple? Purvis avait alors rétorqué qu'il avait vu toutes les bandes filmées par le cameraman et que certaines séquences étaient trop dures pour être montrées."
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Plus important, toute personne éprise de liberté d'expression devrait déplorer que même des historiens importants ne soient pas libres d'exprimer leurs points de vue sur la question de l'holocauste. David Irving est en prison [il vient d'être mis en liberté avec mise à l'épreuve] et cette semaine Germar Rudolf a été emmené devant un tribunal allemand pieds et mains enchaînés après avoir été expulsé des USA pour avoir publié un livre mettant en doute le dogme officiel de l'holocauste. Ce puissant tabou doit être brisé. J'ai écrit longuement à ce sujet lorsque la première conférence, prévue à Beyrouth, avait été annulée par les Libanais qui avaient cédé à de fortes pressions US. Hier comme aujourd'hui, les révisionnistes avaient un réel espoir de pouvoir faire entendre leurs points de vue. Ce qui ne s'est pas produit. Si les organisateurs de la conférence avaient pu croire qu'ils pourraient briser le tabou et toucher des millions de personnes, ils étaient dans l'erreur. Même si les media ont produit de l'information à la chaîne sur la conférence, l'information était en réalité pratiquement uniforme, se rapportant aux condamnations officielles ou aux prévisibles réactions juives. Pratiquement aucune communication ni aucun débat de la conférence de Téhéran n'a fait l'objet d'un article des mass media. Les participants à la conférence ont été insultés de "racistes antisémites" malgré la présence de quelques Juifs, de vénérables rabbins avec leurs gros chapeaux noirs et leurs longs manteaux, révoltés par la privatisation par les sionistes de la tragédie de la guerre mondiale. La conférence a au moins eu le mérite de prouver que le dogme de l'holocauste est une croyance fondamentale dans la vaste partie du monde soumise au lavage de cerveau médiatique décrit par Noam Chomsky comme "la fabrique du consentement dont Staline osait à peine rêver... dont la discipline et l'uniformité est vraiment impressionnante." Cette mafia des media est partout l'ennemie des gens libres et mène une guerre implacable contre l'Iran et d'autres nations à l'esprit indépendant.
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Un seul exemple : le national Post, un journal canadien détenu par des Juifs avait affirmé que "dans une démarche rappelant celle des Nazis contraignant les Juifs à porter l'étoile jaune, le parlement iranien a, selon nos informations, adopté une loi obligeant les Juifs à porter des badges de couleur." C'était un mensonge éhonté : l'Iran est la patrie de 30 000 Juifs qui se portent bien et n'envisagent pas d'émigrer vers Israël. Ils ont un traitement préférentiel [ce qu'on appellerait ici discrimination positive] et personne ne les force à porter des badges ni quoi que ce soit d'autre. Quelques jours plus tard, le Post avait démenti et s'était excusé, mais le mensonge avait été repris ad nauseam par des milliers de journaux et de blogs, tandis que les excuses ne figuraient qu'en sixième page.

mardi 19 décembre 2006

Dis moi avec qui tu fais la fête...

... je te dirai qui tu es.


LUMIERE D'ESPOIR : Tony Blair allume un cierge pour la fête juive de Hannukah en compagnie d'Ehud Olmert, le premier ministre Israélien, hier au 4ème jour de sa visite au Proche-Orient. A Ramallah, il a pressé le monde entier de se rallier derrière Mahmoud Abbas, le premier ministre Palestinien.

Sauf que le Herald commet une petite erreur dans la légende de la photo : Mahmoud Abbas n'est pas le premier ministre Palestinien mais le président de l'Autorité Palestinienne. Le premier ministre est en réalité Ismaïl Haniyeh, membre du Hamas.

Comme quoi les Occidentaux ont déja tiré un trait sur le gouvernement issu du Hamas.

On notera que Blair qui presse le monde de se ranger derrière Abbas n'est pas allé jusqu'à rester avec ce dernier pour célébrer la fête de l'Aïd qui arrive bientôt. Ca va pas non?

lundi 18 décembre 2006

La guerre du shampoing

Craig Murray, cet ancien diplomate anglais, revient sur le complot visant à commettre des attentats à l'explosif liquide à bord d'avions de ligne. Sans exclure la réalité d'un fond terroriste à cette affaire , mais sans commune mesure avec l'ampleur de la menace qu'avaient présentée les autorités britanniques, Murray poursuit son démontage du dossier.
Il nous montre comment des éléments anodins : des détritus retrouvés dans un bois, du péroxyde d'hydrogène, une carte d'Afghanistan dessinée par un gosse peuvent être présentés comme des signes donnés à lire à l'opinion comme annonciateurs d'une tragédie à venir. Quand la machine paranoïaque est lancée, tout élément contextualisé de manière appropriée devient un stimulus pour la peur.
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Le titre de l'article est humoristique, tant l'auteur a maintenant la certitude que le battage autour des attentats à l'explosif liquide a fait long feu. Reste que comme il le constate, autant le début de l'affaire a été médiatisé, autant son dégonflement peine à éveiller l'attention d'une presse qui perd là une occasion de rassurer l'opinion
Opinion qui dès lors demanderait que soient rapportés les interdictions ou les contrôles hyper tâtillons concernant les vernis à ongles et autres parfums qui sont imposés désormais au moment de l'embarquement en avion.
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Mais il est trop tard...
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La guerre du shampoing
"Plus propagande que complot." La menace des explosifs liquides était une intox du Ministère de l'intérieur
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par Craig Murray
Global Research, December 18, 2006, traduit de l'anglais par Djazaïri
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Tapez sur Google ""Rashid Rauf - mastermind" [cerveau]. A la première page des résultats, vous trouverez la CBS, la BBC, le Times, le Guardian et le Mail avec leurs descriptions de Rauf l'été dernier d'après ce qu'en disait la police ou les services de sécurité. C'était le "cerveau" derrière le "complot des attentats à l'explosif liquide." C'est pourquoi le fait qu'un tribunal pakistanais n'ait retenu aucune charge de nature terroriste contre lui ne peut pas être rejeté d'un revers de main par les partisans de l'histoire du complot.
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Rashid Rauf reste confronté à d'autres accusations, dont celle de contrefaçon et ce qu'on proclame détention d'explosifs, même s'il ne possédait en réalité que du peroxyde d'hydrogène. Comme le peroxyde d'hydrogène est en vente absolument libre dans n'importe quelle droguerie ou magasin de bricolage au Royaume-Uni, l'idée de se le procurer au Pakistan pour faire sauter des avions en Grande-Bretagne n'a jamais été très convaincante. C'est ce qu'a sans doute aussi pensé aussi le tribunal pakistanais.
Rashid Rauf a beaucoup de comptes à rendre. Il est toujours recherché au Royaume-Uni pour le meurtre de son oncle il y a quelques années - un crime qui, comme l'accusation de contrefaçon, n'a aucun lien apparent avec du terrorisme. Aucun de ces crimes ne renforce la vraisemblance des preuves d'un projet d'attentats à l'explosif liquide qu'il aurait fournies aux services de renseignements pakistanais.
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En parallèle, un autre développement atteste de manière encore plus convaincante que la grande menace était, comme je l'avais dit à l'époque, "Plus de la propagande qu'un complot." Après avoir ratissé pendant plusieurs mois les bois près de High Wycombe où le matériel explosif était supposément dissimulé, les policiers de Thames valley ont abandonné leurs recherches. Le 12 décembre, ils ont annoncé au Ministère de l'Intérieur qu'ils ,e les continueraient que si le gouvernement était prêt à en assumer le coût financier; ils souhaitaient réorienter leurs ressources vers de vrais crimes, comme les cambriolages ou les vols à main armée.
Souvenez-vous que ce plan était décrit par les autorités comme un "meurtre de masse à une échelle inimaginable" et "plus énorme que le 11 septembre." On a eu par le passé, au Royaume-Uni, des exemples de centaines d'agents de police mobilisés pendant des années pour retrouver un seul assassin. Si les policiers avaient vraiment cru participer à une enquête sur un "meurtre de masse à une échelle inimaginable," auraient-ils renoncé aux recherches au bout de cinq mois? La réponse est non.
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Ce qui nous amène aux mensonges qu'on nous a racontés - dont un concerne cette enquête. Une source policière anonyme avait très tôt informé la presse de la découverte d'une "valise" contenant du "matériel pour fabriquer des bombes." Matériel qui m'a été décrit par une source au sein des services de sécurité comme "Des détritus abandonnés par quelqu'un dans les bois." Et c'est vrai qu'on peut réutiliser des morceaux de fil électrique, de réveils et des pièces de voitures comme composants d'une bombe - on peut même les mettre dans une vieille valise. Mais a-t-on trouvé du matériel qui ne sert qu'à faire des bombes, comme des détonateurs, des explosifs ou nos fameux produits chimiques? Non, on n'a rien trouvé de tel.
Le bois de Wycombe, tout comme les sables du désert irakien n'ont pu nous révéler les armes de sestruction massive qu'on nous a rabâchées.
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L'autre "preuve" avancée par la police était la découverte de testaments (qui auraient été rédigés par les candidats aux attentats suicides) et d'une carte de l'Afghanistan. Il se trouve que les testaments avaient été rédigés dans les années 90 par des volontaires en partance pour combattre les Serbes en Bosnie - elles avaient été laissées là chez l'oncle désormais décédé d'une des personnes arrêtées. La carte d'Afghanistan avait été copiée par un enfant de onze ans. Tout ceci est bien connu de la preese britannique mais rien n'en a été rapporté de peur d'influencer le jugement. Je n'arrive décidément pas à comprendre en quoi cela n'influence pas un procès lorque la police annonce à la une de la presse mondiale qu'elle a trouvé du matériel explosif, des testaments et des cartes. Seul le fait de contredire la police pourrait être préjudiciable. peut-on m'expliquer pourquoi?
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Alors que l'arrestation de 26 personnes en relation avec le complot a fait l'objet d'une vaste couverture médiatique, la libération progressive de beaucoup d'entre eux est passée presque inaperçue. Par exemple, le 31 octobre, un juge a libéré deux frères de Chingford au motif que la police n'avait fourni aucune preuve convaincante à leur encontre. Les accusations contre d'autres ont été revues à la baisse, de sorte que ceux qui restent accusés d'avoir comploté pour commetttre des attentats sont maintanant moins nombreux que les 10 avions dans lesquels ils prévoyaient de se faire exploser.
Cinq journaux britanniques ont du payer des dommages et intérêts à un habitant de Birmingham accusé, sur la foi d'informations policières, d'être partie prenante du complot. Seul le Guardian a eu l'élégance d'en rendre compte et de rétablir la vérité.
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Dernier élément de réflexion. Même s'il l'avait désigné comme le "cerveau" derrière quelque chose de "plus énorme que le 11 septembre," le gouvernement britannique n'a fait aucune démarche pour obtenir l'extradition de Rashid Rauf sur l'accusation de terrorisme. Ce n'est pourtant pas difficile à faire - les autorités pakistanaises ont livré de nombreux suspects de terrorisme aux USA, souvent dans le cadre des transferts extraordinaires, et la procédure est habituellement très rapide - moins d'une semaine. Mais les services de sécurité britanniques, qui comptaient tant sur les renseignements détenus par Rashid Rauf, ont fait preuve d'une étonnante timidité devant l'éventualité de le faire venir ici, où ses informations auraient pu être soumises aux bons soins d'un tribunal britannique. Pourtant le MI5 (services secrets britanniques) avait été bien embêté par la police de Birmingham qui se montrait pressante en insistant sur le fait que Rauf était recherché en Grande bretagne pour l'assassinat de son oncle à Birmingham. Maintenant qu'il était détenu au Pakistan, ne devions-nous pas obtenir son extradition? En fin de compte, une demande d'extradition au sujet de ce meurtre a été formellement formulée - mais sans réel suivi ou insistance. Il reste donc peu de chances de revoir rauf au Royaume-Uni.
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Je n'exclus toujours pas l'existence d'un germe de complot terroriste au coeur de l'enquête. On peut spéculer au sujet d'agents provocateurs et d'infiltration par des services de sécurité, aussi bien britanniques que pakistanais mais il est possible de s'authentiques terroristes aient été impliqués. Mais les incroyables perturbations pour les voyageurs, la Guerre du Shampoing et le battage sur le "plus énorme que le 11 septembre" ont fait long feu.
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Vous ne lirez pas ça dans vos journaux
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jeudi 14 décembre 2006

Les gouvernants Européens, où la voix de leur maître

Je vous recommande le blog de The angry Arab où, au cours d'une consultation j'ai trouvé un lien vers un article de Reuters à propos de la visite en Italie effectuée par Ehud Olmert, l'actuel chef du gang sioniste. On y découvre qu'Olmert souffle à Prodi ce qu'il doit dire lors de la conférence de presse qui suit leurs discussions.
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J'imagine sans peine olmert faire la même chose avec la chancelière Allemande où avec nos deux candidats à la présidentielle en France; je parle bien entendu de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal.
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La télévision israélienne filme « Olmert » en train de coacher Prodi, le premier mininstre Italien
par Dan Williams, Reuters, 16 décembre 2006, traduit de l’anglais par Djazaïri
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JERUSALEM (Reuters) – Les commentateurs israéliens parlent beaucoup du pouvoir de persuasion du premier ministre Ehud Olmert, mais ce qui suit est un élément de preuve dont il aurait sans doute préféré se passer.
Ce jeudi, une chaîne de télévision israélienne a diffusé une séquence vidéo brute qui montre, au cours de sa première visite officilelle en Italie, Olmert en train de coacher le chef du gouvernement italien, Romano Prodi, sur ce qu’il devra dire au cours de la conférence de presse commune.
« Il est important que vous mettiez l’accent sur trois principes du Quartet – qu’ils ne sont pas négociés (sic). Ils sont à la base de tout. » a expliqué Olmert en référence aux exigences européennes que le Hamas, les islamistes qui sont au gouvernement, modère sa façon de voir avant que des discussions de paix avec Israël puissent débuter.
« Le direz-vous s’il vous plaît ? » demande Olmert en anglais à son homologue qui écoute tête inclinée.
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Et de fait, Prodi s’est exprimé dans ce sens. Il a un peu plus loin approuvé la conception israélienne qu'Israël devait rester un Etat juif – vocabulaire codé pour exclure un afflux de réfugiés palestiniens. Ceci, ainsi que le donne à comprendre chaîne Channel 10, était aussi un résultat de l’insistance d'Olmert.
« Vous avez déclaré quelque chose au sujet d'un Etat juif (par le passé). Je le sais, » voit-on Olmert dire à Prodi alors que tous deux confèrent dans ce qui ressemble à un salon dans des locaux du gouvernement italien.
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Si la coordination de leur rhétorique par des alliés n’est en rien une nouveauté dans la diplomatie internationale, l'aperçu sans fard sur les pressions occultes d'Olmert pourraient être une preuve de difficultés récentes au niveau national.
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Avant Rome, Olmert était à Berlin. Cette visite avait été marquée par la colère israélienne au sujet d’une interview télévisée dans laquelle Olmert semblait confirmer, à contre courant de décennies de secret, qu’Israël possède les seules armes atomiques du moyen-Orient.
Une porte-parole d’Olmert a insisté sur le fait qu’il n’avait pas abandonné « l’ambigüité » israélienne sur son arsenal, ce qui n’a pas empêché des parlementaires d’opposition de tous bords d’en appeler à sa démission.
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Olmert, ancien avocat et politicien de carrière, renvoie une image doucereuse aux antipodes de celle d’Ariel Sharon, son prédécesseur. Ex-général, Sharon était célèbre –une triste notoriété selon ses adversaires – pour préférer souvent l’action à la parole.
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La guerre peu concluante contre les guérilleros du Hezbollah libanais, une révolte palestinienne difficile à maîtriser et le programme nucléaire de l’ennemi juré Iranien ont attisé le ressentiment envers le style d’Olmert chez beaucoup d'Israéliens, si on en croit les sondages d'opinion. Les entourages d’Olmert et Prodi n’ont fait aucun commentaire sur le reportage de Channel 10.

mercredi 13 décembre 2006

Les Européens sont paresseux

La presse sioniste est irremplaçable. On y découvre que même les sionistes les plus respectés en France, comme le ci-devant prix Nobel de la paix, se lâchent facilement devant leur public. Et que leur discours n'a pas grand chose à envier à celui de Jean-marie le BBR. On attend la réaction de Ségolène : je la vois déja scandalisée et en colère contre son camarade de l'Internationale Socialiste.
Non, je rigole. Les sionistes peuvent dire n'importe quoi, qu'ils ont la bombe atomique, que les Européens sont des paresseux... Comme ils peuvent faire n'importe quoi : massacrer une famille sur une plage à Gaza, faire sauter en France un réacteur nucléaire en partance pour l'Irak, abattre un avion civil libyen etc. Tout leur est pardonné, c'est juste si on ne les remercie pas de leur sauvagerie. Ne font-ils pas partie de la seule démocratie au Proche-orient?
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Yedioth Aronoth, 13 décembre 2006
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Le vice-premier ministre Shimon Peres a déclaré dans un discours devant le club de l'industrie et du commerce à Tel Aviv que "l'union Européenne est un grand succès et un grand échec. Pourquoi? Parce que les Européens sont devenus paresseux - ils ne font pas d'enfants."
"Il y a plus de personnes âgées et moins de jeunes. En Europe il y a du travail mais pas de travailleurs. En Afrique c'est le contraire. C'est pourquoi ils ont fait venir des Musulmans et que l'Islam est arrivé en Europe."

USA Today, France tomorrow?


L'article nous dépeint les difficultés auxquelles sont confrontés les Arabo-Américains aux USA pour peu qu'ils soient musulmans. Difficultés qui n'en seraient qu'à leur début semblent penser un certain nombre d'entre eux qui évoquent d'éventuels camps de concentration tels que ceux où furent parqués les Nippo-Américains pendant la seconde guerre mondiale.
Apparemment l'auteur n'est pas très optimiste car, au delà des sondages peu encourageants qui illustrent son propos, le passage sur la foi dans les valeurs démocratiques des USA est plutôt bref et l'article se termine par la citation d'un responsable de l'administration Bush qui constate sans en avoir l'air désolé que droits civiques et lutte contre le terrorisme ne sont pas faciles à concilier et qui exhorte les Musulmans US à aider dans la lutte contre le terorisme.
Voilà qui rappelle un élu français (une élue je crois) qui sommait non pas les Musulmans mais les imams de faire diminuer la délinquance.
Si à cette époque là, la France avait une longueur d'avance sur les USA, ces derniers semblent montrer la voie qu'un certain Nicolas donne toute apparence de vouloir emprunter.
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La peur « aussi forte qu'après le 11 septembre»
par Rick Hampson USA TODAY 13 décembre 2006, traduit de l'anglais par Djazaïri
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Les Arabes Musulmans venus à Détroit il y a 80 ans pour travailler dans la nouvelle usine d'henry Ford pensaient que leur rêve américain n'aurait pas de limites. Mais après cinq années passées sur le front intérieur de la guerre américaine contre le terrorisme, beaucoup de leurs descendants font profil bas, se cachent et évitent de se déplacer.
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Dans cette enclave comme dans d'autres du même type au New-Jersey ou à Brooklyn, de nombreux Arabes musulmans disent que leur communauté se replie sur elle-même – s'isolant d'une société qui tend de plus en plus à identifier l'Islam au terrorisme.« La situation est aussi mauvaise qu'après le 11 septembre » explique Rana Abbas-Chami du Michigan American Arab Anti-Discrimination Committee. « De nombreuses personnes ont peur et ont modifié leur façon de faire. » Certains évitent de se déplacer. Ils répugnent à prendre l'avion, à traverser la frontière avec le Canada ou aller dans les centres commerciaux extérieurs à la ville. « On a le sentiment que si vous vous éloignez trop de Dearborn, tout peut arriver. » dit osama Siblani, éditeur d'un journal local. Certains se fondent dans la masse. Ils anglicisent leurs nom (l'électricien Osama Nimer est maintenant Samuel nimer) ou en changent complètement (l'infirmier Mohammed Bazzi s'appelle maintenant Alex Goldsmith). Ils taillent leurs barbes. En public ils parlent anglais plutôt qu'arabe. Ils arborent le drapeau national. Ils portent la casquette du club des Tigers.
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Certains font profil bas. Ils évitent de donner à des oeuvres caritatives musulmanes, en tous cas pas par chèque, et surtout pas si elle rayonne à l'étranger. Ils y réfléchissent à deux fois avant de louer une camionnette, de demander le permis de chasse ou de prendre une leçon de pilotage.
Certains considèrent Dearborn, foyer de la plus importante communauté arabo-musulmane des USA, comme un havre de sécurité tandis que d'autres la voient comme une nasse potentielle.Après l'attaque japonaise contre Pearl Harbour en 1941, la crainte de sabotages sur le territoire national avait conduit à l'internement des citoyens Nippo-Américains. Certains Arabes musulmans se demandent si cela ne pourrait pas se reproduire – notamment si devaient se produire de nouveaux attentats sur le sol des USA. Les gens d'ici spéculent sur les espions et les informateurs cachés parmi eux, les écoutes et la surveillance gouvernementales et, en cas de nouveau 11 septembre, sur les camps de concentration.
Ces sujets sont revenus de manière répétée dans les entretiens menés par USA Today avec un peu plus d'une vingtaine d'Arabes musulmans à travers le pays.Après les attentats terroristes de 2001 – l'oeuvre de 19 Arabes Musulmans qui avaient circulé à travers le territoire -les Arabo-Musulmans vivant ici avaient espéré que les choses reviendraient progressivement à la normale. Puis sont arrivées les guerres désasteuses et prolongées en Afghanistan et en Irak; les iniatives sécuritaires post 11 septembre comme le Patriot Act, les attentats d'Al Qaida contre la gare de Madrid et le métro de Londres, la guerre entre Israël et le Hezbollah au Liban.
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Selon Michael Suleiman, politologue à l'Université d'Etat du Kansas, la discrimination envers les Arabo-Musulmans est pratiquement inévitable à cause d'un gouvernement décidé à éviter un nouveau 11 septembre, d'une opinion publique soumise au tir de barrage des images de violence en Irak et des dénociations de ce que le président Bush appelle le « fascisme islamique. »Aujourd'hui, les Arabo-Musulmans – même ceux qui n'ont jamais été interrogés par le FBI, jamais été harcelés par leur chef ni insultés au passage d'une voiture – se sentent plus vulnérables que jamais.« Chaque crise rend les choses plus difficiles. Ils sont toujours dans l'inquiétude, » explique Suleiman. « Ils se damandent 'Quand deviendrons nous vraiment des Américains? Quand donc le trait d'union [de Arab-American] disparaîtra-t-il? »Les incidents anti-musulmans répertoriés ont augmenté de 30 % l'an dernier aux USA selon le Council on American-Islamic Relations Council on American-Islamic Relations (CAIR) qui accuse une atmosphère « négative et orientée politiquement » sur internet et à la radio. Les 1972 plaintes pour harcèlement, violences et discrimination représentent le niveau le plus élevé depuis que CAIR a commencé à enregistrer ce genre d'incidents en 1995. Les Américains semblent peu compatissants. 39 % d'entre eux disent avoir au moins quelques préjugés contre les Musulmans selon une enquête USA TODAY/Gallup réalisée cette année. La même proportion soutient qu'on impose aux Musulmans US – étrangers ou non – la possession d'une carte d'identité spéciale. 1/3 pensent que les Musulmans US ont de la sympathie pour Al Qaida.
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Les responsables politiques se sont fait les portes paroles de ces inquiétudes. Cet automne, dans une lettre distribuée par courrier, l'élu Républicain Peter King de Long Island – considéré habituellement comme un modéré – a accusé les Musulmans Américains de ne pas dénoncer suffisamment les attentats du 11 septembre. Par le passé, il a déclaré que 85 % des mosquées avaient un « encadrement extrémiste. »
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Chacun a une histoire à raconter
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Dans la zone à forte densité arabe d'East Dearborn, de l'immigré récent au membre de la quatrième génération d'Américains qui n'est jamais allé au Proche-orient, pratiquement tout le monde a une histoire à raconter ou connait quelqu'un dans ce cas.
Des histoires comme celle de Farooq Al-Fatlawi, passager dans un bus en route pour Chicago, expulsé du bus avec ses bagages à Toledo après avoir dit au chauffeur qu'il était originaire d'Irak. Cette année, d'autres affaires ont eu un retentissement national :
Raed Jarrar, militant des droits civiques à Bay Area s'était vu interdire l'embarquement dans un avion pour avoir porté un T-shirt sur lequel était écrit « Nous ne nous tairons pas » en arabe et en anglais.
Six imams aperçus en prière au terminal de l'aéroport de minneapolis s'étaient faits ensuite débarquer de l'avion après qu'un passager ait transmis une note à l'hôtesse de l'air selon laquelle ces hommes s'étaient comportés de manière suspecte à bord.Les imams, menottés interrogés puis relâchés, ont nié les accusations; cinq d'entre eux tentent de régler à l'amiable le contentieux avec US Airways. La compagnie a déclaré que l'équipage avait agi de manière appropriée en faisant évacuer les imams de l'avion.
Keith Ellison, premier Musulman à être élu au Congrès, a été calomnié pour avoir prévu de prêter serment sur un Coran lors de la cérémonie de prise de fonctions.
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Les Arabo-Musulmans interviewés par USA TODAY estiment que les autres Américains doivent comprendre qu'ils prient cinq fois par jour, au travail ou sur la route s'il le faut; qu'ils doivent l 'aumône aux nécessiteux et ont du mal à le faire quand le gouvernement fait fermer les oeuvres caritatives islamiques; les foulards que portent les femmes et les barbes des hommes sont des signes d'observance religieuse et non de méfiance envers les coutumes américaines. Et puis ceci : personne n'a plus à perdre avec une nouvelle attaque terroriste que les Arabes Musulmans.
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Ce qui intimide certains en galvanise d'autres – les incite à voter, à s'exprimer et à revendiquer les libertés américaines exaltées par Franklin Roosevelt et Norman Rockwell. Le résultat est une identité collective clivée explique Imad Hamad de l'Anti-Discrimination Commitee : « Nous sommes dans le brouillard. »
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Daniel Sutherland, chef de la Division des Droits Civiques au Département de la Sécurité Intérieure (Homeland Security) comprend les récriminations des Musulmans Arabes. Pour lui, combattre le terrorisme en respectant les droits civiques est « un challenge difficile. »
Mais Sutherland explique que le gouvernement a besoin de l'aide des Arabes Musulmans Américains pour combattre le terrorisme au niveau national : « La sécurité de la patrie ne sera pas assurée par des personnes qui restent assises dans leur bureau. »

lundi 11 décembre 2006

Olmert admet publiquement que les sionistes possèdent la bombe atomique

Cette bourde, c'est Ehud Olmert le premier ministre sioniste qui l'a commise au cours d'un entretien accordé à une télévision allemande avant la visite qu'il doit effectuer à Berlin.
Le but ce cette visite à Mme Merkel, outre certainement de grapiller quelques sous, est de s'assurer que l'Allemagne maintiendra la pression sur l'Iran en voie de maîtriser la filière nucléaire.
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Avant de commettre sa bourde, Olmert a déclaré sans rire que :
"Israël ne menace aucun pays d'aucune manière et ne l'a jamais fait. L'Iran menace, ouvertement, publiquement et explicitement de rayer Israël de la carte."
puis de demander :
"pouvez-vous faire la comparaison quand ils [l'Iran] aspirent à obtenir des armes nucléaires comme les USA, la France, Israël et la Russie?"
Je vous passe la suite, c'est-à-dire la demande sioniste faite à l'Allemagne pour qu'elle rompe ses importantes relations économiques avec l'Iran au nom des obligations morales de l'Allemagne envers... elle-même. Car l'argument économique ne peut être de mise de la part des Allemands "quand il s'agit de la vie du peuple Juif." La vie des autres, on s'en tape [je me permets de compléter la pensée du premier parmi les sionistes].
Suite à son lapsus, et devant une remarque sur l'éventuel affaiblissement du dossier à charge contre l'Iran que pourrait induire la reconnaissance par les sionistes de leur possession de la bombe, Olmert répond d'une phrase qu'on croirait exhumée du XIXème siècle colonial:
"Vous parlez de pays civilisés [la France, les USA, l'entité sioniste, la Russie et le Royaume-Uni] qui ne menacent pas les règles fondamentales du monde, qui ne menacent pas d'autres pays de recourir à des armes nucléaires pour les détruire. C'est ce qui fait la grande différence"
Les pays suivants ne sont pas cités par olmert, mais je me demande s'il classe la Chine, l'Inde et le Pakistan parmi les pays civilisés. Le fait de les avoir omis ne doit sans doute rien au hasard puisque deux de ces trois pays ne sont pas réputés pour leur caractère démocratique. On pourrait en dire autant de la Russie mais, entre autres qualités, ce pays reste un des plus grands réservoirs humains potentiels pour la colonisation de la Palestine. Le cataloguer comme non civilisé n'irait donc pas sans inconvénients.

dimanche 10 décembre 2006

Un autre motif d'inquiétude pour Douste-Blazy?

Pendant que Douste-Blazy dit son "inquiétude" au sujet de la conférence organisée en Iran sur "l'holocauste," certains s'inquiètent de savoir où est passé l'argent drainé, voire extorqué, au nom des victimes de ce même "holocauste."
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"Où est passé l'argent de la Shoah?" demande le Yedioth, ce journal du Sionistan.
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Réponse pour une partie de l'argent tout du moins :

"Vols en première classe à travers le monde, logements dans des hôtels luxueux, dîners dans les restaurants branchés et cartes de crédits, c'est ainsi qu'opère la Claims Conference (Conference pour les indemnisations), qui s'occupe de la restitution de biens juifs volés pendant l'holocauste. Le président de la Conférence avait été impliqué dans des irrégularités financières dans de précédentes activités mais le porte parole des organisations affirme que : aucune accusation de délit n'a été retenue contre lui; il obtient des résultats remarquables pour les survivants".

Comme organisations est écrit au pluriel, j'imagine que la dite Claims Conference fait partie d'un pool d'organisations de bienfaisance dans lesquelles on retrouve les mêmes têtes et les mêmes noms, seules les fonctions changeant.

Pour avoir une idée d'où passe le reste de l'argent, le Yedioth a eu l'idée de s'intéresser à là où il n'allait pas en questionnant une "survivante de l'holocauste."

N., âgée de 63 ans et souffrant d'un cancer, vit seule à Haïfa en Palestine occupée. Elle dit loger en HLM, dépenser beaucoup d'argent en soins médicaux et ne plus arriver à joindre les deux bouts :

"je n'ai rien à manger."

N., qui est née dans un camp de concentration a téléphoné à un certain nombre d'organisations de l'entité sioniste supposées venir en aide aux "survivants" dont la fameuse Claims Conference. Toutes sans exception lui ont adressé une fin de non recevoir.
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Après la récente guerre contre le Liban, N. s'est enhardie au point d'appeler la Claims Conference aux USA.

"Des gens m'ont dit que je pourrai recevoir de l'aide, mais ils ont basculé mon appel de ligne en ligne, des USA vers Francfort et on m'a finalement dit 'madame, ce genre de demande est géré en Israël'. Mais ici [en palestine occupée] ils m'ont fermé la porte. Ils disent que je suis trop jeune et qu'ils n'aident que les survivants âgés de plus de 75 ans."

Décidément mauvaise langue N. ne peut s'empêcher d'ajouter :

"je suis née pendant l'holocauste; j'ai souffert dans les camps dès le jour de ma naissance, j'étais malade, mais l'organisation supposée secourir les victimes de l'holocauste et possède deux milliards de dollars dans ses comptes utilise l'argent à d'autres fins et n'est pas disposée à m'aider. Les Nazis ont assassiné ma famille et volé nos biens, mais les dirigeants de la Claims conference sont-ils leurs héritiers?"

Le journal confirme que la Claims Conference n'apporte qu'une aide minimum aux personnes dont elle a pour mission officielle de récupérer les biens à leur profit. La plus grande partie de l'argent va à des organisations qui n'ont aucun rapport avec les survivants de "l'holocauste."

On peut parler de tout

OU PRESQUE...

"Al Qaida" frappe en Algérie

Voilà un moment qu'est évoquée la présence d'Al Qaida en Algérie. A plusieurs reprises, des annonces de la mort de tel ou tel responsable d'Al Qaida en Algérie étaient restées sans écho.
Les choses se présentent un peu différemment aujourd'hui puisque l'annonce de l'affiliation (ou plutôt de la réaffiliation) du GSPC algérien (Groupe Salafiste pour la Prédication et le combat) à Al Qaida a eu l'heur d'éveiller l'intérêt de la presse internationale.
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Nous savons tous que Al Qaida est supposée être hostile aux USA et à leurs alliés. Nous savons aussi que, selon le Pentagone, le Sahara pullulerait de terroristes dont de nombreux fuyards d'Afghanistan. Ces terroristes ont, soulignons-le, le bon goût de se retrouver dans une zone du Sahel en forme de banane qui recèle entre autres des richesses en hydrocarbures sous-exploitées et sous-explorées.
Restait le passage à l'action d'Al Qaida, version Algérie, contre une cible ayant quelque rapport avec l'Oncle Sam.
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C'est chose faite avec cet attentat contre deux bus transportant des employés de la société de construction Brown Root & Condor, de dimanche 10 décembre dans la région d'Alger.
Bilan de la chose : un mort et 9 blessés dont un grièvement.
Au fait, petite précision au passage : le mort est un Algérien et le blessé grave un Libanais. C'est la routine chez Al-Qaida : les attentats anti-USA tuent plutôt rarement des Américains (tant mieux pour eux).
Ce n'est donc pas demain que les autorités algériennes vont s'affoler au sujet de la présence d'Al-Qaida au Maghreb puisqu'elles font tout depuis des années pour persuader les USA, qui ne demandent que ça, de cette présence. Au moment du changement d'équipe au pouvoir à Washington, on a du penser à Alger qu'une piqûre de rappel s'imposait.
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Piqûre dont la cible ne doit rien au hasard : Brown & Root-Condor est une société de droit algérien, filiale de Halliburton, cette entreprise qui s'en met plein les poches en Irak et dans laquelle Dick Cheney conserve des intérêts.
Mais non! (je vous vois venir) ce ne sont pas ces profits de guerre qui en ont fait la cible d'Al Qaida-GSPC. Il faut savoir que récemment, avant de faire la "une" de la presse en Algérie pour cet attentat, la société Brown & Root-Condor s'est retrouvée au centre d'une polémique au sujet de marchés passés dans des conditions douteuses et d'accords de sous traitance avec une société de l'entité sioniste. Deux raisons qui auraient provoqué la colère du président Bouteflika.
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Plus que d'un attentat anti-américain il s'agirait plus vraisemblablement, comme d'habitude, d'une affaire algéro-algérienne avec, au passage, la mort d'au moins un innocent.

Une leçon d'éthique venue d'Afghanistan

Comme on le sait, du point de vue des USA tout se résume bien souvent à une affaire d'argent. L'argent est supposé régler bien des problèmes en Afghanistan aussi comme l'expose Mirwais Atal dans le Sunday Herald (journal britannique).
Ce n'est pas tout à fait faux. Mais l'argent peut-il emporter l'adhésion d'une population dont on a envahi le pays à coup de bombardements massifs et de raids sanglants?
C'est ce que semblent penser les autorités américaines qui ont imaginé se gagner les "coeurs et les esprits" des Afghans en distribuant à foison des billets verts.

"Quand, dans la province de Ghazni, au sud de l'Afghanistan, les soldats US ont donné de l'argent aux responsables villageois, ils devaient penser être en train de se faire des amis. L'argent, destiné à construire des ponts, des puits, des réseaux d'eau potable ou d'irrigation et autres infrastructures, était supposé convaincre les populations locales que la présence étrangère serait profitable pour leur pays en général et pour elles en particulier".

Cette distribution d'argent effectuée au mois d'octobre était le pendant psychologique d'une offensive lancée mi-septembre conjointement par la coalition occidentale et ce qu'on appelle pompeusement l'Armée Nationale Afghane. Offensive qui répondait au doux nom de "Operation Mountain Fury" [fureur de la montagne].
Le hic, c'est que la vénalité ne semble pas être la caractéristique première des villageois Afghans puisque :

"Le seul problème a été que les ressources destinées à combattre l'influence des Talibans en sont venues à servir exactement au contraire. Des habitants de divers endroits du district d'Andar ont dit depuis que dès que les troupes de la coalition avaient quitté leurs villages, l'argent s'est retrouvé dans les coffres des talibans pour financer le Djihad contre les étrangers."

Abdul Djalil, responsable d'un village d'Andar déclare en effet que :

"L'argent américain est impur selon l'Islam. Nous ne pouvions pas l'utiliser pour améliorer nos conditions de vie, alors nous avons décidé de le donner aux talibans. Ce que nous pouvions faire de mieux avec cet argent était d'aider les talibans à continuer le Djihad."

Dans un village de Lashko, les soldats US avaient donné 50 000 Afghani (1000$) pour un projet de construction. Le soir même, les Talibans étaient venus au village et avaient demandé aux villageois ce qu'ils comptaient faire de cette somme. Les villageois leur répondirent que :

"la décision leur revenait. Ils ont pris l'argent et sont partis."

Quelques jour plus tard, questionnés par les soldats US sur ce qu'ils avaient fait de l'argent, les villageois leur expliquèrent que les Talibans le leur avaient pris de force

"Les soldats étaient mécontents et nous ont menacé de ne pas nous aider contre les talibans".

Ce qu'on découvre dans l'article est non seulement que les villageois n'ont pas besoin d'être aidés contre les Talibans mais qu'ils soutiennent ces derniers qui les défendent face au banditisme organisé, à la brutalité des troupes gouvernementales et à la corruption de l'administration. Et qu'en réalité les Talibans sont en train d'instaurer un Etat parallèle qui a bien plus de prise sur la réalité que l'Etat "officiel" mis en place par les USA et leurs associés de l'OTAN.
La situation en Afghanistan semble, de fait, particulièrement dégradée pour l'OTAN, non seulement du point de vue militaire mais également du point de vue politique. Pour l'heure, tout ceci est minimisé par la communication officielle, le réveil n'en sera que plus brutal...